Bien sûr que si que j'ai compris que c'était un verglas d'été. Mais quand on courait sous la neige, c'était un verglas d'hiver tout aussi dangereux. A ce que je sache, il n'y a pas eu de morts lors de LBL 1980. Les moins audacieux ont tout simplement abandonné.Aujourd'hui le Liège-Bastogne-Liège de 1980 aurait été neutralisé, voir arrêté et Hinault n'aurait pas écrit un des plus beaux morceaux de la légende du cyclisme. J'y étais dans le Stockeu et c'était terriblement glissant, même pour un piéton. Je comprends: autre temps, autre façon de courir. Ce qui rend les courses standardisées, sans vraiment de suspens. Les étapes de plat: on laisse partir une échappée, puis les équipes de sprinters se mettent à rouler et sprint massif. On met 5 cols au programme d'une étape. Alors deux scénarios: soit on laisse l'échappée de coureurs distancés pour la lutte pour le maillot jaune se disputer la victoire, soit les cadors attendent le dernier km du dernier col pour se disputer la victoire.