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Philippe BEDFERT

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Tout ce qui a été posté par Philippe BEDFERT

  1. C'est très bien d'avoir trouvé chaussure à son pied mais soyez prudent sur ce que vous écrivez. A moins d'avoir un laboratoire richement équipé vous n'êtes pas en mesure de vérifier si "les matériaux sont strictement identiques aux marques occidentales, les épaisseurs, les composants idem, donc..." La présence d'un sticker CE sur un casque ne garantit pas qu'il est homologué. Enfin en cas de problème, vous ou vos proches ne pourront se retourner contre le vendeur s'il s'avère que le casque ne répondait pas à la norme EN 1078. Ebay n'est pas un vendeur mais une plate forme de mise en correspondance et le vendeur étant en Chine, il échappe à toutes poursuites. Un casque est un élément de sécurité. Il vaut parfois mieux payer plus cher pour être mieux protégé.
  2. Illégal où ? En France ? Mais internet c'est le monde. Ce qui est vain c'est d'imaginer que le commerce connaît encore des frontières. Autre chose aussi concernant campa et dans une moindre mesure Mavic. La beauté de leur production. Regardez les leviers de frein Campa depuis les années 60. Il n'y a pour moi rien fé plus élégant. Même Sram fait des leviers plus beaux que les Shimano. Le design c'est un élément essentiel dans la qualité d'un objet.
  3. Je ne pense pas que les coûts de revient soit le problème majeur mais plus le syndrome Apple. Quand on a un système propriétaire on se doit d'avoir les solutions techniques les plus innovantes et les plus simples. Est-ce le cas pour Campagnolo ? À lire certains commentaires sur ce forum on peut en douter. Quand au dernier paragraphe je ne vois pas ce qui est illégal. N'importe quel distributeur peux négocier un achat en nombre et revendre au meilleur prix. Pour info, je roule en Sram et en Mavic.
  4. Réfléchissez un peu : quelle était l'image des téléphone Philips dans le public. Ou, dis autrement, quelle était la valeur ajoutée des téléphone Philips pour l'acheteur comparée à celle d'un téléphone Nokia, Sony, Samsung sans parler d'Apple. Si Philips a vendu son savoir-faire en Chine, comme IBM l'a fait pour ses ordinateurs, c'est parce que la bataille du public, de l'image était perdue . En ce qui concerne la moto, c'est encore plus frappant. Si je roule en Guzzi, ce n'est pas pour la qualité de fabrication mais pour la fiabilité et surtout l'identité de la marque. Je pense qu'un forumeur roulant sur Harley, Triumph, Ducati ou Kawasaki ressentira la même chose. Que Harley fabrique ses motos aussi en Thaïlande ne change pas l'image de la marque. C'est une moto née aux USA, conçue et commercialisée par des américains. La valeur ajoutée, pour le consommateur aujourd'hui elle est là. Pas sur l'endroit où l'objet est fabriqué. Si la situation de Mavic interpelle aujourd'hui c'est parce que ce qui fait l'identité de la marque pourrait disparaître avec ce redressement. Avec les emplois en R&D, marketing, SAV, etc.
  5. Qu'est-ce que ça veut dire produire ? Aujourd'hui, la valeur d'une entreprise ce sont ses ingénieurs, sa recherche, ses brevets, ses équipes marketing et commerciales, sa relation client. Un produit peut être fabriqué n'importe où mais ce sont les services cités plus haut qui lui donnent son ADN.
  6. Sans doute, mais quel industriel voyant décliner son CA ne prendrait pas des mesures préventives ? Et il y a 1.000 manières de plomber un bilan .
  7. Quand on voit que les pertes passent de 181 k€ en 2017 à +de 9000 k€ en 2018 et + de 12000 K€ en 2019, il ne faut pas être grand clair pour comprendre. Ca sent le détournement d'actif à plein nez.
  8. En matière de production, les chinois ne sont forts que de ce que nous voulons bien leur donner. L'innovation n'est pas encore chinoise. La Chine, mais c'est aussi valable pour l'Inde se contente aujourd'hui de fabriquer des produits qui sont conçus ailleurs. Mais ces produits sont conçus pour être du bas ou, au mieux, du milieu de gamme. La question est de savoir, et c'est là que notre pouvoir de consommateur joue à plein, si nous sommes prêts à payer cher des produits de qualité moyenne. On le voit par exemple dans le marché des roues.
  9. Faire une roue à bas prix, il semble que cela soit facile à produire. A concevoir, un peu moins. Mais les chinois s'y mettent. Là où le bât blesse, c'est dans l'identité commerciale (la marque) et ça, les chinois ne savent pas encore faire. Car dans le vélo, on achète pas seulement un article, on achète aussi une marque. Enfin, le SAV. Et là, c'est, pour les chinois, un continent inconnu ! Ce qui va, dans l'avenir, faire la différence c'est la qualité du SAV. Pendant des années les industriels ont pensé : on produit et on vend, le consommateur se démerde après. Certaines marques ont résisté à cette diabolique tentation et sont toujours vivantes malgré des technologies parfois moins avancées. Personnellement, je suis comme de plus en plus de consommateurs. J'achète si le SAV existe et est réactif. Et un SAV de mauvaise qualité ou inexistant n'est pas l'apanage des industriels chinois. Hutchinson en est la preuve !
  10. Lubrifier sa chaîne sans la nettoyer complétement ne sers à rien. Et il faut un peu plus qu'un coup de sopalin imbibé de pétrole. Mais bon, chacun fait comme il veux.
  11. Vous aussi vous êtes un comique. Vous vous ingéniez à défendre un système que vous avez déserté car les gens n'ont d'après vous plus "l'esprit club". Vous ne croyez plus à ce que vous défendez et vous voulez être pris au sérieux ? Et je n'ai jamais cru que la compétition soit nécessaire à l'épanouissement des enfants.
  12. Encore une fois vous êtes à côté de la plaque. Ce que vous décrivez est bien une prestation commerciale. Vous proposez un certain nombre de services en échange d'une somme d'argent. Et dans ces prestations ce qui n'est pas facturé est bien payé par quelqu'un.
  13. Bien sûr ce sont des entreprises commerciales. Des prestataires de services. Le monde a changé.
  14. Il y en a encore mais de moins en moins car qui a envie de faire cadeau de son travail à une entreprise commerciale ?
  15. Mais vous savez que malheureusement ce ne sera jamais le cas. Le sport est devenu une activité commerciale et dans le commerce le bénévolat n'a pas sa place.
  16. Et comme vous l'avez écrit plus haut, il y a de moins en moins de bénévole. Vous-même avez jeté l'éponge. Moins de bénévole, moins de courses et à terme disparition du sport amateur. Vous voyez ce modèle est à bout de souffle.
  17. N'y a t'il pas eu il y a quelques temps des mouvements sociaux dont les participants refusaient l'organisation en parti, en syndicat ou en association ? Plus sérieusement, je ne demande pas la disparition de la FFC, je constate son inéluctable déclin. Je constate aussi que de plus en plus de cycliste pratique le vélo hors des clubs. Dans mon "canton", les groupes Strava rassemblent plus de cyclistes que les clubs qui périclitent sévèrement. Quand à la compétition, je constate aussi la disparition des courses. Comment faire émerger une "élite" si les courses disparaissent ? Et qu'on ne viennent pas me parler du manque de bénévole. Avec son temps et ses compétences offertes gratuitement, le bénévole enrichit une structure bureaucratique qui utilise la valeur ainsi récupérée pour payer et défrayer ses salariés.
  18. Pour répondre à votre question, prenez l'exemple de l'esport. Pas de fédération, pas de club, des compétitions, et les meilleurs qui gagnent très bien leur vie. Il ne s'agit pas de copier ce modèle qui n'est pas forcément transposable mais d'acter qu'il existe plusieurs façons d'arriver au même but. En attendant aucun coursier français n'a gagné le TdF depuis 30 ans et que le prochain vainqueur français n'est pas encore ne.
  19. Quand une institution dysfonctionne que doit-on faire ? Un diagnostic, pour savoir pourquoi elle dysfonctionne. Ensuite on a la choix entre réformer le mode de fonctionnement ou abandonner l'institution et inventer un autre mode de fonctionnement plus en adéquation avec le monde et son époque. Je pense que la façon dont le sport est organisé aujourd'hui ne fonctionne plus. De nouvelles façons de pratiquer apparaissent, de nouvelles disciplines émergent en dehors de toutes structures. Ce n'est peut-être pas la meilleure solution, mais continuer comme si de rien n'était est sans doute pire.
  20. Je ne démolis pas la FFC. Elle se détruit elle-même comme toute les autres fédérations sportives.
  21. Je ne grogne pas, je suis plutôt content que des athlètes gagne confortablement leur vie, je regrette qu'au passage un paquet d'inutiles se gavent à mes frais.
  22. Oui, c'est toujours intéressant de comparer le nombre de médaillés depuis 20 ans avec, par exemple, la GB ou les USA. Quand on connait le montant versé par l'état pour chaque médaille ramenée, on s'aperçoit que "ça coute un pognon fou" !
  23. Vous ne me comprenez pas et pourtant vous faites le même constat que moi. Les parents, les enfants, les pratiquants sont des consommateurs qui n'ont, pour la grande majorité d'entre eux, que faire du fonctionnement de l'entreprise à qui ils payent leur droit d'entrée. Que l'entreprise soit commerciale ou associative. Le bénévolat est exsangue, le modèle économique de l'association est en faillite, le modèle fédéral a largement prouvé son inefficacité (il suffit de voir les palmarès des JO depuis 20 ans). La société a changé, on peut le regretter ou non.
  24. Vous n'avez pas encore compris que la compétition telle que vous la pratiquez c'est Has Been? Fini, mort, enterré. Regardez les publicités diffusées sur lequipe 21 lors des rediffusions. Sponsorisées par des pillules contre l'incontinence prostatique. Cela donne une idée de la moyenne d'âge du spectateur. Et bien voilà ou la FFC à conduit le cyclisme la ou il est maintenant avec votre complicité : à L'EPHAD.
  25. Si j'avais un môme il vivrait au XXIe siècle. Il serait certainement membre d'un groupe sur strava ou sur zwift et sa communauté sportive comprendrais plus de participants que n'importe quel club français.
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