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Christophe MASSIE

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Tout ce qui a été posté par Christophe MASSIE

  1. Salut Joaquim, tu peux en dire un peu plus sur ton avatar .... (désolé pour Gregory, je fais une appartée)
  2. Bonsoir Grégory, étant donné le niveau de tes objectifs, je pense que tu en es au stade de l'indigestion ! Et de plus, selon ta région, les 3 mois qui viennent t'offriront plus ou moins d'occasions d'avoir envie de rouler. Pour cette année, je ne vois qu'une solution : une petite diète pendant laquelle tu reconstruis un objectif sur les semaines qui restent. Par exemple, plus rien jusqu'à fin septembre, puis 200km et 1000m de D+ par semaine jusqu'à Noel. Ça paraît moins tout de suite. Les 15j de repos (allez, une petite sortie quand même pour faire tourner les jambes) te permettront une bonne récupération ce qui te donnera plus d'allant. Sans vouloir faire de l’ingérence dans ce qui te motive, peut-être faudrait-il intégrer un peu de qualitatif dans tes objectifs de l'année prochaine, et pas seulement des quantités à "abattre". Bon courage, je crois que l'expression est appropriée !
  3. Salut Damien et Cyrille, les Pyrénéens ! J'ai regardé les photos de vos exploits depuis mon bureau et je n'en puis plus d'aller me recogner de gros pourcentages en montagne, quelle frustration ! L'isolement de la montagne est à fleur de pixel, mais si loin de chez moi. Vous avez bien de la chance d'habiter dans cette région ou d'y être en vacances. Bon repos pour vos jambes et merci pour les photos !
  4. Salut Eric, tu trouveras tous les résultats sur ce lien. http://www.sportcommunication.info/LIVE/resultat_choix_live.php Sur ce, je vais m'imprégner de la pensée de ce philosophe ...
  5. Bonsoir Eric, belle moyenne, c'est bien ! Personnellement, je n'ai pas vu trop de gamelles, plutôt des crevaisons, mais sans doute étais-tu plus devant et qu'il y a eu plus de chutes avec des vitesses plus élevées. Ceux qui ont subi les embouteillages du pont d'Eaucourt et de la 1ère côte se prennent qqs minutes au chrono, je ne sais pas si tu en as fait parti, moi ça a été mon cas. L'échauffement sur une cyclo, c'est un peu le pb je trouve. Si tu prends le temps de bien de chauffer, et que tu arrives dans le sas 10mn avant le départ, tu te retrouves à la fin. Et si tu veux être devant, soit tu ne t'échauffes pas, soit tu te refroidis. je ne vois pas bien la solution ... Sinon, pour les frais de participation, je n'ai payé "que" 36€.
  6. Tout ce que tu dis est malheureusement trop vrai, et ça réconforte de lire un médecin partager une opinion qu'on ne croit pas toujours bienvenue de la part du monde médical. Je suis attentif à tout ce que tu dénonces depuis de nombreuses années car j'ai dans mon entourage familial des personnes qui m'ont ouvert les yeux sur ce sujet. Ça ne nous met d'ailleurs pas dans une situation confortable vis à vis du monde médical, mais plutôt de suspicion, et il faut s'y employer au niveau réflexion lorsque l'on nous soumet telle ou telle solution aux pbs de santé plus ou moins graves que l'on peut avoir. Tout ce que tu dénonces, je le retrouve plus ou moins dans le traitement d'une maladie qui m'intéresse puisque j'en suis atteint, c'est le diabète insulino-dépendant. Je ne me plains pas : j'ai une vie quasi-normale, un diabète parfaitement équilibré, je ne souffre d'aucune des pathologies liées aux effets secondaires d'un diabète mal soigné. Cependant, j'observe quand même que l'industrie pharmaceutique et les laboratoires se sont fait une priorité de développer des soins, du matériel d'assistance/surveillance qui procèdent davantage de la recherche d'une rente, que de la guérison réelle de la maladie. Je prends un simple exemple : un lecteur de glycémie est vendu moins de 100€, c'est peu. Par contre, les "consommables" (bandelettes, électrodes) sont vendues 0.30€ l'unité ! Un bon équilibre passant par une bonne surveillance glycémique, on (l'assurance maladie plus précisément) a redépensé en 2 mois maxi le prix du lecteur ! Sur le plan financier, c'est effectivement bien vu, ça rappelle les imprimantes et les cartouches d'encre. Mêmes remarques sur les consommables d'une pompe à insuline. La limite de mon discours, c'est que je ne peux pas non plus cracher dans la soupe, ce sont eux qui me fournissent le matériel grâce auquel je vis normalement. Je regrette simplement qu'aucun laboratoire privé, à ma connaissance, ne travaille par exemple sur la mise au point d'un pancréas artificiel, ou sur un lecteur de glycémie permanent. Et je ne parle pas de la situation scandaleuse qui existe aux US, où l'industrie agro-alimentaire "fabrique" des milliers de diabétiques de type II chaque année, un vrai apporteur d'affaire pour l'industrie pharmaceutique, comme pour les fabricants d'aspartam. Mais bon, de scandales en émissions et en conversation sur les forums, les choses se révèlent petit à petit. il est utile d'en parler, chacun pour la connaissance qu'il en a. La première étape pour traiter un problème, c'est de le faire émerger d'une manière qui le rende incontournable aux yeux de ceux qui peuvent agir. Ce post est une goutte d'eau, mais il y contribue, bien que ce n'en était pas l'objet !
  7. Je suis surpris de voir autant de réactions négatives sur ce post. Qui plus est, pour mettre en contradiction des idées qui sont complémentaires. Il y a aujourd'hui une situation qui existe. Elle est certainement critiquable sur bien des points, mais elle existe et il faut bien la prendre en charge au mieux. Cette prise en charge concerne de multiples intervenants, qui font plus ou moins bien leur travail, faute de moyens, de financement, de responsabilités, voir même d'intérêt pour la chose en ce qui concerne les politiques etc. Le milieu associatif, qui est de plus bénévole et désintéressé, est de mon point de vue un des plus efficaces concrètement pour la vie des patients. Je ne vois pas de raisons de lui opposer les actions de préventions que défendent Isabelle et d'autres, et qui sont elles aussi nécessaires. Défendre, aider une association, ce n'est pas être contre toute action préventive ? Ce n'est pas non plus vouloir faire le silence sur tout ce qui n'est pas fait sur le plan préventif ? Alors, franchement, pourquoi s'opposer les uns aux autres !
  8. Bonjour Daniel, en fait, cette diète de pomme n'est pas spécifiquement orientée vers les sportifs. C'est une cure de l'organisme en général et du foie en particulier. Elle est valable pour tout le monde. Il y a absence de protéines et de matières grasses comme tu le soulignes et ce ne peut être un régime en soi. C'est juste une action ponctuelle. La diète ne durant pas longtemps, l'équilibre est très vite récupéré et cela reste sans conséquences. La récolte des pommes, c'est octobre, on les consomme en octobre/novembre, c'est là où elles sont le meilleur. Pour les sportifs très affûtés, perdre un peu de masse musculaire à cette période n'est pas dramatique. Evidemment, à ne surtout pas faire en période d'entrainement, de compétition ou de préparation d'une épreuve. De ce point de vue, à chacun d'apprécier le moment opportun de faire cette diète (ou pas d'ailleurs) en fonction de sa situation, sa santé, son régime, sas pathologies, etc. Bien cordialement.
  9. Peut-être, difficile à dire, c'est une recette dont les effets ne sont pas objectivement quantifiables. Je me l'applique telle qu'elle est énoncée. Mais une diète de 24h produit certainement des effets. En tout cas, au niveau perte de poids, c'est immédiat, 1kg au bout de 24h, 1kg les 2 jours suivants. Je l'ai faite il y a 2 ans, j'étais moins affûté que maintenant.
  10. La recette que j'ai essayée : diète de pommes pendant 3/4 jour. Une façon très économique et très efficace de purifier foie et organisme. Dans la pratique, le mono-saveur est assez pénible à supporter, même quand on aime la pomme, c'est donc un peu dur. Il y a intérêt à varier la préparation : crues, cuites, compote, avec quelques exhausteurs de goût comme vanille ou gingembre par exemple. La reprise de l'alimentation normale se fait sur 24h/48h progressivement pour ne pas affoler le foie : par exemple, en variant d'abord avec potages de légumes, légumes crus ou cuits, puis introduire féculents et laitages, puis viandes et poissons. Si ma récolte de pommes est correcte cette année, j'en fait une en octobre !
  11. Tout à fait d'accord sur le partage d'expérience ! Justement, pour profiter un peu de la tienne : je suis intéressé à développer ma VA, comme Remy et d'autres, non pas pour la perf, mais pour le confort et les possibilités supplémentaires de parcours que cela pourrait m'offrir. Quelques questions me viennent à l'esprit : - est-ce que le travail du seuil sur le plat ou de simples rampes donne le même résultat que le travail au seuil en côte ? Dans la pratique, se mettre au seuil pendant 10mn sur le plat, avec la vitesse que cela implique, ça suppose de trouver un endroit où l'on est certain de n'avoir aucun obstacle qui ralentisse sur une grande distance (rond point, croisement, voitures, etc). Et puis dans un travail en côte, on est en situation d'ascension, au niveau position, coup de pédale, travail des articulations, du dos, etc. - je lisais tout à l'heure dans une de tes réponses que ta VA avait baissé parce que tu ne travailles plus à PMA. Le travail à cette intensité est-il indiqué pour améliorer ou entretenir des qualités de grimpeur ? Merci !
  12. J'irai un peu plus tard dans la journée, le devoir m'appelle ...
  13. Ah super, Bernard, là on discute et j'apprécie. Désolé pour le mouvement d'humeur ! Donc en fait, ton expérience de cycliste rejoint un peu la mienne, et celle des autres semble-t-il. Les variations autour de l'équilibre, c'est bcp plus compliqué à gérer dans les gros pourcentages, et d'autant plus que l'on est à un régime proche du seuil. Cela explique la baisse ou le plafonnement de la VA dans la pratique. J'ai eu une expérience similaire à la tienne : j'ai eu l'occasion de pratiquer cet été une côte de 6% de moyenne, pas très longue il est vrai. Je l'ai faite plusieurs fois à ma vitesse de progression naturelle et raisonnable, de l'ordre de 15-16kmh, avec une bonne réserve cardiaque. J'ai pu la faire également 1 fois à bloc à 18kmh de moyenne en étant à la limite de l'explosion. Par contre, toujours cet été, dans le col de la Madone, je suis parti sans m'en rendre compte bcp trop vite, sur une vitesse de déplacement de 14kmh (au lieu de 11/12 qui aurait été plus raisonnable) et j'ai explosé au bout de 5km à cause de la rudesse des pourcentages (et aussi de la chaleur, mais ça, c'était un autre pb!). Et donc même conclusion : plus délicat de forcer dans les gros pourcentages. Ajouté : ce message répond à celui de 10h41.
  14. Ah, tu es déjà à tes limites garçon ? Désolé, je n'aurais pas cru. Je ne t'ennuierai plus avec mes questions. Ni avec mes réponses d'ailleurs, la conversation avec toi étant absolument sans intérêt.
  15. Tout à fait d'accord. La théorie ne correspond pas à la pratique. Il est facile sur le papier de déterminer que si la pente s’accroît, la même ascension verticale étant faite sur une distance plus courte et à une vitesse plus faible, cela diminue l'énergie nécessaire pour vaincre les frottements des pneumatiques et la résistance de l'air à l'avancement. Et pourtant, dans la pratique, ce n'est pas tout à fait comme ça que ça se passe. J'avancerai personnellement comme explication que dans un effort d'ascension, on ne développe pas une puissance constante d'un bout à l'autre. On observe au final une puissance moyenne, mais les valeurs instantanées présentent évidemment des variations autour de la valeur moyenne. Ces variations sont dues aux difficultés du cycliste, à la gestion de l'effort dans la durée, aux variations de pentes, etc. Rien que la gestion de l'effort dans l'ascension, pour faire baisser sa FC ou soulager ses jambes, ça passe par des positions différentes (danseuse, sur la selle), l'adaptation des cadences, voir des braquets. Dans une pente à 7%, il est beaucoup plus facile de jouer sur tous ces paramètres que dans une pente à 12%, et cette facilité de choix se fait au bénéfice de la vitesse d'ascension, car on reste toujours au plus près du maximum que l'on puisse donner. Il est clair également que l'effort dans une pente élevée est plus douloureux que l'effort dans une pente modérée, à puissance fournie identique évidemment. Aussi, tout surplus de puissance instantané à délivrer sera plus difficile à gérer pour le cycliste. Pour toutes ces raisons, je pense que le rendement réel du cycliste diminue donc avec la pente. Cela rejoint une théorie bien connue, à savoir que le rendement de la machine humaine est optimal à une cadence de 105rpm. Il décroit avant et après. Personne ne tourne à cette cadence dans une ascension bien sûr, mais on tourne en général plus vite dans du 7% que dans du 12% Donc avec un meilleur rendement. Meilleur rendement = moins d'effort à fournir pour délivrer une puissance donnée. Je jette ces propositions d'explications en pâture à nos spécialistes ...
  16. Bonjour Guillaume, je pense que le contexte joue. En montée sèche, on ne sort pas les mêmes VA qu'en sortie longue où l'on a une succession de cols, ou si l'on fait une cyclo sur plusieurs jours ou plusieurs semaines. C'est un peu trivial de le dire, mais pour comparer toutes nos données personnelles, il faudrait qu'elles correspondent au même contexte, par exemple la même montée sèche au mieux de nos possibilités. Ça nous ferait un référentiel de discussion objectif. Je pense aussi qu'indépendamment des capacités physiologiques et de l'entrainement, il y a un facteur mental qui joue énormément. Le corps a des limites que bien souvent on n'atteint pas car les conditions d'effort à la limite ne sont pas supportées mentalement. Dans une ascension, la volonté est un critère déterminant dés que l'on s'approche de ses limites. C'est ce que j'ai retenu de ma modeste expérience. Ceci dit, des chiffres de 1300-1400m/h, je trouve cela très élevé également. Tout autant que du 1.800m/h sur des petites bosses. Il est clair que sur ce post, il y a des niveaux très différents.
  17. Ah que c'est dur d'être le mec du forum le plus calé en calculs de puissance ! et de perdre son temps avec tous ces ignorants qui ne comprennent rien à rien. Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement. C'est on en peut plus vrai en matière de calculs scientifiques. Essayes donc de développer garçon, et ne te fais pas de soucis pour ma compréhension, j'ai fait quelques études également.
  18. Il y a un paramètre qui doit compter tout de même, c'est la durée de l'ascension. J'ai regardé quelques chiffres de mes entraînements du printemps : sur une distance de 1km, je suis aux alentours des 1100m/h quel que soit le pourcentage moyen entre 8 et 11%, pour une FC moyenne à peu près identique (SV2-10bpm). Par contre, sur une ascension d'1h, ma vitesse tombe à 800-850m/h, avec une FC moyenne un peu inférieure. Je ne te vois pas intégrer ce paramètre dans les estimations/calculs, ou quelque chose de représentatif de l'effet lié à la durée comme par exemple la FC moyenne, ou la puissance développée ?
  19. Oui je sais, chaque fois que l'on parle chiffres, il y en a toujours pour réagir ainsi, mais je comprends, cela ne me gêne pas et ne me fâche pas ! Cette analyse par tous ces chiffres n'est qu'un accessoire, une aide pour se préparer, s’entraîner, évaluer. Ce n'est pas la finalité. D'autres comme toi font autrement. Tu trouveras dans la catégorie "Route-Cyclosport" un post intitutlé "Ascension du Col de la Madone par Gorbio - Récit". Lis-le et tu verras qu'au final on est pareil, on des épreuves qui nous mettent à l'effort, le dépassement de soi, un contact avec la nature, des paysages, des ambiances, etc. Ne te prends surtout pas la tête avec mes chiffres, et continue d'être ainsi heureux sur ton vélo ! PS : avec la vitesse du courant, le diamètre du fil et le poids du poisson, tu es quand même bien parti pour calculer si ton fil va tenir ...
  20. +1. Et la réponse à la dernière question se trouve évidemment dans la question ... Cela soulève d'autres facettes du débat : - médecine de confort et médecine de soins mieux différenciées dans la prise en charge ? - est-ce une bonne chose que toute l'industrie pharmaceutique soit privée ? Mais bon, on s'éloigne du post ...
  21. Non, le préchi-precha c'est la morale ennuyante qui s'arrête sur le fauconyaca. Je maintiens ce que je dis : les asso, en général c'est utile pour les malades et il est important de les soutenir. On ne peut pas tout faire, on choisit dans ce qui est possible selon ses convictions et selon le sérieux de l'association. Après, pour en revenir aux propos d'Isabelle sur les causes et la prévention, les gens de ton niveau qui ont une capacité d'appréciation, d'analyse et de discernement peuvent prendre des initiatives pour eux qui vont dans le bon sens. C'est ce que tu dis, c'est une solution individuelle que chacun construit selon ses contraintes, ses risques, sa santé. Je suis comme toi dans cette démarche d'être attentif à mon hygiène de vie depuis bientôt 30 ans pour d'autres raisons (de santé : diabète insulino dépendant depuis l'âge 20ans) et j'arrive à préserver mon capital santé et mon intégrité physique sans pb. J'ai arrêté de fumer très vite, pas d'alcool, je mange sain, souvent bio et de mon jardin/verger en saison, j'évite le stress inutile (une vraie connaissance de soi, qui impose bien des choix et des contrariétés d'envies), je recherche l'harmonie en général. Mais justement cette expérience m'apprend que pour y arriver, il faut des moyens intellectuels et que les choix que l'on fait pour soi ne sont par forcément bons pour le voisin qui a une vie différente. Mais pour tous ceux qui n'ont pas ce recul, cette capacité à se détacher de son instinct et de réfléchir, ceux-là suivent le mouvement, celui imposé par la société de consommation, les médias, les pressions d'opinion auxquelles on est constamment soumis. Comment peuvent-ils se débrouiller ? As-tu déjà essayé de dissuader de l'alcool un gars du bâtiment qui subit son métier, un chômeur qui déprime, etc. Ou encore, demande à un chasseur de ne plus fumer et de manger du poisson ? Où à une femme, malade d'avoir perdu ses 20 ans depuis 30 ans, d'arrêter de s'enduire le matin pendant 2h et rebelote le soir pour tout enlever ? Cela devient un pb de société, ou quelques personnes "éclairées" doivent essayer de trouver un chemin acceptable pour tout le monde. Et là, franchement, quand je vois la dimension planétaire du pb, ce que tu prends pour du préchi-précha, c'est la question que je me pose : qu'est-il possible de faire sur un plan collectif, je veux dire de faisable avec un résultat à la clé ? C'est toute l'organisation du monde médical qui est en jeu, son influence, ses rapports avec des industries très lucratives (pharmaceutique et agro-alimentaire). Je n'ai pas trouvé, tu t'en doutes. C'était le sens de mon propos.
  22. Bonjour Isabelle, le soutien des associations est pourtant indispensable car les malades sont là et les associations qui s'en occupent leur font du bien. Soutenir ces associations, c'est quand même agir pour les personnes atteintes de ces maladies et ça me paraît indispensable. Si cette course était plus près de chez moi, je n'aurais pas hésité une seule seconde, mais je suis à 600km. Sinon, la prévention serait évidemment la bienvenue, telle que tu la souhaiterais, mais c'est s'attaquer un un mal bien ancré et dont les ramifications nous dépassent. On a très peu de moyens pour lutter contre tous ces lobbys, ces réseaux de compromissions, cette cupidité dont l'influence s'exerce sur toute la planète. Prévenir et guérir, ce sont les 2 armes complémentaires.
  23. Post intéressant effectivement car tous les passionnés d'ascension se sentent interpellés. Je suis un peu perplexe de tous les chiffres que je lis, et je peux vous faire part de ma petite expérience. J'ai préparé au printemps l'ascension du Ventoux, parti du niveau 0 l'année dernière, en juillet 2011 : PMA=200W. Beuh ... Aprés 2 mois de foncier, et de sorties de 50/80km où j'augmentais l'intensité progressivement, ma PMA est passée à 275W. J'ai fait pas mal de HT cet hiver, avec un travail orienté sur le seuil SV2. J'ai estimé mon seuil SV2 à 90% de ma FCM, soit 157bpm. Ca correspondait avec les sensations sur le vélo. J'ai ensuite mis en place un entrainement en mai/juin/juillet destiné à travailler : 1. le seuil SV2 : 2 séances par semaine. Séances de fractionné de sur des côtes de 1km à 11% de moyenne ou 2km à 6% de moyenne. 3x(3' au seuil +3' de récup) dans la côte 11%, 2x(6' au seuil + 6' de récup) dans la côte à 6%. Evidemment, les yeux rivés sur le cardio pendant les phases d'intensité. 2. la force : 2 séances par semaine à tirer un gros braquet à 40/50 rpm sur 1 ou 2 km à 6/7% 3. la cadence : 2 séances par semaine sur des distances de 80km environ en augmentant progressivement la cadence L'entrainement a été mené par phase : - 1 phase de travail de la cadence pdt 2 semaines - 1 phase de travail du seuil pdt 3 semaines, avec une sortie détente entre les 2 séances par semaine - 1 semaine de repos - 1 phase de travail en force pdt 3 semaines avec sortie détente au milieu aussi - 1 semaine de repos - encore 1 phase de travail au seuil pendant 3 semaines - 1 semaine d'entretien, juste du foncier avant le départ pour les vacances Juste avant de partir en vacances, fin juillet, j'ai passé un test d'effort complet. Le résultat était le suivant : - seuil SV1 : 126bpm, 160W, VO2=27.1ml/kg/mn - seuil SV2 : 166 bpm, 318W, VO2=42.0ml/kg/mn - max : 173bpm, 358W, VO2=48.5ml/kg/mn Dans la pratique, j'ai ressenti évidemment une amélioration considérable de mon confort et de mes capacités en côte. Ce travail du seuil m'a été trés profitable. Je n'ai pas fait un super temps dans le Ventoux, juste 2h. La partie centrale montée en 1h ce qui représente une vitesse ascensionnelle de 800-850m/h. Mais en dehors d'un passage difficile, je suis monté en dedans. Maintenant, pour en revenir à des généralités, outre un seuil élevé qui est une qualité indispensable, je pense qu'améliorer son temps d'ascension se fait de manière différente selon les pourcentages auxquels on fait face : jusqu'à un certain niveau de pourcentage, (qui doit dépendre du poids je pense), on peut rechercher la puissance de n'importe quelle manière, cadence ou force, mais plus la pente se redresse, plus il devient difficile de mouliner et là, il faut impérativement avoir de la force dans les bielles. Ca me paraît d'autant plus important que l'obtention de la puissance par la force plutôt que par la cadence sollicite un peu moins le coeur et permet de mieux gérer sa FC pour éviter de passer au dessus du seuil. Sinon, par rapport à la vitesse d'ascension, Stéphane, je fais 77kg, au seuil, j'ai 318W, donc à peine en dessous des 4.2W/kg, et dans du 10%, je suis loin d'être à 1200m/h, plutôt 850 en gérant le confort, et si je me fiche d'être minable en haut, je pourrais peut-être arriver à 1000m/h. Je crois que d'autres paramètres rentrent en ligne de compte sur la vitesse d'ascension : le poids, la durée de l'ascension, et le pourcentage. Enfin, j'ai trouvé que les phases entrainement en force étaient trés fatigantes pour les jambes, et le travail du seuil provoque l'épuisement général. La semaine de repos entre 2 phases m'était vraiment indispensable, en tout cas à mon âge, 49 ans.
  24. Je n'avais pas noté ce pb pour la vitesse. Pour la FC, j'ai supposé que Freddy chambrait un peu ... Cependant, j'ai eu également qqs soucis avec la fonction cardiaque. Au démarrage et en cours de sortie. Au démarrage, tout a été résolu une fois que j'ai pris l'habitude de bien humidifier les électrodes et la zone du thorax en contact avec les électrodes. Il faut aussi que la ceinture soit relativement serrée. En cours de sortie, il y a des perturbations si l'on a un vêtement mouillé sur soi, ce qui peut arriver en cas de coupe vent ou de grosse transpiration sous l'effet de la chaleur.
  25. Du val de Noye exactement, entre Boves et Ailly S/Noye.
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