Jean GUY

Si, je le pense. Ceux qu'il a battu dans les classements généraux de tous ses Tours victorieux ont tous été attrapés par la patrouille à un moment ou à un autre. Il faut peut-être remonter à la place de David Moncoutié entre 12 et 15 (je ne me rappelle plus exactement) en 2004 ou 2005 pour trouver le premier coureur dont la probité ne fait aucun doute. Pantani, Ulrich, Basso et consort fonctionnaient avec les mêmes méthodes de dopage que l'US Postal. Cela a été prouvé pour la Telekom ou encore Rabobank, sans qu'on en fasse le même pataquès qu'avec LA. Alors bien sûr, certains comme Bernard Moreau vont venir me dire que le dopage ne fonctionne pas sur tout le monde de la même façon. Certes. Mais Armstrong n'a rien inventé, et l'enquête de l'USADA a montré qu'il n'y avait pas de produits exceptionnels. Des produits utilisés avant lui et APRES lui. Claude n'a pas hésité à le traiter de plus grand tricheur de tous les temps. Diable ! Je constate simplement qu'il a plus de mansuétude envers Contador et Froome, alors même qu'il les soupçonne clairement d'avoir utilisé des transfusions sanguines ou un moteur.

pour le reste froome le moteur et Contador la transfusion ,mais le probleme c est qu ils n etaient pas les seuls dans ce cas et c est toujouyrs le meilleur qui gagne Celle-là je l'adore. Tu nous refais la même en parlant d'Armstrong stp?

Il faut reconnaître aussi que la météo ne l'aide pas. Vu son poids, les journées très venteuses le handicapent. Même dans le Ventoux.

Les configurations des lieux et de la course à ce moment-là (avec des coureurs partout) rendait la chose impossible hier. Et sinon, le moteur?

Là où on voit ton esprit tordu de soralien : la différence entre le foot et le vélo est fondamentale dans ce sens que si un spectateur envahit un terrain de foot (ce qui est très rare vu que les spectateurs sont parqués derrière des cages), le jeu est arrêté par l'arbitre. Une fois que les choses sont remises en ordre, on reprend le jeu là où on en était. En vélo, c'est impossible de siffler un arrêt de jeu. Donc les commissaires ont tout simplement décidé d'arrêter virtuellement le classement et les chronos tels qu'ils étaient avant l'incident. C'est plutôt équitable compte tenu de la situation. Il faut voir la théorie du complot partout pour considérer les choses autrement. Et entre nous, Froome qui avait démarré et lâché Quintana et d'autres protagonistes a cassé son vélo, puis l'a laissé sur la route dans la panique. Tu crois que s'il avait eu un moteur à cacher il l'aurait abandonné comme ça?

Un bobo admirateur de Soral et de ses thèses fumeuses?

Sur ce forum, je vois qu'il y en a des spécialistes en stratégie. Sûrement supérieurs aux DS dont c'est le métier, hein? Faudrait postuler... A part ça, il a été précisé que Pinot a demandé à son équipe de rouler dans le col, sur un faux train, régulier et pas très rapide (d'ailleurs à ce moment-là le peloton ne reprenait rien à Cummings), pour endormir tout le monde et masquer son manque de jambe et éviter que ça attaque plus tôt.

Alors tu as trouvé ta solution : tu montes par Malaucène. C'est à peine moins dur que par Bedoin, mais l'avantage c'est que la pente est assez irrégulière. Donc plus facile à gérer avec tes braquets, car tu auras certes 2/3 km très durs, mais aussi des moments pour souffler. Par Sault, c'est moche...

Moi non plus. C'est Sainz qui l'a dit sur Europe 1 mercredi matin.

Surtout quand il se met en danger pour faire tomber Bernard Sainz en caméra cachée.

Le dopage a existé dans le sport bien avant l'argent. Le dopage existe aussi dans les catégories où il n'y a qu'un panier garni à gagner. Cela dit, le cyclisme n'est pas le sport où il y a le plus de dopage, même si c'est celui qui est le plus contrôlé.

C'est vrai mais ce ne sont pas les seuls à être atypiques. Après, un sprint à la fin d'une course d'usure ce n'est pas la même chose qu'un sprint brut. Il semblerait aussi qu'avec un travail spécifique on puisse transformer les fibres intermédiaires en fibres lentes, mais par contre jamais en fibres rapides.

Non mais, je vais finir par croire que tu le fais exprès ! Le fait que Greipel ait une puissance brute largement supérieure à celle de Contador ne fait aucun, mais alors aucun doute. Par contre, si on fait le rapport entre la puissance de Contador et son poids, cela revient largement à son avantage. En fait, quand deux coureurs d'un gabarit différent grimpent à la même vitesse, ils fournissent tout bêtement le même rapport W/kg à quelque chose près (le poids de l'équipement entre autre). Donc pour s'améliorer il n'y a que deux pistes : gagner de la puissance pour le même poids (bien qu'on finisse par être limité par la physiologie, ou par la nature des fibres musculaires - pour ta gouverne un grand gabarit peut aussi être bien fourni en fibres lentes, alors qu'un léger comme Coquard peut être très bien fourni en fibres rapides), ou perdre du poids en conservant la même puissance. Greipel n'est donc pas limité par son poids par rapport à Contador. Mais par la nature de ses fibres musculaires qui font que c'est un coureur explosif et non un coureur de fond.

Non, là où vous plantez avec Georges, c'est que vous confondez un cycliste "lourd" avec un cycliste "gros" (ou "gras" si tu préfères). En d'autres termes, un cycliste "gros" serait un cycliste léger avec du surpoids. Mais dans le cas d'un cycliste "lourd" (et seulement plus lourd qu'un petit gabarit), il ne faut pas oublier une donnée essentielle : il a des muscles plus gros, plus grands, plus imposants, qui fournissent plus de puissance. Dans ce cas, si on parle de puissance brute, il est évidemment plus facile plus facile pour lui d'en fournir qu'un cycliste au gabarit léger (et donc avec des muscles moins imposants). Donc c'est bien le rapport puissance/poids qui compte, et seulement lui. Et c'est aussi tout à fait normal qu'un cycliste de 75 kg développe plus de puissance brute qu'un cycliste de 55 kg. Maintenant, le postulat de départ concernait la rapport au matériel. Il est évident qu'avec une limite UCI qui est la même pour tout le monde, la proportion du poids du vélo dans l'équation est plus favorable au cycliste naturellement lourd qu'au léger. Et enfin, il est évident aussi qu'un cycliste qui développe 300 watts mais qui a 10 kg de trop dans la bidoche, est désavantagé par rapport à celui qui développe 300 watts mais qui n'a pas de surpoids. Mais là c'est un autre problème.

Ce post est en train de devenir cultissime ! Continuez, j'adore !

Oui il y a un protocole de simulation à réaliser dans un hôpital agréé (et pas n'importe où). Ce qui autorise ou non ensuite le coureur à obtenir une AUT. Après, cela n'empêche pas les médecins de faire des erreurs au niveau des produits prescrits. Par exemple un médecin constate qu'une substance ne fonctionne pas comme il faut pour une pathologie réelle, et décide de changer de molécule, sans prévenir l'UCI ou sans refaire une demande d'AUT pour cette autre molécule (toujours en réponse au protocole de test). Ce sont des choses qui arrivent. Aujourd'hui, le laxisme de l'UCI semble se situer plutôt au niveau de la cortisone. Peu ou pas de contrôle des AUT demandées, ce qui permet à certains d'en prendre sous couvert d'une soit-disante maladie ou inflammation qui nécessite ce genre de traitement. Néanmoins, personne ne peut abuser, car lors des prises de sang, une prise abusive est sanctionnée par un effondrement de la cortisolémie et donc une mise en "arrêt de travail". C'est ce qui est arrivé à Gasparotto et à Thurau le matin du dernier jour du Dauphiné.

Ce qui pose la question de la réalité des nombreuses aut a ce sujet. Un protocole de test indépendant des médecins de l'équipe et/ou proche des coureurs serait bienvenue. C'est déjà le cas, heureusement !

Non, pour le coup, c'est l'autre admirateur de Soral qui a raison. Time avait bien des cadres de chrono.

Les Roval 40 à boyau ne sont peut-être plus disponibles à la vente, mais elles existent bien. Les roues de Contador sont donc bien plus légères que 1375 g.

Demande à ton pote Soral ce qu'il en pense.

Les C40 ont justement été étudiées pour fonctionner avec les patins jaunes !

Alors on en revient au même. Les motos sont indispensables, je suis bien d'accord avec toi.

Merci de ta réponse, même si je constate que les défenseurs du disque sont curieusement muets à ce sujet. Le vélo que j'ai récupéré est neuf. Enfin, était neuf, car je viens de rouler 2h sous des trombes d'eau avec. Pour revenir au poids, un autre modèle de la même marque avec le même cadre, les mêmes périphériques, et un groupe Ultegra mécanique au lieu d'un Di2 est affiché à 600 g de moins... et à 1300 € de moins. Sachant que les poids des Ultegra mécanique et Di2 c'est kif-kif, le surplus de poids est donc bien à mettre au crédit du freinage à disque. Ensuite pour le réglage : le vélo est donc neuf. J'ai essayé une méthode qui consiste à enlever la roue et à freiner dans le vide, pour rapprocher les plaquettes. Effectivement, j'ai globalement gagné au niveau de la course du levier, mais alors le disque frottait à bloc contre les plaquettes (même dans le vide, la roue ne faisait pas un tour). J'ai donc dû faire comme cela est conseillé pour retrouver de la place : glisser un tournevis pour écarter les plaquettes. Tu reconnaîtras qu'en termes de réglage, c'est quand même à l'arrache, et bien loin de l'idée qu'on se fait du haut de gamme. Et impossible de remettre les deux freins à l'identique, à moins de passer par une purge totale du système. Sous la pluie, le freinage est excellent. Fort et modulable. Cela rassure en ville, indéniablement. En campagne cela ne sert pas à grand chose quand on sait freiner, mais bon.... Par contre, en cas de freinage d'urgence, la roue se bloque et le pneu arrière dérape, c'est inévitable. La limite d'adhérence du pneu reste toujours le principal problème dans ces conditions. Il faut surtout bien s'habituer à la puissance freinage en cas de freinage en courbe. Autre truc agaçant : les bruits de frottement avec les souillures qui se mettent dans les étriers. Dès qu'on se met en danseuse après être passé dans une flaque ou sur une route sale, ça crisse de partout. J'ai même eu un silex coincé dans l'étrier et j'ai dû m'arrêter car cela faisait le même bruit qu'une crevaison soudaine. Cela confirme ce que je savais déjà : ça freine globalement mieux, mais c'est handicapant en termes de poids et de rendement. Et c'est la chienlit au niveau du réglage et de l'entretien. C'est sans doute parfait pour un cyclotouriste ou un débutant. Moins pour un compétiteur ou un coureur pro. Comme tu dis, à chacun sa pratique. L'important est que les deux systèmes continuent de cohabiter longtemps. Pour le 29'', je pense que c'est différent, et qu'il y a a moins eu de personnes "contre". Néanmoins, je te rappelle qu'après le 29'', on nous a quand même sorti le 27,5'' !

Pourquoi viens-tu me chercher là-dessus? Je suis d'accord aussi qu'il y a trop de motos. Sauf que les motos sont essentielles : a/ aux signaleurs qui sécurisent les carrefours, et qui utilisent ce moyen pour remonter le peloton et aller sécuriser d'autres carrefours. Sans eux, pas de course. b/ à la télévision et à la presse pour suivre la course et relater ce qu'y s'y passe. Sans eux, les grincheux comme toi seraient mécontents de ne pas voir de course à la télé. De plus, je remarque que ces accidents arrivent surtout en Belgique, là où les routes sont exigües, avec plein d'obstacles pour les coureurs (et les motos), que c'est une zone fortement urbanisée, et comme il n'y a pas de côtes ou très peu, les courses se jouent sur les rares moments où la route est découverte et exposée au vent. Cela rajoute de la nervosité pour les coureurs. Alors la seule solution pour la sécurité serait soit de ne plus organiser de course dans ces zones-là, ou de ne pas prévoir de retransmission télévisée. Il n'y a aucune autre alternative.

Sans compter que le coin où est passé le Giro est l'un des plus difficiles d'accès en France (très loin de l'autoroute, il faut passer au moins un col en voiture pour aller à Risoul ou sur la Bonette, sans parler de la vallée de St Etienne de Tinée...