Imanol ALCANTARA

Alejandro Valverde (176cm) a commencé sa carrière avec des manivelles de 175 puis est passé à des 172.5 pour être maintenant depuis quelques saisons avec des 170. En route et en CR. A noter (sous réserve de vérification) que Froome sur son vélo crono a aussi des 170 pour une taille de 186cm. Les pratiques semblent changer car dans les années 80 Claude Genzling s'évertuait à démontrer, calculs à l'appui (serait-ce le père illégitime de Simon Rano?) que plus la bielle était importante plus sa "pédalée" était efficace. Il signalait déjà et bien entendu que l'on gagnait en force avec des manivelles plus grandes mais à l'époque les braquets imposaient de rouler en force ou du moins la "moulinette" façon Armstrong ou Froome n'était pas possible.

Angulation initiale que tu ne retrouveras pas car en remontant la selle elle recule. Pour garder peu ou prou l'angulation initiale, si tu raccourcis les manivelles il faut baisser la selle et la reculer, la monter et l'avancer si tu mets des manivelles plus longues. Le contraire de ce que la logique peut laisser penser mais c'est ainsi, une loi de la physique cycliste en somme étayée depuis bien longtemps déjà. Le plus simple est de ne pas toucher à la hauteur de selle, mais si on veut le faire il faut la descendre si manivelles plus courtes et la monter si plus longues, pas le contraire car ce serait faire le contraire de ce qu'il convient. Pour une fois ce n'est pas mon avis, un avis qui comme tel peut ne pas être partagé, c'est une donnée physique et mécanique, un ordre naturel des choses, comme l'eau mouille et le feu brûle, ce n'est pas un avis c'est un fait. On peut dire que l'eau brûle et le feu mouille, mais ce n'est pas la réalité. Et je me suis assez exprimé sur le sujet.

Si tu montes la selle en mettant des manivelles plus courtes ou la descends en mettant des manivelles plus longues tu fais exactement le contraire de ce qu'il faut faire. Je ne vais me répéter j'ai déjà tout bien expliqué précédemment, tu peux prolonger la recherche sur internet ou en allant voir un centre d'études posturales.

Presque un éloge de l'inconfort oui ou plutôt un non éloge du confort ce qui est différent. J'aime en général que les choses servent à ce pourquoi elles sont faites tout en gardant une certaine tradition dans leur usage, surtout quand c'est cette tradition qui m'a fait arriver à l'usage de cet usage. C'est en regardant le Tour de France petit ou d'autres courses que le gout du cyclisme est apparu chez moi. Pas voir des cyclos monter le Ventoux à 5 km/h avec la boite à outils accrochée derrière la selle, ils ont d'ailleurs tout mon respect, mais voir des coursier le monter 30 km/h plus vite avec des vélos "fend-la-bise". Le vélo de route pour moi est synonyme d'ascétisme presque, le vélo réduit à son plus simple appareil, et quel bel appareil. Le plus léger possible, le plus vif souhaitable. Cela est je pense incompatible avec une quelconque notion de confort, qui s'oppose pour moi à celle d'effort. Le confort pour moi en vélo c'est avant tout et presque exclusivement être bien posé dessus, que la machinerie sous moi soit en parfaite symbiose avec mon corps, dans les mesures qui me permettront de pédaler au mieux. Cela est le confort pour moi, ensuite je sais que même bien couvert s'il fait froid je vais sentir le froid, c'est de l'inconfort, je sais que s'il pleut je vais être trempe, c'est de l'inconfort, je sais que si je me donne à fond je vais avoir mal partout, c'est de l'inconfort, mais tout ça c'est le vélo tel que je l'entend et l'aime, et je ne veux pas enlever ces inconforts car dans ce cas ce ne serait plus du vélo pour moi.

Oui tu as raison, et ça dépend des roues aussi..

Tu as parfaitement le droit de pas être d'accord avec moi, comme j'ai ce même droit, d'ailleurs je ne suis pas du tout d'accord avec toi car j'ai plus de peine à emmener mes 25 à 8.5 bars que mes 23 ou 21 à 7.5 bars.

Je n'ai jamais dégonflé mes pneus ou boyaux après une sortie, je pense en effet que ça ne sert à rien à part obéir à une théorie qui démontre le contraire, imiter ceux qui par nature craignent un peu tout dans la vie et donc d'abimer les roues chères, à leur coeur et à leur portefeuille et ceux qui surestiment (pour les raisons précédentes) l'objet roue. Aucune étude sérieuse n'a démontré que ne pas dégonfler abimait les roues, ou si elle existe je ne la connais pas et remercie par avance ceux qui la connaitraient et pourraient nous en faire profiter histoire de ne pas se coucher aussi bêtes ce soir. Par contre et ainsi que je le disais, pardon de ramener la question à ma personne mais après tout tu nous la poses, en plusieurs décades de cyclisme et sans jamais dégonfler après une sortie, jamais une de mes roues s'en est ressentie. De toutes façons elles se dégonflent un peu toutes seules, et si tu as des chambres en latex plus qu'un peu, près du tout.

Oui pourquoi pas mais je n'ai pas envie de m'embêter avec plusieurs montes, de plus cela démontre qu'il y a un problème, que le 25 et plus n'est pas la panacée s'il faut contrecarrer l'effet négatif en mettant plus étroit à l'avant, mais je reconnais que c'est une solution surement. La mienne est de gonfler à 8.5 environ, mais ça ne règle pas tout non plus, je pense une fois usés ces Vittoria revenir à des 23 voire 21 s'il y a en pneu mais je doute. Ensuite, mais c'est aussi personnel je ne comprends pas bien la volonté de certains dans la recherche de confort à vélo, si je veux du confort je reste dans mon canapé, le vélo est en soi inconfortable, en tout cas le vélo de route, en VTT avec les gros pneus et la suspension c'est mieux, mais on ne peut demander au vélo de route d'avoir du confort mais plutôt du rendement. Même pour des cyclos comme nous je pense que la philosophie du vélo de route doit rester ce qu'elle a toujours été, à savoir la recherche de performance, adaptée à chacun oui, mais la performance, pas le confort, c'est presque contre nature le confort en vélo route.

La théorie est belle et tentés nous pouvons être de la suivre, de fait certains la suivent et pourquoi pas. maintenant chaque cycliste est différent comme le sont les pratiques de chacun d'eux. Pour ma part, faisant du vélo peut être déjà avant que ne naisse la personne qui a écrit cet article, je me suis rendu compte que je pédalais plus efficacement avec des pneus ou boyaux de section étroite, 19/21 en boyau, 23 en pneu. N'étant pas non plus réfractaire aux nouveautés en tant que telles et vu qu'il y a une mode aux pneus de tracteur sur des vélos de compétition, et alors que je devais remplacer mes Continental GP de 23, j'optais pour des Vittoria Rubino en 25. Dès les premières sorties, gonflant à 8 bars comme les Continental GP, je sentis avec les Rubino la roue avant se "défiler" en danseuse, le pneu s'affaissant à chaque embardée de mon vélo, et une sensation de "collé au sol" en ligne droite et col très désagréable. J'ai compensé un peu en gonflant plus, entre 8 et 9 bars, ça va un peu mieux mais je n'ai pas la rigidité que j'avais avec des pneus plus étroits. A quoi bon acheter des roues aussi rigides que chères pour y monter des pneus aussi mous?

Je gonfle aussi à 8,5/9 bars mes Vittoria Rubino pro en 25 pour mes 70 kg car à moins je note une très désagréable sensation de flottement, surtout en danseuse de la roue avant. Ce qui m'a fait réaliser que le 25 (et je n'ose imaginer plus large) est peut être bien pour se promener mais dès qu'on veut du rendement il faut mettre plus étroit, en tout cas pour moi. 23 maximum pour les prochains, je regrette mes boyaux de 21 de jadis, ou 19.

Il n'y a pas de quoi. Je suis allé voir les prix pour un KG 386 et celui de ton annonce correspond à ceux en vigueur donc à priori pas de problème. Voyons si d'autres personnes te donnent leur avis, pour moi c'est une bonne affaire, de plus je vois qu'il a une potence Rotor, les meilleures et plus belles pour moi. C'est toujours compliqué de commenter un achat pensé par une autre personne, mais disons que si je cherchais un vélo, que je voyais celui-là tel quel en taille 54, et bien je contacterais le vendeur car je serais très très intéressé..

C'est un très beau et très bon vélo à prix très contenu, presque trop. Deux choses m'interpellent: le prix pas gonflé du tout, mais ça ne veut pas dire grand chose, mais aussi sa repeinte. Repeinte qui, en pensant mal, pourrait vouloir dissimuler quelque chose, comme un mauvais état du carbone en dessous, au pire une ou des fissures. Je n'en sais rien et n'accuse pas, sauf que si j'étais intéressé et je pourrais l'être avec une taille en dessous, je me renseignerais bien, ici oui, mais aussi en direct avec le vendeur. Pourquoi il l'a repeint, par qui, et essayer d'entrer en contact avec le peintre. Tu peux aussi demander sur veloptimal ils sont imbattables mais plus tu en parles et plus tu peux créer des envies..

Selon ta photo, mais ce n'est qu'une photo, je pense comme toi? qu'il s'agit seulement de craquelure de la peinture, la peinture sur un vélo carbone est comme une coquille d'oeuf, elle se craque au moindre "pet" sans incidence sur le corps de l'objet, fourche ici. Il y a quelques "trucs" pour t'en assurer: tu tapotes avec une pièce de monnaie ou ton ongle sur la fourche à un endroit autre que cet impact et vois ou plutôt écoute le bruit. Puis dans la zone touchée et tu compares les "pocs", le bruit doit être plus ou moins pareil. Tu enfonces ou essaies de le faire avec ton doigt en appuyant fort sur la peinture craquelée et vois si ton pouce s'enfonce, si la fibre est touchée tu dois sentir un mou en appuyant, si non, si c'est dur comme ailleurs, alors la fourche n'a rien. Tu peux aussi prendre une aiguille à coudre et tenter de la faire entrer dans la craquelure de la peinture, si elle s'enfonce dans la fourche c'est qu'elle est abimée, si non, c'est qu'elle n'a rien. Tu peux aussi enfin aller voir un vélociste, mais il y a des chances que ce dernier juste par intérêt pour son portefeuille te dise de la changer.

C'est dommage pour la musique prohibée à vélo car elle participe quand même à l'entrain et l'entrainement, rapide et saccadée pour du fractionné ou de l'opéra pour de la balade..

C'était le sens de ma question car je ne pourrais pas ne faire que travailler et pédaler, la vie offrant tellement d'autres intérêts et jouissances. Cuisiner est aussi une passion, moindre que d'autres mais passion tout de même, et aussi dans ce cas son exercice requiert du temps disponible. Manger sur le pouce un sandwich et aller rouler n'est pas dans mes possibilités, j'en voudrais presque par la suite au vélo de m'avoir obligé de me mal nourrir à son seul profit, et j'aurais mal fait les deux choses, manger et pédaler. Félicitations au papa si actif et à son enfant pour bien s'occuper de ceux qu'il a et de celui qui l'a fait

"Dans le bus en allant travailler" me fait rebondir sur le fait que j'écoute aussi de la musique en allant pédaler.. je crois que ce n'est pas trop permis mais empruntant pas mal de pistes cyclables, des "vraies" sur lesquelles on peu rouler vite pendant des kilomètres, je mets les écouteurs surtout à ces moments-là. L'aspect financier du cyclisme est indéniable, pour ma part j'ai "résolu" le problème en ne cédant pas aux différentes sirènes consuméristes et n'achetant ou changeant que les choses nécessaires, aimant plus le vélo comme sport que le vélo comme objet.

Je vous lis avec intérêt et avec un peu d'envie je dois le reconnaitre, vous qui avez des journées très remplies d'obligations civiles et familiales et qui réussissez à trouver le temps pour faire dix heures de vélo par semaine ou quinze mille kilomètres par an. J'ai une question car je n'ai pas trouvé la réponse pour mon cas: j'ai ma vie comme chacun d'entre vous, passionné donc de vélo mais passionné aussi de "culture" au sens général, je passe des heures à lire, à écouter de la musique ou voir du cinéma, et bien entendu ces heures passées à cela sont des heures en moins à passer à pédaler. C'est un choix me direz vous mais en choisissant celui du vélo vous négligez donc celui de l'étude et de la culture? ne voyez pas en ma question une critique ou autre, simplement que je ne peux pas me passer de sport comme je ne peux non plus me passer de culture, suivant en cela le "principe" de Juvénal, j'ai du mal à trouver la solution.

En parlant de la Vuelta 1978, la télévision espagnole a diffusé ceci qui peut vous intéresser: https://www.youtube.com/watch?v=9lxVTy0paw8

Jean-Christophe Péraud avait des chaussures Btwin (ne faites pas injure à mon intelligence en disant que ce n'étaient pas des Btwin mais autres maquillées ou des Btwin mais pas celles du commerce je vous en prie) et il a pas mal brillé sur le Tour de France je crois. Je pense que pour nous elles devraient faire l'affaire.

Qui ne connait pas le critérium de Saitama? épreuve mythique s'il en est.. enfin, j'aime bien Chris Froome, je le confesse.

Je pense aussi sans être dans le secret des dieux Sky et Froome qu'à son niveau de palmarès et de classe, et après avoir remporté quatre Tour de France et une Vuelta il doit penser que son escarcelle reste à remplir avec le Giro. Il a montré cette année qu'un doublé est possible pour lui. Comme il a fini par la Vuelta cette année il commencerait par le Giro l'an prochain, le Tour est je pense son principal objectif, l'an prochain il aurait (aura?) le Giro dans les jambes au départ du Tour, handicap? je ne crois pas. Je pense que cette année Froome a couru le Tour de France à l'économie, loin d'être plus faible que les années antérieures, il était au contraire plus fort encore mais a temporisé pour ne pas donner du grain à moudre à ceux qui ne pensent qu'au dopage et pour garder des forces pour la Vuelta. Cela a été gagnant. Pour l'an prochain il devrait donc faire le Giro s'il le fait disons à 80% de ses moyens, s'ils sont comme d'habitude ça suffira pour l'emporter, se reposer et s'entrainer pour le Tour pendant un mois et donner 100% sur le Tour de France, je pense que ça peut passer. D'autres non, mais lui oui.

Oui, mais si cela s'avérait exact, après le doublé Tour de France-Vuelta, le doublé Giro-Tour de France , ce serait formidable pour le défi sportif.

... envisage le doublé Giro-Tour de France. A vous lire.

Je suis toujours étonné par ces décès subits concernant de jeunes sportifs passant régulièrement des batteries de tests médicaux tous toujours positifs.

Dans ce cas et pour ton objectif de stabilité, tu rejoins la pratique dont je parlais des études posturales modernes qui consiste à position égale à choisir un cadre non pas plus long mais pas plus court. C'est à dire on préférera un 54 par exemple et une potence de 90 (mon cas) à un 52 et potence de 110. Une solution vaut l'autre en termes de position, à recul de selle égal (le plus important étant cette donnée), la "mode" est au cadre plus petit que la "normale", chez les professionnels par souci de rigidité accrue en même temps que poids en baisse, vivacité et .. "look" reconnu par certains professionnels sur internet qui "adorent" le look de leur vélo court, ramassé au style furtif. Mode reprise chez beaucoup d'amateurs par mimétisme. Mais à position égale, un vélo plus grand ou moins petit présente l'avantage d'éviter des potences perchoirs très longues et des sorties de selles proéminentes et surtout offre un empattement plus grand, la roue avant étant plus éloignée de la roue arrière (pardon pour cette Lapalissade) la tenue de route est meilleure, surtout en descente, moins de poids sur l'avant et plus sur l'arrière, qui participe à la stabilité.