Aller au contenu

David PAUTHIER1639476555

Membre
  • Compteur de contenus

    1 078
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par David PAUTHIER1639476555

  1. Alors, jeune passionné de cyclisme, j'avais toujours été intrigué par la présence dans l'équipe "Z", puis Gan, de François Lemarchand, sur le Tour de France. En effet, 10 participations, alors qu'il est quasiment sans palmarès, dans une équipe puissant composée de grands noms. J'ai compris bien plus tard, qu'équipier est un métier. Certains leaders se muent en équipier sur une course, tel Kwiatkowski; mais équipier n'est pas leur métier Certains coureurs après avoir remportés certaines courses se muent en équipier pour finir leur carrière; mais équipier n'est pas leur métier. Mais certains font une belle et longue carrière dans l'ombre... 1°/ Hubert Dupont (je vous renvoie au très bel article sur "Vélo magazine" mars 2017) 2°/ Valerio Agnoli (son programme 2017 est quasiment le même que celui de Vicenzo Nibali) 3°/ Marco Haller (90 jours de course; toutes les grandes courses de l'année) Pour cette saison, je citerais Christian Knees, Ben Gastauer, Laurens Ten Dam, Maciej Bodnar, William Bonnet, Julien Vermote, Bram Tankink, Roy Curvers, bernard Eisel... Liste non exhaustive.
  2. Il ne me semble pas nécessairement suffisant d'avoir été champion de France de cyclo-cross et membre de l'échappée matinale de Paris-Roubaix, pour faire de Clément Venturini un coureur apte à emmener Romain Bardet sur les pavés. Mais admettons! Il resterait donc 5 places pour accompagner le leader en montagne, et , surtout permettre à ce leader de ne pas avoir perdu toutes chances de podium au soir du contre-la-montre par équipe. En effet, ce type d'exercice n'a jamais été la spécialité d'AG2R. Mais, Rohan Dennis, Stephan Kung ou encre Vasil Kyrienka sont encore sur le marché. En plus les étapes pouvant entrainer des bordures serait 4, la composition de l'équipe sera très compliquée. Mon post avait juste pour ambition d'attirer l'attention sur le fait que les grandes lignes de la composition d'une équipe qui souhaite jouer le podium, sur le Tour de France, est fait en janvier. Et, je remarque que sur le forum, tout le monde discute le parcours, mais pas le passage de 9 à 8 coureurs par équipe.
  3. Sur le papier, le Tour de France semble très intéressant; avec des étapes exposées au vent pouvant donner lieu à des bordures, 21 km de pavés, des étapes de montagne tonique, et surtout 8 coureurs par équipe... ... et, le premier casse-tête pour les directeurs sportifs, dès janvier. En effet, il faudra, autour du leader, prévoir une ossature d'équipe cohérente, avec plus que 7 équipiers. AG2R, peut-elle se permettre de laisser au seul Naesen l'accompagnement de Bardet sur les étapes à bordures, et sur les pavés? FdJ, peut-elle se permettre de jouer d'avoir deux têtes, Demare et Pinot, avec 6 équipiers à se partager sur des registres si différents?
  4. Chaussette X-Bionic hiver + couvre chaussure Castelli Pioggia 3. Parfait!
  5. Certains commentaires me font sourire. Qu'est-ce que le cyclisme professionnel? Un entreprise A embauche des coureurs cyclistes. Cette entreprise a des clients, appelés usuellement "sponsors". Ces clients souhaitent augmenter leur notoriété ou parts de marché. Ces clients ne font pas seulement un chèque à l'entreprise A, ils signent également un contrat, avec des clauses. Ces dernières sont fixés en fonction des objectifs stratégiques du client. Prenons un exemple, Quick Step pourrait à la vue de son budget tenter de monter une équipe pour gagner le tour de France, comme Sky. Mais non, le sponsor est belge, la priorité est donné à sa notoriété sur son marché intérieur. Donc, depuis de nombreuses années, l'équipe de Patrick Lefévère écume les classiques de printemps. Mais, comme le sponsor est présent sur le marché européen, il faut des coureurs français, italien, espagnol, tchèques,.... N'oubliez pas, Patrick Lefévère est un chef d'entreprise qui a l'obligation de satisfaire ses clients. Pour arriver à cet objectif, il met des stratégies en place. Quand Julian Alaphilippe doit emmener le sprint (c'est défini au briefing) à Matteo Trentin, il a l'obligation de le faire. il ne peut pas refuser de le faire en invoquant sa volonté d'attaquer le lendemain, par exemple. Je vous laisse admirer le formidable triplé sur Paris-Roubaix de l'équipe Mapei (Musseuw, Bortolami et Tafi). Je vous laisse regarder les interminables discussions pendant la course entre André Tafi et Patrick Lefévère. Qui décide in fine? Qui applique les consignes? André Tafi gagnera plus tard Paris Roubaix, plus tard. il sait à qui il le doit. Maintenant, je lis (et j'entends aussi lors des sorties dominicales): "j'aime les coureurs à panache!". Moi aussi. Mais,... Quand on s'appelle Alberto Contador, peut-on se contenter pour sa dernière année de faire le podium sur le Tour d'Espagne? Bien sur que non. Dans le même temps, Alberto Contador pouvait-il imaginer sérieusement qu'il était en mesure de gagner un grand tour cette année? Bien sur que non. Alors, avait-il d'autres solutions que de faire le spectacle pour satisfaire le client ("sponsor" pour ceux qui ont perdu le fil)? Bien sur que non. Pour la notoriété, à la fois du client et la légende d'Alberto Contador, est-il plus valorisant de faire 2ème de Paris Nice en attaquant ou non? Evidemment en attaquant. Maintenant, revenons à Warren Barguil. J'ai lu qu'il était un coureur à panache. Sur le Tour de France 2016, où il avait été désigné par le DS de son équipe pour jouer le classement général, il a fini 23ème. Il a passé toutes les étapes de plat dans la roue d'une nounou, Ramon Sinkeldam. Il a passé les étapes de montagne dans les roues,... avant de sauter. Dans le même temps, Tom Dumoulin avait un rôle d'électron-libre (consigne du DS), il en claqué 2. Alors, dans quelles dispositions est-il arrivé sur le Tour de France? Après sa fracture du Tour de Romandie, et, une reprise sage sur les routes du Dauphiné, il était un peu dans l'inconnu. Il ne voulait surtout pas jouer le classement général. il a donc perdu du temps, volontairement sur les étapes de plat,... pour pouvoir partir dans les échappées dans les étapes de montagne. Là, il s'est tout simplement aperçu qu'il était bien mieux physiquement qu'il le pensait lui-même. Et le show a pu commencé. A titre personnel, j'ai pris conscience de son état de forme lors de l'ascension du Mont du Chat, pendant laquelle il perd très peu de temps sur les favoris malgré sa longue échappée. A la place d'Uran, aurait-il attaqué ou se serait-il contenté de la deuxième place? Je vous laisse imaginer la réponse. A ceux qui pensent que l'équipe Sunweb n'a pas travaillé pour lui, il faut qu'il regarde l'étape des Rousses et de Chambéry. Sans plus de commentaires. Maintenant, et pour continuer sur le sujet du panache, j'ai apprécié l'attaque de Romain Bardet dans l'étape de Saint Gervais, sur le Tour de France 2016. Il aurait pu être attentiste. Il a pris des risques; il aurait pu perdre toute chance de podium. Eh bien, on peut dire qu'il a gagné sa deuxième place. Ca, c'est du panache! Quand on voit, en 2017, la mine déconfite du même Romain Bardet à l'arrivée du CLM de Marseille, on mesure toute la pression et les enjeux d'un podium sur un grand Tour. Ca m'amène à parler de ce pauvre Keldermann que certains lynchent sur ce forum. Quel objectif le DS lui avait-il fixé? Le classement général. Il est sur le podium provisoire, derrière Froome et Nibali. Le contrat me semble plus que rempli, n'est-ce pas? Tiens, d'ailleurs!?! Qui avait remarqué de Vincenzo Nibali était sur la Vuelta? Et alors, je vous parle de Vincenzo Nibali... Demandons à Jean Christophe Péraud, 2ème du Tour de France 2014 s'il est fier de sa deuxième place en étant parvenu à suivre Nibali plus longtemps que les autres (ou en ayant sucé les roues plus longtemps que les autres pour ceux qui aiment les "coureurs à l'ancienne")? Pour avoir longtemps roulé avec le RDV "pro" de Saint Clair (Caluire), je sais la réponse. Pour ceux qui pense que la victoire est individuelle, demandez à Cimolai, Guarnieri, Konovalovas et Delage s'ils n'ont pas gagné une étape sur le Tour de France 2017. Alors, je dis merci à l'ensemble des coureurs pour le spectacle? Et, j'ai surtout hâte de voir Wilco Keldermann épaulé Tom Dumoulin en montagne sur le Tour de France 2018. Comme je souhaite plein de réussite à Warren Barguil; tout en étant déçu de son choix d'équipe 2018. espérer progresser en passant d'une équipe "world tour" à une "continentale pro",... je doute. Quand il aura pris 4minutes sur le CLM par équipes du Tour 2018, il lui restera à faire le "coureur à l'ancienne".
  6. Evidemment Wilco Keldermann, vu de France, n'est pas un grand coureur, sauf que... pour l'année 2017, il a fait 4 courses par étapes en world Tour: Tout down Under: 9ème Tout de Romandie: 7éme Tour d'Italie: ab. étape 9 (16éme) (c'est lui qui a heurté la moto dans la chute massive entrainant la chute des Sky dans Geraint Thomas) Tour de Pologne: 4éme Pour mémoire, il était le coureur de Sunweb pour accompagner Tom Dumoulin en montagne lors de la troisième semaine du Giro. Je pense que si vous proposez à Vincent Lavenu de le prendre pour accompagner Romain Bardet, ou, à Marc Madiot pour accompagner Thibaut Pinot, il ne devrait pas hésiter très longtemps, sauf peut-être sur le prix. La réflexion concernait sur le niveau de ce coureur. Ensuite, je dirais que Wilco Keldermann s'est préparé pour la Vuelta après sa chute sur le Giro, ce qui n'est pas le cas de Warren Barguil. Par conséquent, au vu du palmarès, que je vous laisse consulter sur Procyclingstats, il est tout à fait légitime pour être leader. Quand à l'équipe Sunweb, elle a été capable de passer d'une équipe taillée pour les sprints et les classiques, avec comme leader, Marcel Kittet et John Degenkolb, à une équipe de grands tours avec comme leader, Tom Dumoulin et Warren Barguil. Et tout cela en 3 ans! Alors je dis immense respect à la direction de cette équipe, pour la stratégie sportive et le management. Pour mémoire, et pour finir sur la compétence de la direction de l'équipe, en 2017, c'est le classement général sur le Giro, avec 2 victoires d'étapes, le classement de la montagne et le classement par point sur le Tour de France, avec 4 victoires d'étapes. Ouf! Qui dit mieux sur les grands tours en 2017? Personne. Quand au management, quand je vois l'abnégation des coureurs pour le collectif de l'équipe, je suis admiratif. D'ailleurs, la Fdj ne s'y est pas trompé, puisqu'elle a recruté pour 2018, Ramon Sikeldam et Georg Preidler. Alors, concernant les choix sur la Vuelta,... Attendons. PS. : j'ai lu sur ce forum, que le cyclisme est un sport individuel qui se pratique en équipe. Je pense qu'il s'agit là d'une vision des courses amateurs. Dans les équipes pro, le cyclisme est un sport d'équipe pour lequel le vainqueur est un individu. Cordialement.
  7. Combien de coureurs français ont-ils, aujourd'hui, d'après les managers des équipes étrangères, le potentiel pour gagner un tour de France? 2. Barguil et Pinot. Ils ajoutent qu'il faut qu'ils changent d'équipe. En parlant de potentiel, il est là question de tests physiques. Pour Barguil, c'est fait (le changement d'équipe). En même temps, il quitte Preidler, Dumoulin, Matthews, Keldermann,... pour Feuillu, Bouet, Perrichon et Moinard. Tel quel, sportivement parlant, "y a pas photos". Quand je vois le boulot abattu par Matthews, Geschke et Ten Dam, plus les autres travailleurs de l'ombre, sur le Tour... Quand on voit le temps qu'il a fallu à Vincent Lavenu pour monter une équipe "top Tour", j'ai peur que Barguil sera retraité quand l'équipe d'Emmanuel Hubert aura atteint le niveau requis. Visiblement, Barguil et ses conseils nous laissent penser, à ce jour, que la "Bretagn'attitude" est le premier critère. J'espère vivement que Fortuneo-Oscaro nous prépare peut-être d'autres surprises. A titre personnel, je suis un peu déçu de ce choix. En effet, quand je vois avec quelle vitesse Sunweb est passé d'une équipe typé "sprint", avec Kittel et Degenkolb, pour devenir une équipe de" grand tour", avec Dumoulin et Barguil, je me dis que sportivement, il y avait encore de la marge dans la mutation définitive de cette équipe. Maintenant, imaginez que Dumoulin aurait été une gêne pour Barguil est à mon sens une erreur. Pour ceux qui suivent vraiment dans le détail les performances de Dumoulin, il ne leurs aura pas échappé que Dumoulin est très fort en montagne quand les étapes de montagne ne s'enchainent pas, comme ce fut le cas sur le tour d'Italie cette année. Par contre, il a systématiquement été, en difficulté, en montagne, quand les étapes à fort dénivelé s'enchainent sur plusieurs jours de suite. Tout l'inverse de Barguil. Ils auraient pu être complémentaires, comme Kittel et Degenkold, sur d'autres terrain. Le jour du contre-la-montre par équipe sera encore une fois, pour les supporters français qui rêve de voir un successeur à Bernard Hinault, une bien triste journée.
  8. Ok. Je n'avais pas suivi les commentaires de Naessens concernant cette étape. On peut comprendre sa déception, et, les propos amères qui peuvent l'accompagner. Mais... ...Si Naessens avait montré des "choses" intéressante en 2015 et 2016, rien en laissait présager un tel niveau sur les classiques du nord, en 2017. Les quatre plus fort étaient sans conteste Gilbert, Van Avermaet, Sagan et Naessens. ...Qui au pied du mont du Chat aurait parié sur Naessens dans le groupe d'échappée? Personne ou presque. ...Avait-il déjà montré de telles qualités par le passé, dans des cols? Non. AG2R a fait une erreur tactique majeure. Mais, on pourrait également rappeler que le but était de tester l'équipe et son leader dans une étape importante. On peut également rappeler que Naessens est passé complètement au travers de la première étape de paris-Nice, comme l'ensemble de l'équipe d'ailleurs. Mais, lui en particulier. Concernant l'avenir de ce coureur, il semble "grand". Faire cohabiter Van Avermaet et Naessens? Je n'y crois pas, quand on voit que d'une part Lotto-Soudal et Quickstep sont en manque de leader sur les classiques... Et, que c'est l'opportunité pour AG2R de se créer un pôle classique. il va de soi que dans dette perspective, AG2R devra se renforcer. A titre personnel, j'aimerai bien voir ce coureur gagner une étape sur le Tour.
  9. Merci. Pour l'éclairage, effectivement, il y a eu en quelques années des progrès spectaculaires. J'ai roulé après avec une "Hope 4 leds". c'est impressionnant.
  10. La Louison Bobet, je m'en souviens bien. J'étais collé à ta roue, et... à un moment le son et l'image ont disparu. Je me suis allongé sous une poubelle dans le Lautaret à la recherche de l'ombre. Et, je dois mon salut, ce jour-là, à un automobiliste compatissant, qui s'est arrêté, a eu pitié de moi, et, m'a donné une canette de coca pour que je reparte.
  11. J'ai roulé pendant 16 ans sur des machines Follis, Reynolds 753, Deda DR0, Reynolds 853, jusqu'en 2006. C'était beau. Et, ça venait de loin pour commander un Wolhauser alu, à la fin des années 70/80.
  12. Maurice Prat fait partie des historiques. je l'ai vu, il y a 15 jours sur le vélo. De mémoire, il a gagné 2 fois Lyon-Mont Blanc à l'orée des années 80, (79 et 81, il me semble). Par la suite, il s'est lancé dans une carrière FFC, avec succès. Quand nous roulions ensemble le mercredi après-midi, avec entre Serge Garnier, il se marrait en racontant qu'il avait fait le tour de l'avenir à plus de 40 ans, avec Dominique Garde... Avant de gagner le trophée d'or de Yann Contat dans les années 90. Pour l'entrainement, c'est très simple. je n'ai jamais rencontré plus assidu que lui. En hiver, un circuit de 2km dans une zone industrielle éclairé tous les soirs de semaine, pendant 2 heures. En saison, une feuille de congé les après-midi de beau temps, avec une belle sortie à la clé, et, cette même feuille déchirée le lendemain matin, si pas de chute pendant la sortie de la veille. Dans les bureaux chez RVI, c'était un peu la fête à neuneu, visiblement.
  13. Le but était bien de donner une indéfectible envie de vivre cette aventure.
  14. Bonsoir Bernard, pour les 60 ans de Dominique Briand, était présent Thierry Moiroux, Joel Recordon, Salvador Soriano et Geneviève Bardon, Hugues et Laure Rico, et moi-même. Alain Gary est membre du CT Lyon; il a repris le vélo à la retraite, il y a 4 ou 5 ans. Richard Béraud roule toujours; Alain Boutoux va bien, et, Dominique Herckel est à Nice. Daniel Ravet a remis les prix du "Ruban Bleu" début décembre. Le plus bel exploit cyclosportif est à mon sens à mettre à l'actif de Didier Dendal, vainqueur en 1993 (si mes souvenirs sont bons), de l'étape cyclosportive du Critérium du Dauphiné. Il me semble que le deuxième prend 20 minutes. le lendemain, les pros ont disputé la même étape (Vizille, col du Glandon, col de la Madeleine, Moutiers, Arcs 1800 par Pesey-Nancroix, arrivée à Bourg-Saint Maurice), il serait arrivé non seulement dans les délais, mais surtout au milieu du classement.
  15. Non, j'en connais juste un peu, ce que les anciens du CT Lyon ont pu me raconter, lors des soirées "mailing". Ils racontaient entre eux leurs souvenirs, pendant ces soirées. Le CT Lyon est monté jusqu' à 600 membres, au cœur des années 60/70/80. LA FFCT n'existait pas dans la région lyonnaise, car, à l'époque, le CT Lyon agissait à la fois comme un club et une fédération. Le club organisait alors beaucoup d'épreuves cyclotouristes avec classement, une tous les 15 jours environ. Le "Progrès" relatait d'ailleurs ces épreuves et notait le classement (souvent, bel article dépassant l'entrefilet). Une des vedettes de l'époque s'appelait Bailly (pas certain). Beaucoup d'épreuves ont disparu, surtout à cause de la circulation et de la réglementation. Certaines ont passé le cap des années 90, la Polylyonnaise et Lyon-Mont Blanc-Lyon. D'autres ont été repris par d'autres club, "Les milles bosses" par le CT69 et "Les Trois cols" par le TAC. La "SaintéLyon" (Trail) est d'ailleurs également une épreuve historique du CT Lyon. depuis, l'urbanisation et les réglementations ont fait disparaître la Polylyonnaise et ont transformé Lyon-Mont Blanc-Lyon en épreuve cyclotouriste. Pour ceux qui ont eu l'occasion de faire Lyon-Mont Blanc-Lyon, John Cuzin, la personne qui flèche le parcours depuis... je ne sais même pas, oserais-je dire 40 ans, connaît bien toute cette histoire. J'ai eu la chance de faire mes premières épreuves cyclosportives en 1993, avec évidemment Bernard Piguet, le plus beau sur un vélo, Yvan Eggs, un gentleman, Gilbert Rouiller, taiseux et coursier, Gabriel Fantino, et plein d'autres. Même à cette époque, on trouvait autour de Lyon, une épreuve cyclosportive, tous les 15 jours, à moins de 100km, avec plus de 180km. Je me permets de distinguer Les Rota et Bruet, car ils venaient sur les épreuves de Yann Contat, car ils ne sont pas de vrais cyclosportifs. Ils venaient car ils étaient sponsorisés. Attention, ne vous méprenez pas, je les respecte; mais, ils ne venaient pas avec un état d'esprit cycloportif. Pour moi, le plus emblématique est Bernard Piguet, car au-delà d'avoir été un des pionniers, il a été un brillant promoteur de l'esprit et aux organisations de Clermont-Aurillac-Clermont et le Tour du Sancy, et, plus ancien, Saint Etienne-Puy de Dôme. Et puis, il participe sur le forum. Donc, j'en profite pour lui glisser un merci.
  16. Bonjour, Yann Contat est sans conteste le pionnier du cyclosport, dans sa phase démocratisation. Mais, Bernard Piguet pourrait t'en parler bien mieux que moi, le cyclosport existait déjà à travers des épreuves comme Lyon-Mont_Lyon, Lyon-Mont Ventoux, La Polylyonnaise, et d'autres... Des épreuves organisées par le CT Lyon. Pour l'histoire, il serait intéressant de faire un historique du CT Lyon, pour étayer l'histoire des cyclosportives. Cela permet de comprendre pourquoi Gary, Bertrand, Fantino, puis Béraud, Soriano, Bardon, Moiroux, Briand sont de la la région lyonnaise, et, pourquoi Piguet, Rouiller, Eggs sont des "frontaliers".
×
×
  • Créer...