Franck PASTOR

C'est un peu ça pour moi aussi. Mais je dois nuancer : je ne fais pas de courses, donc je pédale le plus souvent à mon rythme. En temps normal je tourne à 85-95 tours/minutes quel que soit le terrain. Quand je suis en forme, je me permets des efforts plus intenses que d'habitude et je tombe un ou deux pignons mais tout en tournant les jambes plus vite (ça peut monter jusqu'à 110). Quand je suis fatigué, au contraire, je ralentis en diminuant le braquet tout en m'efforçant de peu appuyer sur les pédales, ce qui fait que ma fréquence de pédalage baisse sensiblement (autour de 80 tours/minutes) par rapport à ma fréquence de croisière habituelle. Et pendant la phase dite de "récupération active", en toute fin de sortie, je me contrains par contre de tourner vite les jambes tout en allant lentement, pendant dix-vingt minutes. Je n'ai encore rien trouvé de mieux pour accélérer la récupération musculaire.

Même phénomène à ma dernière sortie! Mon hypothèse à moi est que le vent venait de ta gauche au début de ta balade, et qu'ensuite ta main gauche n'a pas eu le temps de se réchauffer. Ma main gauche à moi avait fini par se réchauffer au retour, mais ça m'a fait terriblement mal (onglée)!

Si tu savais ce qu'en pensent de vrais parangons de vertu genre Mottet, Delion ou Bassons, tu t'en foutrais peut-être moins. Je suis au moins autant passionné vélo que toi, je pense l'avoir suffisamment montré ici. Ça ne m'empêche pas de refuser d'être blasé question question dopage. Libre à toi de ne pas vouloir en parler, ça ne m'empêchera pas de le faire.

Comme je l'ai dit plus haut, on peut peut-être descendre jusqu'à 30/30 avec l'Ultegra triple. Il faudra éventuellement changer le dérailleur arrière pour le modèle 105 triple adapté, mais si ça se trouve ce ne sera pas nécessaire. Le mieux sera de faire l'essai le cas échéant. Dans tous les cas, une 11-28 et une 12-30 sont mieux étagées qu'une 11-32.

Hé oui… Instinctivement, le cycliste se rebelle contre la pesanteur, ennemi invisible, et souhaite conserver sa vitesse quand il aborde une côte. Savoir trouver le bon développement pour conserver sa cadence de pédalage et son niveau d'effort, et non sa vitesse de déplacement, est quelque chose qui nécessite un apprentissage. Ton exemple est très révélateur. Avec un 39/25, ton cycliste (visiblement de haut niveau) sera à 75 tours/min sur les pentes à 10%, comme tu le dis. Mais un 39/28 lui permettrait déjà de tourner à 85 tours/min pour la même vitesse de déplacement. Avec un 34/28, ce serait à 95 tours/minutes, ce qui nous amène à une fréquence proche de celle utilisée sur le plat. Si les passages à 10% sont courts, le cycliste en question peut certes les absorber en force, en grimpant à 75 tours/minutes et en danseuse par exemple. Mais si ces pentes à 10% (et encore c'est une moyenne!) sont longues ou nombreuses, ça lui serait utile de pouvoir grimper en économisant ses muscles et ses tendons, comme tu le rappelles. Or un 34/28, on ne verra pas ça souvent monté en standard sur un vélo destiné à un cycliste de haut niveau.

- du type de terrain: la fréquence de pédalage est tout naturellement plus faible en montée que sur le plat, et ce d'autant plus que la pente est raide, l'écart étant grosso modo de 10-20 tr/min; Je me suis toujours demandé pourquoi ce serait vrai, ça. Ma fréquence en côte est sensiblement la même que sur le plat, à 5 tours/minutes près, et même parfois supérieure, simplement parce que j'ai plus tendance à faire des efforts intenses en côte que sur le plat. À mon avis, la baisse de fréquence observée est simplement la conséquence de braquets trop grands, soit parce qu'on n'a pas monté ceux qu'il faut, soit parce qu'on refuse de les utiliser de peur de ne pas aller assez vite. Après, les mauvaises habitudes sont vite prises et difficilement perdues, raison pourquoi il est difficile pour beaucoup de passer d'un pédalage en force en côte à un pédalage en souplesse.

Si, il me manque: même s'il y a plein de bosses ici, aucune d'entre elles n'est aussi conséquente que le Saint-Aubert. Et puis les Ardennes flamandes et le pays des Collines ne sont plus à portée de vélo… Mais bon, j'ai toujours aimé Bruxelles, j'y ai déjà habité pendant huit ans avant mes trois ans passés à Tournai, alors je redécouvre quand même mes bons vieux terrains de jeu avec plaisir! Et la belle saison revenue je projette de mettre le vélo dans la voiture pour aller refaire quelques circuits entre Tournai, Frasnes et Audenarde!

Dans le temps, on s'est fichu de ma gueule et on m'a traité de tapette parce que je refusais de fumer une clope avec les copains. C'est vrai que ça n'incite pas à la compassion pour ceux qui supportent les conséquences du tabagisme. Et quand j'ai vu ce qu'on a fait subir à Bassons et appris les sarcasmes qu'a enduré Delion, quand j'ai vu les incroyables contorsions de Virenque pour nier la réalité, au détriment de Roussel ou de Voet, ça ne m'incite pas non plus à absoudre les chaudières du cyclisme. Oui, j'ai eu mes petits arrangements avec la morale comme presque tout le monde, mais je suis fier d'une chose, c'est que personne d'autre que moi n'en a supporté les conséquences. Non, je ne me lamenterai pas sur eux. Ces gars-là pratiquent un sport qui a des règlements qu'ils connaissent. Ils savent ce qu'ils gagnent à se doper, mais ils savent aussi ce qu'ils risquent s'ils se font gauler, et ils choisissent en connaissance de cause. Ils savent aussi pour la plupart quels sont les risques pour la santé, et ils ont choisi également. Non, ce ne sont pas des monstres, mais ce n'est pas moi qui vais pleurer sur leur sort.

Oui. Pourquoi discuter si c'est pour ne rien dire. 😛

À quoi ça t'avance ce genre de sarcasmes? Pour ma part, je n'en reviens toujours pas qu'on puisse admettre que le dopage est inévitable. Considérer les dopés comme des victimes de notre société, comme le fait Bernard, va trop loin à mon avis. Autant porter la responsabilité du tabagisme sur la société également. Il y a eu des tas de pressions sur le fumeur ou le dopé, je sais, mais à un moment le gars a dit «oui» et sa responsabilité a été engagée. D'autres ont dit «non» comme Bassons ou Delion. Ils l'ont payé au prix fort, il ne faudrait pas l'oublier non plus. J'aurais tendance à dire que les premières victimes, ce sont eux! Qu'on puisse considérer que les résultats d'une compétition sportive priment sur la santé, et le tolérer, voilà le vrai problème, et le débat qu'il faudra bien lancer un jour…

Aujourd'hui, ma première sortie dépassant trois heures cette année, et probablement ma dernière sortie avant au moins quinze jours vu la météo annoncée ici pour les prochains jours à Bruxelles : froid (jusqu'à -11° samedi prochain), neige et verglas. Déjà qu'aujourd'hui j'ai souffert d'onglée malgré mes gants, alors qu'il faisait «seulement» de -2 à 0°… Départ en longeant la vallée de la Woluwe, puis direction boulevard du Souverain et la forêt de Soignes avec les bosses du chemin des Tumuli. Ensuite, la vallée de l'Ijse : Hoeilaart, Overijse. À Overijse, comme j'avais envie de me tester j'ai fait deux murs gratinés qui font la réputation de cette commune chez les cyclistes: la Sint-Annastraat et surtout le Kardaan. Le Kardaan, c'est une sente pavée au milieu des habitations, à peine 2 ou 3 m de large selon l'endroit, 230m de long seulement mais les premiers 165m à 12% environ et les derniers 75m à… 24%! À son début, une barrière en barre l'accès aux voitures (elle n'auraient guère la place d'y rouler!) et oblige le cycliste à mettre pied à terre et à repartir sur du 12%. Pas si évident! Au niveau des 24% j'ai eu du mal à ne pas faire cabrer le vélo… Quelques jolis photos de ce boyau ici: http://www.climbbybike.com/nl/beklimming.asp?Col=Kardaan&qryMountainID=702 Retour sur la nationale 4 vers Bruxelles, puis à Jezus-Eik, retour dans la forêt de Soignes, direction quatre-bras de Tervuren cette fois. Retour at home par l'avenue de Tervuren et à nouveau la vallée de la Woluwe.

Ah bon, parce que toi ça ne t'indigne pas? 😲 Lutter efficacement contre le dopage, ça commence par ne pas respecter l'omerta et en parler ouvertement.

Prochaine étape essayer de monter une cassette SRAM 11-32 pour la montagne avec mon dérailleur Shimano 105/5600, ça doit fonctionner vu que j'ai une chape de triple, j'ai même vu sur les forums US qu'avec un dérailleur DA ça peut fonctionner suivant la patte arrière du cadre. Jusque-là, c'était cohérent mais là je ne comprends plus : tu disais ne pas avoir besoin du plateau de 30 dents, mais une fois ton pédalier double installé tu comptes monter à l'arrière un pignon de 32 dents?? Ensuite, ce n'est pas forcément la peine de chercher du côté de Sram pour une cassette 11-32. Shimano en propose aussi une pour sa gamme VTT, que j'utilise avec bonheur sur mon vélo de route (sur lequel j'ai mis des braquets de VTT). Attention, mon dérailleur vient du 9v VTT, paradoxalement c'est parfaitement compatible avec mes manettes route Shimano 105 10 vitesses et ça digère bien le 32 dents (c'est fait pour). Ce n'est pas dit que la chape de ton dérailleur de route, même triple, encaisse une denture de 32. Mais si ça marche, fais-nous signe, ça peut en intéresser d'autres! S'agissant des cassettes 11-32 Sram et Shimano, l'étagement est cependant différent: Shimano: 11-12-14-16-18-20-22-25-28-32, Sram: 11-12-13-15-17-19-21-24-28-32. La cassette Shimano est donc mieux étagée pour les petits braquets, et la cassette Sram pour les grands.

Encore une sortie de deux heures cet après-midi, entre Zaventem et Wezembeek-Oppem dans la banlieue est de Bruxelles. Et encore la pluie et la gadoue au programme. Et encore le vélo à nettoyer après (sans parler du cycliste). C'est le problème quand on ne peut pas choisir la date et l'heure de la seule sortie de la semaine hors le dimanche, et qu'il faut profiter des seules heures de loisir qu'on a. Sinon j'aurai attendu demain, il paraît qu'il fera beau… Je profiterai donc du beau temps de vendredi entre quatre murs. 😢 Dimanche aussi il fera beau, mais plus froid, ils annoncent même du verglas sur les routes. Si ça se confirme, pas question que je sorte. La pluie je supporte, le froid à la rigueur, le vent déjà bien moins, mais le verglas ou la neige… Courageux mais pas téméraire!!

Tu dirais quoi, toi? «Démousser»? 😃 De toutes façons, qu'on enlève la mousse ou l'herbe, c'est le même service qui s'en occupe.😛

L'état des routes et par extension des secteurs pavés ne dépend pas de l'organisation de la course, mais de l'autorité concernée, sans doute communale dans ce cas. Et si elle ne désherbe pas la tranchée d'Arenberg, c'est certainement plus une question de gros sous que d'écologie…

Le canal de l'Espierre (enchaîné éventuellement avec les bords de l'Escaut que tu connais bien) ne conviendrait-ils pas? Bon, il n'est pas éclairé, mais si tu disposes d'un éclairage performant, ça devrait aller…

Je ne serais certainement pas sorti si j'avais su qu'il y aurait ces rafales. La pluie ne me gêne pas trop, mais alors le vent… Oui, je prends la piste cyclable sur l'avenue de Tervuren, piste en mauvais état ou pas. Celle-ci est effectivement lamentable entre le débouché de la chaussée de Tervuren et les Quatre-Bras, direction Tervueren, mais je supporte. Mes pneus de 25 de section aident sans doute! De toutes façons, pour que je n'emprunte pas une piste cyclable il faut vraiment qu'elle ne soit pas praticable du tout, par exemple s'il y a des branchages partout ou si elle est complètement recouverte de boue. D'un côté je suis du genre légaliste, de l'autre j'ai vu un copain se faire enguirlander par la police pour avoir roulé hors piste cyclable sur l'avenue de Tervuren, justement (je crois que je t'en avais parlé). Ça refroidit les tentations, en effet!

1 h 30 de sortie par un temps épouvantable à Bruxelles ce matin, le long de la Woluwe et de l'avenue de Tervuren. Pluie continue et vent violent. Me suis fait frôler deux fois, par un bus et un camion, chaque fois à cause d'une rafale qui m'avait déporté. Sortie à oublier…

Ma Femme à rencontré deux cycliste le matin à 6h du mat , qui rentré , sans gilet fluo , juste un éclairage frontal , elle les a vue au dernier moment et ma dit qu' elle trouvait ça dangereux ! Pas étonnants, ils n'étaient pas équipés! Pendant trois ans (il y a quinze-vingt ans) j'ai roulé matin et soir, donc la nuit en hiver, pour aller à l'université pendant mes études. 11 km à l'aller, autant au retour, la moitié dans le trafic sans jamais un accident. Mais mon vélo éclairé comme un sapin de Noël, éclairage puissant à l'avant et à l'arrière, réflecteurs à l'arrière et sur les roues… Maintenant que je fais du vélo pour mon plaisir, il m'arrive de me faire surprendre par la nuit en cette saison. Mais j'ai (presque) tout l'équipement requis : éclairage avant et arrière et un baudrier réfléchissisant. Ne me manquait que les réflecteurs sur les roues, que je viens d'acheter, et un réflecteur à l'arrière du vélo, mais celui-là j'aurais du mal à trouver où le placer, à moins d'installer un porte-bagages.

Hier après, même sortie que la semaine dernière avec au milieu la route balisée Vliegeniersroute Zaventem de 22 km au milieu. 2 h 15 de balade en tout dans la banlieue est de Bruxelles dont 1 h tout rond pour faire cette Vliegeniersroute qui sinue en milieu urbain et semi-urbain. C'est pas trop mal vu les intersections et autres feux de circulation, et c'est un quart d'heure de gagné par rapport à la semaine dernière, où je m'étais paumé plusieurs fois. Il faisait beau mais froid, les routes étaient parfois détrempées et je devais faire attention où je mettais les roues avec ici et là quelques flaques gelées qui trainaient à l'ombre! Pour Steve Disalvo: la Vliegeniersroute est entièrement en dur, mais il vaut mieux la faire par temps sec (et même après plusieurs jours de temps sec), vu la terre qui quand il pleut dégouline des bas-côtés sur certaines portions, surtout celles en chemin creux. C'est là que j'envie le plus ceux qui ont un vélo de cyclo-cross. Ma roue libre faisait un drôle de bruit lorsque la chaîne était sur les grands pignons. J'ai déjà connu ça l'année dernière à force de rouler sur des routes dégueulasses (mais j'ai pas le choix, quoi, c'est ça ou pas rouler du tout!), j'avais dû faire changer la roue libre. J'espère que je n'aurais pas à le faire encore une fois… Demain, ils annoncent la pluie. Génial…

😆

T'as déjà vu quelqu'un rigoler quand on lui dit «Retourne dans ta jungle»? Au juste, c'est pas la peine d'écrire en gras, on peut très bien lire ton texte sans ça.

je disais que mettre un 50 et un 38 c'est ridicule ...... Oui, sur un pédalier compact en tout cas. Sauf si c'est temporaire. Si tu mets un 52 et 42 plus une grosse roue libre ça revient au même qu'un 50 et un 34 avec une petite roue libre.... On est bien d'accord là aussi. Mais l'écart de 16 dents entre les plateaux n'est pas évident à gérer pour tout le monde. Bon avec ton spad tu montes aux arbres alors retourne dans ta JUNGLE. 🙄 Tu es bienvenu dans ma jungle cycliste, constituée de quelques jolis murs qui t'apprendront peut-être la courtoisie…

Le pédalier compact t'évite à avoir un triple. C'est forcément à éviter d'avoir un triple? En tout cas, il faudrait un compact très, très spécifique pour remplacer mon 46-36-26 (de chez TA justement, un Carmina). Et mon braquet mini est de 26/32… Oui, je grimpe aux murs avec, c'est justement fait pour! Ce qui est sûr, c'est qu'il faut éviter de passer au compact uniquement pour faire beau. Parce qu'avec le compact, on simplifie les changements de plateaux mais on sacrifie forcément quelque chose par rapport à un triple: soit les plus grands développements, soit les plus petits, soit l'étagements des plateaux ou des pignons. C'est suivant le type de montage. Il faut donc bien calculer son coup et en tout cas veiller au moins à disposer des petits braquets nécessaires pour passer partout où on veut avec une bonne vélocité. Exemple : si le triple d'Alain était en 30/26 comme braquet mini, son futur compact idéalement devrait avoir 34/29 (à une dent près) comme braquet minimal. Certains ici ont eu aussi des problèmes à gérer l'écart de 16 dents entre le 50 et le 34 dents des plateaux avant standards, au point de repasser à des dentures de 36 ou 38, quitte à devoir forcer plus en côte. Pour ma part je recommanderais plutôt de passer du 50 au 48, voire au 46. On sacrifie donc cette fois-ci les plus grands développements, mais c'est un moindre mal. Rares sont ceux qui en effet peuvent emmener correctement un 50/12 sur le plat!