Franck PASTOR

Un cycliste ? Ou quelques centaines ? 🙄

Même si je crois les avoir évitées, en rentrant, je découvre l'horrible spectacle des gastéropodes collés au carbone ou coincés dans les moindres interstices, avec une propension particulière pour les étriers de frein. Ce qui m'oblige à un nettoyage fastidieux. Tiens, encore un argument en faveur des freins à disques ! 😃

Oh si j'ai parfaitement compris, je te fais juste remarquer par principe que le qualificatif «étranger» n'a pas sa place dans cette histoire. Il y a des mots lourds de sous-entendus et celui-là en est un gratiné. Or Nacer Bouhanni est Français né en France de parents Français nés en France. Si ça ne suffit pas pour en faire un Français aux yeux de certains, c'est grave pour eux. En fait j'en ai marre de ce sujet. 16 pages, bon sang, et pour dire quoi ? Toujours les mêmes choses, les mêmes bêtises pour la plupart, on tourne en rond ou à vide. On ne sait forcément pas le quart du dixième de ce qui se passe dans les coulisses d'une équipe, Cofidis en l'occurence, et pourtant on se fait des romans dessus… Mais fichez-lui donc la paix à Bouhanni, et dans le même mouvement fichez donc la paix à Laporte, Vasseur ou Démare (et pas Demarre) et laissez les courses parler ! Et que je sache, nos petites vies à nous ne dépendent pas des résultats de ces courses !

Bouhanni serait maintenant un étranger ? V'là aut' chose!

Un autre descendeur patenté du peloton actuel est Jarlinson Pantano. Lors de cette fameuse descente de Sagan sur Gap, il avait été justement le tout dernier à être lâché par Sagan, et seulement dans les derniers lacets. La prestation de descente qui m'a le plus impressionné, c'est pourtant de la part de quelqu'un qui n'était pas, à ma connaissance, réputé pour cela : David Arroyo, dans la descente du Mortirolo sous la pluie lors du Giro 2010 : maillot rose sur le dos, arrivé au sommet avec pas loin de 2 min de retard sur Basso (qui sera «piloté» par Nibali dans la descente), il a réussi à reprendre plus d'une minute, en rattrapant et larguant au passage Evans, Gadret, Sastre, Vinokourov… Même Savoldelli, qui suivait à moto, était impressionné. (Dans la montée qui a suivi — Aprica — il a quand même fini par perdre son maillot rose au profit de Basso.) La descente en question :

C'est déjà pas mal, ce genre de moyenne ! Par chez moi, dans le cadre bruxellois et brabançon qui est forcément très urbanisé, dépasser les 20 km/h est déjà tout une histoire… J'ai vécu à Tournai pendant trois ans (2008-2011), ça m'a donné l'occasion de découvrir aussi bien les « Ardennes flamandes » que le « Pays des collines ». Comme tu l'as vu, j'y retourne de temps en temps avec mon vélo. 😄 Pour aujourd'hui, j'avais une fenêtre de libre ce matin, donc 4 h de vélo dans le secteur sud-est de Bruxelles cette fois, la plupart dans le cadre de la Flèche brabançonne (Overijse, Huldenberg). Ce week-end et lundi, par contre, le vélo va rester tranquille : ça va être boulot, boulot, boulot… 🙁

Ce serait déjà difficile de dire quel est le meilleur grimpeur de l'histoire, alors que dire du meilleur descendeur… Quels sont les critères d'appréciation, pour commencer ? Sommes-nous d'ailleurs bien placés pour en juger, nous autres cyclistes lambdas ? Et qui peut comparer un Gastone Nencini des années 50-60 ou un Frédéric Vichot des années 80 aux Sagan, Nibali ou Mohoric d'aujourd'hui ?

Je me fiche des opinions des autres qui sont forcément fausses si contraires aux miennes. Tout le monde peut se tromper… sauf Imanol Alcantara. Je retiens cette opinion sur Pinot. S'il gagne quand même un grand Tour — ce qui en tant que tel me laissera assez indifférent — je me ferai un plaisir de te mettre le nez sur ton erreur d'appréciation : j'adore imposer aux gens trop sûrs d'eux quelques piqûres de rappel de modestie.

À Bruxelles, il pleut. C'est plutôt bienvenu d'ailleurs, on a un mois de juin assez sec ici.

J'ai fait une sortie hier en Belgique. Et bien c'est incroyable la différence avec la France! C'est chaque fois pareil quand je reviens ici et il me faut un temps d'adaptation tant je trouve ça incroyable: l'état des routes. Lorsque nous faisions nos sorties au pays du Ventoux, il ne fallait jamais se soucier des trous et défoncements divers, juste le plaisir de rouler sans piège tous les 10 mètres, on savoure et on trace la route. Ici, le temps de sortir de mon bled qui fait 1 km de long, j'ai déjà remis ma colonne vertébrale en désordre et senti mon vélo souffrir des multiples tressautements imposés par les joints du béton ainsi que les 653 trous de ma rue. Si Joachim et d'autres sur ce forum te lisent, ils feront comme avec moi, ils refuseront de te croire. Sous prétexte d'avoir roulé sur quelques routes belges en bon état, ils font de ces routes potables une généralité dans tout le pays. Mais nous qui y vivons, on sait… En plus de l'éventuelle corruption, il y a une autre explication à cet état déplorable des chaussées (et des pistes cyclables) en Belgique : tout simplement l'ahurissante densité du réseau routier. C'est une des premières choses qui m'ont frappé à mon arrivée en Belgique : y a des routes partout, absolument partout !! Ce qui te permet de jouer à cache-cache avec les nuages porteurs de pluie (c'était plus dur à faire en Provence, non ? 😉), mais l'inconvénient c'est que ça doit coûter bonbon à entretenir, un réseau pareil…

Ma petite sortie d'entretien de milieu de semaine cet après-midi, une trentaine de km du côté de Zaventem en suivant grosso-modo l'itinéraire balisé pour cyclistes appelé Vliegeniersroute, la route des aviateurs (c'est à Zaventem se trouve l'aéroport de Bruxelles). https://www.routeyou.com/nl-be/route/view/177644/fietsroute/vliegeniersroute Le parcours est assez agréable, mi-campagnard mi-citadin, avec quelques vallonnements mais sans pente longue ni raide. En fait, après l'orgie de raidards que j'ai faite dimanche dernier dans les Ardennes flamandes, les côtes d'aujourd'hui m'avaient l'air de faux-plats !

La moulinette n'asphyxie que ceux qui ne savent pas l'utiliser. Donc je te retourne le conseil. 😛 Et sinon, jamais fatigué d'être en mode provoc ?

vous voulez que les automobilistes partagent la route mais ça ne vous suffi plus . vous voulez la route. Et allez, encore un procès d'intention. Tu as des comptes à régler, on dirait. Et d'une : on n'a pas à vouloir que les automobilistes partagent la route. Ils doivent la partager. Elle est à nous aussi bien qu'à eux. Point. Et de deux ; pour ces routes réservées aux cyclistes (une fois par an pour quelques heures, quel drame), nous n'avons rien demandé nous-mêmes ici — ce qui ne t'empêche visiblement pas de t'en prendre à nous. On se contente d'apprécier un concept (bienvenu) lancé par les autorités départementales, sans doute pour attirer encore plus de touristes cyclistes sur leur routes de montagne. Peut-être que ce sont des cyclistes pratiquants qui leur ont suggéré cette idée, mais ce n'est même pas sûr. Ils auront pu tout simplement ouvrir les yeux, constater le nombre impressionnant de cyclistes qui parcourent les cols de leurs départements respectifs, et imaginer ce moyen pour en attirer encore plus. Visiblement, on représente un bon filon aux yeux de ces autorités. Qu'attend-tu pour te plaindre à elles ? Envoie-leur donc une lettre ouverte te plaignant de cette insupportable restriction faite aux libertés des automobilistes. Ce sera un peu moins facile que de s'en prendre aux participants de cette discussion, mais ça servira un peu plus ta noble cause. même sur les cols plus fréquentés par les véhicules jamais la circulation ne m'a dérangé ni empoisonné par les échappements . Quel homme ! Je suis admiratif, car je suis loin de pouvoir en dire autant, et bien d'autres comme moi. Malheureusement, ton cas particulier n'est pas une généralité. Si toi ça ne te dérange ni t'empoisonne, combien d'autres que ça dérange et empoisonne ? Bien plus, à en croire ce que j'ai lu et entendu. Désolé de te le rappeler, mais tu n'es qu'un seul cycliste parmi des milliers d'autres, et ton opinion n'a pas plus de poids que chacune des leurs. Et quels sont ces cols plus fréquentés par les véhicules dont tu parles, au juste ?

cette opération de cols réservés aux cyclistes est juste bonne pour énerver les automobilistes a quoi ça sert ? ne peut on pas monter ou descendre un col sur routes ouvertes Certes. C'est d'ailleurs ce qu'on fait à chaque fois qu'on va faire du vélo en montagne, en fait… Mais quiconque fait régulièrement du vélo en montagne (ce qui ne semble pas ton cas, je me trompe?) peut apprécier de ne pas avoir à respirer en plein effort et donc à plein poumons les gaz d'échappements des bagnoles (voire des camions) qui nous dépassent à faible vitesse et haut régime. On peut aussi apprécier de pouvoir discuter le bout de gras avec d'autres cyclistes sans devoir se ranger toutes les trente secondes pour laisser passer ces mêmes véhicules. Ou de descendre avec l'esprit un peu plus libre, puisque sans trafic motorisé. Et puis, réserver chacun de ces cols un jour par an pour les cyclistes, c'est si mortel que ça pour les malheureux automobilistes ? Je crois qu'ils survivront à cette terrible, insupportable et liberticide contrainte.

Rassure-toi, il y aura bien des cols réservés en 2018 dans les Hautes-Alpes : http://www.hautes-alpes.net/fr/tourisme/experiences/pleine-nature/velo/cols-reserves-2018.html

Sur les 24 vélo du Nürburgring en Allemagne, il y avait jusqu'en 2016 une catégorie e-bike (VAE). Le circuit complet est tellement grand (25 km) que les épreuves «vélo ordinaire» et «e-bike» avaient lieu simultanément, sans problème de place. La catégorie e-bike a été supprimée l'année dernière (faute de sponsor), pour revenir cette année… mais séparée des autres concurrents cette fois, c'est-à-dire qu'ils ne roulent plus au même moment que les autres. D'après ce message de l'organisateur (en anglais) cette cohabitation vélo normal - vélo électrique n'était pas si bien vécue que ça par tout le monde. Certains cyclistes n'étaient pas très heureux d'être dépassés à toute vitesse dans le Hohe Acht (mur à 17% situé sur le parcours) par les VAE… https://www.radamring.de/en/start-mtb-marathon-en/1892-rad-am-ring-ebike-am-ring-seperately-but-still-together

Ce n'est pas du «pipeau théorique», c'est une question de patrimoine génétique. Des vrais jumeaux (issus d'une même cellule fécondée qui s'est par la suite scindée en deux — voire trois ou plus pour les triplés, quadruplés, etc.) ont des patrimoines génétiques rigoureusement identiques. Des faux jumeaux (issus de deux cellules fécondées différentes) ont des patrimoines génétiques a priori ni plus ni moins semblables que des frères/sœurs ordinaires. Maintenant les hasards de la transmission de ce patrimoine génétique des parents vers leurs enfants font que des faux jumeaux se ressemblent parfois énormément. Comme deux frères/sœurs ordinaires peuvent se ressembler énormément. Je connais deux frères qui ont deux ans d'écart et pourtant il m'arrive de les confondre tellement ils sont semblables. Tandis que les hasards de la vie font que des vrais jumeaux peuvent se mettre à ne plus se ressembler comme deux gouttes d'eau, alors qu'ils sont réellement «programmés» pour cela. Un nez cassé, une cicatrice, une alimentation et donc une croissance différente, des activités sportive différentes et donc des carrures distinctes, etc. Il arrive également parfois qu'un des jumeaux soit droitier et l'autre gaucher. Bref, on n'est pas réduit à son patrimoine génétique, et tant mieux.

Tu trouves ? Ils avaient quand même cinq ans d'écart, et même quand ils étaient sur le vélo j'arrivais facilement à les distinguer : Fränk était encore plus fin de carrure qu'Andy et tournait davantage les jambes. Alors que sans leurs dossards ie serais bien incapable de distinguer les frères Yates entre eux en course…

Malgré leur ressemblance ce sont des faux jumeaux (fraternal twins) et non des vrais (identical twins). Vus de près on peut les différencier facilement, paraît-il, donc ce ne serait pas une si bonne idée que ça de les interchanger. 😇 http://www.cyclingnews.com/features/twin-engines-up-close-with-the-yates-brothers/

C'est dur chaque fois. Un peu moins en 1998 parce que je venais de rouler 2 semaines dans les Cévennes ce qui confirme ce dont je parlais, l'importance de donner du temps à l'organisme de s'adapter à des conditions de travail inhabituelles.

Les statistiques des montées par Bédoin et par Malaucène semblent indiquer des difficultés tout à fait semblables : même distance, même pourcentage moyen, à un chouïa près. La différence essentielle est que le versant Malaucène est plus irrégulier, ce qui peut être un avantage ou un inconvénient selon le type de côtes qu'on aime grimper. Donc si tu as réussi l'un tu peux aussi réussir l'autre. Edit : on a souvent mal partout dans la première ascension en haute montagne de l'année. C'est normal, l'organisme est confronté à un effort auquel il n'est pas habitué (à moins d'habiter près de la montagne). Et puis petit à petit, au fil des ascensions ça va mieux. La différence entre tes temps de montée de Malaucène (2h30) et Sault (2h15) semble indiquer cette adaptation chez toi. Si tu reviens dans le coin, je conseillerais de grimper une ou deux fois par Sault, puis par Malaucène et enfin par Bédoin.

Je voulais faire une excursion dans les Ardennes ce dimanche, et plus précisément du côté d'Houffalize, mais les prévisions météo locales (orages…) m'en ont dissuadé. À défaut des vraies Ardennes, j'ai opté pour les « Ardennes flamandes », le cadre du Tour des Flandres, à l'autre bout du pays. Voiture jusqu'à Audenarde, et de là une orgie de côtes classiques de la région, raides ou pavées ou les deux à la fois. Le texte des articles pointés par les liens qui suivent sont en néerlandais, mais avec le profil et l'itinéraire de l'ascension à chaque fois, et parfois une vidéo. Mont de l'Enclus (par Ruien) : https://www.klimtijd.nl/beklimming/kluisberg ;côte de Trieu alias Knokteberg : https://www.klimtijd.nl/beklimming/knokteberg ;Oude Kwaremont : https://www.klimtijd.nl/beklimming/oude-kwaremont ;le Fiertelmeers jusqu'à Hotond, la dernière partie à peine praticable en vélo de route ; d'après le lien suivant c'est l'ascension la plus dure de la région : https://www.klimtijd.nl/beklimming/fiertelmeers ;le Paterberg : https://www.klimtijd.nl/beklimming/paterberg ;le Koppenberg : https://www.klimtijd.nl/beklimming/koppenberg ;le secteur pavé de la Mariaborrestraat enchaîné avec la montée (pavée) de la Steenbeekdries et la descente (pavée, tiens donc !) du Stationsberg : https://www.klimtijd.nl/beklimming/steenbeekdries ;le Taaienberg, aussi appelé Boonenberg puisque Tom Boonen y démarrait systématiquement : https://www.klimtijd.nl/beklimming/taaienberg ;l'Eikenberg : https://www.klimtijd.nl/beklimming/eikenbergEt puis redescente rapide et bien agréable sur Audenarde par l'Edelareberg : https://www.klimtijd.nl/beklimming/edelareberg Le tout en 90 km et à une moyenne rikiki de 19,7 km/h. Usant ! Les jambes sont bien lourdes ce soir. Par ailleurs, temps splendide, chaud (27°) et sec, parfait pour moi, sauf un vent assez fort de secteur nord. À noter que ce week-end, il y avait le «Retro-Ronde» : l'objectif étant de se choisir un parcours dans la région, thématique Tour des Flandres, avec un vélo et une tenue vintage. Se taper les raidards de la région avec un petit plateau du genre 42 ou 44 dents, voire plus, faut le faire… Version française du site dédié : https://bit.ly/2JxzZDX

Je dois être un poil vicelard, mais si une échappée avec ces 4 lascars prend le large lors de la 1ère étape en ligne, j'attends avec un intérêt non dissimulé les commentaires de Richaaar sur Eurosport Dès que Virenque prend la parole j'ai envie de me boucher les oreilles. Donc je préfère m'éviter un calvaire et suivre une autre chaîne. Flamande, de préférence. Sur la VRT ils disent moins de… disons, bêtises, et s'ils font des fautes dans leur langue, ça me dérange beaucoup moins.

… ça descend, ça tombe, ça descend, ça tombe, ça descend, ça tombe… des cordes. 😃

Le Belge a souvent tendance à dénigrer son pays par rapport aux autres et en particulier par rapport à la France. Ça m'a toujours surpris, ce côté systématiquement autocritique. Donc tant mieux si tu t'aperçois qu'ailleurs l'herbe n'est pas forcément plus verte ! (Enfin, « l'herbe pas plus verte ailleurs », ce n'est peut-être pas la bonne expression avec toute la flotte qui te tombe dessus… 😃) Et ce week-end s'annonce sec en Brabant… ceci dit juste pour te dégoûter un peu plus ! 😛