Nicolas JOARY

Les câbles apparents, c'est possible, ça ? Il faut quand même les butées, non ?

Le site SMP présente une aide au choix du modèle. C'est pas mal fait, j'arrive pour chacun de mes deux vélos à un choix à opérer entre deux ou trois modèles. Mais deux ou trois, c'est déjà beaucoup, surtout considérant les prix de vente (mais c'est du "hand made in Italy"). On trouve aussi sur la Toile quelques tutoriels pour mesurer soi-même l'écart de ses ischions, ça peut aider. Le choix dans la gamme (très élargie ces dernières années) reste difficile.

Je rigole parce que c'est pas moi qui nettoie le vélo après ça.

Avec l'âge et l'expérience, on finit par savoir ce qui convient ou pas à notre morphologie. Le principal obstacle est, une fois de plus, de faire la part des choses entre le besoin et l'envie, le besoin de choisir l'accessoire qui sied et l'envie de suivre une mode. En regardant une paire de chaussures sur l'étalage, je sais déjà si mes pieds seront bien dedans ou pas (avec la bonne pointure). L'essai confirme toujours cette intuition. Comme par hasard, mes goûts vestimentaires me font apprécier ce qui pour moi sera confortable à porter. Et pas question de trucs du genre "le cuir doit se prêter, se roder", même s'il y a du vrai là-dedans. Je n'aurai pas la patience de tolérer d'avoir mal aux pieds ou ailleurs pendant que l'instrument de torture s'adapte à moi ou, plus prosaïquement, que mon corps et mon esprit s'adaptent à l'instrument de torture. Rien qu'à regarder une Brooks et une SMP, je sais d'emblée laquelle des deux me torturera le périnée. Une demi-heure de ce régime est déjà bien trop pour moi. Ceux qui ont déjà subi une prostatite comprendront.

Beau temps de retour sur la Drôme Provençale, aujourd'hui. Ciel voilé, mais quand même une belle luminosité et un thermomètre qui est grimpé jusqu'à 16 degrés cet après-midi. J'avais tracé un petit circuit sur des chemins revêtus mais non repris sur la carte départementale Michelin au 1/150000. Merci aux applications qui tirent le meilleur d'OpenStreetMap ! Les Blaches, Piégon, Mérindol, Aiguillon, Faucon, Puyméras, Mirabel... Seulement 38 km, mais 680 D+ sur ces petites routes asphaltées pentues et souvent grasses de feuilles mortes, qui laissent peu de répit entre les montées à plus de 10% (j'ai plusieurs fois fait patiner le pneu arrière et même soulevé brièvement la roue avant dans du 16,5%) et les descentes sinueuses à négocier prudemment en cette saison. Les vignes, dépouillées de leurs feuilles, attendent le sécateur du vigneron ou sont déjà proprement toilettées pour les fêtes de fin d'année. Sous les oliviers, les araignées vertes ont tissé à même le sol leurs toiles qui captureront les fruits mûrs au moment opportun. Les couleurs automnales s'atténuent, mais gardent encore de beaux restes avant de rendre les armes au Seigneur Hiver. Le soir, le ciel se pare de couleurs spectaculaires mais éphémères, annonciatrices d'une prochaine journée de décembre si différente de celles que nous connaissons pendant nos escapades estivales.

Oui, mais c'est pas tout à fait la même m*, donc en changer ça peut chasser la lassitude. "Changement d'herbage réjouit les veaux", dit-on aussi. Ces derniers temps, j'ai l'humeur bovine.

Pour moi, trois problèmes en Belgique et plus particulièrement en Wallonie, et qui m'incitent à fuir : - Le "tout à la bagnole" et ses conséquences : circulation à vomir, routes défoncées, pollution. - Destruction des espaces verts, urbanisation. J'ai acheté "à la campagne" en 1985. Deux ou trois petits commerces, un bus toutes les demi-heures. Maintenant, c'est du périurbain ; plus de petits commerces, un bus par heure, des bagnoles partout et des gens qui ne savent plus marcher. - Mentalité mesquine et électoraliste de nos dirigeants ; entre une droite arrogante, une gauche clientéliste et un centre mollasson. Dès qu'on donne quelque chose quelque part, il faut une "compensation" ailleurs. Aucune vision à moyen et long terme, les règles du jeu sont inévitablement modifiées en cours de partie. N.B. : La météo, on fait avec depuis longtemps, même si ça semble encore se dégrader pour les raisons que l'on connaît. S'il n'y avait que ça...

SKS, c'est généralement de la bonne marchandise.

Je suis en Drôme depuis hier soir. Je pensais sortir le vélo aujourd'hui, mais beaucoup de vent et routes humides, ciel gris et bas. Une des plus vilaines journées que j'ai vues ici cette année (sur une bonne trentaine de jours depuis début septembre). Nous sommes allés nous balader en ville, à pied. Nous n'avons quand même pas eu à nous abriter. Enchaîner les petites bosses, je fais ça de temps en temps en Belgique. Je préfère quand même les petits cols des Baronnies. Raisonnables en pentes et longueurs ; et très beaux question environnement. Le sommet du Ventoux, au loin, est bien enneigé.

Ce n'était pas seulement l'usure de l'ancienne qui rendait la nouvelle assez différente ? Le rodage d'une selle de qualité, ce n'est pas rien.

Tandis que chez Visma, il semble manquer de cadors.

Si tu es toujours bien dessus et que le revêtement un peu râpé n'abîme pas tes cuissards, pourquoi changer ? Peut-être si tu crains de ne plus trouver la même plus tard ? SMP semble conserver à la vente ses anciens modèles, même s'il en est de nouveaux. Ma Drakon a 9 ans, mais on en vend toujours des neuves.

Temps de 💩 ce samedi. Bravo aux courageux qui affrontent.

Ah, oui ! Tu te prépares pour le Guinness Book.

Ceux qui écrivent et publient des articles comme celui-là n'en dorment plus.

Enzo devrait savoir, maintenant...

Mon Garmin ampute jusqu'à 2 % la distance réellement parcourue affichée par le compteur filaire, dans le cas d'un parcours sinueux. Si je ne roulais qu'en ligne droite, je présume qu'il n'y aurait pas de différence. Il y a aussi une différence par rapport au parcours planifié (sur OpenRunner).

Il convient d'observer que si celui qui a dit ça n'était pas un imbécile, il a probablement changé d'avis depuis.

Non seulement quand il y a du vent, mais aussi pour moi dans les descentes et sur le plat quand il faut mettre du braquet. Tenir le 30 à l'heure sans m'abriter dans la roue de quelqu'un, ça ne dure pas.

Oui, chez moi c'est un peu plus vallonné, mais peu de côtes dignes de ce nom. Si c'est pentu, c'est court. Si c'est plus long, c'est du gros faux plat, mais là le vent peut jouer les trouble-fête. Quand je veux faire un peu de D+, je fais une bonne dizaine de bornes vers la vallée de la Sambre et là, je répète les montées d'environ 1,5 km à 5% de moyenne avec des passages à 9-10% ; mais c'est vite lassant de devoir redescendre à chaque fois. J'ai aussi la possibilité d'aller plus loin, au sud de la Sambre, où il y a davantage de bonnes montées, mais le kilométrage total grimpe aussi. Je m'amuse mieux dans les Baronnies Provençales, où c'est le plat qu'il faut chercher !

C'est plat chez lui, mais qu'est-ce que c'est venteux ! À choisir, j'aime mieux les D+. 😇

Aujourd'hui, il faisait très frais mais plutôt sec avec vent modéré. Je pensais sortir, mais la récupération n'était pas là après mes pourtant modestes 45 bornes d'hier (et un aussi modeste 343d+) ; et la motivation était aussi aux abonnés absents. Je suis resté au chaud. C'est franchement fin de saison pour moi, après un bon printemps et un pic de forme en octobre. J'espère un petit regain de forme la semaine prochaine, à Nyons, et certainement un retour de motivation.

Ah, le choix des mots après le choc des photos !

Quand même pas une pour chaque fesse ? 😱

Bah ! Ce n'est pas si lourd. Surtout pour rouler essentiellement sur le plat.