Bruno GUILLEVIC

Tu sais moi tous ces machins: strava, facebook, twitter, .....je n'en vois vraiment pas l'utilité, et donc désolé de ne pas te permettre de vérifier quoi que ce soit qui me concerne. Au demeurant je ne comprends pas trop ce qui peut intéresser les individus sur les faits et gestes espionnés des autres. Ou plutôt j'ai peur de comprendre.

Les relances et accélérations incessantes sollicitent un max la résistance et provoquent des mises dans le rouge à répétition. Les facultés de récupération rapides sont alors mises à rude épreuve. Dans ces sorties qu'on peut qualifier de "type course", les meilleurs essaient quand même de faire "sauter" les suiveurs afin de ne pas tirer un peloton trop important sur le "porte bagage" C'est un peu comme en course dès que le parcours est très sinueux, avec freinages et relances ceux qui sont en deuxième partie de peloton finissent par sauter du fait qu'ils freinent bien plus tôt que les premiers et que leur phase de rlanc est deux voire trois fois plus longue. On le sait bien quand on court devant, on relance toujours à bloc après un freinage pour user les autres. C'est exactement ce dont j'ai été victime dimanche à cause d'un mauvais placement, j'ai du relancer fort deux ou trois fois, puis dans une bosse montée à donf, les gars devant moi ont laissé un trou et ont laché prise, pour tenter de recoller, j'ai du faire effort violent, revenu à 5m, il y a eu alors un virage sec et relance de ouf ensuite, impossible de recoller, 10m puis 20 et personne derrière pour me relayer. J'ai fait 1km à fond mais en perdant metre par metre Il fallait bien se résoudre à laisser tomber.

Je suis excellent pour tomber dans tous les panneaux,ça se vérifie non? Sinon sur les protections,, il faudrait sas doute penser à protéger les dents de pignons des plateaux et cassettes,, les extrémités de cintre, ... si l'UCI a jugé que les disques étaient compatibles avec la sécurité, il est sage de penser qu'elle a fait des études préalables, ou alors ça craint

Manière personnelle de voir la chose, en tout cas mes propos devraient à l'évidence paraitre inintéressants pour certains , enfin j'espère. Et ce n'est nullement jugement de valeur évidemment. D'ailleurs je n'en fais jamais en virtuel

Bon alors, conclusion? Je dis n'importe quoi ou pas tout à fait?

Ah mince alors, on m'aurait menti à ce sujet?? Sinon pour info, mais les cyclosportifs savent tous celà, ce n'est souvent pas la moyenne horaire qui rend l'effort difficile à supporter, mais bien plutôt les conditions et contextes de la course (ou de la rando): relances incessantes, circuits tortueux, "montagnes russes", vent de coté avec bordure, ... Mais quand l'esprit polémique nous gagne et prend le dessus, tout est bon n'est ce pas, cher ami (ou chers amis si j'en crois certains posts). Apparemment Il y en a sans doute qui ne roulent pas assez pour calmer leurs nerfs, il reste encore trop d'adrénaline devant l'écran. Et portant il fait beau là.

Effectivement cet esprit individualiste de performance à tout prix se rencontre souvent. Certains en oublient carrément les règles élémentaires du code de la route et du savoir vivre élémentaire. C'est désagréable et hyper dangereux. Pouur ceu qui ont ce besoin de compétition, il y a effectivement les épreuves sportives de tous niveaux organisées, souvent ils n'y vont pas parce que la concurrence est féroce. Après, rouler en groupe en club, dès lors que le club est bien structuré et managé, n'a rien à voir avec ça. L'exemple du club auquel j'appartiens le montre: une centaine de membres, 4 voire 5 groupes de niveau, des circuits différents et variés proposés chaque semaine, des règles de comportement rappelées régulièrement. Tout ça fait qu'il est agréable de rouler ensemble, sans stress, même avec des sorties "musclées". Rouler en groupe pas trop nombreux avec un minimum de discipline me semble même, à bien des égards, moins dangereux que seul ou à deux, quand les véhicules motorisés tentent de passer en force pour dépasser, ce qu'ils hésitent à faire derrière un groupe plus important

Exactement et dimanche il y a eu deux ou trois épisodes bien "chauds", sans conséquences heureusement mais grâce à la chance essentiellement. Un groupe de 30/40 qui déboule à +40 à l'heure dans un petit hameau avec virages, graviers, chiens en ballade, mamy et enfants qui traversent doucement tout ça sans visibilité et avec les 3/4 du groupe à bloc, guidon contre guidon et collés les uns aux autres, stressés pour ne pas perdre les roues, ça craint quand même pas mal et ça frise la bêtise. Enfin c'est parce que je ne suis plus en mesure d'être devant que je pense ça sans doute

De mon point de vue, donc uniquement tiré de mes propres expériences, bien souvent c'est le cuissard qui est la cause premières de ces ennuis: peau abimée (plis, coutures ), nettoyages insuffisants, taille inadaptée. A l'heure actuelle la plupart des cuissards, à partir d'un certain niveau de qualité, sont très efficaces de ce point de vue. Ensuite la selle évidemment (trop large, abimée, mal réglée ..), savoir quelle inclinaison mettre est tout à fait perso, il faut essayer divers réglages. Moi par ex. le mieux c'est bien horizontale. Sinon se mettre en danseuse très régulièrement permet de soulager l'épiderme et les tissus en facilitant la circulation sanguine. Les pommades sont une bonne solution (Bepanthen, Cetavlon,...), il faut en mettre une bonne couche. Le poids du cycliste qui influe directement sur la pression est également une donnée primordiale, plus on est lourd plus ce problème va être crucial. Le choix de sa position et le fait de la varier régulièrement au cours de la sortie est important. Adopter une certaine décontraction dès que c'est possible peut être aussi une bonne solution. Au final, après une sortie il faut bien traiter les irritations: désinfecter, soigner avec des pommades cicatrisantes. Si les atteintes sont sévères, il faudra attendre un peu de réparation de l'épiderme avant de remettre le c.... sur la selle, c'est la logique de traitement de toute blessure.

Je n'ai pas la reponse, j'ai abandonné cette marque depuis fort longtemps.

Oui je crois qu'il va être temps de réduire la voilure et de rouler majoritairement avec ma génération. De plus je trouve de plus en plus que ces randos sur route ouverte, pour le groupe des forts, sont souvent un peu limite question sécurité, à moins d'être toujours devant, ce que je ne peux plus faire.

Un dérailleur nase en général c'est facile à contrôler: jeu dans l'axe, chape tordue, galets, ressort contrôlable manuellement. Les manettes sont plus susceptibles de problèmes,, l'injection de produit lubrifiant (style W40) est la première chose à faire, ensuite les manettes Shimano ont une facheuse tendance (pour certaines séries) à attaquer les cables,, il faut donc regarder si celui ci n'est pas effiloché dans la poignée. Si oui il faut le changer en vérifiant qu'aucun morceau de cable ne reste dans le mécanisme. Sinon les manettes s'usent d'autant plus si on les sollicite souvent. Certains changent de vitesse 10 fois plus que d'autres, alors évidemment l'usure n'est pas la même.

2° à 8h00 et petit vent de NE, ciel tout bleu. A quatre, participation à une rando d'un club voisin. 90kms sur un circuit vallonné, avec un vent forcissant. Départ avec le groupe des meilleurs du coin (on les connait bien). Un peu vite et nerveux pour ma forme actuelle,(36 les deux 1ères heures) une cinquantaine puis 40 puis 30 au bout d'une heure. Bon j'en suis pas trop fier mais, mal placé à l'amorce d'un bosse, j'ai sauté dans la relance sur le plat qui a suivi,, un trou de 10m que je n'ai pas réussi à combler Tout ça est peut être un peu trop pour mes vieux muscles, hein? On a fini à 8 relayant calmement. Mes deux potes qui ont réussi à rester dans le groupe (l'autre avait sauté au bout de 20 bornes, pour cause de nuit agitée apparemment) étaient hilares en me voyant arriver, bon ils n'ont pas pu prendre un seul relai.

Oui c'est carrément indigne de la part de l'organisation .Le directeur de course avait annoncé que l'Amstel était le 6ème monument( des classiques); perdu une occasion de se taire. Surtout quand on constate qu'il tolère qu'énormément de voitures restent garées sur le parcours, dangereux comme monument.

Bof ce n'es pas ce qui ressort des divers commentaires qu'on peu lire ici ou des témoignages d''autres utilisateurs. En clair comme ça ne m'apportait rien du tout, que c'était plus cher et qu'il y avait moins de choix de pneus, la raison toute simple m'a fait revenir aux bonnes vielles caa. Mais comme je l'ai dit plus avant, j'ai des potes qui eux au contraire ont adopté ça pour le confort d'une pression moindre et qui ont l'air de s'en porter bien.

Ouais Evenepoel ne rivalise pas avec les meilleurs grimpeurs, mais il y en a d autres qui n ont pas suivi non plus, belle étape

Mathieu van der Poel Valentin Madouas Tiejs Benoot Anthony Turgis Kasper Asgreen Joker Victor Campenaerts Bruno Guillevic

Je dois bien dire que j'ai abandonné ce système dès les constats des premiers pbs chez les autres. Vu que cette histoire de confort ne me intéressait pas plus que ça et qu un des deux pneus perdait vite. Je n'ai pas voulu rajouter du temps d'entretien en plus par rapport à ce qu il y a à faire habituellement. Mais comme je l'ai évoqué au club certains sont adeptes, apparemment c'est surtout l aspect confort qui plaît.

Bonjour Eric, Les efforts sont différents en CAP et en vélo j'ai pratiqué la CAP de longues années et il est beaucoup plus facile de faire monte sa FC par des sprints intenses. A vélo c'est évidemment possible également,, mais l'effort doit être violent. On s'en rend facilement compte car quand on appuie un peu fort, la plupart du temps ce sont les jambes qui demandent grâce avant l'anaérobie. Il faut donc muscler efficacement les jambes par un travail adapté, permettant d'aller loin dans l'effort, ensuite pour monter la FC il faut sprinter à bloc suffisamment longtemps. Le mieux c'est de faire ça dans les bosses et d'aller jusqu'à l'essouflement, là normalement tu vas monter haut en FC. Ce n'est pas uniquement la cadence de pédalage qui fait monter en FC, bien qu'elle y contribue. Le HT permet facilement de travailler ce type d'entrainement.

Pas difficile à comprendre: parcours inadapté à la condition physique. Envie ou besoin intellectuel de challenge peut être, mais le physique n'est pas au niveau. Chacun voit midi à sa porte

Et ben moi à 71 balais et cervicales et lombaires hyper sensibles, je préfère les petites tailles avec potence longue, comme quoi. Il est certain que les grandes tailles sont plus souples que les petites Bon je ne roule pas plus de 4h/5h d'affilé, pas fou non plus.

Il est parfois utile de rechercher le type de positionnement susceptible de soulager les raideurs et douleurs. Je sais que pour mon cas (très sensible des cervicales et des lombaires avec lumbago et torticolis hyper fréquents ) ce qui m'a aidé c'est de décontracter le plus possible tout le haut du corps au dessus des abdos: les bras les dorsaux, la nuque. En me concentrant exclusivement sur les abdos et les jambes, le reste étant hyper relaché. Au départ c'est dur surtout quand l'effort devient important. Maintenant j'y arrive au poil et plus aucune douleur cervicale/lombaire. Bon chacun doit se débrouiller avec son physique.

ll faut à l'évidence adapter la durée de l'épreuve à nos conditions physiques. Quand les pros se font 250 kms, il est a minima présomptueux et suicidaire de vouloir se faire la même distance. Mais l'enfer est pavé de bonnes intentions. De mon coté je ne serais surement pas élogieux devant un cyclo lambda qui se taperait cette distance en 10 ou 12 heures de selle mini.Aller au bout de son physique (et carrément au delà) peut présenter un intérêt psychologique pour certains, mais physiquement c'est clairement un non sens.

Souvent ce n'est pas le kilométrage qui conditionne le niveau de forme. A partir d'un certain niveau de volume musculaire atteint, c'est plus la capacité de résistance ( à l'opposé de l'endurance) qui va permettre une performance de meilleure niveau. On voit très couramment des gars accumuler les kms et ne jamais faire de résultats face à d'autres qui, passé un stade minimum de foncier, travaillent plus les capacités de récupération, travail qui demande moins d'accumulation de kms mais plus d'exercices d'intensité et de développement des facultés de récup (le fractionné des années 80). Sans compter que passé un certain âge l'accumulation de kms peut conduire à une fatigue musculaire préjudiciable aux performances. Bon c'est mon point de vue de cyclo sport lambda, roulant avec une centaine de collègues de club, du coureur 1ere caté au papy de 82 ans (ancien coureur quand même)

C'est vrai que il y a pleins de réactions complètement différentes selon les gens, c'est ce qui rend l'histoire compliquée à gérer