Merckx, dans la roue d'un champion

[OnTheRoadToNowhere]

Ce soir à  20h20 sur la RTBF la Une, mais je ne pense pas qu'il soit possible de le regarder en France, et encore moins de l'enregistrer ?

[Michel ROTH]

C'est possible depuis la France en se connectant sur le streaming auvio de la RTBF, à condition d'utiliser un VPN (virtual private network) en configurant ce dernier avec une adresse IP belge. Sur le Web, on peut obtenir des VPN gratuits. Sur certains anti-virus ils sont livrés d'origine (par exemple  j'en ai un sur mon antivirus McAfee). 

Un VPN offre également une sécurité supplémentaire pour surfer sur internet. C'est pourquoi la plupart des anti-virus en sont pourvus d'office.

Bon le film sur Merckx va commencer après les pubs.

 

 

Modifié le 11 juin par Michel ROTH

[Nicolas JOARY]

Il y a 7 heures, OnTheRoadToNowhere a dit :

Ce soir à  20h20 sur la RTBF la Une, mais je ne pense pas qu'il soit possible de le regarder en France, et encore moins de l'enregistrer ?

Ouais. Toutes les chaînes du Monde ou presque, mais pas les belges.

Toujours un contentieux à vider, sans doute. 😂

[Michel ROTH]

Pas mal ce film, mais, du point de vue des images de course, il se concentre presque uniquement sur le Tour de France et le record du monde de l'heure. Mais ce n'est pas là l'essentiel, ni le but de ce documentaire. On vit dans l'environnement de Merckx et de son époque. En 1975, on revoit les images de l'hostilité d'un certain public lors de l'étape du Puy-de-Dôme (notamment les commentaires d'une dame complètement hystérique, et l'agression d'un spectateur).

[OnTheRoadToNowhere]

Il y a 10 heures, Nicolas JOARY a dit :

Ouais. Toutes les chaînes du Monde ou presque, mais pas les belges.

Toujours un contentieux à vider, sans doute. 😂

C'est ce que j'ai constaté, je peux regarder la TV galicenne, berbère ou indonésienne, mais pas la TV belge 

 

A priori le film sera diffusé sur Arte le dimanche 6 juillet à 20h05, et sera également dispo sur Arte.tv

[Michel ROTH]

Voici le principe du VPN pour capter les chaînes belges. N'importe quel VPN doit faire l'affaire, pas uniquement celui conseillé dans les liens ci-dessous :

 

https://www.vpnclub.fr/regarder-tv-belge-france/

 

https://www.aeres-evaluation.fr/regarder-tv-belge-france/

 

[Michel ROTH]

À l’occasion des 80 ans d’Eddy Merckx ce 17 juin, la rédaction des Sports de la RTBF  a fouillé dans ses archives sonores et vous propose de revivre l’immense carrière du Cannibale à travers un podcast exceptionnel de plus de trois heures et mettant en valeur les plus grandes voix de la RTB, de Théo Mathy à Luc Varenne, à travers plus de 120 archives sonores.

 

https://www.rtbf.be/article/un-podcast-cannibalesque-pour-les-80-ans-du-roi-eddy-merckx-11561863

 

En 4 épisodes, pour une durée de 3 h d'écoute

Episode 1/4 : Le prologue (1945-1967) :35 min

Episode 2/4 : L'échappée (1968-1970) : 46 min

Episode 3/4 : La contre-attaque (1971-1974) : 1 h 0 min 52 s

Episode 4/4 : La flamme rouge (1975-1978) : 39 min

[Michel DURY]

Assez déçu du film, en fait on a déjà vu des dizaines de fois les mêmes images, ce n'est qu'un assemblage de celles-ci les unes derrières les autres et il n'apporte rien de plus que ce qui est connu et archi connu. Pourtant j'aime bien Merckx, mais bon, c'est fait par un journaliste que je trouve insupportable, donc voilà.

 

Je note quand même l'extrême courtoisie d'Eddy lors des multiples attaques dont il a été victime, jamais un reproche ni un mot plus haut que l'autre à l'égard des gros dégueulasses qui l'ont maltraités. Là j'avoue, chapeau bas, un vrai gentlemenneke.

[Pierre PLANA]

il y a 55 minutes, Michel DURY a dit :

Assez déçu du film, en fait on a déjà vu des dizaines de fois les mêmes images, ce n'est qu'un assemblage de celles-ci les unes derrières les autres et il n'apporte rien de plus que ce qui est connu et archi connu. Pourtant j'aime bien Merckx, mais bon, c'est fait par un journaliste que je trouve insupportable, donc voilà.

 

Je note quand même l'extrême courtoisie d'Eddy lors des multiples attaques dont il a été victime, jamais un reproche ni un mot plus haut que l'autre à l'égard des gros dégueulasses qui l'ont maltraités. Là j'avoue, chapeau bas, un vrai gentlemenneke.

Bon, d'un autre coté ça fait un moment qu'il n'a pas trop couru, donc pour de nouvelles images c'est compliqué 🤣

[Michel ROTH]

Il y a 3 heures, Michel DURY a dit :

Assez déçu du film, en fait on a déjà vu des dizaines de fois les mêmes images, ce n'est qu'un assemblage de celles-ci les unes derrières les autres et il n'apporte rien de plus que ce qui est connu et archi connu. Pourtant j'aime bien Merckx, mais bon, c'est fait par un journaliste que je trouve insupportable, donc voilà.

 

Je note quand même l'extrême courtoisie d'Eddy lors des multiples attaques dont il a été victime, jamais un reproche ni un mot plus haut que l'autre à l'égard des gros dégueulasses qui l'ont maltraités. Là j'avoue, chapeau bas, un vrai gentlemenneke.

Dans le film, on ne voit pratiquement pas d'images de ses victoires dans les classiques, ni dans le Giro. Pourtant un de ses plus grands exploits est sa victoire au Tre Cime de Lavaredo, en 1968, sous la neige quand il reprend un à un les échappés qui avaient plus de 12 minutes d'avance au pied du col et relégue Gimondi très loin. Ce film est surtout fait d'interviews de sa famille, de ses proches, de ses adversaires, de ses détracteurs,...

Je n'ai pas encore écouté le postcast mais j'espère y retrouver les voix de Luc Varenne et de son compère Armand Bachelier. 

Ah Luc Varenne, quelle époque!  Il y a des reportages d'anthologie de Luc :  l'étape de Pra Loup et celle de l'Alpe d'Huez quand une voiture de la TV française provoque la chute de Lucien Van Impe alors en tête et dans le même temps la chute de la moto de Georges Malfait cet épisode s'est passé lors du dernirt tour de Merckx, en 1997).

 

A côté de Luc Varenne, les commentaires de Theo Mathy à la TV étaient bien ennuyeux. 

Modifié le 17 juin par Michel ROTH

[Nicolas JOARY]

il y a 4 minutes, Michel ROTH a dit :

Je n'ai pas encore écouté le postcast mais j'espère y retrouver les voix de Luc Varenne et de son compère Georges Bachelier. 

J'ai presque tout écouté.

C'est excellent (surtout pour un Belge) ; et j'ai appris quelques petites choses que j'ignorais encore sur la carrière du champion.

[Michel ROTH]

J'ai retrouvé le reportage de Luc Varrenne lors de l'étape de l'Alpe d'huez. Ecrire ce qu'il a dit est loin de reproduire l'ambiance :

 

L'année précédente, Lucien Van Impe avait remporté le Tour et abordait cette étape à la troisième place au général avec seulement trente secondes de retard sur le maillot jaune de Bernard Thévenet. Le petit Belge attaqua au pied de l'Alpe, mais il n'avait plus son coup de pédale de l'année précédente. Il perdit du terrain et se fit malheureusement heurter par une voiture de la télévision française qui l'envoya rouler dans la rocaille. Luc Varenne entra dans une rage folle et cela donna très précisément ceci:

Luc : c'est un véritable scandale. Ils ont osé jeter notre p'tit Lucien à terre. Voilà comment les Français s'y prennent pour faire gagner un Français ! Allo Georges... Georges, est-ce que tu m'entends ? Georges, où es-tu ? Georges, mon petit... (Luc Varenne appelait son collègue Georges Malfait qui relatait les événements sur sa moto, au milieu des coureurs.)

 

Soudain, complètement atterré, Luc Varenne aperçut son ami Georges sur son écran de télévision :

Luc : Ce n'est pas vrai... Georges est à terre... Ils l'ont renversé aussi... Georges, allo, mon petit, est-ce que tu vas bien ? Un scandale, un vrai scandale...

 

C'était ça, Luc Varenne: un mélange de candeur et de mauvaise foi comme turbines d'une machine à paroles qui débitait entre 300 et 400 mots minute. Le magazine Pourquoi Pas ? lui offrit d'ailleurs sa couverture - la première consacrée à un journaliste - en 1948 sous le titre Le reporter mitraillette.

 

Source:

https://www.lalibre.be/2002/05/02/a-vous-luc-varenne-une-voix-indissociable-de-la-radio-sest-eteinte-mais-le-souvenir-imperissable-demeure-luc-varenne-avait-88-ans-il-a-rend-SL6M6NQYCNE3VAQE7V2WVKCKTU/

 

[Nicolas JOARY]

C'est une formidable compilation d'un tas d'extraits de reportages et d'interviews d'époque. C'est touchant. Et les commentaires de Rodrigo Beenkens sont intéressants.

Grandeur et décadence d'un des plus grands cyclistes de tous les temps.

Un grand champion, plutôt timide et réservé, peu charismatique mais qui se cherchait rarement des excuses lors de ses contre-performances. Il avait beaucoup d'adversaires, son écrasante domination lors de certaines saisons lui mettait sur le dos une coalition d'opposants et sa carrière de champion ne fut pas une vie facile.

 

[Jacques VANDEWIELE]

Il y a 14 heures, Michel ROTH a dit :

J'ai retrouvé le reportage de Luc Varrenne lors de l'étape de l'Alpe d'huez. Ecrire ce qu'il a dit est loin de reproduire l'ambiance :

 

L'année précédente, Lucien Van Impe avait remporté le Tour et abordait cette étape à la troisième place au général avec seulement trente secondes de retard sur le maillot jaune de Bernard Thévenet. Le petit Belge attaqua au pied de l'Alpe, mais il n'avait plus son coup de pédale de l'année précédente. Il perdit du terrain et se fit malheureusement heurter par une voiture de la télévision française qui l'envoya rouler dans la rocaille. Luc Varenne entra dans une rage folle et cela donna très précisément ceci:

Luc : c'est un véritable scandale. Ils ont osé jeter notre p'tit Lucien à terre. Voilà comment les Français s'y prennent pour faire gagner un Français ! Allo Georges... Georges, est-ce que tu m'entends ? Georges, où es-tu ? Georges, mon petit... (Luc Varenne appelait son collègue Georges Malfait qui relatait les événements sur sa moto, au milieu des coureurs.)

 

Soudain, complètement atterré, Luc Varenne aperçut son ami Georges sur son écran de télévision :

Luc : Ce n'est pas vrai... Georges est à terre... Ils l'ont renversé aussi... Georges, allo, mon petit, est-ce que tu vas bien ? Un scandale, un vrai scandale...

 

C'était ça, Luc Varenne: un mélange de candeur et de mauvaise foi comme turbines d'une machine à paroles qui débitait entre 300 et 400 mots minute. Le magazine Pourquoi Pas ? lui offrit d'ailleurs sa couverture - la première consacrée à un journaliste - en 1948 sous le titre Le reporter mitraillette.

 

Source:

https://www.lalibre.be/2002/05/02/a-vous-luc-varenne-une-voix-indissociable-de-la-radio-sest-eteinte-mais-le-souvenir-imperissable-demeure-luc-varenne-avait-88-ans-il-a-rend-SL6M6NQYCNE3VAQE7V2WVKCKTU/

 

Ah Luc Varenne , lors du TdF j'étais scotché à la radio pour suivre l'évolution de la course et quand il y a eu la télévision ( mes parents n'ont pas été les premiers à introduire chez nous le petit écran !) je coupais le son à la TV pour écouter Luc à la radio. Une partie de ma jeunesse que je revois dans le post de Michel.

[Nicolas JOARY]

il y a 25 minutes, Jacques VANDEWIELE a dit :

Ah Luc Varenne , lors du TdF j'étais scotché à la radio pour suivre l'évolution de la course et quand il y a eu la télévision ( mes parents n'ont pas été les premiers à introduire chez nous le petit écran !) je coupais le son à la TV pour écouter Luc à la radio. Une partie de ma jeunesse que je revois dans le post de Michel.

J'étais tout gamin, mais nous écoutions aussi la radio, Luc Varenne et Georges Malfait qui suivait (et précédait) les coureurs sur la moto et transmettait les écarts. Pas de GPS à l'époque, le reportage TV commençait à quelques kilomètres de l'arrivée ; et quand les coureurs étaient en retard sur l'horaire (il y avait des étapes super tranquilles), on voyait une horloge tourner sur l'écran avec en message "bientôt le tour de France"...

[Olivier MILLIÈS-LACROIX]

Il y a 14 heures, Michel ROTH a dit :

J'ai retrouvé le reportage de Luc Varrenne lors de l'étape de l'Alpe d'huez. Ecrire ce qu'il a dit est loin de reproduire l'ambiance :

 

L'année précédente, Lucien Van Impe avait remporté le Tour et abordait cette étape à la troisième place au général avec seulement trente secondes de retard sur le maillot jaune de Bernard Thévenet. Le petit Belge attaqua au pied de l'Alpe, mais il n'avait plus son coup de pédale de l'année précédente. Il perdit du terrain et se fit malheureusement heurter par une voiture de la télévision française qui l'envoya rouler dans la rocaille. Luc Varenne entra dans une rage folle et cela donna très précisément ceci:

Luc : c'est un véritable scandale. Ils ont osé jeter notre p'tit Lucien à terre. Voilà comment les Français s'y prennent pour faire gagner un Français ! Allo Georges... Georges, est-ce que tu m'entends ? Georges, où es-tu ? Georges, mon petit... (Luc Varenne appelait son collègue Georges Malfait qui relatait les événements sur sa moto, au milieu des coureurs.)

 

Soudain, complètement atterré, Luc Varenne aperçut son ami Georges sur son écran de télévision :

Luc : Ce n'est pas vrai... Georges est à terre... Ils l'ont renversé aussi... Georges, allo, mon petit, est-ce que tu vas bien ? Un scandale, un vrai scandale...

 

C'était ça, Luc Varenne: un mélange de candeur et de mauvaise foi comme turbines d'une machine à paroles qui débitait entre 300 et 400 mots minute. Le magazine Pourquoi Pas ? lui offrit d'ailleurs sa couverture - la première consacrée à un journaliste - en 1948 sous le titre Le reporter mitraillette.

 

Source:

https://www.lalibre.be/2002/05/02/a-vous-luc-varenne-une-voix-indissociable-de-la-radio-sest-eteinte-mais-le-souvenir-imperissable-demeure-luc-varenne-avait-88-ans-il-a-rend-SL6M6NQYCNE3VAQE7V2WVKCKTU/

 

Merci pour le post.

Mauvaise foi manifeste dans le commentaire sur l’étape de l’Alpe d’Huez: au moment de sa chute, Van Impe était tellement cuit (fringale ou simplement parti de trop loin dans la Croix de fer ou le Glandon ou autre,..) qu’il était quasiment arrêté, et à ce moment là ce n’était pas Thévenet qui allait gagner le Tour mais Kuiper, qui a été virtuel maillot jaune pendant une grande partie de la montée, avant de gagner l’étape. Thevenet avait été lâché au début de l’Alpe par ce même Kuiper et aussi par Zoetemelk qu’il avait tirés pendant des kilomètres derrière Van Impe, avant de se reprendre, revenir sur Zoetemelk, puis Van Impe, et sauver finalement son maillot pour quelques secondes. 
‘Enfin, la chute de la moto est de mémoire un incident complètement décorrélé de celle de Van Impe.

L’intégralité du reportage de la tv française (je crois Antenne 2 à l’époque) est je crois sur you tube.

[Michel ROTH]

Il y a 1 heure, Nicolas JOARY a dit :

J'étais tout gamin, mais nous écoutions aussi la radio, Luc Varenne et Georges Malfait qui suivait (et précédait) les coureurs sur la moto et transmettait les écarts. Pas de GPS à l'époque, le reportage TV commençait à quelques kilomètres de l'arrivée ; et quand les coureurs étaient en retard sur l'horaire (il y avait des étapes super tranquilles), on voyait une horloge tourner sur l'écran avec en message "bientôt le tour de France"...

J'ai écouté le postcast 4 (la flamme rouge) jusqu'à la moitié environ pour entendre Luc Varenne commenter l'étape de Pra Loup. Un véritable morceau d'anthologie quand Luc passe d'un enthousiasme dithyrambique dont il avait le secret (lorsque Merckx attaque au sommet du col d'Allos et prend plus d'une minute d'avance au pied de Pra Loup), puis au désespoir le plus profond quand Merckx subit une terrible défaillance dans l'ascension du col (j'aurais voulu être japonais).

Un grand moment de radio. Nous étions tous ses enfants !

J'écouterai la suite plus tard pour voir s'il relate le Tour 1977 et l'épisode Van Impe.

 

 

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[Michel ROTH]

Il y a 3 heures, Olivier MILLIÈS-LACROIX a dit :

Merci pour le post.

Mauvaise foi manifeste dans le commentaire sur l’étape de l’Alpe d’Huez: au moment de sa chute, Van Impe était tellement cuit (fringale ou simplement parti de trop loin dans la Croix de fer ou le Glandon ou autre,..) qu’il était quasiment arrêté, et à ce moment là ce n’était pas Thévenet qui allait gagner le Tour mais Kuiper, qui a été virtuel maillot jaune pendant une grande partie de la montée, avant de gagner l’étape. Thevenet avait été lâché au début de l’Alpe par ce même Kuiper et aussi par Zoetemelk qu’il avait tirés pendant des kilomètres derrière Van Impe, avant de se reprendre, revenir sur Zoetemelk, puis Van Impe, et sauver finalement son maillot pour quelques secondes. 
‘Enfin, la chute de la moto est de mémoire un incident complètement décorrélé de celle de Van Impe.

L’intégralité du reportage de la tv française (je crois Antenne 2 à l’époque) est je crois sur you tube.

Van Impe avait attaqué dans le Glandon, à plus de 60 km de l'arrivée. Il a bien été heurté par une voiture de l'ORTF. Sa roue était cassée et il a dû redescendre à pied vers sa voiture. Ce n'est pas cette chute qui l'a empêché de gagner l'étape comme il le reconnaît, car il savait que Kuiper revenait très fort, mais dans l'interview qu'il donne à Felix Levitan et Léon Zitrone, il évoque la possibilité que, sans cet incident, il aurait peut-être pu tenir la roue de Thévenet, ou du moins limiter l'écart :

 

https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i00009533/lucien-van-impe-apres-l-arrivee-a-l-alpe-d-huez

 

Modifié le 18 juin par Michel ROTH
orthographe

[Nicolas JOARY]

Il y a 1 heure, Michel ROTH a dit :

J'ai écouté le postcast 4 (la flamme rouge) jusqu'à la moitié environ pour entendre Luc Varenne commenter l'étape de Pra Loup. Un véritable morceau d'anthologie quand Luc passe d'un enthousiasme dithyrambique dont il avait le secret (lorsque Merckx attaque au sommet du col d'Allos et prend plus d'une minute d'avance au pied de Pra Loup), puis au désespoir le plus profond quand Merckx subit une terrible défaillance dans l'ascension du col (j'aurais voulu être japonais).

Un grand moment de radio. Nous étions tous ses enfants !

J'écouterai la suite plus tard pour voir s'il relate le Tour 1977 et l'épisode Van Impe.

 

 

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Je me souviens très bien du drame de Pra-Loup et j'ai aussi en mémoire ceux d'Orcieres-Merlette et de l'orage au col de Mente. Ce sont de poignants reportages que nous faisait vivre Luc Varenne, c'était pendant les congés payés de mon père. Nous ne partions pas en vacances, Papa en profitait pour bosser dans ou autour de la maison et, tout gamin que j'étais (13 ans en 71), je l'aidais souvent (apporter des briques, jardiner...). Nous écoutions avidement les reportages et les exploits d'Eddy racontés avec l'immense parti-pris et le sens du drame de Luc Varenne. Les moments les plus poignants devenaient une pause, parfois l'outil encore à la main.