David PAUTHIER1639476555

Beaucoup de coureurs préparent les championnats du monde. Il n'y aura pourtant qu'un vainqueur. La question serait: "peut-on gagner les championnat du monde sans être un coureur de classique et sans être un coureur de circuit?" Par exemple, S.Yates a une réelle chance sur un tel circuit, grâce à ces qualités de puncheur, je pense que Pinot n'en a aucune. Keldermann, Quintana et Kruijswijk ont pour objectif la vuelta, et, ils ont le potentiel pour gagner. Valverde a 38 ans, et surtout 55 jours de course à fond; tout est dit. Pinot, S.Yates, Aru et Uran vise les championnats du monde; mais, sur un malentendu, sait-on jamais? Il reste les potentiels grosses cotes, Buchmann et Bennett. Une tendance à la Covatilla, Covandonga et Naturlandia, et le verdict sur l'étape andorrane. Je mettrais bien des pièces sur Keldermann, Quintana et Kruilswijk (3 coureurs qui n'ont aucune chance de gagner les championnats du monde. Donc, ils courront sans arrière-pensées).

Il est très possible que vous ayez raison. Je dis juste que beaucoup d'éléments sont réunis pour faire une très belle étape. Il suffit d'une étincelle. Cette étape présente, pour le parcours, des similitudes avec une étape de légende, Jaca-Val Louron, du Tour 1991.

"Gagnée sur son talent naturel de grimpeur qui ne semble plus avoir la caisse pour lever les bras sur des étapes longues et dures...........?" On voit très bien que les Sky ont leur rythme. Mais ce rythme n'est pas forcément celui des autres. Ces derniers subissent le rythme des Sky. Certains aimeraient peut-être un rythme soit un peu plus rapide soit un peu moins rapide. Je pense, pour l'avoir vécu, que subir un rythme parfois légèrement inférieur au votre est très énergivore. Je pense que le "train" imposé est un enjeu important. Encore faut-il avoir les équipiers pour le faire. Seul, Sky les a. Pour revenir à Quintana, sur une étape courte, le rythme "Sky" n'a pas le temps de le "lessiver" comme sur une étape de 5 heures ou plus. par ailleurs, vous avez forcément remarqué que Thomas n'a pris que 4s. Peut-être commençait-il à ressentir un certain état de fatigue.

Si les positions restaient figées jusqu'au contre-la-montre de samedi, que serait les changements à attendre? Thomas aurait gagné; Dumoulin a une avance suffisante sur Froome pour être assuré de garder la deuxième place; pour la troisième marche du podium, Froome ne me semble pas assuré de conserver sa place face à Roglic. Pour le reste, Landa et Bardet aurait raté le Tour 2018. Alors qui a intérêt à bouger demain? Bardet a intérêt à attaquer. Qu'a-t'il à perdre? Rien. Il a déjà fini 2 fois sur le podium du Tour, son classement actuel ne peut le satisfaire. Froome pourrait avoir intérêt à attaquer, soit pour renverser Thomas (je n'y crois pas), soit pour assurer sa présence sur le podium définitivement face à Dumoulin et Roglic. Dans ce cas, il devra essayer de s'isoler dans le Tourmalet, à 100km de l'arrivée. En a-t'il les moyens? Si on se réfère au Giro, oui. Comme sur le Tour, il semblait incapable de mettre la moulinette en route sur la dernière ascension, mais au bout de 100km, tout reste possible. Pour cela, il ne faudrait pas prendre le risque de mettre en difficulté Thomas, en difficulté. Bardet pourrait avoir intérêt à se joindre à cette action sur le Tourmalet. la descente du Tourmalet est très rapide, par exemple. Si rien ne bouge sur le Tourmalet, il restera les deux derniers cols. Là, Bardet sera toujours intéressé à prendre des risques pour le gain de l'étape. Mais, à ce stade de la course, Roglic pourrait avoir intérêt à tenter de lâcher Froome pour monter sur le podium. Il pourrait être bien aider par Kruijswick. Si Gesink et Tolhoek prennent l'échappée matinale, ça sera un signe. Et, enfin, Dumoulin! A-t'il définitivement perdu tout espoir de gagner le Tour? Je ne pense pas; mais, il doit impérativement repredre du temps à Thomas. il devra donc espérer pouvoir profiter d'une faiblesse de son adversaire. Thomas, est-il à l'abri d'une défaillance? Non, surtout compte-tenu de la chaleur. Sans compter, que les mousquetaires de Movistar auront surement envie d'en gagner une deuxième. Encore une étape tactique, où il faudra profiter de la moindre défaillance.

Tour de France 2016 étape 13 (clmi/37.5km très vallonné): 1-Dumoulin; 2- Froome à 1'09''; 7-Thomas à 2'09''. étape 18 (clmi/17km montagneux): 1-Froome; 2-Dumoulin à 21''; 23-Thomas à 2'09''. Giro 2017 étape 10 (clmi/39.8km vallonné): 1 Dumoulin; 2-Thomas à 49'' Et, il est comment le contre-la-montre individuel de samedi? 31km, vallonné. Et, quel est l'écart entre Froome et Dumoulin? 11'' !?! Seulement. Et vous pensez que c'est jouer! Ah bon !?! En l'état actuel des événements, Les Sky ont le "c** bordé de nouilles", parce que imaginez que Dumoulin n'ait pas crevé à 5 km de l'arrivée à mur-de-Bretagne (50'' sur Thomas et 44'' sur Froome) et qu'il n'est donc pas été pénalisé de 20'' (pour abri illicite). Il est étonnant que les rois de la théorie du complot n'ont pas pensé qu'un technicien du son, salarié de Sky, ait pu mettre des punaises sous les roues de Dumoulin. En conclusion, Thomas peut être serein; mais, il n'a pas encore gagné. Froome, s'il veut gagner, doit reprendre du temps à Thomas et à Dumoulin. C'est plus compliqué que de devoir reprendre du temps au seul Thomas, comme le disent certains. Sans oublier, que Roglic nous a montré à Mende, qu'il n'avait pas abandonné toute ambition. Sans oublier, qu'en l'état actuel, le Tour de Bardet est plutôt un échec compte-tenu de ses résultats 2016 et 2017; il lui faudra impérativement chercher à gagner une étape, et peut-être, tenter de "renverser la table". Sans oublier, que le classement par équipe ne suffira pas à consoler la Movistar; il arrive dans les Pyrénées, et, Landa est toujours mieux en 3ème semaine. Alors,... Sérieusement, est-ce que vous pensez que le Tour est fini?

Paul Kochli, le DS de "La vie claire" (1984-1987), puis Weinmann (1988-1992) remonte les premiers essais d'EPO aux années 1987/88, dans le cyclisme. Ces essais conduisent à plusieurs morts, dont le plus médiatiser fut Johannes Draaijer en 1990. Les résultats "étranges" datent de 1991. Edwig Van Hooydonck dénonce une nouvelle forme de dopage, en 1993, et stoppe en 1996, alors que l'EPO se généralise. Greg Lemong gagne le Tour en 1986 et 1990, et, il vole un Tour en 1989. Bien avant. Et, je répète, Greg Lemond a toujours été sans concession vis-à-vis du dopage, et de Armstrong, en particulier, au point de perdre sa marque de cycle à cause de Armstrong. Quant à Evans, je maintiens les propos. Evans a été mis à l'écart chez Telekom, pour avoir refusé le dopage. Et, j'ai au moins deux amis, coureurs professionnels, eux-même sans concession avec le dopage, qui pensent que Evans ne prenaient rien. Après tu as le droit de ne pas le croire.

Je ne pense pas que le dernier vainqueur propre est Delgado. Si j'écoute les rumeurs du peloton, pour le dernier vainqueur propre, j'hésiterai entre Lemond et Evans. Greg Lemond a toujours été sans ambiguïté sur le sujet. Sa position concernant Armstrong, dès avant que ce dernier soit acculé, me laisse à penser qu'il était à l'eau. Pour Cadel Evans, mes contacts dans le peloton professionnel (dont certains sont à l'arrivée du Tour 2011) me parlent tous de ce coureur. J'ai envie d'y croire.

Je ne pense pas que le dernier vainqueur propre est Delgado. Si j'écoute les rumeurs du peloton, pour le dernier vainqueur propre, j'hésiterai entre Lemond et Evans.

Effectivement. Mais, on ne peut vivre en imaginant que l'autre n'est que vice, n'est-ce pas? Je ne sais pas où est la vérité. mais, j'ai réellement de la peine à lire certains intervenants, sur le forum, qui interprètent systématiquement chaque événement par le biais du dopage.

Non.

Delgado méritait d'inscrire son nom au palmarès. Mais, il méritait surtout d'en gagner un autre, tant le Tour 88 fut insipide. En 1988, Lemond et Roche était absent; Bernard et Fignon sombre dans le premier col alpin, le Pas de Morgin (de mémoire); Mottet sombre sur la route de l'Alpe d'Huez. Il ne restait à Delgado pas d'adversaire à sa mesure. D'autant que l'année précédente, nous venions de vivre, en 1987, à mon sens, le plus beau Tour. 4 leaders, Roche, Delgado, Bernard et Mottet qui se battent jusqu'à la veille de l'arrivée, des rebondissements permanents, même dans des étapes de transition, comme à Blagnac où sous le déluge, Guimard fait rouler son équipe pour couper le peloton en deux; ou encore, cette étape du Vercors où Bernard abandonné par son équipe perd 4' sur Delgado et Roche déchainés. Et, puis ce Tour fut celui d'un exploit, la victoire de Bernard en haut du Ventoux.

Est-ce-là tes arguments? Tu expliques à longueur de page du forum, depuis tant d'années, que toi, tu sais. Alors, explique-moi!

Avec le budget de Sky, il est surtout possible d'acheter les bons coureurs, et, les mettre dans des conditions optimales. Après l'équipe Sky parle des gains marginaux. Un exemple? Chacun des 9 coureurs à son propre matelas qui est installé chaque soir par un membre de l'équipe dans l'hôtel sur le bon lit. Parle-t'on de dopage, là?

Le public présent pour voir le Tour de France sur la montée de l'Alpe d'huez est à l'image de certains commentaires du forum de Vélo101.

Vous avez le droit d'être suspicieux au sujet des performances des coureurs de l'équipe Sky. Surement que Froome a déjà sur certaines courses utilisé un moteur électrique. Surement que les pratiques "douteuses", malgré l'évolution des mentalités dans le cyclisme, continuent. Mais, vous oubliez juste une chose, le budget de Sky est le double des autres équipes. ils peuvent donc se payer n'importe quelle coureur pour le mettre au service du meilleur coureur actuel de grand Tour, Froome. Si vous n'expliquez les performances de Sky que par le dopage, alors vous êtes malhonnête, avant tout, avec vous-même. En effet, soupçonnez-vous les joueurs du PSG de dopage sous prétexte qu'ils sont champion de France depuis plusieurs années? Non. Soupçonnez-vous les joueurs du Real de Madrid de dopage sous prétexte qu'ils ont gagné la ligue des champions pour la troisième fois de suite? Non. Soupçonnez-vous Messi ou Ronaldo de dopage, parce qu'il se partage le titre de meilleur joueur du monde depuis 10 ans? Non. Mais Froome... Oui. Thomas,... Oui. Moi, je ne sais pas. Alors, je ne participe pas au lynchage. Joaquim Garreau, lui, il sait. Il a des preuves,... Il est dans le secret des dieux. Il est peut-être dieu, d'ailleurs, depuis le temps qu'il éclaire le forum de son savoir. Globalement, je vous reproche juste de ne pas laisser de place au doute.

Globalement, entre les théories du complot, les réactions à chaque fait de course par le biais du dopage, les jugements a posteriori sur les décisions des directeurs sportifs, je trouve que certains se font "vachement" mal au cerveau (j'aurais dit des ampoules au cerveau). ... Sans parler de ceux qui pensent que le Tour est déjà fini alors qu'il vient à peine de commencer. Sur deux étapes de montagne, nous avons vu une équipe qui gère scientifiquement son potentiel. Nous savons que certains ont perdu, Uran et Mollema. Nous avons eu un superbe mouvement de Movistar; c'est une grande première. Sunweb joue sa chance à fond; c'est encourageant. Bahrain a tenté un petit quelque chose; c'est un bon début. Je n'ai pas vu des adversaires des Sky résignés, c'est plutôt positif. Individuellement, je n'ai pas trouvé que Bardet, Roglic, Quintana, et Nibali avait perdu toute chance de renverser la situation. Quant à Dumoulin,... j'adore. Froome nous a montré, en Italie, que c'est quand tout semble perdu que le meilleur se produit. Mais la chance sourit aux audacieux.

Attaquer n'a pas de sens tant que des équipiers en capacité de rouler sont encore présent. J'avais déjà écrit que depuis le début de l'année les épreuves WT étaient moins verrouillées à cause de la diminution du nombre de coureurs par équipe. Sur Paris-Nice, Milan-San Remo, Tour des Flandres, Paris-Roubaix, Liège Bastogne-Liège, les attaques décisives pour le classement sont intervenus quand les derniers équipiers se sont écartés. Or hier, nous avons vu que Sky a fait la dernière ascension avec Kwiatkowski, Poels et Bernal. Donc attaquer ne servait à rien. C'était vouer à l'échec. Toute dépense d'énergie doit être utile. Alors, il faut soit attendre que le Tour avançant, les équipiers se fatiguent, soit qu'une ou plusieurs équipes changent le rythme "Sky". Pour la première, il faudra attendre les Pyrénées. Pour la deuxième, ça semble compromis. En effet, Tous les Sky sont en capacité de travailler en montagne. Le moins bon semble être Rowe. Même Moscon a montré sur la Vuelta et le Tour de Lombardie qu'il passe les cols. Chez Movistar, avec 3 leaders qui par ailleurs se neutralisent, il reste Soler et Amador; chez AG2R, il reste Latour et Franck; chez Lotto Jumbo, il reste Gesink et Tolhoek, chez Bahrain, il reste Pozzovivo et I.Izzagire. Et là, je ne vous ai pas parlé de Sunweb et UEA. Alors, les prétendants à la victoire n'ont pas d'autres choix qu'attendre. Je rappellerai que, sur le Giro, Froome a attendu longtemps pour renverser une situation bien compromise, tant la supériorité de Michelton semblait inébranlable. Il a suffit d'un petit signe, dans la première rampe de la Finestre, de Froome à Puccio pour que la table soit renversée. D'ailleurs, l'équipe 21 a diffusé lundi soir l'étape Bagnères/Val Louron du Tour 91, celle de la prise de pouvoir d'Indurain. Puisse-t'elle inspirée les adversaires de Froome?

P = v*F où P: puissance (W); v: vitesse (m/s, vecteur); F: force (N, vecteur). La vitesse est celle de rotation de la pédale; la force est celle appliquée sur la pédale. Comme la vitesse et la force sont des vecteurs, on ne tient compte que la force appliquée parallèlement à la vitesse pour calculer la puissance. Par conséquent, deux cyclistes roulant sur le plat à la même vitesse développe la même puissance (sans tenir compte du Scx). L'un pourra très bien avoir une fréquence de pédalage lente, alors que l'autre une rapide; le premier exercera une force supérieur pour compenser sa faible fréquence. Julian Alaphilippe a donc surtout travailler sa force pour augmenter sa puissance. La difficulté est qu'en prenant de la force, le cycliste a tendance à perdre en vélocité. Le travail spécifique était donc d'augmenter la force sans pénaliser la fréquence de pédalage. On peut remarquer que l'ensemble des cyclistes professionnels adopte une fréquence de pédalage plutôt très élevé, en tout cas bien plus soutenu qu'il y a quelques années. Nous pourrions tous nous en inspirer pour progresser. Sur un autre fil de conversation, les cyclos affirment grimper usuellement autour des 70/75 t/min, alors que les pros adoptent une fréquence systématiquement supérieure à 80 t/min, pour grimper (plus de 90 t/min. pour les meilleurs). Sur le plat, chez les pros, les fréquence sont entre 90 et 110 t/min. Ca permet de beaucoup solliciter les muscles. Evidemment, il est beaucoup plus difficile d'adopter un rythme de pédalage élevé.

Tu mets du savon sec sur tes cales.

Huez, n'est-ce pas Time?

Le premier acte est la rupture du contrat entre Look et Fortuneo Le deuxième acte pourrait bien être judiciaire, pour le préjudice commerciale. En effet, je n'imagine pas que Look en reste là.

Qui met en doute la qualité des vélos Look? Barguil. C'est dans toute la presse. Look vend des vélos et divers accessoires depuis 30 ans. Crois-tu sérieusement que Look mettrait sur le marché des vélos de mauvaise qualité? Bien sur que non. Je pense que les associés de Barguil ont cru "à la mouche qui pisse en plein vol". Un jour prochain, il y aura un retour de bâton de la part de Look.

Je te propose de venir sur Lyon. Je roule dans plusieurs groupes (groupe existant depuis plus de 30 ans), les vélos neufs sont majoritairement à disques. Quand au gros pneus, je te rappelle qu'un pneu de 25 a un rendement supérieur à un pneu de 23 (c'est comme ça, je n'y peux rien). Les tests tendent à prouver qu'un pneu de 28 à un rendement supérieur sur le plat à un pneu de 25. Alors, tu peux peut-être continuer à te dire qu'un beau vélo utilise des pneus de 19 ou 21, mais là, c'est un choix basé sur du vent. Maintenant, je te rappelle que tu as commencé un jour le velo, comme moi d'ailleurs. Tu venais également ressembler à un "guignol". Dans 20 ans, comme moi, tu sera un vieux (avec des certitudes de "vieux cons"). A cette époque, les "guignols" seront devenus des cyclistes aguerris. Ils seront alors eux-mêmes confrontés à des innovations auxquelles ils s'opposeront au nom d'une certaine idée du vélo. Je le redis, quand j'ai commencé le vélo, 1987, certains coureurs au club s'opposait véhémentement contre les pédales automatiques, car "rien ne valait les cales pieds pour sprinter". L'histoire a tranché. Ainsi va la vie. Cordialement.

Je ris, parce que tu te présente comme un expert des descentes de col,.... alors que tu vis en Vendée. Il est vrai que pour descendre un pont d'autoroute, les freins à disque sont inutiles.

Et pendant que les baltringues tentent de convaincre de discréditer les freins à disques, le nombre de vélos de route à disques augmentent lentement mais surement sur les routes françaises.