Jean GUY

Il y a quand même des solutions. Le VTT par exemple.

Cela dépend de la période de l'année. Partir par 5° sous la pluie en décembre ou janvier, cela peut être normal.. Par contre, en plein mois d'août, beurk...

Tu te fais des films. Surtout que tu mets tout le monde dans le même panier (c'est qui "vous"?). Je vois très bien où tu veux en venir, mais laisse-moi te dire que ça pue.

En même temps, il a fait le choix du contrat plutôt que de la valeur sportive de son équipe...

Trek considère également que le disque n'est pas nécessaire en compétition. C'est pour cette raison que seul un de leur modèle cyclo est équipé ainsi.

+1 pour Nibali. Par contre, Valverde en a gagné plusieurs des classiques :)

Et si on en a plus? on est exclu? :)

Non, ça je l'ai vu. Sur Eurosport, c'était filmé, en intermittence bien sûr avec les images de Nibali et de Moreno. Néanmoins, un peu d'exagération concernant Nibali ne fait pas de mal. C'est une belle victoire.

Valverde égal à lui-même collé dans les roues et qui saute Rosa Moi j'ai vu Rosa collé dans les roues sur la fin pendant l'échappée de Nibali, désorganiser même les poursuivants (ce qui est normal, je le conçois). J'ai vu ce même Rosa lancer son sprint alors qu'il était en dernière position du groupe depuis la haut de la dernière bosse, groupe tiré par Valverde jusqu'à l'arrivée. J'ai vu d'ailleurs ce même Valverde un peu juste dans toutes les bosses. J'ai vu aussi Nivali incapable de sortir en montée, et attaquer dans une descente assez chaude pour larguer ses poursuivants, dans un final sur mesure pour lui (deux descentes très techniques). Finalement, les deux qui m'ont fait la plus forte impression, c'est Moreno et Pinot. Tu vois, il peut y avoir plusieurs interprétations possibles des mêmes images 😃

1/ Froome. Je n'apprécie pas trop le style, mais il a gagné la course la plus convoitée du monde, a su résister à la pression, sans compter son Dauphiné. Et je rajoute une couche avec le fait qu'il n'a pas hésité à aller ensuite sur la Vuelta, même s'il na pas eu de chance... 2/ Valverde. Le plus classieux des coureurs de la génération des 35 ans. Une omniprésence à haut niveau depuis 13 ans. Cette année encore, deux classiques, un podium sur le Tour, une 7e place sur la Vuelta, sans compter toutes ses autres performances, de fin janvier à début octobre. Un maître à courir. Le plus efficace. La classe, quoi.... 3/ Sagan. Le jeune champion qui a un petit truc en plus. Un grain de folie qui réveille tout le monde, qui peut faire une bonne pub pour le vélo ces prochaines années. Courageux et opiniâtre. Une saison où il a encore été omniprésent, couronné par un beau maillot irisé. Comment ne pas l'aimer?

En fait, une classique c'est très différent d'une course à étape, a fortiori avec de la montagne. Bien sûr, les coureurs doivent s'appuyer sur une très bonne condition physique de base (Ce qui veut dire tous les types d'exercices en amont pour arriver à la forme). Mais ensuite, spécifiquement, c'est différent. Il faut donc moins travailler le seuil ou l'allure chrono, mais plutôt se focaliser sur endurance-résistance (d'où le derrière derny à la fin de longues sorties) et sur l'explosivité (du genre 30/30), sachant que sur ce genre de course, toute la difficulté est que souvent les coureurs n'ont que deux cartouches : une pour sortir ou pour accrocher le groupe de favoris, l'autre pour le sprint. Et compte tenu de la spécificité de ces courses d'un jour, il faut aussi beaucoup jouer sur l'alternance gros travail/récupération, de manière à atteindre le pic de surcompensation le jour de la course. Mais en ce sens, le calendrier des classiques de printemps est assez bien fait, avec en général une course en milieu de semaine, et une autre le dimanche. Les autres jours, les coureurs ne font que des sorties très courtes de récupération.

Je connais au moins un pro qui fait une sortie de 7 à 8h dans la semaine précédent une grosse classique. Il y a une quinzaine d'année, pour préparer les championnats du monde à Plouay, JC Robin faisait aussi sa sortie de 8 h le mercredi. D'ailleurs, il avait "recruté" plusieurs coureurs (dont je faisais partie), pour l'accompagner pendant une partie de sa sortie. Concernant Bouhanni, je crois savoir que ce n'est pas le genre de coureur que l'on peut suspecter d'amateurisme. Alors je ne sais pas ce qu'il fait vraiment, mais je suis sûr qu'il le fait avec grand sérieux.

Cela n'a pas changé. Et j'ai moins de blessures à la selle, puisque du coup ma selle est désormais complètement plate, là où je ressentais le besoin de relever un peu le bec auparavant.

Ton bassin est tracté vers l'arrière. De plus, il n'y a pas la même inertie de pédalage. Ce qui se rapproche le plus de la montée d'un col (quand on ne peut pas en faire), c'est le home-trainer, avec de la résistance, et en surélevant la roue avant !

C'est ce que je croyais aussi. En fait, non, pas dans des proportions de 2/3 cm (parce qu'on parle bien de ça, et pas plus). Mes a priori avaient déjà été ébranlés il y a sept ans quand j'ai changé radicalement de style de vélo. Jusque là, j'appartenais à cette même école : moi aussi on m'avait raconté que j'avais de longs fémurs, qu'il me fallait un long recul de selle (par rapport à ma taille), et qu'en dehors des cadres sur mesure, rares étaient les cadres qui pouvaient me convenir. J'ai fait toute ma carrière comme ça. Alors que j'avais arrêté de courir, j'étais plus dans l'optique de me faire plaisir avec un vélo qui me plaisait esthétiquement. Le représentant d'une marque italienne m'a simplement proposé d'essayer son vélo. Il me manquait 1,5 cm de recul de selle, mais le poste de pilotage était aussi plus bas. Il se trouve que je me suis senti immédiatement aussi bien que sur mes vélos habituels. J'ai donc opté pour ce vélo, pour cette marque, sans le moindre soucis. Pour pousser le bouchon encore plus loin, après discussion avec des potes triathlètes, j'ai dernièrement transformé un de mes vélos (un mulet), en vélo de "chrono". Je suis donc parti d'une position de route classique, déjà un peu plus avancé que celle que j'ai utilisé pendant 20 ans, j'ai baissé le poste de pilotage de 2 cm, avancé la selle de 2 cm, incliné très légèrement l'assiette de la selle vers le bas, et j'ai testé. En dehors des premiers km où j'ai ressenti une différence dans le maniement de la direction, je me suis senti très bien, et surtout j'avais le dos beaucoup plus plat, même avec les mains aux cocottes ou les mains en bas du cintre. En fait, c'est juste les points morts haut et bas qui sont un peu décalés par rapport à l'axe de pédalier, mais à l'effort ça ne change rien. D'ailleurs, j'utilise toujours autant mes ischios quand je pédale. Ce n'est donc pas simplement une affaire de poussée. Je ne suis pas sûr qu'en montagne j'aurais été parfaitement bien par contre. Mais de toute façon, en montagne, il faut toujours se réadapter : dans la pente, tous les appuis sont rejetés vers l'arrière, du fait de la pente. La hauteur 'virtuelle" du poste de pilotage aussi. Et dans des proportions bien plus importantes que 2 ou 3 cm. Par exemple, pour une pente de 7,5 %, c'est comme si tu relevais l'avant de ton vélo de 9 cm !

Les coureurs que tu cites sont quand même "anciens". Certes, Hinault a été l'un des premiers coureurs à passer en soufflerie, mais dans ce domaine les progrès ont été nombreux ces dernières années. Et puis peut-être qu'à ce titre là aussi le blaireau était exceptionnel. Etre à la fois très bas et très reculé est très compliqué à tenir sur la distance.

Cette position est adoptée pour des raisons de gains aéro. En fait, avec une position "classique", il n'est pas possible de baisser le guidon plus que dans une certaine mesure, car cela modifie l'angle cuisse/tronc. En revanche, en basculant tous les appuis sur l'avant, les coureurs conservent le même angle cuisse/tronc, tout en baissant le guidon, et la tête. Et si on raisonne en termes de recul de selle, finalement, ça ne change rien, puisque c'est tout le corps qui pivote autour du pédalier. En revanche, ça modifie l'assiette de la selle bien sûr, qui n'est plus droite mais orientée vers le bas, toujours pour respecter ces fameux angles. C'est pour cela que les coureurs ont tendance à glisser, parce que leur selle pointe vers le bas.

Je ne crois pas pour l'instant.

Oui je sais, mais il faut faire du contre-lobbying ! Les pros ne sont pas convaincus. Donc tant qu'ils ne rouleront pas tous avec, on est à peu près sauvés. En plus des arguments évoqués plus haut, il faudrait quand même qu'on m'explique comment on peut avoir des discours sur l'aérodynamique des vélos, et en plus nous rajouter des disques sur d'autres modèles. Le disque, je veux bien pour le cyclo de 90 kg qui a peu d'expérience et qui ne sait pas bien freiner. Pour le reste, je ne vois toujours pas l'intérêt de devoir rouler avec un vélo plus lourd de 500 g, moins aérodynamique, qui impose des pneus de 28 sous-gonflés. Je cherche, mais je ne trouve pas !

Non je ne connais pas le CAAD 10. Par contre, je peux te dire que le CAAD 12 (dans sa configuration étriers :) vaut largement beaucoup de cadres carbone !

Il y a 15 jours, je suis sorti le dimanche avec mon VTT (un peu moins de 11 kg) équipé d'un siège enfant (environ 4 kg) et ma gamine sur le fameux siège (15kg). Soit un vélo de 30 kg, avec lequel je ne peux pas me mettre en danseuse, à cause du déséquilibre à l'arrière. Je prends une bonne bosse de 1,6 km, à 6% de moyenne, et devant je vois trois cyclistes. Beaux vélos, poils aux pattes, et un bon 10 kg de trop pour chacun. Je me dis que je vais aller les chercher, pour rigoler, avec la gamine qui chante derrière "allez papa, allez papa, allez...". Bref, sans doute qu'ils étaient cuits, mais je les ai repris, et doublés. Le fait est que j'ai un capteur de puissance sur ce VTT. Résultat : 320 watts et 17 km/h de moyenne. Avec mon vélo de route à la même puissance, je monte entre 26 et 27 km/h. Le poids et le rendement du vélo, ça compte quand même !

Oui, différence assez nette, bien que les deux vélos soient équipés de la même transmission (DA mécanique). Celui à disques est plus lourd (un gros 500 g), plus pataud, avec une direction plus lourde, due au poids supplémentaire des leviers sur l'avant, et à la rigidité des gaines hydrauliques. Ensuite, il y a le problème des disques qui frottent après un bon freinage, c'est agaçant. Enfin, question freinage, c'est carrément beaucoup trop fort. Au premier virage appuyé en descente, j'ai bloqué les deux roues, sans aucun feeling pour ma part. Cela vient bien sûr de la liaison au sol. Pour que ce soit efficace au freinage, sans risquer de bloquer les roues, il faut au moins des pneus de 28. Et encore, là c'était sur le sec, pas sur le mouillé. L'autre modèle était en DA mécanique. Bah franchement, pour mon poids et avec des jantes alu, je trouve qu'il n'y a pas mieux comme freinage en termes de puissance et de dosage. Et j'ai testé les deux vélos sur des descentes de cols assez raides. C'est quand même différent du passage cantilever/disques à VTT, parce que sur la route tu as moins de saletés, et de plus la section et la pression des pneus est très différente. En attendant, les pros ne sont pas pressés d'y passer, mais alors pas du tout !

L'avantage du BB30, c'est quand même que ça se démonte très facilement. S'il faut regraisser les portées régulièrement, ce n'est pas un très gros problème.

Les deux CAAD 12 que j'ai essayés (un à disque, l'autre à étriers) n'avaient évidemment pas ce défaut. Mais ils étaient neufs, et montés avec le pédalier Cannondale. Pour le reste, un de mes vélos est en BB30 (ce n'est pas un Cannondale) et il ne craque pas.

Même géométrie que le Super Six Evo. Donc normale pour moi, mais différente du Synapse, c'est sûr...