Aller au contenu

David PAUTHIER1639476555

Membre
  • Compteur de contenus

    1 078
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par David PAUTHIER1639476555

  1. Quelle est la différence de poids entre un pneu de 23 et de 25? 25g environ! Ca ne compte pas. Surtout que tu te caractérises comme puissant, donc lourd (80/90kg). Quelques soit le poids du cycliste, à gonflage équivalent un pneu de 23 aura une surface en contact avec le sol qu'un de 25, et, le 23 sera moins souple que le 25. Il y a quelques années, j'avais écrit un article sur les roues:, sur le forum de vélo 101. Ca reste d'actualité. C'était le 31/10/2010: "Réponse au message de Bertrand AUPOIX Je lis souvent sur le forum que changer les roues change (radicalement ?) le comportement (ou le ressenti) du vélo. D'où ma question : qu'est ce qui différencie des "bonnes" et des "mauvaises" roues (j'ai mis les guillemets pour éviter que vous me répondiez qu'il n'y a pas de mauvaises roues - ou que des mauvaises roues). Ce que j'ai cru comprendre : - si on croise les rayons, la roue est plus souple, plus confortable, mais on perd en rendement - la forme des rayons joue sur la rigidité, l'aérodynamique (bof) et aussi sur la fréquence à laquelle ils sifflent ; mais ça seuls les chiens le savent, nous on les entend pas. - la qualité des roulements est importante : d'une part pour les frottements, d'autre part pour la façon dont la roue viellit - Si (ce n'est pas vrai), toute la masse de la roue était exactement à sa périphérie, l'effort à fournir pour relancer le vélo ne dépendrait pas plus du poids des roues que du poids du cadre mais seulement du poids total du vélo. En d'autre termes, il faudrait fournir autant d'énergie pour augmenter la vitesse de rotation des roues que pour accélerer la même masse en translation. Tout commentaire, explication, ref... est le bienvenu Question subsidiaire : quelle roue recommendez-vous pour quelqu'un qui cherche aussi du confort ? Le sujet est très interessant. Si la qualité du cadre est importante pour le rendement et le confort; le choix d' une paire de roue ne devrait jamais être anodin. D' ailleurs, vous aurez remarqué "le choix d' une paire de roue"! Pourquoi ne choisissons-nous plus les moyeux, rayons et jantes? Faisons un peu d' histoire. Au début des années 90, une bonne paire de roue résultait d' un choix adéquat entre des moyeux, des rayons, des jantes, et surtout le monteur. A cette époque, les jantes hautes n' existait pas, les roues "toutes montées" non plus. Les moyeux. Le choix se partageait entre d' un côté des moyeux standards, Campagnolo, Shimano et Mavic, et des moyeux exotiques "light", dont Hope, puis Tune. Un moyeu avant standard tournait à 180g; un Hope, 65g. En terme de qualité de roulement, le top était le Mavic 501, increvable et sans entretien. Shimano et Campagnolo demandait un graissage régulier. Les moyeux "light" était légers dans tous les sens du terme, manque de rigidité de l' axe et qualité des roulements faibles, montage par emboitement en force. En effet pour diminuer le poids, il suffisait de réduire le diamètre de l' axe, et diminuer la dimension des cuvettes, des roulements et des flasques. Le manque de rigidité vous sautait à l' esprit lorsque vous descendiez deux fois le même col avec une fois des moyeuxTune, puis le même montage avec des moyeux DT acier. Un col technique tel le col du Glandon est un excellent choix du côté de Saint Etienne de Cuine. Vous descendez beaucoup plus vite avec les moyeux DT qu' avec les Tune. Mais vous montez aussi beaucoup plus vite. A l' époque le moyeu Tune arrière manquait tellement de rigidité qu' au bout de peu de kilomètres, les joues et les roulements se désolidarisaient de l' axe. On pouvait ainsi avoir l' impression que le moyeu tournait bien,... A vide, entre les mains, bien; sur le vélo, en accélérant beaucoup moins bon. En résumé, un bon moyeu est léger avec un axe rigide. Bon, je ne parle pas des démêlés avec Tune au salon de friedrischafen... Les rayons. Il existait chez DT des rayons pleine jauge 2.0; pleine jauge 1.8; 1.8-1.6-1,8; 2.0-1.5-2.0. Evidemment, plus ils sont fins, moins ils sont rigides. Les rayons étaient systématiquement croisés par 3, pour une question de confort. Puis des roues se sont montées en rayon droit; les sensations étaient meilleures car meilleure pénétration dans l' air, et davantage de rigidité verticale. Vous pouviez gagner du poids avec des têtes de rayons alu, mais la tension des rayons doit être plus faible donc la rigidité latérale est très inférieure. Les jantes. Historiquement on trouvait, début 90, des jantes alu sans oeillets, puis des jantes alu avec oeillet simple, puis jante alu avec double oeilletage. Les oeillets étaient en acier; il ajoutait du poids, mais il permettaient de diminuer l' épaisseur de la jante. Ils permettait aussi de tendre davantage les rayons de façon à augmenter la rigidité. Le top des jantes à pneu étaient les Mavic Open 4CD. Là, Mavic a commencé à fabriquer ailleurs, la couche dur est devenu à peine plus qu' une anodisation. Puis les oeillets sont devenus en alu, Mavic Open Pro, plus léger. La jante a perdu en durée de vie, car moins rigide. Là, j' ai parlé de jantes à pneu. Pour courir, le top est France, étaient les Mavic Gel330, plate et très large, à boyau. Le montage donnait des roues légères moyennement rigides verticalement, mais très rigides latéralement. En résumé, confortable car moins rigide verticalement, et très bon rendement à cause de la rigidité latérale (Ah! Les relances en danseuse!). Là, à ce stade, on doit parler commerce. Mavic vendait des moyeux et des jantes; mais leurs chiffres d' affaire ne pouvait plus progresser. Alors, il fallait vendre des roues "toutes montées" pour augmenter le prix de vente. Les premières furent les Mavic Cosmic; très rigides verticalement, inertie très importante dûe au poids de la jante, et rigidité latérale moyenne dûe au faible nombre de rayons. Sur le plat, tant que la puissance est là, pas de problème. Sur une montée sèche, assis sur la selle, excellent; en danseuse, en montée catastrophique. La répétition des côtes devient un calvaire, à cause de l' inertie. Puis, Mavic a sorti les Helium: moyeux allégés, rayons fins, jantes plates. Les roues étaient relativement légères. Ce fut un vrai succès commercial et marketing. Entre le prix d' une jante, et accessoirement d' un moyeu d' un côté, et d' une roue complète d' un autre côté, pour Mavic, le choix était vite fait financièrement. Sauf que... Le retour SAV fut très important. Là, Mavic a changé son fusil d' épaule. Ils ont sorti les Ksyrium. La jante est devenu un peu plus haute, les rayons plus courts, et moins nombreux; la roue est devenue plus fiable. Mais en même temps elle a gagné en rigidité verticale, perte de confort; mais perdu en rigidité latérale. Puis les concurrents attirés par la possibilité de gagner de l' argent, sont arrivés. Les jantes carbone sont apparues, avec la possibilié de vendre des paies de roues à plus de 2000€,... Bon, je résume. Avant le marketing, une bonne paire de roue était rigide latéralement pour le rendement, souple verticalement, pour le confort. Maintenant, les roues sont devenues rigide verticalement et souple latéralement. Cherchez l' erreur! Tu posais la question sur des bonnes roues. Je ne suis pas là pour te donner des noms, c' est tout pareil. Je t' ai juste donné des éléments objectifs de réflexion. Après, je reste ouvert à la discussion. A l' entrainement, je roule avec des moyeux Dura-ace, des rayons DT 2.0 et des jantes Velocity Aerohead. Pas lourd et très fiable, Je n' ai jamais mal au dos. Et lorsque la bande de roulement est bouffé par les patins, la jante coûte 35€. Lorsque je fais une épreuve, même moyeux, rayons DT révolution, Jantes Mavic Gel330. Très léger, très confortable, rendement excellent. Je monte mes roues moi-même. Je précise que Jalabert et d' autres pros ont longtemps fait les étapes de montagne avec des mavic Gel330, même bien après la mise sur le marché des Helium et de ses petites soeurs. Il y a quelques temps, j' ai échangé mes roues à boyaux avec des Mavic R-sys à boyau, rayons carbone, lors d' une sortie avec un copain professionnel. Les boyaux étaient les mêmes, Continental Compétition, gonflé à 8kg. Il a été bluffé, et mon dos m' a rapidement mis au supplice. Une dernière anecdote pour la route. je roulais en septembre derrière un gars à l' entrainement. Il avait des ZIPP303 à boyau. On se tirait la bourre à une quinzaine. A un moment, il a mis un sac, alors que j' étais juste dans sa roue. J' ai vu sa roue arrière se déformer, de façon impressionnante. A la fin de la sortie, je vais le voir, pour lui demander comment il trouve ses roues :"très rigides, rendement fabuleux." !?! Je précise qu' il court en 3ème catégorie UFOLEP, et qu' il a 58 ans. Un cyclosportif et un coureur n' ont pas vraiment les mêmes besoins. Un cyclosportif qui fait la Marmotte en moins de 7h00 n' a pas les mêmes besoins qu' un cyclosportif qui fait la même épreuve en 10h00. Et, alors entre un type de 60kg, et un de 80kg, la passion peut-être la même, mais le besoin pas du tout. Mais, j' ai cité le terme "passion". Passion, raison et besoin, un sujet inépuisable en soi." Tu vois, Michel, passion, raison, sensation, ça n'a pas changé. Je te mets également le lien, pour la conversation complète sur le sujet. /voirsujet/questions-techniques-sur-le-roues--5481/ Cordialement.
  2. Tu ne sembles pas aborder la question de la bonne façon. Tu compares tes roues habituelles (dont tu ne dis pas le modèle), équipées pneu et chambres à air Pirelli ou véloflex, gonflé entre 8 et 9 bars, avec des Mavic Cosmic, équipées neu tubeless mavic, gonflé à 7 bars. Tu fais donc varier 3 paramètres!?! Il aurait fallu que les roues soient les mêmes, et, que les pneus soient de la même marque, pour donner un avis objectif. Après, tu parles de sensations. Il faut absolument différencier sensation et rendement. Pour expliquer, je vais te parler de moi. Je roule avec des roues Shimano Dura-ace, équipé en Continental GP4000, gonflé à 7 bars. Je suis passé de 23 à 25. Si, je parle sensation; c'est effectivement plus confortable. Suis-je en capacité de juger du rendement? Non, parce que là, il faudrait des données tangibles. Je suis obligé de faire confiance aux spécialistes qui explique depuis longtemps que la partie du pneu en contact avec le sol est plus faible en 25 qu'en 23. Donc, j'ai gagné en confort (ça, je le mesure sans difficulté, sensation), et, Continental me dit que j'ai gagné en rendement puis que la résistance au roulement est fonction de la surface en contact avec le sol. Plus la surface est petite, plus la résistance est faible. Maintenant, je reviens à ce que tu nous dis. Tu nous dis, en gros, "j'ai perdu en rendement, parce que c'est moins raide". C'est pour moi, une erreur d'interprétation. Prenons l'exemple d'une voiture de course (c'est plus parlant). Si tu supprimes les suspensions et les amortisseurs, tu seras beaucoup plus rigide. Mais, en même temps, tes roues ne seront pas en contact avec le sol (parce qu'elle vont sauter sur la route et que quand la roue n'est pas en contact avec le sol, l'énergie est perdu), tu perdras en rendement. Moralité, c'est une simple question mécanique. Pour avoir du rendement, il faut que tes roues soit en permanence en contact avec le sol (donc suffisamment souple, mais pas trop), et, en même temps, que la surface de contact au sol soit la plus faible possible. Si maintenant, on étudiais avec des caméras avec beaucoup d'images par seconde, tu verrais que ton pneu de 23 surgonflé (surtout l'arrière puisque c'est la roue motrice) saute sur toutes les micro-aspérités de la route et te fait perdre en rendement (dans les faits). Ca se voit surtout sur les démarrages. Pour revenir à mon cas, il y a longtemps, à l'époque ou le pneu de course faisait 19, je tempêtais souvent car ma roue arrière se baladait en crissant sur les démarrages, et, je perdais de l'énergie. Je gonflais à 8.5 bars. Ah, ça pour être rigide, ça l'était. Pour le rendement, c'était nul. Après, si j'étais ton adversaire en course, je te dirais de surtout continuer avec ton montage actuel, pour mieux te "taper". Il faut que tu "intellectualises" un peu la chose, parce que pout toi, ça implique un changement radical de paradigme ( je dis ça sans malice). C'est un changement que j'ai moi-même opéré en passant du 19 au 23, et mes études m'ont un peu permis de comprendre l'aspect technique du rendement.
  3. "Plus d'équipes avec moins de coureurs, ça s'appelle un course Ufolep..." Non, ça serait plutôt le "Tour de l'avenir", avec tout le respect que nous devons aux coureurs.
  4. A la base, Giant taille M, pour 1.75m, c'est normal. Ta selle est surtout beaucoup trop haute. Comme tu es trop haut, ton corps bascule vers l'avant. L'impression, que confirme les photos et les différents intervenant sur ce forum, est que ton vélo est trop petit. Or, dans la réalité ton vélo n'est pas trop petit. Il faut juste baisser ta selle. En dehors des calculs à partir de l'entrejambe, qui n'est pas forcément simple à mesurer, il y a une façon très simple. Il faut monter sur le vélo, avec les chaussures, la manivelle dans le prolongement du tube de selle. la bonne hauteur est quand ton talon, jambe tendu se pose sur la pédale sans te déhancher. Cordialement.
  5. "Donc ceux qui y vont pour faire une étapette vont avoir une grosse surprise". ASO annonce 4350m. Tu as pas tenu compte de l'altitude réelle d'Albertville (328m) et Moutiers (465m). Mais effectivement, certains vont déchanter. A titre personnel, je trouve que 15000 cyclos dans la descente de Notre-Dame-du-Pré vers Les Plaines, ça me semble un peu risqué. Je l'ai monté plusieurs fois, il y a une vingtaine d'année, le goudron était vraiment mauvais, la route est très étroite, ça tourne beaucoup, d'un côté la falaise et de l'autre le précipice, des barrières métalliques et un parapet en béton. Au milieu de tous ces cyclos, une ambulance ne pourra pas accéder....
  6. Les 3 étapes des Alpes: Pour la première, le fort vent thermique, tous les après-midis, empêchera toute attaque pour des favoris avant le Sommet du Lautaret. Mais la montée (même courte) et la descente peuvent faire quelques écarts. Pour la deuxième, pour très bien connaître l'endroit, elle peut créer des écarts significatifs. Le vent thermique peut donner une étape excessivement rapide jusqu'à Bramans, la montée d'Aussois n'étant pas longue et pas difficile. Mais les faux-plats permanents et les bosses plus pentus, sortie de Saint Michel de Maurienne, la sortie de Bramans, le col de Madeleine, une vraie surprise par son début excessivement difficile(*), peuvent fatiguer. Par ailleurs, le vent peut s'inverser localement à la hauteur de Lanslebourg, s'il vient du sud, et, l'approche de l'Iseran peut être pénible avant Bonneval sur Arc. Et encore, résumer l'Iseran a un pourcentage moyen de 7.5% n'est pas correct. ce col peut être divisé en 3 parties. La première varie entre 7 et 8,5% (1/3), suivie d'une partie quasi-plane de 800m. La deuxième varie de 8 à 10%, suivi à nouveau d'une partie plane de presque 1km, puis le final, entre 9 et 12%, excepté le dernier kilomètre. Après, il est évident que les coureurs font la course. (en août 2017, Bardet s'y était entrainé. Un jour, en rentrant d'un long entrainement, il était planté dans l'avant-dernier kilomètre (très dur)). Pour la troisième, le vent thermique va bloquer la course dans la vallée de la Tarentaire. La montée de Notre-Dame-des-Prés sera vent de face. Et la descente est technique, étroite et avec un champ de vision réduit. La retransmission télévisuelle sera compliquée dans la descente. C'est beaucoup plus étroit que le Mont du Chat. La descente est très jolie à monter, un peu comme la montée des Glières en plus facile, avec un paysage magnifique en arrivant au sommet (sauf que les coureurs montent par le mauvais côté et ne font pas de tourisme). Cette étape risque effectivement de ne pas donner lieu à une grande course de mouvement. Après, la descente de Notre de Dame-des-Prés peut offrir un bon terrain à un bon descendeur, d'autant que le pied de Val Thorens n'est pas loin. Mais, pour tenter ce coup, il faudra des équipiers, en relai, pour le début de la dernière montée très roulant. Ce sera aux coureurs de jouer. (*) Si j'étais directeur sportif et que j'avais besoin d'une grande offensive pour renverser la table (façon Froome au Giro), je le ferais dans ce petit col. En mettant des équipiers devant, en début d'étape, pour m'en servir de relai entre le sommet du col et Bonneval, et en faisant rouler le reste de mon équipe à bloc à partir de Lanslebourg. On passe en 300m, centre de Lanslevillard, à la sortie de Lanslevillard de 50x14 à 34x25 (pour moi évidemment) en ligne droite!
  7. Pourquoi la FFC autorise-t'elle les freins à disque? Nous sommes reparti pour 30 pages de polémiques et d'invectives sur le forum de vélo 101. Nous étions presque parvenu à calmer le jeu entre anti, pro, et, ceux qui s'en foutent,... Et ce sans effusion de sang. Si un intégriste du forum met le feu au siège de la FFC, il ne faudra que Lappartient se plaigne.
  8. La plus belle région, c'est celle que vous traversez par une belle journée ensoleillée, entre 20 et 25°C, dépourvue de mouches qui vous suivent à l'odeur, avec une petite brise qui parfois vient vous rafraichir le visage, et qui au détour d'un virage vous laisse face à une vaste prairie multicolore, une rivière où le seul bruit est celui de l'écoulement d'un petit ruisseau, où tout simplement un paysage de montagne. Ca correspond à beaucoup de régions. Mais, j'aimerai avoir plus de temps pour rouler en Haute-Loire et en Lozère. Dans la semaine, j'ai eu l'occasion de passer par le plateau des Glières, c'était splendide!
  9. Bonsoir 1-Romain Bardet 2-Thibault Pinot 3-Rui Costa 4-Gianni Moscon 5-Michael Woods
  10. Beaucoup ont salué les performances de Valverde, évidemment, Bardet, Woods, Dumoulin et Molard. Je m'y associe. J'aimerai également attiré votre attention sur Valgren, qui a fait un beau solo jusqu'au début de l'ascension finale, et, qui ne s'est pas effondré comme on pouvait s'y attendre, arrachant même une 7ème place. J'aimerai également parlé de Laengen, qui a passé toute la course échappée, et qui trouve les ressources pour monter le "mur" final. Très joli course. Et enfin, un mot pour Warren Barguil. On ne peut pas gagner des grandes courses en étant dans une équipe "Continental Pro". Ta place est en "World Tour".
  11. Aaaahhhh!?! Tu nous expliques que Bardet était le plus fort dans la partie la plus difficile; mais que comme Guimard ne lui avait pas dit qu'il avait le droit de gagner, il aurait pris la décision de ne pas "se mettre à fond" pour gagner ou qu'il est un peu idiot au point de ne pas savoir quoi faire en pareille circonstance! Ah,... s'il t'avait eu comme manager! Il aurait visualisé mentalement une ligne d'arrivée en haut de la "bosse",... Ouf! C'est du lourd! Il aurait fait qu'une bouchée de ses adversaires. Tu aurais également pu ajouté, qu'en fin de saison, ne voulant pas monter de catégorie, il ne vouvait pas faire mieux que 2. (je te prie de m'excuser Joaquim, mais c'était trop tentant). La réalité est que Bardet et Alaphilippe n'ont pas mis un coup de pédale jusqu'à la montée finale, ils sont tombés sur un "immense" Valverde. A titre personnel, je serais incapable de dire, entre Valverde, Bardet et Woods, lequel était le plus fort. Je pense que toutes stratégies, face à "ce" Valverde, soutenu par une excellente équipe, étaient vouées à l'échec.
  12. Bonjour à tous, 1 Wouter Poels 2 Thibault Pinot 3 Rigoberto Uran 4 Romain Bardet 5 Vincenzo Nibali
  13. Quel dénivellation l'étape de "montagne" du tour de Californie? Quelle dénivellation l'étape de Gap en 2015? Demain, 4700m !?! Un coureur capable de gagner demain est capable de gagner un Giro uo de faire un podium sur un Tour de France. Sagan,... A l'Alpe d'Huez? J'ai bien vu Froome, Roglic, Bardet, Nibali, Thomas, Kruijswijk. Mais, Sagan, pas vu!
  14. Je pense que l'ami Philippe est stéphanois, et, peut-être membre de ECSEL. Ceci explique peut-être cela.
  15. Vous m'aviez mis le doute. La liste des partants est sur le site de l'UCI. Nuits perturbées? Certainement. Mais, ce bonheur pourrait décuplée sa motivation.
  16. "Mais je crois réellement que cette équipe de France n'a jamais été aussi forte collectivement sur sur un tel parcours" . Je pense que l'équipe de France n'a pas été aussi forte individuellement depuis longtemps. je remplace collectivement par individuellement, et, le "depuis longtemps" 1992.
  17. Si tu résumes les vainqueurs potentiels à S.Yates, Valverde et Alaphilippe, il a effectivement toutes ses chances. Mais, il faudra compter avec les rouleurs/grimpeurs. On peut penser que Les espagnols et les anglais auront intérêt que la course soit lente et cadenassée. Mais, je pense que, entre autres, les hollandais et les italiens auront intérêt à une course dure. Gesink et Tolhoek pour Kruijswijk, Oomen et Keldermann pour Dumoulin, Pozzovivo pour Nibali, ils seront là pour faire une sélection. Maintenant, le cartésien reste de la théorie d'avant-course. Van Avermaet pense qu'il a une chance! Pourquoi pas? C'est pour ça que je serai devant ma télévision dimanche.
  18. Tout le monde parle de Julian Alaphilippe, mais.... Concrètement, le championnat du monde a Innsbruck, c'est 4700m de dénivellation positive. Et, Pour mémoire, l'étape reine du Giro, c'est environ 4350m de dénivellation positive. L'étape reine de la Vuelta, c'est environ 3000m. Pour revenir, à des considération franco-française (pour nos amis belges, sur le Tour de France: Annecy-Grand Bornand, 3550m; Alberville-La Rosière, 3800m; Bourg Saint Maurice-Alpes d'Huez, 4650m; Carcassonne-Bagnère de Luchon, 2700m; Lourdes-Laruns, 4700m. Alors, Julian Alaphilippe a été éblouissant cet été; deux étapes de montagne et le maillot de meilleur grimpeur. Ce qui est éblouissant, n'est-il pas quelque peu aveuglant? La réalité est que les deux victoires sont obtenues au combat face à l'échappée matinale, pas face aux "cadors". Et là, croyez-vous que les "cadors", ils vont laisser faire! J'ai écouté Romain Bardet expliqué que Julian Alaphilippe était le favori. N'est-ce pas là une technique, vieille comme le monde, pour détourner l'attention? Alors, il est très possible que la course ne se décante pas avant les derniers kilomètres. C'est possible; mais dans ce cas, j'ai peur que Julian Alaphilippe aura tellement laissé d'énergie dans les 7 "cols" de 7,9km à 5,7%, qu'il ne sera plus en mesure d'accélérer. Et, la remarque, ne vaut-elle pas, également, pour Valverde ou S.Yates?
  19. Ah!!! Pour avoir pris que la deuxième place,... il ne ferait plus partie des favoris dimanche prochain!?! Heureusement qu'il n'a pas fait troisième, ça aurait peut-être démontré quelque chose de plus grave encore, n'est-ce pas?
  20. J'avais également noté que Pinot avait réalisé une superbe descente de Civiglio sur le Tour de Lombardie. Mais, là où un grand descendeur descendra très vite, en étant relâché; Pinot descend très vite, depuis peu, mais sans être suffisamment relâché. Dans une arrivée à 2 ou 3, ses courts instants de récupération, ça peut compter au moment de l'emballage final. Surtout que l'Autriche en octobre, c'est humide. Par aillleurs, la dernière descente est à presque 7% de moyenne, en comptant la très courte remontée de Hungerburg, avec des passages entre 9 et 10%. Des pointes à 90km/h ne me semblent pas irréalistes.
  21. Le parcours: 258km, 4600m de dénivellation. Il faut tenir compte que pendant 85km, le parcours est quasiment plat. Nous sommes en dénivellation sur une étape de haute montagne d'un grand tour, sur les 170km finaux. Donc, a priori, les "grimpeurs" peuvent gagner. A titre de comparaison, liège-Bastogne-Liège: 258km, 4000m de dénivellation. Donc, a priori, les spécialistes de la doyenne peuvent gagner. Sauf qu'on ne peut considérer qu'il n'y a que 15% de dénivellation en plus, car sur la doyenne une partie de la dénivellation peut être avaler avec l'élan de la descente précédente sur la première partie du parcours. Donc, a priori, ça fait beaucoup de coureurs. Maintenant, si nous regardons les championnats du monde "difficiles". On peut citer, Sallanches 80 (Hinault), Chambéry 89 (Lemond), Duitama 95 (Olano). Quand on regarde les classements, on retrouve à la fois des "grimpeurs" et des "coureurs de classique" dont certains n'ont jamais briller sur la doyenne ou la Flèche, tel Konyshev. On peut remarquer que ces trois championnat ont couronné un vainqueur de grand Tour plutôt qu'un coureur de classique. D'ailleurs, en 89, Kelly est incapable de remonter Lemond qui emmène le sprint de très loin, surement émoussé par la répétition de Montagnole. En 95, Gianetti et Richard s'étaient retrouvés coincer par la course d'équipe des espagnols. Et en 80, Hinault avait éclaté la concurrence. Je remarquerai, quand même, que Baronchelli, 2ème, n'est pas un grimpeur. Par conséquent, je voterai bien pour Yates, Dumoulin, Aru ou Nibali, pour la victoire, et, Alaphilippe, D.Martin, Valverde, pour un podium. Donc finalement, seulement quelques coureurs. Quand à nos duettistes français, Alaphilippe, Bardet, Pinot. Ils ont, quand même tous les 3 une chance de victoire. Je pense qu'il ne faut pas les opposer; ils ont des qualités différentes. Alaphilippe pourrait très bien s'isoler dans la montée finale et profiter de ses qualités de descendeur pour gagner. Bardet n'a pas le punch suffisant pour sortir dans la dernière bosse. Mais, il pourrait très bien sortir dans un petit groupe dans l'avant-dernière ascension vu son état de forme actuel, et, profiter de ces qualités de descendeur lors de la dernière bosse. Pinot possède le jump nécessaire, mais ces piètres qualités de descendeurs vont le pénaliser dans la dernière descente. La réalité est 7 fois une "bosse" de 7,9km à 5,7% (avec deux passages à 10%) et 1 fois une "bosse" de 2.8km à 11.5% (avec un passage à 25% (avec 1km au milieu dont les 650 premiers mètres sont à 14% de moyenne et les 350 derniers sont à 20% de moyenne). Pour ceux que ça intéresse, la dernière bosse passe par Dorfgasse, puis Gramartstrasse, sans virages (tout juste une courbe), pour la montée et redescend par Hohenstrasse (descente avec des virages, un coureur avec 10" d'avance sera hors de vue des poursuivants).
  22. La dernière descente s'appelle "Hohenstrasse". La route est plutôt large, comme une RD, et bien goudronnée. Sans être très technique, elle présente dans sa partie centrale quelques virages en épingle, 3 de mémoire, et des courbes larges. Elle n'est pas pénalisante pour un coureur seul.
  23. On dit que le parcours est difficile; la dernière étape du Tour des Alpes nous a donné une indication. Je constate, quand même, que Sagan sera au départ. Compte-t'il simplement être là eu égard à son palmarès sur l'épreuve ou parce qu'il estime réellement avoir une chance? Je ne parviens pas à imaginer qu'il va prendre le départ pour faire le nombre, parce qu'autrement, il ne serait pas sur la Vuelta. A titre personnel, je pense que le parcours est trop dur pour lui. Mais, dans le même temps, c'est que Alaphilippe, Valverde, D.Martin et Kwiatkowsky ont de grande chance d'être au pied de la dernière ascension. Et là, je pense que Pinot est un peu tendre. Après, pour en revenir à ta réponse, je ne mets pas en doute les qualités de sprinteur de Pinot en petit comité de grimpeurs. Il a peu, voir pas de référence sur les courses d'un jour; il dégaine parfois un peu facilement alors que la course sera tactique, et, surtout il a tendance faire la couse les jours précédents. Je suis convaincu que l'équipe de France sera actrice de la course. Après, c'est la course. Je pense que Porte, Quintana et Aru n'ont pas la moindre chance. Dumoulin n'est pas un coureur de classique, mais il pourrait disposer d'une équipe très forte si les "Lotto-Jumbo" ont le sens du collectif, ce dont je doute. Après la descente n'est pas technique, et, dans la montée, les coureurs, avec moins de 30" d'avance, restent en visuel. Enfin, nous verrons. Mais, j'espère, pour lui, qu'il gagnera. il mérite une telle course.
×
×
  • Créer...