David PAUTHIER1639476555

Concernant l'étape du jour, évidemment nous aurons droit à une échappée matinale. Peut-elle aller au bout? Ca va dépendre de deux équipes: UEA et Jumbo. UEA espère-t'elle garder le maillot rose encore un jour de plus? Jumbo va prendre la course à son compte, Mais quand? Juste dans la montée du col ou bien avant?

Bonjour, F1- Tao Geoghegan-Hart F2- Damiano Caruso F3- Davide Formolo F4- Richard Carapaz F5- Primoz Roglic

Pour un top 5, Kangert est un candidat très sérieux, et silencieux.

C'est une question intéressante. Qui aura encore des équipiers quand Roglic aura perdu tous les siens? Nibali aura Pozzovivo; Caruso s'est moins certain. Yates pourrait avoir Chaves et Nieve, mais Ce dernier est-il un équipier? Chez Astana, il devrait rester Lopez, Bilbao, Izagirre, voir Hirt et Cataldo. Mais Lopez est-il la meilleure chance d'Astana après le clm? Chez Movistar, Carapaz aura la chance de disposer de Landa; ce dernier n'est jamais aussi bon que quand il est équipier. Quand à Ineos, Sivakov, Geighegan-Hart et Sosa, mais sans leader! Pour Lopez et Yates, il faudra rapidement, entre jeudi et vendredi, montrer à leurs équipiers qu'ils peuvent renverser la tendance. Chez Jumbo, Roglic pourra compter sur Martens, Kuss, Tolhoek et Bouwman. Le meilleur grimpeur semble être Tolhoek. Kuss a montré de belles aptitudes… en 2018. Bouwman et Martens devrait assurer le tempo dans les cols. Les étapes de vendredi et samedi donneront, à défaut d'une réponse définitive, une tendance.

Bonjour, F1- Elia Viviani F2- Pascal Ackermann F3- Arnaud Demare F4- Matteo Moschetti F5- Caleb Ewan Cordialement.

Bernard, je ne parlais pas de la déception de Campenaerts. Mais, cette petit interview m'inspire quelques remarques: - Lotto-Soudal est une équipe qui ne joue jamais le classement général d'une course par étapes. Par conséquent, on peut imaginer que les "vrais" mécanos sont en RTT ce jour-là. - Je pensais que cette équipe avait une culture de la "gagne" de l'étape dans les courses par étape. Visiblement les nombreuses victoires d'étapes de Lotto-Soudal sur les grands tours tient uniquement du talent des coureurs, mais très peu de celui des directeurs sportifs. - Enfin, le briefing d'avant course,...? La motivation du coureur était hier inversement proportionnelle à l'investissement du staff de l'équipe.

Même avec un changement de vélo géré correctement, il aurait gagné l'étape. Le mécano doit s'en vouloir ce soir.

La pluie était prévue jusqu'à 15h environ. Or, je constate que la route est sèche. Il aurait peut-être fallu mettre une petite pièce sur Jos Van Emden, Luke Durbridge et Damiano Caruso dont le chrono va servir de référence, respectivement à Primoz Roglic, Simon Yates et Vicenzo Nibali. Bon! Caruso est malade.

Mareczko, dans les bosses, c'est un parpaing.

Bonjour, F1- Primoz Roglic F2- Bob Jungels F3- Vicenzo Nibali F4- Ilnur Zakarin F5- Simon Yates Cordialement

Et, vous êtes 2 sur le podium provisoire. Félicitation!

Oui. Et dans mon prono, j'ai hésité entre Formolo et Mac Carthy. J'ai pas choisi le bon.

Bonjour, F1- Jay Mac Carthy F2- Tony Gallopin F3- Diego Ulissi F4- Mattia Cattaneo F5- Simon Yates Cordialement.

Qu'en pense Christophe Le Phar?😃

Jumbo-Wisma va vouloir se débarrasser du maillot de leader, car la première étape de montagne est très loin (étape 12). Travailler pendant 10 étapes, si on décompte le contre-la-montre, c'est la garantie de "cramer" l'équipe avant la montagne, surtout avec 7 équipiers. En même, vu la densité du plateau, les sprinteurs vont vouloir s'étalonner dès aujourd'hui. Or, ils sont très loin au classement. Jumbo aurait intérêt à privilégier une échappée "publicitaire"; les sprinteurs, non. Jolie partie de poker en perspectives pour toutes la première semaine.

Bonjour, F1- Primoz Roglic F2- Tom Dumoulin F3- Vicenzo Nibali F4- Miguel Angel Lopez F5- Simon Yates Joker: Mikel Landa

Au début du Giro 2018, il a joué les victoires d'étapes, en y laissant à mon sens beaucoup de "jus"; j'avais un peu l'impression que c'était un peu une classique tous les jours. Et si, nous avons vu une belle opposition sur les classiques 2019 entre Fuglsang et Alaphilippe, sur le Giro 2018, l'opposition était entre S.Yates et Chaves; à celui qui flinguerait le premier dans les étapes avec une bosse d'arrivée. Après, je me fais une autre réflexion plus générale. La Vuelta, c'est 25km de dénivellation positive environ, le Giro 35km, le Tour 45km. Le Giro serait-il pas trop difficile pour S.Yates? Il est peut-être trompeur de voir dans ce petit gabarit de voir un grimpeur, alors que ces résultats sont davantage ceux d'un puncheur. Est-il si différent d'un Joaquim Rodriguez? Nous aurons la réponse dans 3 semaines et deux jours.

En haute montagne, je ne lui vois pas de performance probante, même en espoir. Peut-être dans quelques années,...

Je partage ton opinion. Tao Geoghegan Hart a déjà 24 ans. Il pourrait être le plus performant sur la durée.

Je rejoins ton point de vue également. Pour Groupama, la partie ne va pas être simple. Une seule carte, Demare. Or, sa transformation en coureur de classique le rend forcément moins performant au sprint, alors que l'adversité est relevé. Pour Ag2r, Vuillermoz visera a priori une place dans les "10". Jungels devraient jouer également une place dans les "10". Le choix d'intégrer Knox et Serry, tous deux honorables en montagne, conforte cette option.

Chez Ineos, Bernal et Moscon sont remplacés par Dunbar et Sosa. Ce choix représente la carte "jeune" et peut sembler audacieux. En fait, il ne vise qu'à préserver le plus de choix possible pour le Tour. Il montre à la fois la force et la faiblesse de cette équipe. La force, un potentiel jeune très important: Bernal, Dunbar, Ganna, Geoghegan Hart, Halvorsen, Lawless, Narvaez, Sivakov et Sosa. Les "talent scout" ont bien travaillé. La faiblesse, deux leaders centrés sur le même objectif et l'impératif de résultat sur le Tour. Deux leaders vous imposent que 6 équipiers; ces derniers forcément très polyvalents (clm, montagne et plaine) pour pouvoir travailler sur tous les terrains, et surtout, au pic de leurs formes sur le Tour. Par conséquent, quasiment 8 ou 9 coureurs non disponible pour le reste de l'année. En aparté, Education First avaient prévue Woods sur le Giro et Uran sur le Tour. Woods a été retiré du Giro. Il aurait été intéressant de connaitre les raisons du changement de stratégie. De même, Valverde devait faire le Giro; il n'en sera rien. Si on regarde, exception faite du Tour des Flandres, il s'est montré en retrait. Est-ce grave docteur?

Oui, effectivement… Mikel Landa. Il est surtout capable du meilleur quand il est dans l'ombre d'un leader (en se disant que s'il était leader,...) et si décevant quand il est leader. Dans les "moindre mesure", on pourrait ajouter Richard Carapaz. A titre personnel, je suis curieux de revoir Ben O'connor, qui avant de chuter l'an passé vers Bardonecchia, avait montré des qualités intéressantes. Pour les sprints, la lutte devrait également être passionnante: Pascal Ackermann, Elia Viviani, Jakub Marecko, Arnaud Demare, Caleb Ewan et Fernando Gaviria.

Egan Bernal est forfait, fracture de la clavicule. Comme candidat à la victoire finale, il reste: Miguel-Angel Lopez, Vicenzo Nibali, Primoz Roglic, Tom Dumoulin et Simon Yates. Et si les arbitres s'appelaient Tao Geoghegan Hart et Pavel Sivakov!

Il faudrait surtout voir ce nouveau parcours sans pluie, donc avec un peloton plus important à 40km de l'arrivée. Puisque tu parles des Deceunink, je ne comprends pas pourquoi ils ont pris la course à leur compte, car l'équipe est qualitativement juste pour LBL et qu'Alaphilippe est au bout de sa période de forme. Deceunink a écrasé l'ensemble des courses flandriennes 2019, parce qu'ils disposent d'une équipe qualitative et quantitative pour ce profil d'épreuve, plusieurs leaders interchangeables pour avoir un coup d'avance, et, 14 coureurs sélectionnables pour 7 ou 8 places sur chaque course. Pour les ardennaises, Alaphilippe a fini la Flèche wallonne "avec les oreilles". Quand on regarde son programme de course, il est en forme depuis fin janvier, ce qui représente 3 mois sans coupure. C'est une période exceptionnellement longue. Deceunink est arrivé sur LBL, avec une équipe juste qualitativement et quantitativement. Quand je les ai vu à 70km de l'arrivée épuiser Serry et Vakoc, alors qu'il ne restait plus que Gilbert pas vaillant, Devenyns et Mas autour d'Alaphilippe… Dans le même temps, les Bora de Schachmann et les Astana de Fuglsang faisaient de la patinette. Les Deceunink ont peut-être fait-là un péché d'orgueil. Il demeure toutefois, tout le monde est d'accord, que le plus fort a gagné.

On peut regretter que, comme sur le tour des Alpes, où seul Nibali était présent, les favoris du Giro (Dumoulin, Yates, Bernal, Nibali, Roglic) sont absents à l'exception de Roglic.