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Je regarde l'étape en replay: quels 20 derniers kilomètres; énorme Van Der Horn, c'est la fête aux petites équipes ce début de Giro!

J'espère que la course de ce jour aura donné envie aux cyclos d'aller rouler dans les Langhe, une magnifique région pour le vélo et aussi une petite capitale de la gastronomie italienne. 

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Un beau final en prévision demain. La chaîne du sud de l'Emilie Romagne, qui jouxte la Toscane, est méconnue, mais assez surprenante par son relief alpin marqué. Des collines pour quitter la plaine du Po puis ça monte sec. 

La description des 6 derniers km sur le site de la course: "Les 6 derniers kilomètres sont très exigeants. À partir de Fanano, la montée du Colle Passerino emprunte une route rétrécie, avec des pentes à plus de 10% sur des passages conséquents, et des pointes à 13-14%. À 2km de l’arrivée, les coureurs empruntent une descente d’environ 800 mètres avant de retrouver de légers pourcentages pour finir. La route est pavée de 750 à 250 m avant l’arrivée, et la ligne est sur une route asphaltée." 

Difficile de dire si cela peut sourire à des échappés, à des puncheurs, ou à des coureurs du général qui se dévoileraient déjà.

Temps horrible en Savoie ce jour; si ça se décale vers l'Italie dans la nuit, c'est une donnée à prendre en compte. 

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Et c’est aussi la qu’on produit le meilleur vin ! (Barolo, du moins pour moi). Oui, cette étape m’a donné envie d’aller plus flâner ou rouler dans le Piedmont (comme Haut Alpin ce n’est pas très difficile) car je m’aperçois qu’en dehors des Alpes Piedmontaises, où je vais tout les ans faire du ski et quelques villes (Turin, Suza, Bardonecchia, Rivoli et Cuneo) je ne connaissais rien...
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Le Barolo, oui, un des grands crus italien - et un très joli village au passage; le Barbaresco aussi, moins connu mais pas mal du tout. Et aussi Carru, capitale de la slow-food; et les noisetiers qui ne servent pas qu'à produire une célèbre pâte à tartiner fabriquée dans l'usine d'Alba - aussi la ville de la truffe blanche. 

C'est une belle région pour le vélo. Des routes jamais plates, assez usantes (avec de beaux coups de cul pas toujours très prévisibles), des villages perchés pittoresques (mention spéciale à La Morra), des vignes et des forêts, et pas encore trop de touristes . A portée de voiture, on peut viser l'Agnel, la Fauniera. Pour un séjour d'une petite semaine, il y a de quoi faire, ça change. 

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Je viens de regarder les pronostics pour cette étape. Pour la plupart le pronostic se base sur une bagarre entre les hommes forts pour le général. Mais cette étape est également propice à une échappée qui aurait au bout. De bons coureurs sont assez loin au général pour qu'on leur accorde un bon de sortie. Je pense notamment à ce diable de Thomas De Gendt

 

 

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C'est exact mais il faudrait que durant la première partie de cette étape de bons coureurs prennent au minimum 10 minutes. De Gendt c'est évident mais à priori il n'accompagne pas  Campanaert. Seulement deux coureurs devant..... 

La seconde moitié est trop difficile et les équipes des leaders ne laisseront pas partir. C'est du moins mon avis.





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