Olivier MILLIÈS-LACROIX

Aujourd’hui sortie de 50 km en Bretagne, jusqu’à un haut lieu du cyclisme, Mûr de Bretagne. De la pluie, du vent, du Gravel, le mal plat breton, et pour finir le mur, moins difficile que ce que je pensais. Bon vélo...

+1. Il avait été injustement déclassé dans une arrivée au sprint lors du Giro 2016, alors qu’il était premier sur la ligne. Il avait gagné le classement par point, mais cela n’avait pas la même valeur pour lui.

Une défaillance que je ne souhaite absolument pas. Bernal est vraiment un magnifique coureur, super talentueux, offensif, et en plus il a l’air d’être une personne humble, dénuée de toute arrogance. Depuis qu’il en est le leader son équipe Sky puis Ineos m’est même devenue sympathique...

Un mauvais classement hier ne signifie pas qu’on ne fera plus jamais rien. Le dernier de l’étape d’hier est Gino Mader, lui aussi vainqueur d’une étape plus tôt sur ce Giro. Celui-là on l’avait déjà vu avant (sur Paris-Nice dans l’étape de la Colmiane gagnée avec.beaucoup de classe par Roglic) et je pense qu’on le reverra par la suite.

Oui il semble y avoir eu un peu de cafouillage chez la QS mais je pense que sans l’aide d’Almeida Remco perdait pas loin d’une minute de plus. Quelques observateurs avisés (font Marion Rousse) avaient identifié cette étape comme à risque pour Remco, ils avaient raison...Mais le Giro est loin d’être terminé.

Merci pour ces infos .... délicat comme situation car si les tests PCR doivent avoir moins de 48 H ou 72 H ça ne laisse pas assez de préavis en cas de souci pour annuler les frais de voyage (hôtels, trains, et...). J’espère qu’ils vont clarifier tout cela rapidement....

Hello.... Parmi les informations qui sortent ce soir dans la presse au sujet du déconfinement, je lis qu’après le 30 juin les épreuves amateurs seront autorisées jusqu’à 2500 participants. Je n’ai rien lu sur un éventuel pass sanitaire qui serait obligatoire pour y participer. Je ne sais pas si l’Etape du Tour prévue le 4 juillet sera soumise à ces contraintes, et si oui si elle pourra se faire, car 2500 participants ça ne me paraît pas suffisant pour amortir tous les coûts du barnum d’ASO. Quelqu’un aurait-il d’autres infos ?

On parle de l’Italie et du Piedmont, pas des sponsors des équipes continentales....Pas tout à fait la même chose.... Tout le Giro est une pub pour les Régions italiennes, ce sont elles qui le financent.

Et c’est aussi la qu’on produit le meilleur vin ! (Barolo, du moins pour moi). Oui, cette étape m’a donné envie d’aller plus flâner ou rouler dans le Piedmont (comme Haut Alpin ce n’est pas très difficile) car je m’aperçois qu’en dehors des Alpes Piedmontaises, où je vais tout les ans faire du ski et quelques villes (Turin, Suza, Bardonecchia, Rivoli et Cuneo) je ne connaissais rien...

Hello, Mon expérience me dit que cet argument d’usure des jantes, si je peux le comprendre, est à relativiser. J’ai une paire de roues à patins que j’utilise depuis cinq ans (Bontrager paradigm élite), pendant lesquelles j’ai accumulé plus de 400 000 m de D+ (certes partagés avec d’autres roues mais ce sont de loin celles que que j’ai le plus utilisées en montagne, et pour presque toutes mes cyclosportives à fort D+) et je suis très loin de constater de l’usure qui me fasse envisager un remplacement même à moyen terme. (Il y a un témoin d’usure sur les jantes.) Pourtant je ne les ménage pas, avec deux Hautes Routes d’une semaine dans les Dolomites et les Rocheuses, avec des journées entières sous la flotte, des pics à 85 km/h et du Gravel, Et l’hiver je n’utilise qu’elles sur des chemins de la forêt de Rambouillet dont je vous laisse imaginer l’état. Je veux bien croire que les freins à patins usent les jantes au point de ruiner leurs utilisateurs mais moi je suis très loin de le constater.

Hello Michel Je me rappelle très bien de cette étape du Tour 2015, gagnée par je ne sais plus quel sprinter et au bout de laquelle Cancellara avait obtenu le maillot jaune pour la dernière fois de sa carrière. Une belle étape en effet, et sans l’aide de Valverde Quintana prenait un voyage encore plus long. Mais on ne va pas comparer la ventologie de la Plaine du Pô (très souvent dans le brouillard tellement il y a peu de vent) à celle de la Zélande (quand j’habitais aux Pays-Bas j’ai découvert le concept de pluie horizontale...). Bon Giro...(petit aparté : je pense qu’Evenepoel va le gagner, il a perdu les kilos qui eussent pu l’handicaper il y a un an)

Kittel et Cippo sont des exemples intéressants : Kittel n’a fini que la moitié des Tours qu’il a couru (il a bâché en 2017 alors qu’il était en vert), quant à Cippolini je ne suis pas sûr qu’il en ait fini un seul. Ce genre de participation, en n’étant présents que pour ramasser des bouquets en 1ère voire 2me semaine —sur le genre d’étapes qui sont le sujet de la discussion— avant des abandons programmés (la je parle surtout de Cippo) ne montrait pas une grande adaptation à l’épreuve. A partir de là on pourrait même se demander s’il était parfaitement légitime qu’ils fussent là, et s’il était normal de leur réserver des étapes à gagner.

Les purs sprinteurs peuvent apprendre à passer les bosses !!! Les exemples ne manquent pas : Sagan, Sonny Colbrelli, Trentin,...même Démarre et Caleb Ewan qui se sont montrés très à leur aise dans le Poggio et la Cipressa... Et je ne parle pas de WVA ou MVDP. Pas mal de courses et je pense aussi leur métier n’en seraient que plus intéressants et au final ils gagneraient peut être aussi souvent et certainement de plus belle manière. On se souviendra davantage de Démarre vainqueur de MSR que de pas mal de collections de bouquets sur des étapes de GT 100% plates...

Pas mal ! Et joli rebond sur la vanne de Chainel à l’antenne hier, pour ceux qui l’ont entendue (« c’est pas fini..)

Hello Clémentine... Pour ma part j’ai décidé de ne plus regarder ces « étapes dévolues aux sprinters », en général de véritables purges de peu d’intérêt. D’ailleurs sur le Giro de l’an dernier les coureurs avaient décidé avec raison selon moi de boycotter à moitié la dernière d’entre elles. Et je ne suis même pas certain « qu’il faille bien de ces étapes la pour sprinteurs », ce n’est pas une fatalité et ce n’est gravé dans aucun marbre, et je crains qu’un jour il y ait un accident fatal dans une de ces arrivées complètement débridées (ce n’était pas loin l’an dernier en Pologne). Ok le sprint et la vitesse font partie du cyclisme, mais pour cela il y a des disciplines sur piste où excellent ou ont excellé les Viviani, Cavendish et consorts, et qui ont passionné le public pendant des années voire des décennies. À mon avis une grande raison du maintien de ce genre d’étapes est qu’on ne veut pas exclure les villes de plaine de la clientèle des organisateurs de Grands Tours et courses par étapes. (Car ce sont les villes-étapes qui sont les premiers clients et bailleurs de ces courses, avant les média et bien avant le public, qui ne paie rien ou presque). Voilà. Bon Giro avec les étapes que l’on aime, dans les Abruzzes, les Alpes ou les Dolomites.

Une autre vanne qu’on aurait pu attendre de la part de Chainel et autres experts ès calembours : Affini c’est Ganna bis. (Et ils se ressemblent côté carrure).

Hello Simon ... Super boulot, super vélo !... Le résultat de cette aventure reflète bien tous tes talents.. Merci de l’avoir un peu partagée avec nous, moi qui suis peu habile de mes mains suis très admiratif. On essaiera de se croiser à Longchamp ? ps: les roues c’est quoi ? (Campa oui mais lesquelles...)

Il n’est peut être pas à son poids de forme, ou à celui de sa fiche UCI. Mais je suis d’accord qu’il est surprenant de le voir ainsi en retrait aujourd’hui.

Hello, Il y a un raidard à13%... Ça n’avantage pas les gabarits comme le sien.

Cela doit être difficile de trouver des motivations purement sportives pour lui à ce niveau vu son palmarès. La motivation doit être ailleurs, salaire, plaisir de courir, satisfaction de retrouver le niveau physique d’un coureur pro, et /ou de pouvoir honorer son contrat. Lui seul et ses proches le savent.

Comme prévu... Démarrage au quart de tour !!! Sur le fil en question, j’ai déjà exprimé mon avis et expérience, rien à rajouter. Et nulle discophobie chez moi, j’ai déjà un vélo à FAD et j’en attends un autre en septembre (un Gravel, Checkpoint alu avec groupe Shimano GR 800, à disques bien sur).

Attention Pierre-Yves, tu vas faire encore réagir les discophiles —ou discolâtres— du forum. Ils ne supportent pas qu’on critique cette merveilleuse innovation technologique que sont les freins à disques. Accessoirement, je suis d’accord que pour un vélo de montagne le critère poids reste prédominant (comme en course auto, “light is right” disait Colin Chapman, fondateur de lotus, juste 7 fois champions du monde de F1 entre 62 et 78...). C’est pour cela que je ne change pas mon émonda à patins, (6,3 kg prêt à rouler) même si le nouveau modèle à disques reste dans un poids acceptable. Bon vélo dans le Valais, normalement on y sera pour le Tour des Stations en août.

Hello, J’ai roulé avec 3 émonda : un an avec un SL 1ere version, 1 an avec un SLR 1ère version, depuis 2018 avec un SLR 2ème version, aucun souci de confort, jamais de mal de dos ni rien, c’est pourtant avec eux que j’ai fait le plus de km. Si j’ai pris un Domane comme 2ème vélo c’est surtout pour les mauvaises routes (limites chemins forestiers) et aussi pour les pavés ( je fais le Tour des Flandres cyclo tous les ans). Pas roulé avec la dernière version mais ce sera probablement mon prochain vélo, il me semble encore plus polyvalent que celui que j’ai actuellement.

Oui, j’utilise les deux modèles de manière différente : l’émonda pour les cyclosportives de montagne (je suis d’*** Haut Alpine et je suis souvent dans les Alpes) et le Domane (le modèle précédent de l’actuel, monté à peu près en même tant que celui de Pierre-Yves) en année pleine dans la région de Rambouillet où je suis souvent le week-end et l’hiver et où les routes forestières sont plutôt mal pavées. J’ai eu aussi un Madone que j’utilisais à Longchamp et pour les cyclos plus « plates» type vélo-star ou Blé d’or mais le l’ai revendu car je suis désormais beaucoup moins à Paris et je n’ai plus beaucoup d’intérêt pour ce type de cyclosportives. À l’époque où j’avais les trois vélos à la fois, pour moi le Madone était le plus rapide, le Domane le plus confortable et l’Emonda le plus polyvalent et facile à emmener. Mais s’il fallait n’en garder qu’un mon choix c’était l’Emonda. Mais il faut noter que la dernière version est plus proche du Madone. Quant à la dernière version du Domane elle se rapproche en effet du Gravel.

Bonjour, C’est essentiellement la fibre utilisée pour le cadre. Sur le Domane SLR que j’ai (modèle 2019 à patins, sorti en 2017), la fibre s’appelle OCLV 600, plus légère à rigidité égale que celle sur les SL où elle s’appelle OCLV 500. Sur les Domane dernière génération, à partir du millésime 2020 (qui n’existe qu’à disques), la fibre est du OCLV 700, encore plus légère, le SL restant en 500. Pour le reste, peu de différences, le système d’amortissement Isospeed étant conceptuellement le même. Chez Trek le numéro après le sigle SL ou SLR désigne le groupe, le chiffre 7 correspondant au Di2 Ultegra, (6 a l’ultegra méca, 9 au Dura ace Di2 où SRAM Red etap, 5 au 105, 4 au Tiagra..) Maintenant sous la selle, et sur la route quelle différence ? - j’ai eu à la suite un émonda SL en fibre 500 puis un SLR en fibre 700, équipés pareillement (mêmes roues et même groupe DA9000). La différence se sentait assez nettement sur les pentes à partir de 7%, le SLR étant nettement plus facile à emmener (confirmé par Strava, sur des routes comme le Col d’Agnel et les rampes de la Casse déserte). Donc en bref, si le vélo doit être utilisé de manière polyvalente, aussi pour la grimpette, il faut à mon avis prendre sans hésiter le SLR. Bon vélo...