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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. Cette semaine ne sera pas propice à la pratique du vélo. Au contraire, je ne loupe pas cette occasion inespérée: je ne risque plus d'être gêné par les hordes de promeneurs, cyclistes ou autres, qui se ruent dehors en groupes serrés dès qu'il fait beau… Bonheur !
  2. Comme quoi, on a à peu près le même physique aujourd'hui, mais contrairement à toi j'ai connu quelques évolutions. À 16 ans je n'avais pas fini ma croissance et je faisais 172 cm pour… 47 kg. Ma grand-mère m'appelait son «squelette» ! J'ai atteint ma taille définitive, 178 cm, vers 18-19 ans, pour 58 kg à l'époque. Et puis, j'ai eu une longue période de judo assez intensif. Prise de muscle (relative) et relâchement diététique (relatif aussi, je n'ai jamais mangé comme un ogre). J'ai atteint 68 kg à 24 ans, au moment de passer ma ceinture noire. Après avoir arrêté le judo et m'être mis à la course à pied puis au vélo, j'ai un peu «fondu» pour me stabiliser à 63-64 kg l'hiver et 61-62 kg l'été, et ce depuis 20 ans environ.
  3. J'y ai pensé mais j'ai hésité : je ne sais pas trop où le mettre, celui-là. Grand gabarit (187cm) même si très maigre, vainqueur de Liège-Bastogne-Liège ce qui dénote une «caisse» dont peu de purs grimpeurs disposent, grimpeur hors pair mais sans cette capacité de démarrage-éclair à répétitions, façon Bahamontes, Gaul ou Contador… Il me laisse le sentiment d'une classe énorme mais finalement sous-exploitée, et pas seulement comme grimpeur. S'il avait pu ou su déployer à fond toutes ses capacités, on aurait peut-être pu mieux le cataloguer…
  4. Charly Gaul en 1958, Federico Bahamontes en 1959, Marco Pantani en 1998… Pour Charly Gaul c'est peut-être à nuancer : c'était aussi un très bon rouleur, au point de battre Jacques Anquetil lors de ce Tour 58 lors d'un contre-la-montre en Bretagne. Mais il excellait surtout en montagne, son terrain de prédilection, et c'est cette image d'escaladeur d'exception qui est restée. Edit : peut-être peut-on ajouter Carlos Sastre (2008) dans la liste. Je ne l'ai jamais vu être performant ailleurs qu'en montagne. On pourrait aussi y inclure Alberto Contador (2007, 2009), au profil très semblable à celui de Charly Gaul : grimpeur d'exception mais également très bon rouleur, et de gabarit à peu près équivalent.
  5. En fait, si le pain fait grossir, c'est surtout à cause de ce qu'on met dessus ! 😉
  6. Je me suis pesé ce matin, à jeun: 63,5 kg (pour 178 cm), mon poids habituel en cette période à 500 g près. Français vivant en Belgique, j'ai pu rouler pendant cette période, quoique moins que d'habitude, du fait d'obligations familiales un peu plus fortes. En été, je descends souvent à 61 kg. Mais comme il fait généralement plus chaud, on transpire plus pendant la nuit et on y perd donc plus de poids en eau que d'habitude.
  7. Mais tu vas au moins aussi vite avec bagages que nous sans, donc ça devrait en inspirer certains ici. 😇 Mais c'est vrai qu'il faut aussi oser se lancer dans ce genre d'itinéraires bis. Tout le monde n'en raffole pas comme nous ! Une affaire de braquets, peut-être… 🆒
  8. [mode=schtroumpf grognon] Moi j'aime pas passer à l'arrache! [/mode] Suis pas un bourrin, moi. J'apporte un peu de finesse grenobloise dans ce monde de brutes brabançonnes. 😛 Au passage je te rappelle qu'avant que je récupère le vélo de Jérémie, il y avait déjà un 24/32 dessus… 😉
  9. En plus des remarques de Thierry : si ça se trouve ton gars sur Pinarello était sur la fin d'une sortie bien vallonnée et bien longue… il n'avait peut-être pas forcément envie de faire la course avec un parfait inconnu, dans ce cas-là. Ça me rappelle que je me suis fait déposer aujourd'hui par un cycliste en baskets sur un vélo à porte-bagages, sur une des dernières côtes de mon parcours. Il prenait la chose à cœur, le gars: aplati sur son guidon, se déhanchant comme un furieux pour pousser son (énorme) braquet… et puis il s'est carrément arrêté en haut de la côte pour me regarder passer. Bizarre, cette façon de faire. Mais j'avais déjà 100 bornes dans les jambes et une dernière côte à Overijse avant de rentrer chez moi, je n'avais aucune envie de jouer à faire la course avec qui que ce soit. 🆒
  10. C'est simple, si ça ne te semble pas dur, c'est que tu ne vas pas assez vite… ou que tu pousses trop petit Seul Franck ne sera pas d'accord, mais il ne nous lit pas en ce moment Non, je suis d'accord en fait avec ton analyse. Mais c'est juste que moi je valorise le fait de ralentir suffisamment, ce qui revient souvent à mettre suffisamment petit, pour ne pas souffrir. Alors que pour Michel, et toi, c'est alors «trop petit» et ça «ne va pas assez vite». Par rapport à toi — et par rapport à (presque) tout le monde ici en fait — je ne trouve absolument pas péjoratif de ralentir juste ce qu'il faut, c'est-à-dire mettre aussi petit qu'il faut, pour ce ne soit pas dur. C'est une autre façon d'aborder l'escalade des cols. Moi quand je grimpe, la plupart du temps je considère que je ne suis pas là pour en baver mais pour me faire plaisir. Ça m'arrive de «me rentrer dedans» mais ce n'est pas mon habitude. Sur ce, petite info pour les Belges éventuellement intéressés (mais là aussi je suis apparemment le seul à l'être 😢) : la Brabantse Pijl Cycling Route est maintenant complètement fléchée. La partie wallonne (Nethen, Hamme-Mille, Tourinnes-la-Grosse, Beauvechain) est maintenant balisée elle aussi, j'ai pu le constater lors de ma sortie d'aujourd'hui.
  11. J'ai les braquets qu'il faut pour me sentir relativement à l'aise dans la plupart des raidards, mais je sais que ce n'est pas le cas de tout le monde. Mais on peut tout aussi bien choisir d'éviter les raidards dans le secteur et choisir des côtes (relativement) longues et régulières comme alternatives, il y a du choix. Par exemple, on peut grimper l'Arabie au lieu du Saint-Sauveur, l'Escalette au lieu du Saule Pendu, le Nouveau Kwaremont au lieu du Vieux Kwaremont, le Kruisberg au lieu du Scherpenberg, etc, etc. Mais c'est vrai qu'en venant de Mons, ça reste plutôt loin. Ceci dit, guère plus loin qu'en venant de Tournai si toi tu entames ce secteur par Ath. Et puis, c'est toujours plus près que Chimay, non ? 😉
  12. Ma fille déteste le vélo, ça ne s'arrange pas de ce côté-là, et que je joue le papa poule ou l'oncle Adolf, ça n'y change rien 😢… mais elle s'est découvert une passion pour la course à pied. À petite dose vu son âge (11 ans), jamais plus de 2 km sur une séance et avec les pauses qu'elle veut. Mes genoux étant devenus allergiques au jogging, je la suis… sur ma bécane. 😳
  13. Elle ne se trouve pas dans Cotacol apparemment, en tout cas pas sous ce nom-là. Mais dans le secteur il y a le «Sur le Thier» (n°804 dans Cotacol). Comme tu verras dans les commentaires de l'article suivant (où on trouve aussi la dénomination «Thier de Nonceveux») justement, j'ai cette côte dans le viseur depuis déjà quelques temps. 🆒 https://www.klimtijd.nl/beklimming/sur-le-thier Sinon, un certain Tom Dumoulin recommande une autre côte dans ton coin: la rue sur Steppes, à Fraipont (psaume 297 de ma Bible). Tu connais certainement (moi pas encore). Il dit qu'en la grimpant on se croirait au Pays Basque, rien que ça ! https://sporza.be/nl/2020/04/20/ontdek-de-favoriete-trainingsklim-van-tom-dumoulin-in-belgie-net-het-baskenland~1587411299738/ https://www.klimtijd.nl/beklimming/sur-steppes
  14. Les côtes du Saule Pendu, de Bousée, du Rossignol, du Bourliquet et de Saint-Sauveur (Mont Saint-Laurent, le Koppenberg du coin!) se suivent déjà avec fort peu de transition. C'est d'ailleurs un enchaînement repris (presque) tel quel lors du Grinta Challenge, l'ex-Jubaru-Van Impe. Et une fois à Saint-Sauveur, on n'est plus qu'à un jet de pierre de Renaix où on peut enchaîner avec les joyeusetés des fameuses Ardennes flamandes (Scherpenberg, Kwaremont, Paterberg, Koppenberg… et de revenir façon toboggan vers la Wallonie. Crois-en donc l'expert 🆒, il y a moyen de minimiser le plat à la portion congrue dans ce secteur. En se gardant de grimper à fond la caisse, en gérant son effort (il faut accepter de laisser filer les cyclistes locaux taillés façon Boonen ou Museeuw qui considèrent chacune de ces côtes comme un terrain de sprint !), on arrive à y reproduire relativement bien les conditions cardio-vasculaires de la vraie montagne. Évidemment, ça ne remplace pas les vrais cols et ce serait mieux d'être en Ardenne, mais c'est déjà bien, et c'est moins ennuyeux que de grimper la même côte trente ou quarante fois de suite, comme je l'ai vu faire au mont Saint-Aubert… 😲
  15. Ou alors, je dois faire 60 km en voiture pour faire un circuit avec beaucoup de dénivelé, autant dire que je n'y vais pas souvent. Je ne sais plus où tu habites exactement, mais c'est donc si loin que ça de chez toi, le « Pays des Collines » ? Ça commence au nord-est d'Ath (Mainvault) et il y a moyen d'y faire déjà quelques beaux parcours avec un dénivelé total fort respectable.
  16. 2250 km pour moi au compteur, donc je suis largué ! Contrairement à toi, ma pratique cycliste a été plutôt ralentie par le confinement, puisque je dois garder ma fille plus longtemps qu'avant. J'attends les prochaines périodes pluvieuses pour refaire un peu mon retard… 😉
  17. oublie ton Ventoux, ça n'a pas de sens par rapport à la région où tu roules 99,9% du temps. Je conteste ! La région où on roule d'habitude n'est pas un vrai problème. Je roule en Brabant 11 mois sur 12 et sitôt à Grenoble je peux grimper immédiatement à Chamrousse (1350 m de dénivellation à 7% de moyenne) sans problème particulier. Ma recette n'est pas un secret : braquets aussi petits que nécessaire (quitte à paraître ridicules à un Brabançon de naissance ou à un costaud de compèt) pour ne jamais se mettre dans le rouge. Autrement dit, je me fie à mon expérience de Grenoblois d'origine. Toujours écouter les locaux, Michel… 😉 J'ai par ailleurs les mêmes réticences que Thierry pour rouler en groupe, pour les mêmes raisons. Selon moi, l'intelligence d'un groupe est égale à celle du plus bête de ses membres, divisée par le nombre de membres. 😃 Autant dire qu'avant de sortir en groupe, j'y regarde à deux fois. 🆒
  18. Dimanche prochain aurait dû avoir lieu « la Doyenne », Liège-Bastogne-Liège… Le lien ci-dessous pointe vers l'édition 2014, commentée ici sur la RAI, donc en italien. Près de cinq heures de retransmission en continu, s'il vous plaît. Ce qui avait permis à l'époque d'avoir des images en direct, pour la première et seule fois à ma connaissance, de l'ascension de la rue Saint-Roch, à Houffalize, deuxième côte répertoriée de la course. Les usual suspects étaient au départ : Alejandro Valverde déjà double vainqueur de LBL à cette date et qui vient de remporter (qui a dit « comme prévu » ?) la Flèche Wallonne, Joachim Rodriguez, Fränk Schleck, Daniel Martin vainqueur de l'édition précédente, Philippe Gilbert, vainqueur en 2011 et qui vient de remporter la Flèche Brabançonne et l'Amstel… mais le dénouement va en surprendre plus d'un.
  19. Pour ma part, je trouve que ce circuit réalise un bon équilibre entre le côté touristique et le côté sportif. Il y a autant de «vacheries» que je l'aurais souhaité (j'y aurais quand même bien ajouté le Kardaan 😃), mais on y trouve aussi des paysages étonnamment agréables, champêtres et verdoyants, notamment dans le creux bien roulant de la vallée de la Dyle (vers Rhode-Saint-Agathe) et sur les côteaux presque aussi roulants entre Bertem et Tervuren. Et il y a de bonnes chances que la partie wallonne passe par d'autres endroits plaisants, comme Tourinnes-la-Grosse où passe systématiquement la Flèche brabançonne cyclo, au milieu d'une portion bien roulante, entre Nethen et Beauvechain, où on a généralement vent dans le dos et où même moi j'arrive à tutoyer les 40 km/h. 😄 Bref, je te le conseillerais quand même. La seule chose qui pourrait vraiment te rebuter, ce sont les quelques secteurs pavés. Mais dès que la carte et/ou le tracé GPS du circuit seront publiés, tu pourras facilement contourner ces secteurs, comme on l'avait d'ailleurs fait en janvier.
  20. Nicolas. 😉
  21. Je te sens légèrement agacé, là. Toi qui aimes bien charrier, tu n'aimes pas trop l'être, hein? 😃 Blague à part, si j'étais dans cette zone hier, c'était pour reconnaître la Brabantse Pijl Cycling Route, dont j'ai déjà parlé il y a quelques jours. J'ai suivi à partir de Tervuren le fléchage déjà en place de ce nouveau circuit balisé. Il passe par la plupart des difficultés qu'on avait empruntées en janvier, Thierry, Jérémie, toi et moi : Smeysberg, Holstheide, IJskelderlaan, Hagaard (parallèle à la Moerenhoutstraat mais en moins pentu), Schavei, Hertstraat… et rajoute la raide et pavée Moskesstraat et quelques autres secteurs ardus (le Horenberg à Eizer et le Postweg à Overijse, notamment). Malheureusement, le fléchage s'arrête juste au pied de la rue de Pécrot, que tu connais bien. J'ai continué «à pouf» par Nethen, Sint-Joris-Weert et la forêt de Meerdael, pour m'apercevoir que le fléchage reprenait abruptement à Blanden (Oud-Heverlee) et sans plus d'interruption jusqu'au retour à Tervuren. J'ai contacté le bureau de tourisme de la province du Brabant flamand, à l'origine de ce circuit : ils m'ont dit que les travaux de fléchage avaient pris du retard à cause du confinement (ils n'ont qu'une seule personne par équipe de travail…), et que le circuit serait prêt seulement pour le mois de juin. Normalement il fera 98 km en tout pour un peu plus de 1000 m de dénivellation, à travers les deux provinces du Brabant. De ce que j'ai vu, je trouve le circuit particulièrement bien tracé. J'en connaissais déjà les 9/10e, mais il y a quand même quelques passages que je ne connaissais pas et qui m'ont agréablement surpris, notamment du côté de Tervuren. Vivement qu'il soit complété.
  22. J'étais pas loin hier, puisque je pédalais du côté d'Huldenberg, Rhode-Sainte-Agathe, Pécrot, Nethen… et pour une fois j'ai trouvé plutôt amusant d'affronter le vent. Le soleil devait bien aider mon moral. Enfin quoi, c'est pas la première fois cette année qu'on doit pédaler penché pour compenser le vent de côté ? T'es pas assez sorti cet hiver quand il faisait moche, à mon avis. Faut t'endurcir, je te dis ! 🆒
  23. Enfin Michel, tu me déçois là, toi te laisser impressionner par ces petites brises de rien du tout qui soufflent ces derniers jours ? Il faut faire du vent son allié, je te l'ai toujours dit ! 😇
  24. Gné ? J'ai manqué quelque chose, là…
  25. À peu près comme Michel Dury : par temps sec, ma chaîne commence à faire un peu de bruit généralement après 200 km, à la louche. Signe qu'il faut lubrifier à nouveau. Par contre, moi je dégraisse systématiquement la chaîne avant chaque lubrification.
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