Marquez Posté lundi à 06:04 Share Posté lundi à 06:04 On peut être tout à fait persuadé que le dopage ou tout autre moyen d'augmenter artificiellement les performances est une pratique très répandue dans le monde du sport notamment, il n'y a évidemment pas que le vélo qui est concerné. L'absence de contrôle positifs démontrent juste que les moyens de détection sont totalement dépassés par les nouvelles technologies et substances. On peut juste regarder le spectacle en s'étonnant parfois des perfs et des écarts entre les participants et c'est tout. Quand au désir de performer c'est inhérant à l'esprit de compétition, très développé chez certains moins chez d'autres. Je connais des sportifs (très) amateurs qui se fournissent par ex. en Captagon au Maroc pour "s'aider" dans leurs sorties hebdomadaires ou leurs petites compets et cyclos locales: Effets de la fénétylline Ses propriétés psychostimulantes en ont fait un produit dopant dans certains milieux sportifs]. Le dopage au Captagon semble avoir été largement répandu dans le football professionnel dans les années 1980. Peter Neururer indique à la Frankfurter Allgemeine Zeitung en 2007 que « jusqu'à 50 % [des joueurs] en utilisaient ». En 2006, un ancien joueur professionnel de football en France assure que le dopage était très répandu : « Je l'ai vu dans tous les clubs où je suis passé, sauf à Bastia. Dans les années 1980-1990, beaucoup de choses traînaient. On nous donnait des cachetons. C'était de la folie, en particulier autour du Captagon (un stimulant) ». Le Captagon aurait aussi été utilisé dans le rugby et le cyclisme. [ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thierry GEUMEZ Posté lundi à 06:43 Share Posté lundi à 06:43 il y a 33 minutes, Marquez a dit : On peut être tout à fait persuadé que le dopage ou tout autre moyen d'augmenter artificiellement les performances est une pratique très répandue dans le monde du sport notamment, il n'y a évidemment pas que le vélo qui est concerné. L'absence de contrôle positifs démontrent juste que les moyens de détection sont totalement dépassés par les nouvelles technologies et substances. On peut juste regarder le spectacle en s'étonnant parfois des perfs et des écarts entre les participants et c'est tout. Quand au désir de performer c'est inhérant à l'esprit de compétition, très développé chez certains moins chez d'autres. Je connais des sportifs (très) amateurs qui se fournissent par ex. en Captagon au Maroc pour "s'aider" dans leurs sorties hebdomadaires ou leurs petites compets et cyclos locales: Effets de la fénétylline Ses propriétés psychostimulantes en ont fait un produit dopant dans certains milieux sportifs]. Le dopage au Captagon semble avoir été largement répandu dans le football professionnel dans les années 1980. Peter Neururer indique à la Frankfurter Allgemeine Zeitung en 2007 que « jusqu'à 50 % [des joueurs] en utilisaient ». En 2006, un ancien joueur professionnel de football en France assure que le dopage était très répandu : « Je l'ai vu dans tous les clubs où je suis passé, sauf à Bastia. Dans les années 1980-1990, beaucoup de choses traînaient. On nous donnait des cachetons. C'était de la folie, en particulier autour du Captagon (un stimulant) ». Le Captagon aurait aussi été utilisé dans le rugby et le cyclisme. [ Et la cocaïne dans le milieu du spectacle, pourquoi on en parle peu ? Reproche-t-on à un présentateur à la mode à la télé ou à un acteur ou chanteur d'en consommer ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marquez Posté lundi à 06:49 Share Posté lundi à 06:49 Tout à fait mais également dans beaucoup de milieux professionnels, de grandes entreprises, où les cadres sont soumis à une pression constante, les "adjuvants artificiels" sont très fréquents. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thierry GEUMEZ Posté lundi à 08:12 Share Posté lundi à 08:12 il y a 54 minutes, Marquez a dit : Tout à fait mais également dans beaucoup de milieux professionnels, de grandes entreprises, où les cadres sont soumis à une pression constante, les "adjuvants artificiels" sont très fréquents. Les "aides" sont donc plus ou moins tolérées selon l'activité exercée. Pourquoi une telle intransigeance dans le sport ? La compétition sportive semble idéalisée, presque sacralisée, comme si elle avait pour mission de redonner ses lettres de noblesse à une "loi du plus fort" qui inspire de la méfiance en temps ordinaire. Pour incarner le "héro" et tuer (symboliquement) ses adversaires avec l'approbation de son public, le champion se doit d'être irréprochable. Après tout, pourquoi pas ? Même les truands ont un code de l'honneur Pas facile d'être un Homme ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LeBreton Posté lundi à 09:34 Share Posté lundi à 09:34 (modifié) Il y a 2 heures, Thierry GEUMEZ a dit : Et la cocaïne dans le milieu du spectacle, pourquoi on en parle peu ? Reproche-t-on à un présentateur à la mode à la télé ou à un acteur ou chanteur d'en consommer ? La justice va le lui reprocher si elle en a vent quand même ☺ Mais la différence dans ton cas c'est que les sportifs sont en compétition les uns contre les autres, les artistes en concurrence. Une compétition peut être truquée, pas vraiment une concurrence. Modifié lundi à 09:45 par LeBreton Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LeBreton Posté lundi à 09:51 Share Posté lundi à 09:51 Il y a 1 heure, Thierry GEUMEZ a dit : Les "aides" sont donc plus ou moins tolérées selon l'activité exercée. Pourquoi une telle intransigeance dans le sport ? La compétition sportive semble idéalisée, presque sacralisée, comme si elle avait pour mission de redonner ses lettres de noblesse à une "loi du plus fort" qui inspire de la méfiance en temps ordinaire. Pour incarner le "héro" et tuer (symboliquement) ses adversaires avec l'approbation de son public, le champion se doit d'être irréprochable. Après tout, pourquoi pas ? Même les truands ont un code de l'honneur Pas facile d'être un Homme ! J'ai voyagé partout dans le monde, mais pour ce qui est des hommes je n'en ai pas vu un seul, disait A.France. Pour le sport et la victoire, elle est recherchée, la victoire, car elle fait disparaître chez le vainqueur la peur de la défaite disait Nietzsche. E. Cioran affirmait quant à lui que toute victoire de quelque nature qu'elle soit était une défaite spirituelle. Nanard dans le bar de mon quartier par contre pense tout le contraire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thierry GEUMEZ Posté lundi à 10:24 Share Posté lundi à 10:24 il y a 29 minutes, LeBreton a dit : J'ai voyagé partout dans le monde, mais pour ce qui est des hommes je n'en ai pas vu un seul, disait A.France. Pour le sport et la victoire, elle est recherchée, la victoire, car elle fait disparaître chez le vainqueur la peur de la défaite disait Nietzsche. E. Cioran affirmait quant à lui que toute victoire de quelque nature qu'elle soit était une défaite spirituelle. Nanard dans le bar de mon quartier par contre pense tout le contraire. Ah ! Tu commences à m'intéresser. Pour moi, la victoire permet d'oublier un instant que nous sommes mortels. Mais la réalité ne tarde jamais à nous rattraper... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LeBreton Posté lundi à 11:32 Share Posté lundi à 11:32 il y a une heure, Thierry GEUMEZ a dit : Ah ! Tu commences à m'intéresser. Pour moi, la victoire permet d'oublier un instant que nous sommes mortels. Mais la réalité ne tarde jamais à nous rattraper... Les réflexions de Nietzsche et Cioran sont parfaites pour moi. Quant à oublier notre condition de mortel, tu peux lire Pascal et le divertissement. Mais le mieux est quand même de ne pas essayer d'oublier notre mortalité, au contraire, y penser à chaque instant. Aucune existence n'est plus belle que celle qui peut s'arrêter à tout instant disait avec raison le même Nietzsche (avant de devenir fou et passer son temps à écouter de la musique en regardant ses mains). Mais ce que peut dire Nietzsche est nul comparé à ce que dit Nanard dans mon bar. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marquez Posté lundi à 13:35 Share Posté lundi à 13:35 Sans parler de victoire au sens premier, que ce soit dans la pratique d'un sport ou d'une activité intellectuelle, la progression de niveau représente un intérêt ne serait ce que pour notre intellect. Nous n'avons pas la plupart du temps la prétention d'être les meilleurs au monde, ni même de notre entourage. On est tous très rapidement tôt ou tard, confrontés à d'autres qui nous sont supérieurs, quoiqu'on fasse. En revanche savoir entretenir une progression est sans doute valorisant pour l'esprit et rend l'existence plus agréable. Avec l'âge la progression s'apparente plus à un ralentissement de la décroissance, surtout dans les activités physiques, mais c'est également quasi autant valorisant. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard LUC Posté lundi à 18:34 Share Posté lundi à 18:34 Il y a 4 heures, Marquez a dit : Sans parler de victoire au sens premier, que ce soit dans la pratique d'un sport ou d'une activité intellectuelle, la progression de niveau représente un intérêt ne serait ce que pour notre intellect. Nous n'avons pas la plupart du temps la prétention d'être les meilleurs au monde, ni même de notre entourage. On est tous très rapidement tôt ou tard, confrontés à d'autres qui nous sont supérieurs, quoiqu'on fasse. En revanche savoir entretenir une progression est sans doute valorisant pour l'esprit et rend l'existence plus agréable. Avec l'âge la progression s'apparente plus à un ralentissement de la décroissance, surtout dans les activités physiques, mais c'est également quasi autant valorisant. le point d'inflexion c'est là où la derivée seconde s'annule ...... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Franck PASTOR Posté lundi à 19:04 Share Posté lundi à 19:04 il y a 29 minutes, Bernard LUC a dit : le point d'inflexion c'est là où la derivée seconde s'annule ...... Nan, pas forcément. Elle doit aussi changer de signe à cet endroit. 😛 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marquez Posté lundi à 20:55 Share Posté lundi à 20:55 Il y a 1 heure, Franck PASTOR a dit : Nan, pas forcément. Elle doit aussi changer de signe à cet endroit. 😛 La tangente traverse la courbe en ce point là 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel ROTH Posté lundi à 20:57 Share Posté lundi à 20:57 Il y a 1 heure, Franck PASTOR a dit : Nan, pas forcément. Elle doit aussi changer de signe à cet endroit. 😛 Oui, mais c'est seulement une condition nécessaire, mais pas suffisante. Il faut que la dérivée troisième existe et ne soit pas nulle. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thierry GEUMEZ Posté hier à 01:26 Share Posté hier à 01:26 Qui dit mieux ? 🤗 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Franck PASTOR Posté il y a 23 heures Share Posté il y a 23 heures Il y a 9 heures, Michel ROTH a dit : Oui, mais c'est seulement une condition nécessaire, mais pas suffisante. Il faut que la dérivée troisième existe et ne soit pas nulle. Ça marche aussi si la dérivée seconde et dérivée troisième sont nulles, ainsi que la quatrième, mais si la dérivée cinquième est non nulle 😉 Et ainsi de suite. En fait c'est la nullité de la dérivée seconde qui est une condition seulement nécessaire. Si on ajoute, comme je l'ai fait, que la dérivée seconde change de signe au point considéré, la condition devient nécessaire et suffisante. Cela sous réserve de régularité suffisante de la fonction, deux fois continûment dérivable au voisinage du point considéré si ma mémoire est bonne. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thierry GEUMEZ Posté il y a 23 heures Share Posté il y a 23 heures Et la dérivée première, hein ? Pourquoi on n'en parle pas, pourquoi vouloir toujours aller plus loin, faire plus compliqué ? https://www.youtube.com/watch?v=teKygneXkX8 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jacques VANDEWIELE Posté il y a 23 heures Share Posté il y a 23 heures Le 05/05/2025 à 07:44, Serge MASSELOT a dit : Bjr, On ne parle plus du tout de lui . A+ Il est de star devenu un anonyme du peloton ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Franck PASTOR Posté il y a 22 heures Share Posté il y a 22 heures il y a 26 minutes, Thierry GEUMEZ a dit : Et la dérivée première, hein ? Pourquoi on n'en parle pas, pourquoi vouloir toujours aller plus loin, faire plus compliqué ? https://www.youtube.com/watch?v=teKygneXkX8 Même pas besoin de parler de dérivée tout court : un point d'inflexion, à la base, c'est quand la concavité change. 😛 (Enfin un sujet de discussion passionnant ! 🙂 ) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thierry GEUMEZ Posté il y a 22 heures Share Posté il y a 22 heures il y a 30 minutes, Franck PASTOR a dit : Même pas besoin de parler de dérivée tout court : un point d'inflexion, à la base, c'est quand la concavité change. 😛 (Enfin un sujet de discussion passionnant ! 🙂 ) D'après mes lointains souvenirs d'école, la dérivée (première) en un point d'une courbe permet de connaître la pente de la tangente en ce point de la courbe et cette tangente est horizontale (donc au point d'inflexion) si la dérivée est nulle. La dérivée seconde indique si la courbe est convexe ou concave en ce point. Mais je n'ai jamais entendu que la tangente traversait la courbe en ce point, je ne sais si l'auteur de cette affirmation s'est moqué de nous 🤣 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel ROTH Posté il y a 22 heures Share Posté il y a 22 heures il y a une heure, Franck PASTOR a dit : Ça marche aussi si la dérivée seconde et dérivée troisième sont nulles, ainsi que la quatrième, mais si la dérivée cinquième est non nulle 😉 Et ainsi de suite. En fait c'est la nullité de la dérivée seconde qui est une condition seulement nécessaire. Si on ajoute, comme je l'ai fait, que la dérivée seconde change de signe au point considéré, la condition devient nécessaire et suffisante. Cela sous réserve de régularité suffisante de la fonction, deux fois continûment dérivable au voisinage du point considéré si ma mémoire est bonne. C'est exact. Ça ne marche pas, par exemple, pour les fonctions puissance de x comme x^5, x^7,...., qui ont un point d'inflexion en x=0, mais une troisième dérivée qui est nulle en x=0 . Il faut généraliser comme suit : Si n est impair et que la fonction f(x) est dérivable n fois en x0 et nulle pour les dérivées 2, 3, ...., n-1, mais que la dérivée d'ordre n (impaire) n'est pas nulle, alors x0 est forcément un point d'inflexion. Exemple : les fonctions x^3, x^5, x^7, ... ont toutes un point d'inflexion en x =0 et leurs dérivées d'ordre 3, 5, 7 (respectivement) en x=0 ne sont pas nulles Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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