jiib73

Je pense que Thierry ne dit pas ça, il dit qu'il n'a pas constaté de différence de puissance, donc en gros, que naturellement, la cadence augmente légèrement et compense la diminution de la force (de ce que j'ai compris). La seule chose qui peut faire augmenter la puissance, c'est le cycliste. Le matériel, au mieux, permet d'augmenter un peu la performance à puissance équivalente (avec des gains aéro ou de poids par exemple) ça ne m'étonne pas... mon vélo de route est en 170 et mon gravel en 172.5, je n'ai aucune différence non plus au niveau des puissances. A 150 ou 160, je veux bien qu'il puisse y avoir une vraie différence de ressenti, mais avec 2mm d'écart... (pour les pro je ne dis pas, les moindres micro changements, si en plus on les cumule, peuvent jouer)

Mécaniquement, en baissant la longueur de manivelle, tu va perdre de la force de levier, donc devoir augmenter un peu la cadence pour retrouver la même puissance. Il y a une mode chez les pros en ce moment à raccourcir énormément les longueurs, à priori, principalement pour des gains (très) marginaux d'aero, et pour ouvrir un peu l'angle du bassin (je crois un peu plus à l'intérêt de cette deuxième raison, de prévenir des blessures ou inconfort, un peu moins de contraintes également sur les genoux). A voir à termes s'il y a une traduction généralisée pour tous de cette tendance, mais je ne crois pas du tout qu'on va tous passer sur du 150 ou 160... Je crois qu'on doit pouvoir trouver des tables de correspondance entre longueur d'entrejambe et longueur de manivelles

ça met quand même les coudes au niveau de la hauteur de selle, ce qui est bien plus bas que quand j'ai les main sur les cocottes, et plus bas également que mains au creux du cintre. Donc le gain aéro doit venir d'une position un peu plus allongée, et d'un buste moins ouvert, avec les mains qui se touchent presque devant, et les avant bras et bras dans le même plan

Vu que je les utilise sur les très longues distances, je n'ai rien modifié d'autre (potence, selle), car il faut que je puisse retrouver ma position habituelle quand je quitte les prolongateurs. Ils sont légèrement relevé par rapport au cintre, et les poignées sont assez rapprochées. Dans les ascensions, ils ne sont pas pénalisants pour moi (à part évidemment le poids), vu que je monte assis, et mains sur les cocottes, mais je pense que sinon tu peux sans problème mettre les mains sur le cintre, sous les coussins. Je mets quelques photos... même si on voit pas forcément grand chose (avec le sac rouge, ancienne configuration, plus basse et plus reculée, que j'ai abandonné) :

Je suis assez couché sur les miens, car je laisse la selle dans sa position habituelle, du coup, oui, mes coudes sont quasiment sur les coussins, à peine derrière. En revanche, ils sont placés assez haut (je doit avoir une cale de 15 mm + le stack du Graxx qui est assez haut) pour que ce ne soit pas trop exigeant, vu que mon utilisation est plutôt pour varier ma position sur des ultra. Je suis trop vieux pour faire la mante religieuse 😂🥵

J'ai jamais trop vérifié entre main sur les cocotte et creux du cintre, en revanche, sans vent (mais c'est encore plus flagrant avec du vent de face), j'ai une vraie différence avec mes prolongateurs normaux (profil design basique), je n'ai jamais utilisé des petits. Ils sont plutôt réglés pour de l'ultra que pour la performance, et malgré ça, quand je me mets en position dessus, systématiquement, je dois descendre un pignon (au moins) à puissance égale. Quand je fais des très longues distances, c'est vraiment appréciable de pouvoir désengager du poids à la fois de la selle et des mains/poignets, pour le transférer vers les coudes. Je trouve la position plutôt facile à tenir, à condition de bien lever les yeux au maximum, sinon, ça met en contrainte les cervicales

Dommage que je ne sois pas dans le 06, c'est très intéressant !

Salut, Les Zipp 303 Firecrest sont des roues que je connais bien, et que j'aime bien 🥰 puisque j'en ai eu jusqu'à 3 paires (et toujours 2 aujourd'hui) ! J'en avais une paire sur mon Cannondale supersix qui avaient remplacé la monte d'origine en Holowgram 50 (un peu trop rigides et lourdes pour mon gabarit léger), remplacées depuis peu par des Zipp 353 NSW (dont le profil ondule entre 42 et 46 mm). J'en ai deux autres paires, pour mon vélo de Gravel (Graxx 2), une équipée avec des pneu de gravel en 42 mm et l'autre montée avec des pneus de route en 30mm. J'ai pas essayé des centaines de roues non plus donc c'est très difficile de donner un avis comparatif (notamment VS tes roues actuelles), mais la chose qui m'a toujours frappé en passant mes vélo avec les 303, c'est le confort et la facilité générale. J'ajouterai deux autres qualité prouvées par mon usage : leur polyvalence et leur robustesse. Le confort, outre une roue très bien étudiée en termes de filtration et de rigidité verticale, est surtout apporté par la largeur de jante (25mm) + technologie hookless. A savoir, donc, pas de pneu en dessous de 30 mm (même si le 28 mm passe). D'autres le saurons peut-être mieux que moi, à confirmer donc, mais j'avais entendu dire que ce n'était pas forcément les roues les meilleures pour les gabarit très lourd et très puissant. Mais je ne suis pas sûr de cette dernière info, et ce n'est pas moi avec mon profil qui peut le vérifier 😉

oui je branche directement sur le dérailleur arrière

Je confirme (indirectement) sa bonne réputation sur le rapport perf/poids/confort via des amis avec qui je roule. Je n'en ai essayé un qu'une seule fois en switchant mon supersix en cours de sortie avec un compagnon de route du même gabarit que moi, j'avoue que je n'ai pas senti de différence avec mon vélo, avec un ressenti quasi identique (bon en 30 km, difficile de comparer, d'autant lus avec des roues et des pneus différents). Il est reconnu comme étant parmi les meilleurs (voire le meilleur) vélo performance polyvalent (mêlant qualité aéro et montagne)

Aucun soucis sur mon ultegra di2 12V (heureusement, il est de mai 2024 et seulement 4500 km). En revanche, je trouve la connectique pour recharger vraiment pas pratique, je galère toujours pour le branchement

Moi j'ai 3 écrans de données différents, en fonction de mon type de sortie, en effet, selon les circonstances, je ne recherche pas les mêmes informations (je mets toujours 10 données pour chaque écran, le maxi possible donc chez garmin) : - Sortie route rapide en groupe : je vais essentiellement afficher des données instantanées (surtout cardio et puissance), pas forcément les moyennes : ça me permet de savoir si je peux suivre telle ou telle attaque, ou de gérer la puissance que je mets dans mes relais, etc... - Sortie courte à moyenne seul : moins de 120/130 km, j'ai principalement des données instantanées, j'ajoute ma vitesse moyenne et la distance restant à parcourir - Sortie longue, ultra ou voyage à vélo : je supprime le % de pente, la puissance à 3sec, la fréquence cardiaque (vu que je reste à basse intensité) ou la cadence instantanée. Je mets la puissance à 10 sec (un peu plus lissée et plus facile à interpréter), la puissance moyenne (gestion de l'effort et respect des zones), la cadence de pédalage moyenne (pour toujours vérifier que je reste en souplesse), dénivelé et distance restant (gestion de l'effort et du temps). En instantané, il va essentiellement rester la vitesse (en plus de la puissance à 10 sec), important pour la gestion du temps également.

Je roule en TL hookless également, sauf que moi c'est un choix. Aucun soucis (sur les 20000 km parcourus sur cette technologie), et en plus, sur une de mes paire de roue, je roule en 28mm sur une jante homologuée qu'à partir de 30mm. Sans ouvrir de débat car chacun va avoir son avis ou sa préférence, je ne pense pas que la sécurité soit un critère à prendre en compte, il n'y a pas de sujet, tu n'as pas d'inquiétude à avoir

Quand tu dis 71 cm de hauteur de selle, c'est par rapport à l'axe du pédalier ? Si c'est ça, ça paraît énorme pour un entrejambe de 74 cm. Moi, pour 84 d'EJ, ma selle est à 74 cm. La selle étant trop haute, le drop avec le cintre créer forcément une contrainte lombaire. Après, une étude posturale peut avoir des résultats différents en fonction de ce que l'on recherche, confort ou performance. Quand à la médecine, elle donnera encore des valeurs différentes. Tes douleurs au dos sont au niveau lombaires (bas du dos), dorsales (milieu du dos) ou cervicales ? En fonction, les conclusions sur la position à adopter seront différentes

Un incident ??!! Tu es sûr de ne pas avoir pris un nid de poule ? (c'était sûrement marqué dans les condition générales de vente que tu ne devais rouler que sur un billard molletonné, tu vois bien que c'est de ta faute 😏) Avec pareille mauvaise fois, en effet, à part les exposer médiatiquement...

Oui, c'est automatique (enfin moi il était réglé comme ça par défaut, mode auto ou semi auto je ne sais plus). Je ne m'occupe que des pignons, et quand la ligne de chaine n'est plus optimale, il change de plateau, et descend les pignons en conséquence pour éviter le gap de développement

Justement, c'est ce que je dis : monoplateau : mécanique, et double plateau : électrique (d'autant qu'en changeant de plateau, il adapte tout seul les pignons). En gros, je vois peu d'intérêt à l'electrique sur du monoplateau. En double, surtout pour moi qui ne sais pas trop gérer les changements plateaux/pignons/ligne de chaine, j'avoue que l'electrique me simplifie bien la tâche

Je suis en mécanique (grx 11V) sur mon gravel, qui me sert aussi de vélo de voyage, ultra etc... et en ultegra di2 sur mon vélo de route, et j'alterne en permanence entre les 2 vélos. A l'usage, d'un point de vue purement mécanique, je trouve que l'électrique n'apporte rien par rapport au mécanique. On parle toujours de précision et de rapidité sur les changements pour l'électrique, à mon niveau et pour mon utilisation, je ne perçois pas de différence (je ne dis pas qu'il n'y en a pas, un pro va certainement y trouver ses fameux gains marginaux). En fait, pour moi qui ne suis pas un dieu de la gâchette (mais qui change beaucoup de vitesse), je trouve mon intérêt sur le di2 du fait du double plateau, et du mode automatique (ou semi-automatique, je ne sais plus), où, en gros, je ne m'occupe que des pignons, et les plateaux sont gérés par le di2 pour toujours avoir la bonne ligne de chaine

Je vais quand même rester sur les conseils de 42 mm 😄 j'ai un peu peur du comportement des boyaux de 20 sur mes jantes de 25mm de largeur interne 🤣

Merci pour ton retour, ça a fini de me convaincre, je vais partir avec les gros pneus. Je mettrai juste un peu plus de pression que mes 2 bar habituels, peut-être 2.5 bar surtout pour les 300 premiers km qui sont sur bitume à 99%

Quasi pas de dénivelé (2500 mètres il me semble). La réponse serait dans la question si je n'avais pas que 10% de chemins... c'est ça qui me fait hésiter. En règle générale je ne me pose pas de question, mais là, c'est la première fois que je fais un parcours si roulant (en gros c'est Lyon Carcassonne, par la via rhona, la camargue, du bord de mer entre le grau du roi et les sud de Béziers puis le canal du midi). Mais j'ai volontairement tracé un peu dans les chemins en bord de mer et en Camargue (donc un peu sablonneux par endroit je pense)

Merci pour vos retours, ça me conforte dans mon choix premier

Bonjour à tous, Je m'apprête, début avril, à faire un voyage à vélo de 670 km environ, sur 4 jours. Le terrain sera à 60% asphalte/bien goudronné, 30% gravier compact et 10% de chemins en bon état. Pour ce périple, je vais prendre mon Graxx, qui est confortable avec pas mal de points d'attaches. Aujourd'hui, j'ai deux paires de roues déjà montées (en tubeless), les roues sont les même dans les deux cas (zipp 303 firecrest) : - une pour le gravel avec des pneus spé pathfinder s-works 42mm. Ils sont assez légers eu égard à la largeur (435G), légèrement cramponnés, et avec une bande de roulement lisse au centre pour un rendement amélioré sur le bitume. - une pour la route avec des conti gp5000 AS en 28mm. J'utilise ces roues sur les voyages à vélo sur route, mes sorties longues sur routes dégradées, ou les sorties tranquille ou quand je ne suis pas en forme. Pour les sorties routes plus rapide ou en groupe, je prends mon vélo de route. Pour mon voyage d'avril, je vais avoir des étapes assez longues, de 170km en moyenne. Du coup j'hésite vraiment entre les deux montes que j'ai, car il y a quand même au moins 10W de rendement d'écart par pneu (selon rolling resistance, soit 20W au total), plus l'aéro (en même temps vu que j'aurai des sacoches partout pas sûr que la largeur de pneu change grand chose, mais bon), plus le poids (là aussi négligeable au vu du poids total, mais ça reste des masse en rotation, donc à la longue ça peut compter). Malgré ces éléments, mon idée est de partir sur les pneus gravel, pour le confort (je roule à 2 bar avec) et pour la sécurité dans les chemins (mais qui sont très minoritaires, mais près de 70 km tout de même au total). Le seul frein est en fait mon état de forme au moment de partir (en ce moment c'est moyen), mais si je suis au top je ne me fait pas de soucis, même avec du 42mm. En même temps, je me dis quand même que je vais économiser pas mal d'énergie avec les pneus de route, mon principal blocage est psychologique en fait, j'associe forcément pneus slick à pneu fragiles, or je ne suis pas sûr que la résistance à la crevaison soit meilleure avec des pneus de gravel... Un peu peur également du confort à long terme. Enfin, troisième voie, qui est certainement la meilleure d'un point de vue technique, mais que j'aimerai éviter car il faudrait racheter une paire de pneu, plus faire le montage (une galère en hookless en plus), mais c'est sûr que partir sur du semi-slick entre 32mm et 35mm, gonflés à 3 bar, serait l'idéal à mon avis pour ce genre de parcours. Auriez-vous des conseils/préconisations par rapport aux deux trains roulants que j'ai déjà prêts à rouler ? Merci à vous !!

Pour ma part, 59 kg, autant dire que je galère avec le vent latéral... En revanche, en passant mon vélo de route sur les zipp 353nsw (en 45 mm) VS les zipp 303 firecrest en 40 mm, j'ai constaté une nette amélioration. Même si les 353 nsw sont connues pour leur efficacité par vent latéral, je suis très surpris que ce soit à ce point perceptible (je pensais vraiment que c'était que du pur marketing)

Je protège juste le disque dans un chiffon pendant le dégraissage, j'ai jamais eu de problème de contamination des plaquettes. Pour le rinçage (à basse pression, sinon c'est à risque), je me mets toujours côté disque pour commencer, puis du haut vers le bas, jamais de rinçage côté transmission orienté vers le disque. J'ai jamais eu de problème avec cette méthode