Jean GUY

Détracteur de quoi? Des capacités physiques ou du côté malsain du personnage?

Oui, bien sûr. J'étais en train de penser à la ligne et en train de regretter de vivre du mauvais côté 🆒

Il y a quand même une différence fondamentale entre le Tour, le Giro, et la Vuelta, indépendamment du fait que les meilleurs du monde se regroupent sur le Tour et pas sur les deux autres (n'en déplaisent à certains) : la topographie du pays. Quiconque connait l'Italie remarquera qu'il est possible et facile de faire une arrivée dure et/ou spectaculaire dans tout le pays, du Nord au Sud, de l'Ouest à l'Est, en Sardaigne ou en Sicile. Il y a bien la plaine du Pô et les bords de mer à l'Est qui sont plats, mais disons que l'organisateur a vraiment le choix pour proposer des parcours qui excitent les midinettes. A côté de ça, la France est différente. Nous avons cinq massifs, mais ils sont situés à la gauche d'un axe Bayonne/Metz en gros. Ce qui laisse une grosse moitié de France presque plate ou sans beaucoup de relief. Il faut faire avec. Et respecter la tradition du Tour. En 2017, le Tour ne visitera pas le Nord, la Normandie, la Bretagne, pourtant trois terres de vélo, ni même le Poitou, la Charente, le Bordelais... Bref, il y a des gens mécontents. Mais s'il faisait vraiment le "tour" de la France, vous seriez nombreux à critiquer ici son découpage. Il faut s'y faire une bonne fois pour toutes : le Tour n'est pas le Giro, et l'inverse non plus. Et c'est très bien comme ça.

Le VTT en compétition a malgré tout bien changé ces dernières années. Les descentes (en X-Country), sont de plus en plus "engagées", avec des pierres, des marches, des sauts, et un sol fuyant. Cela n'a pas grand chose à voir avec la route quand même.

Je n'ai pas essayé cette combinaison (d'ailleurs les plateaux ovales ne me conviennent pas), mais j'ai connu un champion de France professionnel qui roulait avec un 53 rond et un 39 ovale. Son argument ? Déjà, il roulait 90 % du temps avec le 53 (que ce soit à l'entraînement ou en course) et il partait du principe que quand il fallait mettre le petit, c'était parce que la pente était très raide et obligeait à monter en danseuse. Et en danseuse, il voyait un avantage au plateau ovale, qu'il ne ressentait pas en étant assis.

Ils sont quand même tous différents (ceux qui restent). Et comme dit plus haut, ils ne sont pas tous mensuels.

Eh bien il n'en reste plus beaucoup pour la route : - Le Cycle - Vélo Mag - Cyclosport/Cyclo coach - l'Acheteur cycliste - Cyclist - 200 Ces deux derniers étant trimestriels je pense.

Tout s'arrête.

La différence entre une contrefaçon et ce qu'on appelle un générique, c'est que l'acquisition et le recel de contrefaçon sont punis par la loi. Donc le gars qui achète et revend une contrefaçon se met deux fois hors la loi. La première en achetant, la seconde (pire), en vendant. Normal qu'il se fasse incendier, et pas seulement par les intégristes du carbone.

Au moment du bouclage du dernier numéro paru, ils ne le savaient pas, puisqu'ils l'ont appris le 5 octobre.

Cela dépend de la personnalité des coureurs aussi. Dimitri Champion va au bout des choses. Dans le boulot, il est pareil.

C'est exactement cela.

Deux ans en world tour chez AG2R, un Tour de France bouclé avant des ennuis de santé et notamment une grosse chute lors de sa deuxième année de contrat. Puis une dernière année chez Fortuneo, où il a pris le temps bien intelligemment de distribuer ses cartes de visites avant de monter sa boîte. Non, franchement, rien à voir...

En ce qui concerne Lecuisinier, ce n'est pas le dernier qui passe à la trappe, je me souviens aussi de Dimitri Champion, très prometteur mais qu'on a jamais revu... Je ne vois pas le rapport. Champion a été champion de France pro !

Oui son choix entre Wanty et Quick Step n'était pas facile, mais il a choisi de tenter d'assouvir ses ambitions personnelles ! Je suis content pour lui.

2-3 ans peut-être, mais attendant le système présente plus d'inconvénients que d'avantages. Est-ce aux clients d'essuyer les pots cassés d'un système qui n'est pas parfait et encore amené à évoluer?

Mon exemple n'est pas déplacé, il montre l'inutilté du système dans certaines conditions, et la pression du lobby du disque, qui elle est fortement déplacée. Quand tu vois qu'on nous sort des roues lenticulaires à disque !

Je suis d'accord sur ce que tu dis. sauf que ça fait beaucoup de complications pour un système soit disant supérieur aux étriers.

Discussion off avec un responsable d'une grande marque qui a chuté en bas d'une descente de col à cause de disques qui chauffaient. Il m'a dit : "ce n'est pas encore au point leur truc". Et pourtant ils ont dans leur gamme des roues pour disques. Discussion également avec des vététistes sur le Roc d'Azur, qui avouaient avoir eu des problèmes avec le système hydraulique en haute altitude (leviers qui durcissaient). Expérience personnelle avec un vélo neuf après une vingtaine de km : fuite dans le système. Enfin, expérience d'un collègue ce week end avec des freins à disque lors de l'essai d'une nouveauté. Ses freins broutaient, alors que le vélo avait été roulé la veille par un gars de 90 kg. Mais difficile d'en tirer des conclusions définitives, puisqu'à chaque fois ce n'est pas l'ensemble des modèles qui est impacté. Le meilleur freinage que j'ai testé c'est étrier traditionnel sur jantes avec revêtement céramique (et patins idoines bien sûr). Sûr, efficace, doux, puissant et progressif, même sous des trombes d'eau.

Pour ma part je reste convaincu que le test a été stoppé, car trop peu de fabricants étaient en mesure de fournir des vélos à disque pour les pro en 2016, et que cela pouvait générer un avantage commercial à certain fabricants. Tous les fabricants ont un vélo à dispo. Néanmoins, tous ne s'affolent pas, car le fait que l'UCI réautorise le test ne veut pas dire que tout le monde va l'adopter, loin de là. Non seulement la plupart des pros ne sont pas convaincus de l'intérêt pour eux (et ne parlons pas des mécanos), mais de plus de récents tests montrent que ce n'est pas encore au point. Et si les gros fabricants peuvent encore metrte la pression sur l'UCI, ce n'est pas encore le cas sur les équipes. Et c'est tant mieux. Tiens, un exemple tout bête : alors que le disque est autorisé en triathlon, pas un des meilleurs coureurs à Hawaï ce week end n'était en disque. Alors que les fabricants se vantent d'équiper les meilleurs. Pourquoi à ton avis?

Oui, fractures de la clavicule et du coude (ce dernier opéré), et trauma crânien en passant...

Par contre Jean Breil a bel et bien disparu. Vous avez remarqué?

Pour l'Arione, ça dépend du modèle et du matériau de la coque. J'utilise la R3, avec une coque renforcée en composite. Et ça se déforme beaucoup moins dans le temps que les Arione R5 ou R7.

L'UFOLEP refuse dans ses rangs les coureurs qu'elle juge trop fort, soit en raison de leur catégorie équivalente en FFC, soit en raison de leur palmarès. En plus de cela, chaque département fait un règlement en la matière à sa propre sauce, ce qui rend les choses encore plus complexes, et plus disparates. Tu comprendras donc qu'un championnat national UFOLEP, en plus des raisons évoquées par Maurice, n'a pas beaucoup de sens (le terme "championnat de France" n'est pas autorisé pour les fédérations affinitaires). Cela dit, la majorité des coureurs UFOLEP que je connais ne sont eux mêmes pas dupes et ne se prennent pas la tête à se prendre pour ce qu'ils ne sont pas. Reste quelques autres, qui alimentent les polémiques, mais ils font plus rire qu'autre chose.

Le problème n'est pas le système de serrage vs./ pédales auto, mais surtout la différence de rigidité entre les semelles d'aujourd'hui et celles d'hier, en plus de la surface de contact entre la cale et la pédale.