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Guidonnage important


Jean JEANNEAU

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Les motos sont aussi sujettes au guidonnage. Sur les modèles particulièrement sensibles, les constructeurs prévoient un amortisseur de direction.

A vélo, l'amortissement est effectué par les bras... à condition qu'ils ne soient pas crispés. La peur est mauvaise conseillère !

La position "de sécurité", c'est mains en bas bien calées au fond du cintre pour mettre suffisamment d'appui sur l'avant (comme au ski), donc bras légèrement fléchis assurant le rôle d'amortisseurs.

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Bonjour,

Pour ma part j'ai eu un guidonnage assez fort lors de l' Eroica de cette année lorsque j'ai lâché le guidon dans une descente. Je pense qu'il a du se produire une résonance avec les vibrations dues à la chaussée. Le guidonnage a disparu en reprenant le guidon. Ceci dit, le vélo a presque 50 ans... Mais il n'a pas beaucoup roulé et surtout cela ne s'était jamais produit avant.Et à l'inspection je n'ai rien remarqué d'anormal.

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Deux fois du guidonnage, la première à cause de fortes rafales de vent (mistral) de côté et la deuxième dans la descente du Ventoux, à cause du froid, la première fois, arrêt en catastrophe, je ne connaissais pas ce problème de guidonnage, j'ai vérifié mon blocage de roue avant et je suis reparti sans problème, la seconde je connaissais donc ces problèmes de résonnance et en serrant le cadre avec les genoux c'est passé...

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"... dans la descente du Ventoux, à cause du froid... je connaissais donc ces problèmes de résonnance et en serrant le cadre avec les genoux c'est passé..."

Ton témoignage résume bien tout ce qui s'est dit plus haut !

Si le guidonnage est plutôt effrayant, il est rassurant d'en connaître les causes et de savoir qu'on peut le maîtriser.

 

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Je me souviens ça m'est arrivé cette année, en descente ça a commencé à trembler alors que c'était une descente en vallon qui n'était pas si violente. J'ai demandé à mon père s'il avait bricolé quelque chose sur mon vélo avant mais non... Du coup, je sais que ça m'est arrivé les descentes encore après, et la sortie d'après je ne crois pas car je ne m'en souviens pas. Donc mystère total... 

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Tu dis que c'est arrivé dans plusieurs descentes pendant la même sortie et plus les jours suivant ?

Je pense que tu n'étais pas en confiance ce jour-là.

C'est comme à ski (je deviens gâteux, je me répète), même si les causes sont différentes : si tu abordes la pente avec une appréhension, tu as beaucoup plus de chances de ne pas arriver debout en bas.

 

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il n'y a pas de vélo qui guidonne au moins dans les vélos récents. L'origine du guidonnage est quasi systématiquement un tremblement du pilote ou un choc sur la route. Par contre, n'importe quel vélo peut guidonner pour ce raisons

De plus c'est généralement amplifié lorsqu'on a un vélo un poil grand par rapport à ce qu'il faudrait et certains vélos sont un peu moins stables (généralement des cadres très typé course avec un avant très redressé qui présentent l'avantage d'être très vif et très maniable mais il faut être un peu plus vigilant).

Donc il n'y a pas de solution réelle ; que des conseils pour éviter au mieux ce type d'incident :

- ne pas hésiter à se couvrir pour descendre

- descendre avec les mains en bas

- éviter les freinages continus

- avoir des freins en bon état, bien réglés (patins un peu pincés)

- ne pas trop gonfler

- essayer d'être le plus cool possible

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Tout à fait d'accord avec toi.

Mes 2 gros guidonnages (à près de 20 ans d'intervalle), c'était chaque fois à la reprise du cyclisme, donc lorsque je n'étais pas encore vraiment réadapté à la conduite du vélo.

Plus tard, après avoir pris conscience de mon rôle dans la survenue du phénomène, je suis toujours parvenu à maîtriser des débuts de guidonnage dès les premiers signes.

J'ai rarement peur dans les descentes à moins de 75 km/h et j'aime le pilotage (j'ai fait un peu de circuit à moto). Je double donc pas mal de cyclos et de voitures, retardant souvent au maximum mes freinages pour passer avant les virages. Il m'est arrivé dans ces circonstances d'être limite et de sentir l'amorce du guidonnage au moment où je me demandais si ça allait passer. C'est toujours le raidissement des bras et du haut du buste qui est responsable du phénomène. Dès que ça commence, je m'oblige à me relâcher et tout rentre dans l'ordre.

Tu parles de la géométrie du vélo. Mon CKT actuel est plus sensible au guidonnage que mon ancien Colnago pourtant légèrement trop grand. La direction joue certainement un rôle et ça tient à peu de chose : 72.5° pour le CKT et 72.2° pour le Colnago.

Pour compléter la compréhension du phénomène, les guidonnages à moto se produisent à l'accélération et/ou lorsque l'amortissement de la fourche est réglé trop ferme, donc quand il y a moins d'appui ou de contact sur l'avant. Ce qui rejoint tes recommandations de descendre avec les mains en bas et de ne pas trop gonfler.

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