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Rémy LORIOT

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Tout ce qui a été posté par Rémy LORIOT

  1. C'était de l'ironie... je ne peux croire que tu ne l'aies pas compris comme tel.
  2. Bah... a vous lire j'ai l'impression d'être un sagouin. Une chaîne, c'est 6000 km en 10v et 4500/5000 en 11 v. Et une cassette, c'est 3 chaînes, voire 5 si j'alterne 2 cassettes (genre une 12/25 et une 12/27 comme actuellement). Les câbles et gaines, c'est tous les 10000 environ. Shim Ultegra 6700 pour le 10 v, et Sram force pour le 11 v. Et tout va bien.
  3. Vaudrait même carrément mieux se tourner vers d'autres régions s'ils sont grimpeurs...
  4. Y'en a bien un qui avait volé le fronton "arbeit macht frei" à l'entrée d'Auschwitz... depuis, j'ai du mal à m'étonner...
  5. Oui, j'ai bien compris ton intervention comme ça. Sinon, pour l'avenir, totalement d'accord. Sauf pour la greffe... Un transpondeur sur la fourche avant pour la saison, et zou !
  6. Alors toujours, non. Quand c'est bien, c'est bien. Mais c'est vrai qu'il est plus que rare d'atteindre la perfection... Au club, on insiste sur la dimension "course d'équipe". On ne voit jamais le cyclisme comme un sport individuel. Hier par exemple, notre meilleur élément, n'étant pas sur son terrain, n'a pas ménagé ses efforts pour respecter le plan de course et faire en sorte que ça se passe le mieux possible pour ceux qui savent sprinter. C'est là qu'on reconnaît un vrai leader. Quand c'est bien fait, c'est génial. Même si on ne gagne pas au bout. J'ai d'excellents souvenirs, et je suis sûr qu'il y en aura d'autres. En revanche, parfois, (et c'est là que je râle) quand je vois que les gars peuvent et ont "la flemme", ça m'agace davantage. Et quand on est dans le calcul, c'est le pire... Difficile à tolérer. Celui qui court comme ça, chez nous, même si c'est le meilleur, sera borduré sur les courses à étapes. Heureusement, on est presque exemptés... Mais quand le gars fait ce qu'il peut (voire plus) malgré un niveau ou des capacités moindres (comme ça a aussi été le cas hier), là au contraire, je suis très satisfait et le fait savoir. Pour hier, ce qui me chagrine, c'est que tous les présents ont joué le jeu de la course d'équipe jusqu'au moment où c'était le plus important... Tout le monde a donc fait une "presque bonne course". C'est juste cette incapacité à s'organiser correctement qui a pêché... D'autant plus râlant... Sinon, te concernant, bel effort pour une reprise !
  7. Je n'en disconviens pas. J'insistais juste sur le fait qu'il me semble normal qu'un classement digne de ce nom soit fait. Sans demander aux arbitres de rester 10 mn, mais bon, attendre 5 mn après l'arrivée du 1°, ce n'est pas la mer à boire quand même. Et si c'est "compliqué", ils n'ont qu'à accepter les transpondeurs.
  8. Bon, hier, course 2/3/juniors à Tarnos. Circuit d'environ 5 km à faire 18 fois. 120 environ au départ. Beau, 15°C, un peu de vent. Départ rapide. 2 "cadors" du peloton local partent, je suis. Bon, je comprend rapidement que je vais passer un sale 1/4 d'heure... Presque content quand on se fait reprendre. Je passe l'essentiel de la course à remonter, suivre un coup ou un autre, rouler quand c'est nécessaire, et me refaire la cerise à mi paquet quand je suis top entamé. Le reste de l'équipe fait plus ou moins la même chose selon le cas, certains étant un peu moins présents que d'autres. La course suit son cours. Un coup de chaud néanmoins vers le 10 ou 11° tour, où un groupe d'une dizaine sort sans aucun de l'équipe. Faut chasser. Je m'y colle, épaulé par un équipier. On rebouche. Ouf ! Je redescend (pas volontairement) et en profite pour gueuler un peu sur certains de l'équipe "qui se la coulent douce" dans les roues. A une 20aine de km de la fin, on tente de former une file pour verrouiller un peu et préparer le sprint, conformément au plan de course. Sauf que même si on est nombreux, et que les jambes ne font pas défaut, certains n'adhèrent pas et ne font pas le job... Du coup, autres tentatives, mais aucune ne permet de se mettre devant correctement pour préparer le sprint correctement. Dommage. Au résultat, rien de très bon. Celui qui gagne, lui, bien qu'ayant une équipe moins nombreuse, a bénéficié d'un train efficace... Au moins, comme c'est tout plat et que le vent n'était pas trop fort, à plus de 44 km/h de moyenne, ça n'aura pas été trop long...
  9. Enfin... il y a une différence entre abandonner quand tu es lâché, et terminer au peloton (ou dans un groupe quand ce dernier a explosé). Sans classer tout le monde, on peut quand même faire l'effort, d'autant plus facile quand il n'y a plus de peloton à proprement parler, d'aller environ jusqu'à la cinquantième...
  10. Bon, on peut toujours se dire que seule la victoire compte, et que côté règlement, uniquement les 15 premiers marquent des points. Mais il est vrai que pour celui qui en a chié pour terminer une course dure (bordures, vent, pluie, profil accidenté...) dans la douleur, c'est toujours sympa de voir son classement. Surtout les jeunes. D'autant que là, la météo et le final ont fait qu'il n'y a pas du avoir de groupe de plus de 10 coureurs à passer la ligne. Dès lors, le classement n'était pas trop compliqué. Il fallait juste accepter de rester un peu plus longtemps dans le froid. Pour la petite histoire, ils ont quand même réussi à faire au moins une erreur sur le classement. Et le plus drôle, c'est qu'ils se battent bec et ongles contre les transpondeurs...
  11. Pas forcément abandons... à Orthez dimanche dernier, 141 partants... 22 classés !! Beaucoup plus sont arrivés... mais côté arbitres, la flemme... ou l'appel du Ricard... 😇
  12. Yes. On n'a pas beaucoup de courses dans le coin (et presque aucune en 3/j), mais elles sont pour l'essentiel "en ligne".
  13. Bonjour, hier je faisais ma rentrée sur les route de la course FFC 2/3/J d'Orthez. 12°C, de la pluie, du vent (beaucoup même par moments...). 141 partants pour un "petit" 90 km fictif compris, avec quelques beaux talus au programme (4 MG). ça part fort, comme on pouvait s'y attendre. Les passages pluvieux et plus secs alternent lors de la première demi heure. Je bataille pour me replacer devant, ce que je n'arrive que modérément à faire. Pas mal de bordures, ça écrème déjà pas mal au hasard des relances. Bon, j'arrive quand même à remettre le nez devant au pied de la première bosse, où le rythme adopté me semble largement surmontable. Je me dis alors que les jambes ne sont peut-être pas si mal. Descentes rapides, (70 km/h) de l'eau, mauvaise visibilité. Pas top. 2° grimpeur, ça écrème encore un peu mais le rythme est là encore dans mes cordes, si bien que je monte même en sous régime. Par contre, derrière, sans descente, ça enchaîne avec une succession de faux plats qui sont passés à gros tempo, et là, c'est dur. Mais bon, ça passe. Là, y'a du ménage. L'échappée du jour se constitue il me semble à ce moment, à 5/6, dont le meilleur représentant de notre club. On aurait pu avoir moins de chance... On ne l'a pas trop aidé, mais il est vraiment costaud. Tant mieux. Là, niveau météo, c'est l'apocalypse. De l'eau... à seaux ! Toujours du vent. Et le mercure qui baisse... Le 3° grimpeur arrive. La ligne est franchie un peu plus dans le dur, mais bon... Par contre, après une courte descente, enchaînement de montées "douces" (4/5%), mais à gros tempo. Là, j'en chie. Et 300 m avant la bascule, m'arrive un truc qui pour moi est une nouveauté. Les muscles des cuisses tétanisés. Pas de crampes, mais impossible de tourner les jambes, peu importe le braquet utilisé... On est au km 62, ma course s'arrête là. J'essaie quand même de rouler le plus vite possible, avec un compagnon d'infortune, pour arriver à la bosse suivante, que je sais être très très dure (mur à plus de 20%) dans l'objectif de récupérer d'éventuels lâchés pour reformer un groupe. Je n'y arrive pas. Impossible de monter ce talus correctement avec mes jambes toujours tétanisées. Bon, je boucle le parcours, en roulant tant bien que mal. En parallèle, notre échappé a un ennui mécanique dans la bosse dure, à un moment où il se trouve obligé de marcher à côté du vélo sur quelques dizaines de mètres avant de pouvoir remonter dessus... Il revient sur certains de ses compagnons d'échappée, mais cuits. Bref ils se font reprendre par le groupe de derrière juste avant la ligne. il fait une placette, mais largement décevante alors qu'il pouvait peut-être prétendre à la victoire... Je finis transi, trempé, déçu. Le genre de journée qui me donne envie de faire autre chose que du vélo...
  14. Bonne blague en effet. Passé pro à 20 ans, soit 2 saisons seulement après être passé sénior (dont une à l'armée au bataillon de Joinville, prenant le titre national militaire au passage, plus d'autres belles courses). Alors il est vrai qu'à l'époque, dans le Landernau cycliste du sud-ouest, il était peut-être un poil derrière Moncassin, ce dernier étant un très bon "pur sprinter", mais, s'il n'a pas de gros palmarès amateur le Jaja, ce n'est pas qu'il était moyen, c'est plutôt qu'il était tellement fort qu'il est passé trop vite pro pour en avoir un. Tu sais, les leçons de cyclisme, il faut les prendre d'où elles viennent...
  15. Même chose pour moi. Visite de l'usine de Loriol en 2013. Et Stevan 11 (monteur reconnu de roues artisanales) m'avait dit lors du tour de l'Ain 2012 qu'il en faisait parce qu'on lui en demandait, mais qu'il n'en proposait jamais spontanément, et qu'il n'en utilisait pas à titre personnel. Du coup, quand j'ai voulu acheter mes roues carbone plus tard, j'ai pris des carbone boyaux...
  16. Bonne initiative ! Je commencerais à servir la rubrique à compter de dimanche, quand je ferais ma rentrée à Orthez en 2/3 FFC. Cette semaine, j'étais sur la Ronde du Sel à Salies de Béarn , mais en DS... Un p'tit voyage ayant retardé mon arrivée en forme.
  17. Globalement d'accord avec toi. S'il est sûr que Contador a plus de chance de gagner le Giro avec mon vélo que moi une course en 2° caté FFC avec le sien, je pense également que l'amélioration matérielle a permit une progression des chronos à niveau physique égal. Par contre, le haut de gamme, c'est bien, c'est sûr, plus léger, un peu plus durable, et puis le côté "prestige" est agréable. Mais à y regarder de plus près, c'est généralement d'un bien mauvais rapport qualité prix en comparaison de ce qu'il y a juste en dessous (Ultegra/105, Force/Rival, Campa je ne connais pas). Au sujet de Merckx, je suis globalement d'accord avec ta conclusion, mais mon analyse diffère légèrement. Au delà de la mondialisation du cyclisme, c'est surtout l'ultra spécialisation des coureurs qui fait qu'il n'aurait pas pu avoir le même palmarès à l'heure actuelle. A l'époque, les spécialisations se limitaient grosso modo à sprinter/grimpeur/rouleur/baroudeur, et les coureurs s'entraînaient pour marcher toute la saison en courant à peu près sur tous les terrains. Maintenant, il y a le grimpeur de grand tour, le sprinter de course à étapes, le chasseur de classiques, et encore avec des différences notables entre Ardennaises et Flandriennes, les rouleurs de longs CLM, ceux de plus courts etc... etc... Il n'y a guère actuellement au haut niveau que Valverde et Purito (et encore, un peu moins) voire Nibali qui ont davantage essayé de performzr sur tous les terrains. Et encore, pas comme Merckx (ou Hinault, ou Anquetil, ou Coppi etc...) tout le temps et tous les ans. Ils ont généralement ciblé leurs objectifs. C'est plus cette spécialisation que la globalisation du cyclisme qui selon moi rend impossible l'éventualité de marcher au Ronde, à liège, à Roubaix, à San Remo, sur le Giro, le Tour, en Lombardie et d'envisager gagner un CDM la même saison comme pouvait le faire Merckx.
  18. Ouais. Je ressens exactement ça pour le boulot... Mais bon, là, pas trop le choix. Te concernant, ce que je ferais à ta place, c'est de mettre le vélo de côté 4 à 6 mois. Juste une sortie de temps à autre seulement si il fait beau et que tu en as envie. Jamais plus de 2h, de préférence dans des beaux parcours. Dis-toi qu'il vaut mieux "foutre une saison en l'air" volontairement que de la subir, ce qui en fin de compte reviendra au même mais ne t'apportera pas la régénérescence espérée, et te conduiras peu ou prou au même point la saison prochaine.
  19. Dutouron SX9. Pour la montagne, moins de 1400 grammes, soit le poids des Dura Ace C24 cl. Moins de 250 euros la paire. edit : je n'avais pas vu que tu te dirigeais déjà vers ça...
  20. Alors oui. presque complètement d'accord avec toi. Mais il ne faut pas tout mélanger pour autant (c'est comme tout, tous les flics ne passent pas leur temps à fouiller le fondement des administrés avec des matraques...). Le type derrière son guichet n'a pas grand chose à voir avec les grands banquiers d'affaire qui inventent les pires saloperies dans le seul et unique but d'engranger du profit par tous les moyens. Au détriment de la totalité du reste de la société.
  21. En effet. Mais pour le mécanique, il est généralement plus facile de trouver de l'adaptable si la pièce n'est pas disponible. Autres marques spécialisées, nouvelles séries plus "bas de gamme" etc... il faut vraiment avoir du très vieux pour ne pas y arriver. Alors qu'avec l'électrique, on est plus dans les "système propriétaire". Et le coût des pièces (pour l'instant en tout cas) est pour moi prohibitif. D'autant plus si on le met en relation avec l'agrément ou le supplément de performance apporté.
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