Thierry GEUMEZ

Voilà que tu te mets à émettre un avis sur nos avis à présent ! 😉 Sinon, comment vas-tu Michel ? Cette grippe ?

Tu préfères la vélocité ou la force ?

Celui que tu ne revois pas une seconde fois ?

mes performances n'ont pas baisé J'ai craint pour la suite, mais tu es resté très correct !

Tu lis trop vite Christian ! J'ai prévenu en commençant par : pour pinailler 😆

Ca tombe sous le sens, l'entraînement doit amener l'organisme à supporter les efforts de la course ou de la randonnée. En caricaturant à l'extrême, on ne s'exerce pas au tricot pour le lancer du poids... Donc, 4 heures hebdomadaires pour préparer une épreuve de 6 à 10 heures en un seul jour...

Une trop grande motivation, ce n'est pas de l'obsession ? 😇

Si tu as besoin d'être "motivé" par une tierce personne pour faire du sport, il vaut mieux rester chez toi auprès de ta famille. Ca n'est apparemment pas évident pour tout le monde

"4 heures par semaine" rejoint le conseil répété un peu partout qu'il vaut mieux faire des kilomètres "intelligents" que beaucoup de kilomètres. Ce qui est exact. Mais c'est quand même incomplet et susceptible d'induire en erreur. Je me souviens avoir lu (ou mal compris ?) dans "Cyclisme Moderne" du docteur Patrick Mallet que le moteur humain était comme un moteur automobile. Il fallait en augmenter la puissance. Ensuite, il suffisait de remplir le réservoir pour poursuivre sa route... Il ne suffit pas d'augmenter sa PMA pour bien finir une Marmotte. L'endurance réclame quand même des heures de selle...

Ca me fait penser à Weight Watchers... pour le soutien de la motivation. Concernant le prix, est-il plus pertinent de s'acheter une paire de roues carbone ?

Avec un tel régime, on voit immédiatement qui est motivé et qui ne l'est pas 😃

La somme demandée peut paraître exagérée pour la plupart d'entre nous qui n'avons pas de problème de motivation et pensons en savoir assez pour organiser nos entraînements ou sorties. Mais si on considère le budget annuel consacré au tabac d'un fumeur "moyen", on arrive vite à 2000 € et le résultat n'est pas du tout comparable. Comme il a été rappelé plus haut, il n'est pas facile d'établir un programme d'entraînement en lisant des magazines ou même des livres. Si on n'est pas dans la logique de l'entraîneur, les textes apparaissent souvent contradictoires. Et finalement, j'en viens à me dire que l'important n'est pas d'avoir la bonne méthode (en existe-t-il vraiment une ?) mais d'avoir une méthode. Le gars qui s'applique à suivre une méthode montre un premier lieu sa motivation. A titre personnel, je remarque que je complète assidûment mon carnet d'entraînement quand je suis motivé et le délaisse quand je n'ai aucun objectif. Le maître mot est donc la motivation. C'est elle qui conditionne la réussite de toute entreprise. C'est aussi ce que recherche Jean. Je propose qu'on fasse évoluer le titre initial vers : quelle est votre motivation à faire du vélo ? Que cherchez-vous ? Avez-vous besoin d'être soutenu dans vos envies ?

Pour pinailler, les genoux remontent moins au passage du point mort haut avec les manivelles plus courtes, ils viennent donc moins contre la cage thoracique lorsqu'on prend le cintre en bas. On gagne en confort ou on peut en profiter pour descendre le cintre si on veut gagner en aérodynamique.

Quand tu actionnes le dérailleur à la main, sans câble, c'est fluide ? Câble toujours non fixé au dérailleur, actionne la manette comme si tu voulais changer de plateau tout en exerçant une traction à la main sur l'extrémité du câble : c'est fluide ?

"Le "vrai" cycliste "libre" serait plutôt celui qui achète un vélo de son temps, sans autre pensée que de le choisir selon ses gouts et pratique, sans penser au signe/signal qu'il va se donner et donner aux autres en prenant un vélo différent, ou qu'il croit tel car cette différence crue n'est in fine qu'une autre ressemblance." Ton jugement sans nuance me semble injuste envers une certaine clientèle des artisans. Le sur-mesure, ce n'est pas toujours une autre manière d'afficher des signes soi-disant distinctifs, c'est parfois le seul moyen d'avoir un vélo inexistant dans le commerce traditionnel. Je pense aux randonneuses, tandems, cadres à la géométrie hors standard en raison d'une particularité morphologique, etc.

j'ai un 25 à l'arrière (qui fait 27,2mm) et un 23 à l'avant (qui fait 24,8mm). J'ai les mêmes pneus que toi, et dans les mêmes dimensions, montés sur des Eurus plus étroites que tes Bora. De mémoire, j'avais 23.5 mm à l'avant et 25.5 à l'arrière après montage. Aujourd'hui (suite à la lecture de tes chiffres), plusieurs mois et quelques milliers de kilomètres plus tard, j'ai mesuré 24.6 à l'avant et 26.9 à l'arrière. Si je les laisse trop longtemps, ils finiront par ne plus tourner dans le cadre et la fourche ! C'est pas vrai, j'exagère par plaisir 😉

J'ai visionné sur le net quelques épisodes de "la meilleure cyclosportive de votre vie" il y a quelques années. Le coach séduit dans un premier temps par un certain charisme mais lasse ensuite par son approche superficielle et mercantile. 4 heures par semaine ? Le coach avait participé à une cyclo après avoir suivi sa méthode mais n'avait pas obtenu les résultats escomptés et avait invoqué un contexte défavorable (obligations professionnelles ou familiales, je ne sais plus). Sur le fond, il s'appuie sur le principe que les entraînements par intervalles sont plus rentables que ceux réalisés à allure fixe. Cela lui permet de s'avancer un peu plus (trop) loin en laissant croire que quelques heures utilisées efficacement feront de vous un "performer". C'est comme les programmes pour perdre 12 kg en 3 mois à l'approche des vacances estivales...

Y'a pas à dire, plus c'est dur, plus c'est bon (dixit ma femme) 😇

"Il y a aussi les frais de sponsoring et de promotion." Les modèles phares auxquels tu fais allusion touchent les cyclos par leur présence dans les pelotons professionnels. Ils visent en premier lieu les personnes qui ont besoin de s'identifier à un champion (par exemple P. Sagan) ou d'appartenir à l'histoire du cyclisme (par exemple Colnago). On est donc ici dans l'image, dans l'émotionnel. L'amateur d'un titane artisanal est plutôt à la recherche du vélo adapté à sa pratique jusque dans les plus petits détails techniques. Sa demande est plus concrète, terre à terre. Le rêve ferait donc plus vendre que la réalité, que ce soit en cyclisme ou en politique 😃

Belle réflexion sur la valeur de nos vélos. Entre la valeur technologique et la valeur commerciale, il y a un gros travail de marketing... Il y a quelques temps, je répondais de manière humoristique à un forumer qui essayait de comprendre la différence de prix entre deux paires de roues techniquement très proches dans la gamme d'un même constructeur : "il en faut pour toutes les bourses". La finalité n'est pas de vendre un produit de qualité supérieure au prix qu'il "mérite" mais de parvenir à convaincre l'acheteur potentiel de dépenser au maximum de ses possibilités financières afin de réaliser le bénéfice maximal. La stratégie est toujours identique : attirer le client avec un produit de base suffisamment attractif sur les plans esthétique, technologique et financier, puis le pousser progressivement vers les versions plus luxueuses équipées d'options aux prix surfaits. L'argumentaire pseudo-technique ou élitiste est chargé de sonder le porte-monnaie au plus profond 😃

Je t'accorde que ma remarque était un peu lourde, mais je persiste à penser qu'il ne sert à rien de trop gonfler. Si le but est de ne pas sentir le pneu travailler, autant coller directement une bande de roulement sur la jante... Les deux principaux soucis quand on gonfle beaucoup, c'est une réduction de l'adhérence et un manque de retour d'information dans les virages. Sans parler du manque de confort et pour un gain de performance insignifiant.

En CLM, la limite de l'abaissement du cintre se situe à l'intersection de la courbe ascendante du gain aérodynamique et de la courbe descendante de la puissance musculaire. Combien de pros vont aussi loin dans la recherche du juste milieu ? Il faut y consacrer pas mal de temps...

Je pense que le point de départ du bon réglage d'une selle, quelle qu'elle soit est de la poser à l'horizontale Dans ce cas, pourquoi la notice de Specialized spécifie-t-elle de ne prendre en compte que les deux-tiers avants ? Ce fabricant serait-il dans l'erreur ? Je précise que j'ai réglé dans un premier temps cette selle de manière classique, sans prendre la peine de lire la notice, et que j'étais très mal posé dessus... On le voit pendant ses crono où il est toujours en train de se remonter sur sa selle, le fait qu'elle penche le faisant glisser sur l'avant. Ce qui en toute bonne orthodoxie cycliste tendrait à démontrer qu'il a mal réglé sa selle, il a aussi ainsi trop d'appui sur les bras/mains.. C'est le cas de pas mal de de pros lors des CLM, je suis bien d'accord avec toi. Mais le réglage de la selle n'est pas seul en cause, il faut aussi considérer le guidon : un guidon trop bas et/ou trop éloigné te fait tomber vers l'avant, même avec une selle bien réglée. On peut penser que l'influence de l'aérodynamique soit prépondérante dans ces conditions, au point de sacrifier le confort, mais peut-être aussi un peu de rendement musculaire. Jusqu'où ne faut-il pas aller trop loin ? 😉 D'ailleurs, M. Indurain refusait de suivre la voie aérodynamique parce qu'elle l'empêchait de développer la totalité de sa puissance.

"Donc, il ne le dit pas comme ça, mais il paie bien sa TVA sur les marchandises qu'il n'a pas le droit de vendre" Un bel exemple de la duplicité de l'Etat ! Je ne connais pas la situation en France, mais les prostituées en Belgique doivent déclarer leur revenus pour être taxées, comme tout citoyen, alors que le racolage est légalement interdit. "Nécessité fait loi" 😉

ce raisonnement est uniquement vrai pour les selles "creusées" sinon, le point le plus bas est toujours l'arrière de la selle ou l'avant si tu ne la mets pas parfaitement horizontale A te lire, certaines selles seraient bombées... Le creux de mes anciennes SLR était très peu marqué, mais après tâtonnements, je me sentais le mieux avec le bec légèrement plus bas que le croissant. La tendance à glisser vers l'avant dépend bien naturellement de l'inclinaison, mais aussi du recul de la selle, de la souplesse du bassin, de la distance selle-cintre, de la hauteur du cintre, ... Chaque modification d'un paramètre se répercute sur les autres, ce n'est jamais simple. Avoir une approche "scientifique" pour faire un réglage de selle, quelle que soit la selle, relève du fantasme A la limite, il faudrait une selle faite "sur-mesure", d'après moulage, et ensuite un réglage réalisé au moyen de capteurs qui mesureraient les pressions en une multitude de points... Je n'imagine pas le coût de la chose ! par exemple aujourd'hui, je pose l’extrémité du niveau à 2 cm de l'arrière de mes selles pour les positionner Ton bec de selle est donc un peu plus bas que l'arrière du croissant, ça ne m'étonne pas du tout. Il serait intéressant de mesurer la largeur de ta selle à l'endroit de son creux. Sur l'emballage de ma première Specialized Romin, la notice disait de prendre en compte les deux tiers avants de la selle pour le réglage de l'horizontalité, donc de poser l'extrémité du niveau à 9 cm de l'arrière. Avec ma méthode actuelle, je suis à 8.5 cm de l'arrière (le creux est à 150 mm du bec en statique) En conclusion, le réglage d'une nouvelle selle se fait pour moi de façon empirique aux sensations. J'ai procédé de cette manière pendant de nombreuses années. Ma méthode actuelle me permet de trouver plus rapidement un premier réglage (à affiner) lorsque je change de selle.