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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. C'est partiellement vrai. Il faut y ajouter les cyclistes dont le guidon est placé trop bas pour eux et qui ne sont pas assez souples pour tenir longtemps la position mains en bas.
  2. Tu devrais peut-être commencer par ça : t'entraîner à descendre avec les mains en bas du cintre. La prise du guidon et le contrôle du vélo sont bien meilleurs. Particulièrement quand le revêtement est douteux. Une anecdote personnelle pour illustrer le côté quailté de prise du guidon : un jour que je descendais mains aux cocottes une route de montagne, ma roue avant a pris un nid de poule de plein fouet, sous l'effet du choc mes mains ont décollé des cocottes et je me suis retrouvé le torse sur le cintre, heureusement sans tomber (les miracles existent)… Les mains qui décollent du cintre comme ça, c'est quelque chose qui ne peut pas arriver si on descend mains au fond du cintre.
  3. Sauf que plutôt qu'une relative contre-performance de Froome, c'est plutôt une énorme performance de Fabio Aru, bien au-dessus de son niveau habituel. Si Froome avait fait une perf de cette ampleur (ce qui pour lui signfierait une ou deux minutes d'avance sur Dumoulin par exemple) on aurait crié au dopage ici, mécanique ou non.
  4. Il ne faut pas se fier aux apparences ni aux chiffres résumant une ascension. Un col à 8 % de moyenne peut contenir des passages à 12 % voire plus, et ces passages sont parfois longs. Pour info, si on pédale à 10 km/h en vitesse de croisière sur du 8 %, ça implique qu'on doit pédaler à 7 km/h sur du 12 % si on veut garder la même dépense d'énergie. Avoir des braquets adaptés à ces pourcentages, c'est-à-dire des braquets permettant d'éviter de pédaler trop en force (et donc d'éviter de gaspiller ses forces…) est toujours appréciable. Et c'est d'autant plus appréciable que le périple est long. Une tendance actuelle me réjouit : on prend enfin conscience que ce sont les braquets qui doivent s'adapter aux cyclistes, et pas l'inverse… (Dommage que les triples plateaux se raréfient, car c'est encore le meilleur moyen d'avoir des braquets aussi petits que nécessaires… mais je vais m'emballer à nouveau, là ! 😇)
  5. Si la vitesse globale d'un groupe me convient — et ce n'est déjà pas souvent le cas, comme je l'ai dit — être dedans ne me pose pas de problèmes techniques particuliers. Sans aller jusqu'à «frotter» je me sens relativement à l'aise au milieu d'autres cyclistes. Par contre, c'est autre chose de suivre les changements de rythme systématiques de la tête du groupe : à la sortie de chaque virage ou au moindre petit «coup de cul», hop, accélération sèche. Puis ils font roue libre dans la courte redescente qui suit pour récupérer… À la longue ces à-coups me plombent les jambes et même quand mes jambes suivent, ces changements de rythme m'agacent. Je n'aime pas les à-coups. Intenses ou pas je préfère les efforts les plus réguliers possibles. C'est je pense ce qu'il me faudrait travailler pour suivre sur le plat : gérer ces accélérations successives, tous ces à-coups qui se produisent sans cesse quand on fait partie d'un groupe et qu'on veut y rester. Mais comme je n'aime pas ça du tout, je ne suis pas sûr de trouver un jour la volonté de travailler dans ce sens. Pour moi le vélo est d'abord un plaisir, pas une corvée, et le fait d'aller à mon propre rythme est partie intégrante de ce plaisir.
  6. Hé oui, le meilleur moyen d'éviter la pluie, c'est encore de se mettre à l'abri ! 🆒 Question braquets, j'avais mon 26/34 habituel. Ce qui ne m'a pas empêché de descendre brièvement sous les 6 km/h dans le passage le plus raide de la côte d'Amermont. Donc moins de 60 tours/minutes à ce moment… Comme quoi un braquet encore plus petit que ça ne me serait pas inutile ! 😇 Pour ce qui est de suivre les autres, chez moi c'est une règle établie depuis longtemps : je laisse presque toujours filer quiconque est plus rapide que moi, de peur que l'effort nécessaire pour suivre me soit fatal plus tard. Même sur le plat. Hier j'ai fait une exception, j'ai fait une bonne dizaine de kilomètres (de la sortie d'Esneux jusqu'au pied de Chambralles) bien au chaud au cœur d'un groupe d'une trentaine de cyclistes qui n'allaient pas beaucoup plus vite que moi quand ils m'ont rejoint. Avec comme inconvénient de devoir zigzaguer entre les cyclistes scotchés sur place sitôt arrivés au pied du mur… Pour toute la suite du parcours, j'ai roulé seul sans me préoccuper des autres, sauf sur l'autre portion plate du parcours, entre Targnon et Remouchamps, où un autre cycliste et moi nous sommes relayés un moment… jusqu'à ce que je doive le laisser filer à cause d'un début de crampe.
  7. On a déjà eu cette discussion il y a quelques mois je crois au sujet de cette règle empirique, ce n'est en effet probablement pas le lieu pour la reprendre. Je tiens juste à préciser que je n'ai pas attendu Lance Armstrong pour mouliner en côte. J'ai toujours été à l'écoute de mes sensations, et bien avant 1999 j'avais compris que c'est comme ça, en tournant les jambes, que je me sens le mieux pour grimper.
  8. Cap des 2000 km dépassé seulement aujourd'hui, sur Tilff-Bastogne-Tillf (parcours 168 km). Le retard sur mon programme prévu est devenu quasiment insurmontable. 🙁 Mais bon, boulot oblige…
  9. 168 km aujourd'hui dans les Ardennes belges, sur un parcours intermédiaire de la randonnée Tilff-Bastogne-Tilff. http://www.sport.be/tilffbastognetilff/2018/fr/ Il y avait 4 distances proposées, 92, 125, 168 et 250. L'année dernière j'avais fait cette dernière distance, mais avec beaucoup plus de bornes à mon compteur que les 1840 km que ce dernier affichait au départ de la rando d'aujourd'hui… Je n'ai donc pas voulu tenter le diable et me suis contenté du 168 km. Ce qui représentait quand même 2200 m de dénivellation selon l'organisateur (2700 m pour le grand parcours), tous les gros «morceaux» du grand parcours étant aussi présents sur le 168 km : l'infernal Chambralles, les très longs (à l'échelle belge) Ancienne Barrière et Mont-le-Soie, la succession de murs appelée Chevofosse, le très bien nommé Amermont, et les incontournables côtes du Rosier et de la Redoute, qu'on ne présente plus. Départ glaglagla à 7°, arrivée dégoulinant de sueur à 24° (à l'ombre)… j'ai toujours trouvé pénible de devoir encaisser à vélo de telles variations de température en une seule journée. Probablement l'explication des quelques crampes que j'ai eu à gérer pendant la fin du parcours. Heureusement rien de très gênant. Beau temps sur toute la sortie sauf à la toute fin où une grosse drache s'annonçait… mais le ciel a eu le bon goût d'ouvrir ses vannes juste après mon arrivée. 21,2 km/h de moyenne sur le vélo (pas de miracle vu le manque d'entrainement), 87 tours/minutes de fréquence de pédalage moyenne… et bien mal aux jambes ce soir alors que je rédige ce post.
  10. La cadence n'est rien en soi, ce n'est une question d'habitude et de bonne coordination musculaire. Je peux tourner pareil sans aucun problème, même dans une pente comme cela, il suffit d'avoir le braquet suffisamment petit. Pour des types comme Froome, Yates ou Poels, c'est 34/32 ou 34/34 dans l'Angliru, pour moi ce serait du genre 24/34 ou 24/36 dans la même ascension… Froome tourne les jambes depuis qu'il fait du cyclisme, il a appris à pédaler comme cela, d'après sa biographie. À côté, tu as des types comme Richie Porte ou Geraint Thomas qui sortent de la même écurie Sky et qui emmènent beaucoup plus gros en montagne. Parce que c'est leur habitude, leur style. C'est la puissance développée (force*cadence) qui est éventuellement suspecte, autrement dit les watts. Pas la cadence seule.
  11. Il y aurait trois accès au Zoncolan : l'accès par Ovaro emprunté habituellement (comme aujourd'hui) ;celui par Sutrio que le Giro a emprunté en 2003 pour la première arrivée à ce sommet (vainqueur Simoni) ;et celui par Priola (apparemment le plus raide) qui n'aurait jamais encore été emprunté en course.https://fr.wikipedia.org/wiki/Monte_Zoncolan
  12. Pour Pinot tu savais quoi ? Yates ne mouline pas beaucoup moins que Froome, avec un style plus académique. Même genre de cassette apparemment : énorme.
  13. Dis, Christian, tu en dis quoi des genoux très écartés de Pozzovivo ? Il a pas l'air si bedonnant, pourtant… 😛 Je me demande quel braquet utilise Froome… Pour mouliner dans des pentes pareilles, je penche pour un 34/34, ou encore plus petit.
  14. De fait ça doit pas être plus dur de monter le Zoncolan en 34/32 que l'Alpe d'Huez en 39/23… … pour des pros, s'entend. Le cyclo moyen de ce forum partirait peut-être en marche arrière dans le Zoncolan avec un 34/32 !
  15. Blague à part, même s'ils se ressemblent énormément Simon et Adam Yates sont de faux jumeaux (fraternal twins) d'après l'article ci-dessous, donc ça risquerait d'être compliqué ! 😃 http://www.cyclingnews.com/features/twin-engines-up-close-with-the-yates-brothers/
  16. par le passé, un grand gabarit n'a jamais passé correctement le Zoncolan Tout dépend de ce qu'on appelle grand gabarit… Ivan Basso a gagné au Zoncolan en 2010, il faisait 182 cm pour 70 kg d'après Wikipédia. Tom Dumoulin n'est pas beaucoup plus grand et fait presque le même poids, 186 cm pour 71 kg, toujours d'après Wikipédia.
  17. Moi non plus je ne ferai pas les 240 km de TBT cette année : avec 1820 km seulement au compteur depuis janvier ce serait suicidaire de ma part. Mais je compte quand même y aller, sur le parcours 160 km comme il y a 2 ans. En espérant qu'il y fasse un meilleur temps qu'aujourd'hui ! C'est quand même étrange que les organisateurs de cette Flèche de Wallonie vous ait fait sciemment passer par une côte non asphaltée… Je ne pense pas que la plupart des participants aient apprécié, et ils l'auront sans doute fait savoir.
  18. Ciel de plomb, vent d'ouest soutenu, températures en chute libre (maxi 15°, soit 10° de moins qu'hier), crachin permanent… un temps à la belge aujourd'hui pour 6 h 30 de sortie, dont 5 h 30 de vélo effectif et à peine 105 km de parcourus. Sur des routes bien sûr dégueulasses du début à la fin. Le programme du jour était de relier les trois centres universitaires du Brabant, à savoir Bruxelles, Louvain-la-Neuve et Louvain/Leuven, via un parcours sans véritable raidard (à part la chaussée d'Ottenburg à Wavre), mais jamais plat non plus. Nombreux arrêts à cause de la circulation intense dans cette zone très densément peuplée, ce qui explique en partie la très faible moyenne (19,2 km/h). Longue pause-café à Louvain-la-Neuve, après avoir tourné en rond pendant une bonne demi-heure dans cette ville nouvelle où les autorités communales ont visiblement décidé de faire des économies sur les panneaux indicateurs ! 😕 Avec les conditions météo, le moral n'était vraiment pas au beau fixe au départ, mais petit à petit il s'est amélioré et les jambes ont fini par suivre. Reste maintenant à nettoyer le tas de boue sablonneuse qu'est devenu mon vélo… 😢
  19. Encore une fois un décrochage en plein virage, alors que rien ne pouvait le laisser prévoir : il n'allait pas plus vite que les autres, ne se penchait pas plus qu'eux. À sa place je me poserais des questions sur ses pneumatiques.
  20. Quand je descends ce genre de côtes pavées : manivelles à l'horizontale, mains au fond du guidon (jusque là comme pour une descente normale) et je considére les jambes comme des pistons qui amortissent les chocs. Je reste assis en général, pour un meilleur contrôle : les pavés secouent souvent bien moins fort si on les prend à la bonne vitesse, et cette bonne vitesse est souvent élevée, donc plus facilement atteignable en descente. Ce phénomène bien connu des coureurs est typique aussi des revêtements en tôle ondulée. Si les secousses sont cependant trop fortes, je me lève légèrement de la selle et je me déporte vers l'arrière, tout en gardant les manivelles à l'horizontale.
  21. Après avoir lu ça, je me dis que ça paraît en effet peu probable que Seabase réussisse, du moins s'il garde son vélo tel quel (braquet, pneumatiques…). Mais ce qu'il a à son «palmarès» est déjà tellement énorme que cela ne m'étonnerait pas tant que ça s'il y arrivait quand même.
  22. Quelles raisons de physique, au juste ? Si c'est possible à moi de les comprendre (mes cours de physique se sont arrêtés au premier cycle universitaire).
  23. De fait, il doit en changer très régulièrement, et même en plein milieu de la descente. Voir la première vidéo, lors de la descente du Galibier ! 😇
  24. Il est sponsorisé par Assos. On le voit d'ailleurs apparaître sur divers catalogues de la marque. Pour préciser ma pensée : c'est quelqu'un qui ne la ramène pas en se confrontant agressivement aux autres usagers du bitume urbain, mais en se lançant des défis athlétiques personnels dans des endroits de rêve. Ça fait toute la différence selon moi.
  25. Les risque-tout en pignon fixe en plein cœur de la ville me laissent perplexes. Je balance entre l'admiration pour l'adresse et la technique de certains, et l'effarement devant l'inconscience des autres et leur côté m'as-tu-vu. Ce sont parfois les mêmes, ce qui ne simplifie pas mon jugement sur eux. J'ai bien plus d'admiration pour les fixies qui se lancent des défis du genre des vidéos suivantes. Peut-être tout aussi risqué (en descente du moins) mais tellement moins frimeur.
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