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Michel ROTH

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Tout ce qui a été posté par Michel ROTH

  1. Je ne constate aucun problème.
  2. 10) Comprenez-vous que rouler en groupe et/ou solo influe sur ce type de performance ? Bien entendu, et c'est pour cela que c'est intégré dans les calculs autant que possible Elle est bien bonne celle-là. Je voudrais savoir comment il en tient compte dans les calculs. Il faut aussi savoir que l'erreur est de plusieurs pourcents, soit sur 410 W, il peut être bien au-delà de 4 W (et je suis optimiste). Et ce n'est pas difficile à démontrer. Voir ma petite démonstration concernant une comparaison Gesink Foome au dernier TDF: http://www.velo101.com/forum/voirsujet/froome-les-chiffres--32597/page:3
  3. Oui Claude, pronostiquer le championnat du monde est toujours un exercice très difficile. 😉
  4. Attention à la distance. Ce ne sera pas nécessairement pour un sprinter. S'il y a un sprint massif, certains seront bien émoussés. Regarder le résultat de sprints à Milan San Remo ou après l'étape des pavés sur le dernier TDF et vous aurez une idée des sprinters qui terminent avec le plus de fraîcheur. Le circuit comporte trois ascensions, dont deux pavées, qui seront regroupées dans les trois derniers kilomètres, notamment la montée pavée de Libby Hill, qui paraît-il, aurait sa place au Tour des Flandres. Un bon Cancellara en aurait été pour moi, le favori. Il n'y sera pas pour les raisons que l'on sait. Alors si un sprinter doit l'emporter sur un tel circuit, il faudra qu'il soit très costaud. Si un Français doit l'emporter je vois plutôt Tony Gallopin ou Julian Alaphilippe.
  5. C'est amusant de dire que ça s'est joué dans le clm, C'est pourtant le cas. Dans ce clm Aru termine à 1 min 53 s de Dumoulin et Rodriguez à 3 min 06 s, soit un débours de 1min 13 s sur Aru. Donc Rodriguez aurait gagné la Vuelta sur le seul critère montagneux. Ce qui est hypocrite par contre, c'est de ne pas reconnaître que le Tour de France est une course beaucoup plus disputée, offrant un parcours beaucoup plus varié où tous les types de coureurs peuvent s'y exprimer. La première semaine du Tour de France fut palpitante où chaque étape fut disputée comme une classique. Les écarts entre favoris étaient même déjà du même ordre que ceux obtenus à la fin de cette Vuelta. Evidemment si vous considérez qu'il est plus intéressant que les favoris restent groupés jusqu'à l'avant-dernière étape pour créer du suspens, c'est votre droit. Mais je ne vois pas le cyclisme de cette façon. La seconde semaine du TDF a vu la domination de Froome. L'étape était spectaculaire, mais comme Froome est détesté par la majorité du public français, on a qualifié cette étape d'ennuyeuse. On a aussi vu de beaux numéros de Peter Sagan. La troisième semaine a vu un Froome sur la défensive et la montée en puissance de Quintana avec une très belle étape dans l'Alpe d'Huez. Comme il n'y avait pas de clm tout s'est donc joué sur des parcours variés, tant montagneux que piégeux dans des étapes relevant de parcours de classiques. J'ajouterai que les étapes de montagne au TDF ne paralysent pas les grimpeurs comme sur la Vuelta, où ceux-ci, vu la démesure des difficultés proposées par les organiseurs (et qui finalement ne servent à rien), sont obligés d'attendre les derniers kilomètres du dernier col pour grappiller des secondes et des bonifications Sur cette Vuelta, on a vu l'élimination de Peter Sagan causée par l'amateurisme de l'organisateur.' Il y avait déjà eu un clm par équipes qui se résumait par une promenade sur la plage. La première et la deuxième semaine se sont révélées particulièrement répétitives et ennuyeuses avec un scénario identique, les favoris n'osant pas s'attaquer. Le clm a enfin apporté une première hiérarchie. Tout s'est déroulé samedi, lors de l’avant-dernière étape, mais si l'on y regarde de plus près, les favoris sont encore restés groupés derrière Aru, à l'exception de Valverde, certes fatigué par une saison très lourde. On peut même dire que sans la défaillance de Dumoulin (Aru n'était pas plus fort en 3ème semaine que lors des autres étapes, c'est juste que Dumoulin a craqué - on ne connaissait pas ses limites et l'hypothèse qu'il aurait pu résister était tout-à-fait plausible). Quant au podium, je suis d'accord que Fabio Aru pourrait un jour faire un podium sur le TDF, voire le gagner. Par contre ce n'est ni le cas pour le "vieux" Rodriguez, ni pour Majka (28ème cette année sur le TDF). Rodriguez sur le TDF savait très bien que le niveau était trop élévé pour lui et il s'était fixé des victoires d'étapes, se réservant ainsi pour "sa Vuelta". Cela en dit long sur la difficulté du TDF Je ne comprends pas pourquoi les la majorité des forumeurs français dénigre chaque année leur tour national beaucoup plus ouvert qu'une Vuelta traditionnellement dessinée pour les grimpeurs espagnols de 60 kg. J'aimerais aussi qu'on m’explique pourquoi une course soi-disant plus dure que le TDF livre presque toujours des écarts faibles entre les 3 premiers par rapport aux écarts entre les 3 premiers sur le podium du TDF. Pou moi, c'est la preuve indicutable que le TDF est plus relevé que la Vuelta.
  6. Sorry je me suis trompé d'interlocuteur. C'était plutôt à Jacques Lacroix que je répondais.
  7. En fait cette Vuelta s'est joué dans le clm. Ce qui est tout de même un comble pour une épreuve dite montagneuse à souhait. En fait Rodriguez a perdu la Vuelta ce jour-là face à Aru. Avec tous ces cols, et excepté l'étape de hier, on n'a vu que des courses de côtes. Dire que le Tour de France est fade à côté de la Vuelta n'est pas objectif. Il suffit de regarder les écarts entre les 3 premiers du Tour de France et les écarts entre les 3 premiers de la Vuelta pour comprendre que le TDF est d'un autre niveau. Si l'on prend les 3 premiers de cette Vuelta, ils ne se classeraient pas sur le podium du Tour de France beaucoup plus disputé. En fait vous trouvez la Vuelta plus belle à cause de son suspens. Suspens qui n'existe que parce qu'il ne se passe rien dans la majorité des étapes de montagne, sinon quelques escarmouches dans les derniers kilomètres. Les prétendants à la victoire ont attendu la dernière étape de montagne pour faire sauter le verrou. Heureusement qu'il y a eu l'inattendu Dumoulin pour créer le suspens jusqu'au bout.
  8. Bonjour, Voici mon prono: F1: Alejandro Valverde F2: Tom Dumoulin F3: Fabio Aru F4: Nairo Quintana F5: Rafal Majka Team Wallonie-France
  9. tweet de Tinkoff: @tinkoff_saxo Go tomorrow and help @GiantAlpecin ! Let Tom win! Fuck Astana and Katyusha for their Martirollo attack 😄
  10. Bonjour, Voici mon prono: F1: Philippe Gilbert F2: Michael Matthews F3: Greg Van Avermaet F4: Tom Jelte Slagter F5: Bauke Mollema Team Wallonie-France
  11. Bonjour, Voici mon prono: F1: Alejandro Valverde F2: Moreno Moser F3: John Degenkolb F4: Simon Gerrans F5: Tosh Van Der Sande Team Wallonie-France
  12. Mais Caude, Dumoulin ne réagira jamais à une attaque de Rodriguez, ni de Majka, ni de Valverde, ni de Quintana. Pourquoi le ferait-il ? S'il le fait, il fait le jeu d'Aru et il perd. Si Aru ne bouge pas non plus, l'Italien sera menacé pour la victoire finale. Aru est donc obligé de réagir. La seule façon pour Dumoulin de gagner cette Vuelta est de tenir Aru à la culotte et surtout de ne pas réagir aux attaques de ceux qui sont déjà à plus d'une minute. Hier Dumoulin a couru très intelligemment en restant calé dans la roue d'Aru qui n'a jamais réussi à le décramponner. Maintenant l'attaquer de loin ? Qui ? Si c'est Aru il le collera encore à la culotte. Si c'est Quintana ou un autre, d'autres équipes seront forcées de faire le travail, dont Astana. C'est pour çà que je dis que la faiblesse de l'équipe de Dumoulin est tout relative dans ce contexte. La seule crainte pour Dumoulin serait une crevaison ou un ennui mécanique, car il n'aurait pas d'équipiers pour le ramener.
  13. Oui c'est très possible également. Cependant, imaginons que Quintana attaque de loin et qu'Astana ne réagisse pas, laissant le soin de la poursuite à Dumoulin. Celui-ci n'ayant pas d'équipe pour le seconder ne fera rien. Mais Katusha et Tinkoff risquent bien de réagir pour sauver une place sur le podium en faveur de Rodriguez et de Majka. Donc ce sera très tactique et à vrai dire, assez imprévisible.
  14. Landa est à 1/2 h au classement général; Il ne représente aucun danger. Dumoulin ne réagira certainement pas à une attaque de Landa. Et tant mieux pour lui si Landa gagne l'étape. Ce seront des bonis en moins pour Aru. Lotto-Jumbo soutiendra Dumoulin (c'est écrit dans tous les médias néerlandais). Katusha, Movistar et Tinkoff rouleront aussi contre Astana (ils ont une place sur le podium comme objectif) et indirectement pourraient ramener Dumoulin sur une attaque conjuguée de Landa/Aru. Donc, la soi-disante force des Astana est toute relative. Les arrivées de jeudi et de samedi sont en descente. Les excellents coureurs de clm sont aussi de grands descendeurs. Dumoulin a montré qu'il ne peut perdre qu'une poignée de secondes contre Aru au sommet d'un col. En plus, les pourcentages sont moindres. Il reviendra facilement dans les descentes et est même capable de prendre les bonis au sprint en comité restreint. Pour l'étape de vendredi, c'est une arrivée en côte, mais très courte. Là aussi, on se souvient comment Dumoulin a enfumé Rodriguez et Froome, alors qu'il avait plusieurs dizaines de mètres de retard. On ne peut pas dire, comme David le sous-entendait, qu'à cette occasion, on l'ait laissé gagner ! Pour qu'Aru gagne, il faudra qu'il attaque de loin. Mais en est-il capable ? S'il attend le dernier col ce sera fichu pour lui. A moins que Dumoulin ne connaisse une grosse défaillance.
  15. Sauf que la donne a changé au début de la vuelta il n’était pas considéré comme un vainqueur possible et ils lui ont gentiment laisser prendre un peu de temps. La donne avait déjà changé en deuxième semaine. Or les grimpeurs n'ont pas réussi à l'écarter définitivement sur des étapes pourtant très difficiles et à fort pourcentage, alors que des Quintana et Valverde ont cédé (relativement). Dumoulin a fait un tout gros chrono aujourd'hui (il sera d’ailleurs un gros client pour les championnats du monde de clm). Certains disaient qu'en fin de Vuelta il serait fatigué et ne comblerait pas son retard, même sur Rodriguez. En fait, il a montré que c'était lui le plus frais. Un clm ne trompe pas sur la fraîcheur. La dernière partie du clm était plus favorable à Aru avec une montée sèche où Aru aurait dû stabiliser l'écart. Pourtant Dumoulin lui a encore repris 13 secondes. Oui, c'est proportionnellement moins qu'avant cette côte, où le parcours était plus roulant et où Dumoulin prenait 4 s au km à Aru sur ces portions roulantes. . En plus on ne connaît pas les limites de Dumoulin. Quant à la force des Astana, tout est relatif. Ils ne sont pas les seuls. Dumoulin aura des alliés naturels comme Lotto-Jumbo et Katusha, Movistar et Tinkoff ne laisseront pas faire les Astana car ils visent eux aussi une place sur le podium, ce qui fera le jeu de Dumoulin. Lemond en 1989 n'avait plus que 2 ou 3 équipiers d'une petite équipe en fin de Tour de France, ce qui ne l'a pas empêché de gagner avec 8 s d'avance sur Fignon. wait and see... réponse samedi soir. Aru garde toutes ses chances aussi et reste - en principe - le favori logique.😄
  16. Enfin une étape passionnante sur cette Vuelta avec de beaux écarts ! Non rien n'est encore fait pour Aru. Dumoulin termine fort et montre qu'il n'est pas fatigué. Il peut même créer la surprise en prenant encore du temps dans les 3 étapes suivantes qui, en principe, devraient convenir aux grimpeurs (tous bien émoussés). Mais Dumoulin a montré en première semaine que sur ce genre de pourcentage, il pouvait même gagner. En plus Katusha, Movistar et Tinkoff vont se battre pour une place sur le podium, ce qui fera bien l'affaire de l'équipe de Demoulin. Il n'a juste qu'à tenir Aru à la culotte et lui prendre les bonis aux arrivées comme il l'a fait en première semaine. Je continue à penser que celui qui a le maillot rouge après le clm gagne la Vuelta.
  17. Bonjour, Voici mon prono: F1: Tom Dumoulin F2: Vasil Kiryenka F3: Luis Leon Sanchez F4: Nelson Oliveira F5: Tiego Machado Team Wallonie-France
  18. Dumoulin est jeune. Il récupère certainement plus vite que les plus âgés. Des premiers du classement général ce sera lui le plus frais après la journée de repos. Ensuite il a montré qu'il a concédé moins de temps sur la dernière montée, lundi que lors de la montée de dimanche, ce qui est bon signe. Il termine toujours très fort les dernières centaines de mètre pour limiter l'écart. Rodriguez finit toujours moins bien en troisième semaine. De plus il y aura des alliances entre équipes: Lotto-Jumbo se metttra au service de Giant dans les dernières étapes. Il y aura probablement aussi alliance entre équipes espagnoles. Je vois bien Dumoulin reprendre le maillot de leader mercredi. Il sera alors transcendé pour les 3 dernières étapes de montagne et ne concédéra pratiquement plus rien. Celui qui sera leader au terme du clm aura gagné la Vuelta. Podium final : 1: Dumouin; 2: Aru; 3: Majka; 4: Rodriguez (ou 2: Majka; 3: Aru).
  19. Seule "déception" : que les leaders attendent les deux derniers km pour s'attaquer. Il fallait s'y attendre. A force de répéter toujours le même schéma d'étape, les leaders sont fatigués et ne s'attaquent que dans le dernier kilomètre. D'ailleurs je n'allume ma télé que pour voir les 5 derniers kilomètres car il ne se passe jamais rien avant en ce qui concerne la lutte pour le classement général. La meilleure serait que tout se décide dans le contre-la-montre (un comble pour un Tour montagneux). J'espère que Tom Dumoulin remportera cette Vuelta au nez et à la barbe des grimpeurs.
  20. Merci Isaac. Récit par Serge de notre première rencontre (le 15 août 2006) lors d'une rando en Ardenne belge: 15 août au matin. Comme le chantait BREL: avec un ciel si bas qu'un canard s'est perdu, la Belgique ardennaise, somptueuse mais humide, se réveille. Et oui, il faut que je m'y fasse: ma seconde rando belge sera humide comme la précédente, la ZOÉ de Namur/Huy !!!! 20 mai nonante six. Je vous passe les préparatifs: nous avons tous à peu près les mêmes figures imposées. Moi, c'est le bordel en plus ... Je suis prêt. Pas d'excuses. Faut y aller. Dans la cour de l'hôtel, je bichonne mon vélo. Le sol est mouillé, mais il ne pleut pas. Et si le ROI EDDY que nous sommes venus honorer nous avait préparé un bon de sortie Soleil ? En moins de temps qu'il ne m'en faut pour l'écrire en pianotant d'un seul doigt, je suis au point de rendez-vous face à une église et une stèle érigée en mémoire des victimes de la folie des hommes pendant la dernière guerre mondiale. Le premier randonneur que je vois, c'est PATRICK, collègue de HUY et voisin de pasta-party. Puis arrive MICHEL que je connais depuis la veille quand, interpellant un cycliste que je croisais afin qu'il m'indique la direction de STOCKEU, nous nous étions présentés et amusés de la situation. Nous avions d'ailleurs passé une bonne partie de l'après-midi ensemble! la convivialité belge.... Arrive ensuite le RENAUD: celui que j'appelle affectueusement mon mat de cocagne. Puis, je fais connaissance de quatre autres randonneurs: PIERRE et son pinarello; FABRICE et son tarmac; et mes deux minots de 23 ans, le RÉGIS et son pote VINCENT, casaque bleue tous les deux. C'est parti. Vu les gabarits des quatre derniers, je me fais la promesse de ne pas déconner. Seul représentant FRANÇAIS, j'ai des responsabilités de représentation. Les premiers kilomètres sont en descente. Le sol est humide, mais il ne pleut pas. C'est toujours cela de pris. Arrive une église; tout le monde vire à droite; je fais pareil et... oh la vache! LA CÔTE DE WANNE: impressionnant! Hormis les 2 minots, cette côte en 2 étapes, nous l'avons grimpée presque groupés. Mais je respire mal, j'ai chaud, je transpire sous ma veste manches longues. Je ne dois pas être le seul car, en haut, plusieurs tombent les k-way. Et moi ma veste, je l'enlève et me l'attache autour du cou! Le groupe est reformé. Nous attaquons la descente, très pentue de mémoire, puis 2 ou 3 relances coup de cul dont je raffole. Et je ne suis pas le seul: les RÉGIS, VINCENT, FABRICE et PIERRE aussi. La connivence cycliste s'installe petit à petit. On ne se jauge plus, on roule ensemble. À la sortie d'un virage, et sous nos yeux, en contrebas dans son écrin de verdure, la ville de STAVELOT est charmante. Une descente vicieuse avec des trous nous y conduit. Le STOCKEU qui me fait rêver depuis 1 mois est là sur la droite. Et là, mes amis, on ne rigole plus! Mythique, ils l'ont écrit! Ils avaient raison. Les deux jeunots démarrent arc-boutés comme pour un sprint, tellement à fond qu'ils ont failli écraser un chat. Sur les photos prises en haut de STOCKEU, ils sprintaient encore..., tranquillement, avec la sagesse de ceux qui savent. Le RENAUD s'échappe, moulinette activée; l'écart ne se creuse pas trop. Il est gentil aujourd'hui ! Au passage des 21%, j'ai failli envoyer PIERRE dans l'herbe avec mes zigzags. Tout de suite derrière nous, l'élégant FABRICE et son Tarmac carbone superbe. Suivent nos 2 co-responsables de nos souffrances actuelles, qu'on sublimera plus tard: PATRICK et MICHEL. Pour parler comme à Paris, j'en ai chié, mais c'était jouissif la côte de STOCKEU. Et le regard de bronze du roi des belges MR EDDY himself sur sa stèle. Photos obligatoires, et faites par le beau-frère de MICHEL ROTH). PARIS-ROUBAIX, je m'y crois. La traversée de STAVELOT: que des pavés! Et je commets ma première bêtise: j'oublie mes bonnes résolutions. Comme je n'aime pas être secoué, tout à droite à deux pignons près, le cul levé de la selle, je décide d'abréger ma souffrance et me voilà parti à fond. C'est vrai que je ne suis plus chahuté, mais c'est long la traversée d'une ville et je m'épuise (n'est pas DE VLAEMINCK qui veut). Quand le RENAUD me passe (il me passe toujours lui), accompagné des deux jeunots et de toute la bande, je comprends mon erreur. Honnêtement ému par STOCKEU, j'avais tellement eu la trouille de m'y vautrer que j'ai mis un certain temps à refaire surface. Et ce fut dans un raidard très long, LA HAUTE LEVÉE, en direction de FRANCORCHAMPS. Nos deux duettistes y ont fait leur numéro habituel: relance sur relance, avec un sourire à désarmer un CRS. Trop forts, ces deux-là (j'ai cru comprendre qu'ils avaient été espoir VTT en Belgique !!!). Le monstre de STOCKEU ayant été négocié, plus rien ne pouvait m'arriver. Petit à petit, je retrouvais mes cannes, et quelques petites accélérations me faisaient du bien. Un vrai cadet (ma licence D3 comme le jubilador). Mais je crois que, pour tout le monde, le passage à la stèle avait fait du bien. Nous cheminions en haut de la HAUTE LEVÉE lorsque, j'ai LU de mes YEUX LU, un panneau SKI ALPIN. J'ai cru à une blague, une histoire belge, mais renseignement pris auprès de RENAUD et de RÉGIS, puis de PATRICK, le ski alpin cela existe en Belgique, puisqu'il y a de la neige et que les skis sont les mêmes qu'ailleurs !! L'albertibonarien que je suis confondait ski alpin et ski dans les Alpes. À ce moment de notre rando, le soleil est au rendez-vous, et pour les impatients, il le restera jusqu'...(non faudra aller au bout; moi je tape bien tout ceci avec un seul doigt!). Dans l'endroit où nous sommes, nous croisons pas mal de groupes de cyclos. Pas un dans notre sens; cela me revient maintenant: à croire que MICHEL, natif du coin, et initiateur du circuit, ne voulait pas faire comme les autres, ce en quoi il a eu raison. Nous sommes dans le parc naturel des Hautes Fagnes. Un faux plat montant qui n'en finit pas. PIERRE se joint aux deux pistoleros et tous les trois s'éloignent irrémédiablement. FABRICE et RENAUD font cause commune. Je suis à distance. Nos amis PATRICK et MICHEL roulent de concert. La route est superbe et dégagée, mais le vent est de face; et je le sens ce mur invisible qui m'empêche d'avancer. Je préfère une vraie côte. On peut se débattre, lutter, mais le vent de face ce n’est pas mon pote sur ce que j'ai vu. C'est surtout la spécialité de PIERRE. Après ce très long faux plat usant où, un moment, j'avais tenté sans succès de lâcher RENAUD et FABRICE (le RENAUD m'a mis dans le vent comme d'habitude! FABRICE aussi, soyons honnête), nous nous sommes arrêtés devant une baraque à frites (pas de la Mc D..., non de la binjte, de la patate, de la kartoffel BELGE et sa mayo!) À ce moment, en commandant piteusement, et presque gêné, deux cocas, j'ai regretté pour un instant, mais un instant seulement (formule de J. BREL), d'être cycliste RANDOPATHE. Que ceux qui ne connaissent pas la frite belge me jettent la mayo... Pendant ces agapes olfactives, le groupe des huit s'est reformé. J'avale un coca; d'autres du jus d'orange; certains rien que de l'eau; MICHEL se prend in the pocket une barre de céréales; PATRICK, une banane; les minots, pâte de fruit - mais pas sûr! Moi, je ne prends rien. Il me faut éliminer mes excès rabelaisiens de ma dinette et soifette de la veille au soir à l'eau de mélisse. Ce coin de Belgique, BARAQUE MICHEL, semble être le rendez-vous des cyclistes. Ils y arrivent par groupes entiers. Le temps se couvre, et avec ma tenue manches courtes, je frissonne. D'ailleurs, je suis le seul en tenue estivale. Ma mère aurait vu ça, je me serais fait engueuler. MICHEL donne le signal du départ. Frisquets les premiers kilomètres, je me surprends à lorgner sur l'imper plié dans la poche arrière de celui qui me précède! Et puis zut, pour se réchauffer, faut mettre le feu: vieille recette, mais toujours d'actualité. Profitant d'un faux plat DESCENDANT (courageux, mais pas téméraire, le parisien), je me lance dans une fuite en avant, espérant un bon de sortie de ces trois lascars: les deux minots et le PIERRE. Que nenni! Ils me collent au train. Je les sens derrière moi et, tout à coup, hop les voilà devant. Ils m'en remettent une couche et nous voilà partis pour une avalanche de relances et tentatives d'échappées dignes d'une course de cadets. Je prends un plaisir énorme à ce jeu, mais je dois, à la vérité, de dire que nos tournes en rond à certains ronds-points pour attendre nos collègues m'ont permis de reprendre mon souffle, bien court par moments, et je les ai appréciés ... Cette partie de la Belgique, aujourd'hui verte et superbe, fut le théâtre d'une hécatombe humaine, d'un déluge de fer et de feu. Et malgré nos jeux cyclopédiques, le passage devant le mémorial américain de BAUGNÉ dédié aux PRISONNIERS GI'S massacrés par une SS panzer division, ne laisse pas indifférent. Sérieusement, je n'étais pas venu en Belgique pour voir cela, mais en suis reparti instruit de l'avoir vu! Au fait, même pas un pont d'autoroute, je n'ai pu le passer en tête. Le RENAUD ne s'en mêlait pas. Il est gentil mon mat de cocagne. Son copain de PARIS-NICE, FABRICE, aussi. Non, ce sont ces deux pistoleros, et l'homme tracteur MICHEL; lui, plus le vent est de face, plus il va vite! Même mon JUBILADOR ne ferait pas cela. Et pourtant, nous rentrons maintenant dans la BELGIQUE germanophone. Je ne connaissais pas, jusqu'à ma reconnaissance de la veille, cette particularité. On se croirait en Suisse. La route serpente entres les monts d'un vert foncé, rappelant le massif vosgien. Parfois aussi, tous en file indienne derrière PIERRE, véritable découpeur de vent. Gare à celui qui prend dix mètres. Il recule sous la rafale. Cela m'est arrivé, et c'est une virile et amicale poussette de l'un des deux dynamiteros en bleu qui m'a sauvé la mise. J'aimerais bien savoir lequel des deux car, sur le moment, j'ai seulement pensé à sucer sans vergogne la roue de devant... J'assume, il n'y a pas de honte a souffler un peu! Voyant le panneau directionnel de la ville d'arrivée, un relâchement s'opère, et c'est là que le MICHEL a été fort. Virage à droite au panneau MONT-LE-SOIE, et c'est reparti du 36X25 ou 23. M'en fout quand cela grimpe. J'aime cela. Le problème, c'est que nos Boonen des bosses, à un embranchement, se sont trompés, et tels les moutons de Panurge, nous les avons suivis dans leur cul-de-sac en s'arrachant de la pente. En plus, lorsque de concert, nos collègues MICHEL et PATRICK nous rappellent à la raison et sur le bon chemin - moralité - ils nous précèdent. Et en haut de ce MONT-LE-SOIE, hormis les deux furieux, nous basculons groupés - pour le moins très proches. La descente sur GRAND-HALLEUX est un régal. Je suis en fin de groupe et regarde les trajectoires afin de les imiter. Le sol, bien qu'en sous-bois, est sec. Une bien belle descente! Arrivé en bas, on tourne à gauche pour remonter les cinq bornes de la première descente du matin. Grand plateau et, bizarre, pas trop fatigué (elle viendra plus tard en bagnole). Je suis incapable de vous donner des moyennes et autres chiffres, mais je peux seulement essayer de vous faire comprendre que le vélo c'est aussi des gens d'horizons divers qui, par le truchement d'un forum, se donnent rendez-vous rien que pour du BONHEUR, sans oublier la déconne et le SACRO-SAINT POT de L'AMITIÉ. Il y a quand même des règles au jeu des cyclistes! Mon 15 août fut BELGE et j'en suis HEUREUX (si le prochain coup, il y en a qui veulent venir, ma voiture les acheminera avec plaisir!) ps 1: j'ai mal au doigt, mais c'est pas grave. ps 2: maintenant, je peux bien vous le dire, nous venions de commander nos boissons à ce pot, lorsqu'il s'est mis à pleuvoir. Le ROI EDDY avait calculé au plus juste son bon de sortie, mais il reste celui qui décide en son royaume de BELGIQUE. Récit par Serge Delesalle (Paris, août 2006)
  21. J'ai prévenu tous ses amis belges. Sauf Wilfried dont j'ai perdu l'adresse e-mail en changeant d'ordinateur. J'espère que Serge récupérera et qu'il ne gardera pas de séquelles. Mes amitiés à lui et sa famille.
  22. Salut, Voici mon prono: F1: Nairo Quintana F2: Joachim Rodriguez F3: Fabio Aru F4: Rafal Majka F5: Esteban Chaves Team Wallonie-France
  23. Salut, Voici mon prono: F1: John Degenkolb F2: Niki Terpstra F3: Kristian Sbaragli F4: José Joaquin Rojas Gil F5: Danny Van Poppel Team Wallonie-France
  24. Michel ROTH

    Froome

    C'est dommage pour l'intérêt de la course cette chute, car j'avais l'impression qu'il était bien et restait un candidat sérieux pour la victoire. Finalement, ce n'était pas une défaillance. Bravo pour son courage.
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