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Rémy LORIOT

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Tout ce qui a été posté par Rémy LORIOT

  1. D'autant que Direct Energie, c'est avant tout "l'échappée publicitaire" qui les intéresse... alors se faire suer à monter un train pour un sprinter...
  2. En fait, le "dernier tour" allait en effet chercher un col en haut duquel était jugée l'arrivée. Et même si 6,8 km, pour un col, ça peut presque paraître "court", quand tu es en fin de course par 35°C, c'est bien assez ! D'autant que 6,8 km à 9%, comprenant 2 portion descendantes et une portion presque plate... ça fait très souvent de la pente >10%... bref, ça pique ! Le col s'appelle Lecharria. Pour ceux qui connaissent, c'est un col intermédiaire sur la route d'Ahusky en venant de Tardets. Sinon, bonne nocturne du PCO !!!
  3. Bonjour, Semaine dernière, 2 courses. Une en circuit le jeudi 25 mai, support du championnat départemental 2/3. Reprise pour moi après presque 3 semaines sans course. Je m'aperçois d'une crevaison lente avant le départ... je cours après une roue... Go ! On a une bonne chance au départ avec un coureur du club à qui le circuit convient, tant pour la gagne que pour le championnat en 3. On décide donc de l'aider. Sauf que, grosse chaleur... Et pour moi, je constate rapido un manque de rythme évident... Bon, j'essaie de courir devant, mais j'ai à chaque fois que je fais un effort beaucoup de mal à récupérer. La canicule n'arrange pas les choses, et ce, même si je supporte plutôt bien les hautes températures. Bon, compliqué. Un bon coup part sans nous... rageant. Ils ne seront jamais loin, mais on n'arrivera pas à rentrer. En 2° moitié de course, j'essaie d'aller rouler une fois ou autre, mais à chaque fois c'est un calvaire pour les tours suivants. Je manque de sauter à plusieurs reprises et rentre tout juste à chaque fois. Les membres de l'équipe sautent un à un. Le peloton ne s'organise jamais vraiment. Bref, même si on revient parfois à moins de 30 secondes, on ne bouchera jamais. Le collègue qui avait de bonnes chances a assez mal couru, en tentant trop de coups voués à l'échec. On arrive ensemble dans le peloton. Dommage. Pour ma part, je termine dans la douleur, mais réussis à m'accrocher jusqu'au bout. Dimanche 28 mai, autre course en 2/3/J, avec un beau tour dont une bosse dure de 800 m environ, et un dernier grand tour qui se termine par une ascension de 6,8 km à 9%, mais avec 2 courtes descente, donc le reste presque constamment au dessus de 10%. Là aussi, grosse chaleur, et vent marqué. Chantier donc. On a un grimpeur en forme chez les juniors, dont le gabarit et la façon de grimper sont parfaits pour ce genre de bosse. On décide de s'organiser. J'ai quelques soucis avec ma chaîne pas tout a fait rodée sur une vieille cassette... Bref, la course part. Une échappée à 3 (puis 2) sort, avec un membre de l'équipe, qui fera les MG. Nous, on contrôle derrière. Tout se passe impeccablement. On amène notre grimpeur dans un fauteuil jusqu'au pied. Je fais des efforts, mais ça se passe vraiment bien. C'est cool. Sauf que notre grimpeur va merder dans son changement de plateau, et bloque sa chaîne dans les 1° hectomètres de l'ascension. Il mettra plus d'une mn à repartir. Avec un autre coureur, on l'a attendu pour essayer de le relancer, mais peine perdue. Dommage encore. Il grimpera correctement, mais ne reviendra pas sur les gars de devant. Pour ma part je limite la casse dans la grimpée, compte-tenu de la grosse semaine que je m'étais infligée côté entrainement et courses. Déçu pour le gamin, qui aurait pu largement espérer le podium et le prix junior. Heureusement, notre échappé sauve les meubles avec son MG. WE de Pentecôte, les championnats régionaux sont à Pétaouchnok, donc relâche. Mais le week-end du 11 juin arrive avec 2 belles course, c'est mon "objectif". J'espère que ça va marcher et que les efforts vont payer...
  4. Non, ce n'est pas tout à fait ça. Il y a 7 zones d'intensité. Le nom de l'échelle en question, c'est Echelle Subjective d'Intensité de l'Exercice. Grosso modo, quand tu travailles dans telle ou telle zone, il faut se fier, soit à un capteur de puissance, où effectivement, la corrélation avec la courbe est "parfaite" (à condition d'avoir réalisé un protocole fiable pour le test de puissance), soit "aux sensations", ce qui implique de bien se connaître et d'être à l'écoute de son organisme. La FC est une conséquence du travail à ces zones d'effort. On ne peut donc pas réellement se baser sur les pulses pour réaliser les exercices. En tout cas pas sur des fractions d'effort courtes. Outre la latence induite par l'inertie cardiaque, celle-ci peut de varier en fonction de la fatigue, de l'état de forme, de là où tu te situes dans la saison... elle peut aussi dériver en fin d'exercice, etc... On peut en revanche s'en servir à posteriori pour vérifier que l'entraînement a été correctement réalisé et analyser la sortie. Ou sur les fractions d'effort longues (sup à 1'), mais sans attendre d'être "dans la zone" pour lancer le décompte d'exercice, ni inversement attendre d'être redescendu pour décompter le contre-exercice. Sans capteur de puissance, le mieux est donc de se fier aux sensations, qu'on doit essayer de percevoir le plus finement possible. Même si au début, ça peut paraître hasardeux, et même si c'est évidemment moins précis qu'au capteur de puissance, au bout d'un moment, ça devient presque évident. Pour te donner un exemple, mardi, j'ai fait un exercice de puissance au seuil en fractionné. Lors de mes premières répétitions, mon cardio ne marchait pas bien. J'ai donc fait ça aux sensations. En repositionnant ma ceinture et en redémarrant le Garmin, ça allait mieux ensuite. J'ai donc pu analyser correctement les dernières fractions d'effort, réalisées aux mêmes sensations que les premières. Et bien au final, j'ai pu me rendre compte en regardant mes courbes, que j'étais dans la bonne zone.
  5. Enfin, lors de cette histoire, Schleck croise sa chaîne tout seul, comme un minime qui commence le vélo. A ce niveau là ce n'est pas excusable. Il a perdu son tour tout seul comme un grand (ou comme un %@!?, c'est selon). Contador ne peut en aucun cas être mis à l'index pour une quelconque déloyauté. En course, c'est comme ça. C'est la guerre. Un type crève, saute sa chaîne, se casse la gueule... Pas de pitié. C'est comme ça depuis les plus petites catégories d'âge. Pour l'arrêt pipi, il y aurait des convenances, mais enfin, ça "s'organise". Ce n'est pas chacun qui décide de s'arrêter quand il veut. Un stop au bout de 2h de course environ, ça donne du mou à l'échappée, et après, zou !
  6. Il est surtout tout à fait possible que Quintana soit un gros raton. Quant à Nibali, ben il est limite. Il ne peut pas faire mieux que ce qu'il a fait aujourd'hui, c'est à dire suivre. Il est un ton en dessous de Pinot par exemple. Ou de Quintana, mais, comme dit plus haut, pas grand chose à craindre de ce dernier qui court comme une mer.e. Sans aucune classe. Je pense qu'il est aussi en dessous de Dumoulin. Ils ont bien joué en plaçant des équipiers devant, qui se sont relevés pour accompagner leurs leaders presque jusqu'en haut. Mais leur course se limite à ça. Aujourd'hui, Dumoulin a eu des ennuis. Il trainait en queue de peloton alors que ses équipiers étaient devant. Il s'est arrêté 200 fois... Bref, Quintana récupère le paletot "par accident". En se contentant de faire du marquage. C'est moche. Demain, l'avant denier col n'a rien de très difficile. Pas de pente où Quintana pourrait (ce que de toute façon il ne fera pas) faire parler ses qualités d'escaladeur. C'est long, mais tout à fait abordable pour DUmoulin. S'il passe la dernière difficulté pas trop loin, et qu'il a un peu de compagnie, il limitera la casse, et pourra reprendre le maillot au CLM. Pour les attaques, faudra regarder du côté de Pozzovivo et Zakarin. Ils ont encore un très maigre espoir. Mais ils seront obligés de flinguer, que ce soit pour un podium ou mieux.
  7. Sémoun Dieudonné d'hier, c'était bien. Maintenant, Sémoun est nul. Pour Dieudonné, si je ne m'attache qu'à ses performances comiques, en mettant de côté le pan polémique, il reste très drôle. Pour les films à bon sentiments... c'est vrai, de toute évidence, pour une grande majorité. Mais pas tous. Il y en a quand même où ça passe au second plan. Pêle mêle me viennent à l'esprit : Django unchained, L'Impasse, Scarface, The Big Lebowski, Le cercle rouge, The Yards... on pourrait (au moins) doubler avec ces réalisateurs, mais un de chaque est déjà bien suffisant. Tu admettras qu'on est généralement bien plus haut d'un point de vue qualitatif.
  8. D'accord, mais on ne les voit pas trop verrouiller la course comme on a pu voir d'autres équipes le faire par le passé. Ce qui n'est pas plus mal d'ailleurs. Et du coup, les leaders ont plus à prendre leurs responsabilités. C'est ce que je voulais dire.
  9. En même temps : Quintana comme Nibali courent pour gagner. Pas pour faire 2. Et avec des équipes bof bof. Ils n'ont pas gros choix de tactique. Impossible pour eux d'attaquer de loin. Ce serait un suicide. Alors, comme ils roulent moins fort, mais grimpent à priori mieux que Dumoulin, ils le pistent pour le flinguer lors des dernières ascensions. Aujourd'hui, la moyenne n'est "que" de 7,3% sur 15 km. Peut-être pas évident de décrocher Dumoulin de façon définitive, mais un bon flingage ajouté aux bonifs'... et comme demain ça risque d'être bis répétita, mais avec une looongue montée juste avant la montée finale (10 km seulement de vallée), ils se disent que tout mis bout à bout, comme il n'y a pas trop d'écart, ça leur laisse une chance. Imaginons que le Dumoulin se gaufre au chrono... Et pis de toute façon, Quintana est un ratagasse et ne court jamais ou presque à l'offensive. S'il gagne la vuelta l'an passé, c'est grâce à Contador. Quant à Nibali, il est costaud, mais rappelez-vous, son tour, c'est quand même "aux circonstances" qu'il l'a gagné. Il ne l'aurait jamais emporté sinon. Il sont peut être aussi un peu "à bloc" les compères. Pinot a eu la "chance" de ne pas être pris au sérieux. Maintenant qu'il est revenu et qu'il devient dangereux même pour Dumoulin, ça va être très très compliqué pour lui de faire le même numéro. Même sans équipes dominantes, les 3 gugusses qui sont aux 3 premières places vont lui raccourcir la laisse.
  10. 'tain ! ça c'était une sacré me.de comme film... encore pire que le grand pardon... et ce n'est pas peu dire ! le gentil juif et le gentil arabe qui s'allient contre tous les méchants... non mais au secours ! Bor.el !!!
  11. Ouais, mais d'un autre côté, le cuissard marronnasse, s'il t'arrive une mésaventure à la Dumoulin au Giro...
  12. Rémy LORIOT

    Grimper un mur

    Et c'est au pied du mur... que l'on voit le mieux le mur !
  13. 34x28, tu grimpes déjà aux arbres. Ca passe dans du > 20 %. Pour moi, sur une cassette 10 v, l'idéal est le 12/27. Et 34x27, c'est déjà très très petit comme développement. Pour te donner une idée, hier, je me suis fait une séance "grimpées" avec notamment l'ascension du pic de Beillurti, soit presque 7 km à plus de 12% de moyenne, dont les 2 premiers km à plus de 16%, desquels le premier km à plus de 17%. Et ben avec un 39x27, c'est passé. Bon, je te le concède, j'aurais bien aimé avoir un 28, (voire un 29). Mais pas besoin de plus.Et 39x28, c'est presque comme 34x27 (à peine plus gros). De toute façon, quand tu est sur des développements du type 34x28 sur une forte pente, tu ne peux pas vraiment tourner les jambes. Question d'équilibre à basse vitesse. Et si tu n'as pas de pentes supérieures à 15% sur des portions de plus de 3/400 m, je ne suis même pas certain qu'il soit opportun d'avoir plus petit qu'un 34x26, qui te donnerait un meilleur étagement de cassette.
  14. Alors bon, l'incident est regrettable, certes. C'est même un euphémisme. Mais il faut remettre les choses dans leur contexte. La moto en question est une moto des services de sécurité de l'état. Je ne sais pas si c'est une moto carabinieri ou polizia, et à la rigueur, peu importe. La présence de ce genre de véhicule est indispensable pour encadrer ce type de course. Il est par ailleurs rigoureusement impossible à un organisateur d'interdire quoique ce soit à un véhicule de ce type. Ni de sanctionner un officier de police. Le gars a fait une erreur, et à mon avis, a très certainement du se faire jeter de l'accompagnement du Giro, et peut-être même (certainement également) sanctionné par sa hiérarchie. Qu'il y ait trop de véhicules autour des courses, je veux bien le croire. Mais lesquels peuvent être supprimés ? Médecins, hors de question. Ambulances, pas plus. Ardoisiers ? difficile, mais vu qu'il y a des oreillettes... Moto sécurité course ? Vu leur rôle, il me semble que ça serait encore plus dangereux s'il y en avait moins. Voitures des DS et d'équipe ? Peut-être, mais ce sont rarement ces derniers qui sont à l'origine des soucis. Véhicules des commissaires et arbîtres ? impossible. Restent les motos et véhicules TV, mais quid des images sans eux ? Et les véhicules invités. Là, oui, mais... Bref, pas simple. Et s'il y a parfois des soucis, la présence des véhicules est indispensable au bon déroulement d'une course cycliste. Alors peut-être que le dimensionnement devrait être repensé, mais ce n'est pas si simple.
  15. Moi, j'ai parfois les rouleaux qui grattent, jamais les roulements...
  16. Pour la part d'entrainement par intervalle dans le volume hebdomadaire ça peut quand même monter lors de certains semaines à beaucoup plus. Par exemple dans un cycle de type "Gimenez", où on peut tout à fait programmer 2 séances dans la semaine. Il va de soi que le reste de l'entrainement sera particulièrement light dans ce cas, d'autant plus s'il y a une course le week-end. Et ça fonctionne très bien. Mais ce qu'il ne faut pas perdre de vue dans ce cas là, c'est que la part de travail à haute intensité proprement dite reste très faible. Par exemple, toujours dans le cas du Gimenez, sur une séance de 1h30 par exemple, la part de travail à haute intensité n'excèdera pas 9 mn à i5. Et il va sans dire que lors d'un entrainement fractionné, en dehors des séries "on ne fout rien".
  17. Quant à l'attitude de la Movistar, ben, ils ont un Giro à gagner... Et puis, ils font l'effort d'être devant, pour rouler et protéger leur leader. Il faut bien que ça serve à quelque chose... Désolé pour l'intérêt de la course, mais "c'est la vie". Si un joueur de foot se prépare à tirer un pénalty, et que le gardien adverse se casse la gueule en se marchant sur les lacets, je ne pense pas que le tireur attende que ce dernier se relève...
  18. Non, non. Joachim a raison. Du moins, je vois les choses comme lui sur le coup. En principe, les premiers ne signalent jamais les virages, obstacles etc... Ils roulent, et c'est déjà bien assez. Ceux qui signalent sont généralement situés juste après les premiers rangs. Et c'est justement à ce niveau là du peloton que ça se passe. Il me semble que c'est un Giant Alpecin qui touche la moto en passant, et se décale sans tomber, embarquant du coup la roue avant de celui qui le suivait, d'où la vague et la gamelle. On voit d'ailleurs sur la vidéo le coureur en question se retourner, je pense plus pour regarder la moto, j'imagine d'un air incrédule... Car en définitive, c'est bien ça le problème. Qu'est-ce qu'elle foutait arrêtée là (à gauche qui plus est !!!) cette moto ?
  19. Pour l'adaptation cardiovasculaire, je pense que le Xfit ou la CAP n'apporteront pas grand chose (voire même rien du tout) au cycliste, du moment que l'entrainement cycliste est suffisamment équilibré (fond, seuils, fractionnés PMA...). Pour les adaptations mécaniques en revanche, c'est autre chose (et c'est là tout l'intérêt). Si la CAP fait fonctionner les muscles des jambes un peu "à l'inverse" du vélo, d'où les douleurs, les mouvements de musculation permettent aux muscles de travailler de façon "analytique", et ainsi de développer la force plus efficacement relativement au temps nécessaire, tout en renforçant les articulations car les faisant travailler de façon différente du vélo. Il faut évidemment que ce soit fait de façon progressive et pyramidale, et en respectant certains principes pour éviter le phénomène de "gonflette", et ainsi prendre de la force sans accumulation de tissu conjonctif, inutile au cycliste comme au coureur à pied. Pour les mouvements de gainage, l'intérêt n'est même pas à souligner tant il est évident.
  20. Rien. Même avec un vélo à 10000. A la rigueur, avec des roues très très très fluides, peut être un chouia... Si tu veux "gagner" du rendement, je te conseille plutôt l'entrainement fractionné et aux seuils...
  21. ça, c'est dû au fait qu'en CAP, les muscles travaillent "à l'inverse" du cyclisme. D'où les douleurs. Sinon, un sport complémentaire (aviron, natation, surf, muscu...) a souvent des effets bénéfiques, plus niveau psychologique que physique d'ailleurs.
  22. Encadrés oui. Aptitudes physiques, cela va sans dire. N'ont que ça à faire, ben, comme tout le monde en dehors du taf. Ils font comme les autre. Font leurs courses, le ménage, vont au ciné, chez le coiffeur, etc... en respectant (j'imagine) un minimum leur hygiène de vie. C'est vrai qu'ils ont plus de temps pour la récup' à priori, et n'ont pas à "jongler" entre sport et boulot, puisque c'est la même chose pour eux. Mais ils ont aussi les déplacements, les courses etc... Et surtout beaucoup plus d'heures d'entrainement. Massés tous les jours, en course, en stage, en rassemblement, oui, mais à la maison, ils sont comme toi et moi, ils se massent seuls (ou pas). Mais ce que je veux surtout dire, c'est que si c'est possible qu'ils s'entrainent (ou courent) tous les jours en progressant physiquement, je ne vois pas ce qui empêcherait (toute proportions gardées) de progresser un sportif "lambda" qui s'entraînerait 6 fois par semaine, à condition de respecter des principes élémentaires.
  23. Salut ! Pour les adaptations entre les sports, je ne suis pas spécialiste, mais je pense que si c'est fait correctement, c'est plutôt bénéfique. Concernant ce qui t'a été dit plus haut, au sujet d'un volume trop important qui te ferait régresser, je serais plus mesuré. Si la récupération nécessaire est indispensable, elle est très variable et relative aux séances réalisées. Il est même possible de ne pas récupérer complètement et de progresser quand même, voire plus (mais plus tard) avec le phénomène de surcompensation. C'est le principe du stage d'entrainement intensif. Ensuite, il y a des séances d'entrainement qui permettent de récupérer et d'enchaîner sans soucis. Sinon, comment feraient les pros qui roulent tous les jours, (voire même 2 fois par jour) ? Le tout, c'est avant tout d'ordonner ses séances en suivant certains principes simples : - une séance de muscu intense (ou un entrainement en intensités type fractionné) est possible le lendemain d'une séance de fond, même importante, du moment que tu n'as pas "tapé dedans" (i2 max). Voire même au lendemain d'une autre séance d'intensités, si on respecte le temps de repos adéquat et qu'on ne "surforce" pas (par exemple, 24 h suffisent entre un Gimenez et un Casse, ou entre 2 Gimenez). - après une séance de muscu ou de fractionné, possible de programmer un entrainement souple en endurance de base le lendemain, voire le même jour, (idéalement à vélo, voire pépère en natation). Inférieur à 2h30 de préférence. - impossible de programmer un fractionné ou une séance de muscu intense au lendemain d'une sortie longue et assez difficile (genre 4h en montagne). A fortiori d'une compétition. On peut enchaîner 2 (voire même 3) séances de ce type, en préparation de courses à étapes par exemple, mais là, une bonne récupération sera indispensable les jours suivants. - certaines qualités peuvent être travaillées en récupérant (la vélocité à vélo par exemple. Il doit y avoir d'autres possibilités dans d'autres sports). - lors des séances avec exercices de muscu ou d'intensité, entre les exercices "on se bra.le !". - enfin, toujours programmer une période de repos relatif régulièrement (principe de la programmation "chaotique régulière") genre une semaine à 60/70%nen volume toutes les 4 ou 5 semaines. - et le principe "de base", c'est la progressivité. Ne pas passer de 8h hebdo à 15 h "comme ça"... Si tu respectes ça, je ne vois pas trop où serait le soucis.
  24. Bon, ce week-end, 2 courses, dimanche et lundi. Après avoir eu une mini grippe de mercredi à vendredi, je ne suis pas des plus confiants... - dimanche, Salies-Oloron-Larrau, profil plutôt facile, mais avec à l'arrivée la côte de Larrau, soit 3km à 9,5% de moyenne (le début du Port de Larrau). 2/3/J FFC. On est 7 de l'équipe. Environ 95 partants. Beau soleil, chaud, léger vent favorable. Ca part fort, en secteur montant alternant coups de culs, faux plats et légers répits. Je suis devant pendant une demi-heure à essayer de sortir en échappée. Une fois ou deux, ça a failli partir, mais à chaque fois, une vague qui sort à contre-temps nous ramène le paquet... Un coéquipier arrive devant, je recule un peu pour prendre un peu d'air. Il tente le coup lui aussi, et se fait contrer. Là c'est la bonne. Pas de bol, ils sont 6 ou 7, on n'y est pas... Arrive une bosse, à un gros tiers de la course. L'écart réduit un peu. Un costaud (qui sera le vainqueur) sort à la fin de la bosse, avec un coéquipier. Ils bouchent les 30 secondes restante. Ouf ! On est dans l'échappée. Tout se passe bien, mais, alors qu'on aurait pu s'attendre à ce que les équipes piégées roulent, que dalle !!! Donc, comme on ne veut pas que l'échappée prenne trop de temps, vu que nos 2 meilleures chances sont dans le paquet, on y va avec un collègue pour ne pas que l'écart grandisse trop. Une équipe vient nous renforcer, et on fait quelques km en relais à rouler. L'écart descend autour de la mn. Parfait. On lève le pied. Ca tombe bien, on n'était que 2 à pouvoir rouler, et on a usé nos forces... Sauf que un peu plus loin, on récupère notre collègue, que le costaud du jour a fait sauter de l'échappée, ainsi que 2 autres gars, en accélérant l'allure. Là, moyennasse, mais vu l'état des forces en présence, on est dans l'incapacité de rouler. Dommage. Je me mets devant, pas trop à la planche, mais au maille quand même dans les derniers km en faux plat avant la montée finale, pour que mes coéquipiers escaladeurs de forts %ages arrivent bien placés sur la première rampe. Mission accomplie. Mais l'échappée va au bout (arrivés un par un). Pour ma part, assez bonne montée, même si un peu dans la douleur (autour des 1350 m/h de VA). Pas assez pour être au niveau des meilleurs, mais correct tout de même. J'avais peur de ne pas tenir la distance, et finalement, ça s'est plutôt bien passé. - Lundi, direction Mont de Marsan, pour la Ronde des Pins, 2/3/J, support du championnat dep des 3 Landes. 123 km environ (mais fictif de 10 km) en une jolie boucle pas trop dure. 150 types au départ. Beau, assez chaud. Bref échauffement complété par le fictif. ça part à bloc. Je suis dans les roues. J'essaye de remonter pendant 40 mn, mais ça roule presque tout le temps à plus de 50... (vent favorable et devant ça tente de sortir tout le temps). Difficile, des coups de patin et des vagues tout le temps font que l'élémentaire prudence m'empêche de remonter aussi vite que je voudrai. Un coéquipier vient me chercher et me ramène à l'avant au bout de presque 50 mn de course. Là, je passe 30 mn à essayer de sortir. Sans plus de succès que la veille... Il faut dire que les Landais se marquent et empêchent toute sortie à cause de ce fichu championnat dép'... On est quelques uns du club à tenter le coup, mais sans succès. Les km défilent, et je recule progressivement. Arrivent quelques bosses, entre St-Sever et Eugénie les Bains, et là, je passe de facile dans les premières, à plus dur au fur et à mesure que les talus défilent... je passe le dernier, à Eugénie les Bains, mais là, en haut, on sort avec un vent 3/4 défavorable. Je me retrouve dans la bordure... à boucher un trou... une crampe arrive... bref, km 75/80, rideau pour moi. J'essaye de rester dans les voitures, mais au hasard d'un bourg et de quelques virages à 90° mal négociés par le véhicule qui me précède, je perds le contact. Je me retrouve dans un groupe de lâchés, dont 2 locaux, qui nous indiquent comment rallier la ligne en coupant les 10 dernier km. Comme ça on peut voir l'arrivée. Belle victoire détachée (rare dans cette épreuve) et passage des 4 suivants, reste de l'échappée enfin sortie au moment où je sautais il me semble. Le meilleur du club fait un bon sprint du peloton, et se classe honorablement. Je finis avec 100 km de course hors fictif, avec une moyenne à plus de 39,5 km/h, sachant que les 20 dernières bornes au moins, j'avais sauté. Ca a roulé ! Un peu déçu de ne pas avoir pu faire plus, mais vu ma semaine, je m'attendais à bien pire ! Pas si mal au bilan, donc.
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