Franck PASTOR Posté mardi à 06:07 Posté mardi à 06:07 (modifié) La p:lupart d'entre nous connaissent les images de la chute de Bernard Hinault dans la descente du col de Porte et de son pied à terre lors de la montée de la Bastille de Grenoble qui a suivi, lors du critérium du Dauphiné Libéré 1977. Mais cette vidéo permet de voir l'intégralité de la retransmission de la fin de cette étape, la plus grande partie de la descente du col de Porte et la totalité de la montée de la Bastille du Blaireau, avec les commentaires de l'époque (Chapatte au micro). Une retransmission que je ne me souviens pas avoir vue à l'époque (j'avais 5 ans) mais que j'ai eu beaucoup de plaisir à visionner maintenant. 🙂 https://dai.ly/x8avnlh En tant qu'originaire du coin, je trouve personnellement que les routes ont changé, mais pas tant que ça, les différents passages restent très reconnaissables (l'endroit de la chute et celui où Hinault met pied à terre, en particulier). Edit : comme le site ne parvenait apparemment pas à intégrer la vidéo elle-même, je l'ai affichée comme un lien. Modifié mardi à 06:25 par Franck PASTOR
Gérôme BORGER Posté mardi à 06:34 Posté mardi à 06:34 C'est ce que l'on appelle des braquets pas du tout adaptés 😁
Michel DURY Posté mardi à 06:59 Posté mardi à 06:59 il y a 20 minutes, Gérôme BORGER a dit : C'est ce que l'on appelle des braquets pas du tout adaptés 😁 J'en discutais hier avec lui lorsqu'il est passé à la maison, et j'ai même essayé de le convertir à rouler en danseuse... la suite au prochain épisode (-: Ceci dit, avec Bernard Hinault, le moment que j'ai le plus aimé dans un reportage sur sa vie, c'est quand il est retraité et qu'il rejoint un groupe de rouleurs un peu pointus. Le dernier du groupe se retourne et l'envoie au diable en lui faisant comprendre genre casse toi tu pues et viens pas jouer avec nous. Bien sûr il ne se laisse pas faire et lui dit "tu sais à qui tu parles là, tu sais qui je suis?", et l'autre n'en a rien à caler et le renvoie aussitôt se faire voir! Fantastique!
Franck PASTOR Posté mardi à 07:14 Auteur Posté mardi à 07:14 (modifié) il y a 14 minutes, Michel DURY a dit : J'en discutais hier avec lui lorsqu'il est passé à la maison, et j'ai même essayé de le convertir à rouler en danseuse... la suite au prochain épisode (-: Tu peux toujours rêver. 😛 D'ailleurs, à ses débuts, Hinault montait très souvent en danseuse, mais après avoir revu sa position… et ses braquets il passait beaucoup plus de temps assis, ainsi qu'en témoignent des vidéos ultérieures à celle-ci. Il s'en explique dans son livre « Cyclisme sur route » (1986), écrit avec Claude Genzling. D'après Chapatte, les gars utilisaient des pignons de 26 ou 27 dents pour la Bastille, sans doute avec un plateau de 42, comme c'était traditionnel à l'époque. Ça laisse rêveur, surtout à la fin d'une étape où ils avaient grimpé juste avant le col du coq et le col de Porte… Et Chapatte qui trouvait ces pignons trop grands !! Modifié mardi à 07:15 par Franck PASTOR
Franck PASTOR Posté mardi à 07:20 Auteur Posté mardi à 07:20 Et juste pour bien situer le contexte, voici le profil de la montée de la Bastille. Grimper ça avec 42/26 ou 42/27 à la fin d'une étape de montagne… au secours !
Michel DURY Posté mardi à 07:47 Posté mardi à 07:47 En danseuse il y a moyen (-: Tu as essayé comme je t'ai expliqué?
Franck PASTOR Posté mardi à 08:01 Auteur Posté mardi à 08:01 il y a 5 minutes, Michel DURY a dit : En danseuse il y a moyen (-: Tu as essayé comme je t'ai expliqué? On voit ça… ils sont au bout de leur vie les gars… pas étonnant que Hinault ait changé son style de grimpe par la suite 😛 Oui, j'ai essayé, bras et haut du corps bien gainés, mais pas moyen, ça me fatigue vite plus qu'assis sur braquet adapté 😛 Pas de quoi s'étonner, on est tous différents !
Marquez Posté mardi à 08:49 Posté mardi à 08:49 Adopter le position en danseuse dans les bosses ça demande une accoutumance spécifique, ça doit se travailler un minimum. Les avantages: soulager les quadriceps, en sollicitant davantage la chaîne musculaire postérieure, les ischios-jambiers et les mollets. elle permet de développer davantage de puissance sur un laps de temps relativement court. Les inconvénients: très énergivore, surtout si cette manière de grimper les cols n’est pas naturelle. Difficile de passer en danseuse tout en gardant la même efficacité, lorsque la fatigue se fait sentir
Mohammed LARBI SLIMANE Posté mardi à 11:28 Posté mardi à 11:28 (modifié) Il y a 6 heures, Franck PASTOR a dit : La p:lupart d'entre nous connaissent les images de la chute de Bernard Hinault dans la descente du col de Porte et de son pied à terre lors de la montée de la Bastille de Grenoble qui a suivi, lors du critérium du Dauphiné Libéré 1977. Mais cette vidéo permet de voir l'intégralité de la retransmission de la fin de cette étape, la plus grande partie de la descente du col de Porte et la totalité de la montée de la Bastille du Blaireau, avec les commentaires de l'époque (Chapatte au micro). Une retransmission que je ne me souviens pas avoir vue à l'époque (j'avais 5 ans) mais que j'ai eu beaucoup de plaisir à visionner maintenant. 🙂 https://dai.ly/x8avnlh En tant qu'originaire du coin, je trouve personnellement que les routes ont changé, mais pas tant que ça, les différents passages restent très reconnaissables (l'endroit de la chute et celui où Hinault met pied à terre, en particulier). Edit : comme le site ne parvenait apparemment pas à intégrer la vidéo elle-même, je l'ai affichée comme un lien. Vu en direct à l'époque, j'avais 12 ans. Ce qui me surprend toujours avec ces images c'est leurs mauvaises qualités, l'impression qu'il me reste de l'époque c'est que les retransmissions de cyclisme ou de football étaient de très bonne qualité, on avait la TV couleur depuis peu. Pour les braquets, c'était comme ça à l'époque, les vélos avaient les mêmes braquets que les pros, ce qui m'a dégouté du vélo pendant longtemps, mon premier demi-course Mercier devait être en 44x24 mono plateau 4v, le Roger Riviere de mon père en 39x25 2x5v c'est pour cela que je le prenais souvent. L'Olympique que j'ai acheté en 89 était encore en 42x24. MLS Modifié mardi à 12:32 par Mohammed LARBI SLIMANE
Nicolas JOARY Posté mardi à 11:35 Posté mardi à 11:35 Il y a 2 heures, Marquez a dit : (...)Difficile de passer en danseuse tout en gardant la même efficacité, lorsque la fatigue se fait sentir(...) Quand on est cramé, on n'a souvent même plus la force de se soulever de la selle pour passer une fissure dans l'asphalte. Alors, en Brabant wallon, je te raconte pas la torture sur les routes en béton disjoint !
chmotard Posté mardi à 11:44 Posté mardi à 11:44 il y a 13 minutes, Mohammed LARBI SLIMANE a dit : Ce qui me surprend toujours avec ces images c'est leurs mauvaises qualités, l'impression qu'il me reste de l'époque c'est que les retransmissions de cyclisme ou de football étaient de très bonne qualité, Le nez collé à l'écran , l'image est dégueux et c'est normal avec la définition de l'époque. En respectant un recul correct , la qualité d'image perçue est meilleure. 1
Marquez Posté mardi à 11:48 Posté mardi à 11:48 il y a 9 minutes, Mohammed LARBI SLIMANE a dit : Vu en direct à l'époque, j'avais 12 ans. Ce qui me surprend toujours avec ces images c'est leurs mauvaises qualités, l'impression qu'il me reste de l'époque c'est que les retransmissions de cyclisme ou de football étaient de très bonne qualité, on avait la TV couleur depuis peu. Pour les braquets, c'était comme ça à l'époque, les vélos avaient les mêmes braquets que les pros, ce qui m'a dégouté du vélo pendant longtemps, mon premier demi-course Mercier devait être en 44x24 mono plateau, le Roger Riviere de mon père en 39x25 c'est pour cela que je le prenais souvent. Celui que j'ai acheté en 89 était encore en 42x24. MLS Oui les braquets c'est une vraie histoire, dans les années 60 on avait 2x4 V ensuit ça a évolué doucement jusqu'à 2x8 dans les années 90. Mon Helyett des années 70 en 2x5v roues boyaux off course, m'a servi pour les premiers cols des Alpes en 42x25, puis j'ai pu y mettre un 39 et une 27 dents AR là c'était royal
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