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Quand Dumoulin dézingue Pogachar


Bernard MOREAU

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Voici l'original :


https://nos.nl/artikel/2362227-zadelpijn-zat-dumoulin-dwars-tijdens-tour-overal-pijn-dit-kan-zo-niet-langer.html


 


Comme je ne parle ni n'écris le néerlandais et que je ne voulais pas demander à Franck Pastor ni à Johan Assink de s'y coller, j'ai demandé à une machine de nous dire de quoi il s'agit.


Je vous livre le résultat brut de décoffrage.


Le résultat aurait certainement été meilleur si j'avais demandé une traduction vers l'anglais, mais comme sur V101 nous sommes tous plus intelligents que la moyenne, surtout certains, ça devrait suffire pour que le texte soit compréhensible.


Je n'interviens qu'une fois en vous avertissant que je ne l'ai pas lu, je vais le découvrir en même temps que vous.


PS : et je découvre que ce n'est que vers la fin qu'il dézingue Pogachar.


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La douleur de selle a dérangé Dumoulin pendant la tournée (la tournée c'est bien sûr LE TdF, mais google ne connaît pas):


`` Douleur partout, ce n'est plus possible ''


 


Pendant le Tour de France, plus de choses se sont produites à Jumbo-Visma qu'on ne le pensait auparavant. Cela est évident dans le documentaire Code Geel, dans lequel le journaliste de NOS Kees Jongkind montre un regard candide dans les coulisses de l'équipe cycliste néerlandaise.


Tom Dumoulin, co-leader derrière Primoz Roglic, souffrait de douleurs de selle. Cette blessure l'a amené à sacrifier son classement dans la huitième étape, lors de la montée de la Peyresourde.


"Je suis sur le vélo avec tellement de douleur. Ce n'est plus possible", confie un Dumoulin en pleurs après cette étape dans le bus de l'équipe. "Je suis tellement à l'étroit sur mon vélo. J'ai mal partout."


Le Néerlandais de 30 ans, revenu en compétition après une période de 420 jours en août, n'a pas trouvé son attitude idéale. Par frustration et douleur, il a décidé de prendre les devants. Il s'avère que la direction de l'équipe ne savait rien, mais ne l'a pas rappelé non plus.


Le soir sur la table de massage, Dumoulin raconte: "J'ai juste commencé à me frapper la tête, bien sûr ce n'était pas du tout intelligent. C'était juste de l'émotion. A cause de la douleur. C'était juste stupide. Au final c'était inutile."


 


Dumoulin a perdu ce jour-là, en partie à cause de cette action, 2 minutes et 47 secondes face au dernier vainqueur du Tour Tadej Pogacar. En conséquence, Jumbo-Visma n'avait plus qu'un seul atout dans les treize étapes restantes du Tour de France: Roglic.


'Je suis super bon'


Dumoulin était, dit-il également dans le bus de l'équipe après cette étape en question, proche de sa forme. "J'ai juste vraiment peur, parce que je ne suis pas du tout stable sur la moto. C'est pour ça que je suis relâché dans la descente. Même si je sais que je suis vraiment bon. Je me libère en montée sans respirer."


La douleur de selle de Dumoulin durera au moins une autre semaine. Il travaille constamment sur son équipement, change souvent de vélo et de selle. À la onzième étape, il dit: "Ces fesses me font chier malade."


 


Je préfère aussi dire descendre et rentrer à la maison


La directrice sportive Grischa Niermann lors de la douzième étape sur la blessure de Dumoulin


Cela entraîne beaucoup de désagréments pour la direction de l'équipe, comme cela apparaît dans la douzième étape. "Cela commence à devenir un feuilleton", déclare le directeur sportif Arthur van Dongen via la communication interne. Le directeur sportif Merijn Zeeman ajoute: "Il faut maintenant prêter attention au reste de l'équipe. Avec Tom, c'est maintenant terminé."


A quoi répond la directrice sportive Grischa Niermann: "Il reste que nous avons encore besoin de lui, hein. Je dirais aussi plutôt: descendez et rentrez chez vous."


Le documentaire indique également clairement que les deux dirigeants, Dumoulin et Roglic, remettent en question la tactique choisie au début du Tour. "Nous avons beaucoup trop de contrôle sur la course", a déclaré Dumoulin lors de la deuxième étape, au cours de laquelle la bataille pour le maillot jaune n'a pas encore commencé. "Tout le monde rit avec nous. Nous prétendons avoir déjà le maillot jaune." Un jour plus tard, Dumoulin s'excuse pour ses commentaires.


Roglic déclare juste avant la dix-septième étape, étape où il prendrait du temps au col de la Loze à Pogacar, que Jumbo-Visma "n'a plus à amener Pogacar au dernier kilomètre chaque jour gratuitement".


57 secondes d'avance


Néanmoins, le Slovène de Jumbo-Visma entre dans l'avant-dernière étape avec une belle avance: 57 secondes. Comme il est le meilleur contre la montre, personne ne s'attend à ce qu'il perde le maillot jaune au profit de son jeune compatriote.


Pourtant, cela arrive. Pogacar parcourt les 36 kilomètres jusqu'à la Planche des Belles Filles pas moins de 1,56 plus vite que Roglic, qui ne fait pas un mauvais contre-la-montre et est cinquième.


 


Ensuite, Roglic dit: "Je ne peux pas y croire. Deux minutes. C'est une énorme différence. À 36 kilomètres. Ils doivent calculer le type d'énergie nécessaire pour cela. Le cyclisme est à un niveau complètement différent. Je ne peux pas le comprendre. Si vous pouvez rouler aussi vite, vous pouvez gagner chaque étape avec une seule étape. "


 


'Pogacar en tant que mineur'


Sans Pogacar, Dumoulin, soulagé de ses douleurs de selle après la quinzième étape, aurait remporté le contre-la-montre. Il a également du mal à le comprendre, comme le montrent les images GoPro dans l'automobile des chefs d'équipe par la suite.


"Oui, je suis deuxième derrière Tadej Pogacar, qui fait du vélo comme un mineur. Une minute et demie. Je ne comprends tout simplement pas comment ce gars-là ... Je ne vois aucune solution pour savoir comment diable j'aurais dû aller une minute et demie plus vite."


Dumoulin termine toujours le Tour à la septième place du classement général. Roglic est deuxième du classement final à 59 secondes de Pogacar.

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Tu es d'accord que c'est intéressant de voir les ressorts psychologiques de ces grands champions héritiers des fabuleux néerlandais de PDM et de ... ( le nom m'échappe)

Et puis entendre dire par Dumoulin que ça le fait chier, nous savons qu'il ne s'agit pas de vains mots 😆😆😃😃

Il nous manque les commentaires de ceux qui auront vu ce docu "Code Geel".

Je ne sais pas si c'est le bon (ou le meilleur) lien :

https://www.2doc.nl/documentaires/series/2doc/2020/Code-Geel.html

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La performance de Pogacar pose question. Evidemment! Mais, ça n'est pas la seule.

Et, chez Jumbo, d'autres choses posent question.

Dumoulin est resté sur son vélo de "chrono" sur la montée de la Planche des Belles Filles, et, en plus il est resté sur le prolongateur toute la montée. Quand on connait la difficulté de cette montée, la bonne question est; "comment a-t'il respiré sur la montée?" Qui était dans la voiture derrière lui, alors qu'il perdait les secondes par paquet dans cette montée? Qui donnait les conseils? Qu'un coureur dans le feu de l'action manque de lucidité, je peux comprendre. Mais que le DS, dans la voiture, en manque également, je ne peux pas le comprendre. Ca me rappelle pendant le Tour 2011, Voeckler dans l'ascension du Galibier à la poursuite de Contador et Schleck, sans que le DS trouve quelque chose à redire.

Si je poursuis encore. Van Aert change de vélo au pied de la montée finale et fait une montée excellente. L'équipe Jumbo a les deux exemples de Van Aert et Dumoulin, il laisse Roglic attaquer l'ascension avec le vélo de chrono, puis change dans la précipitation. C'est encore n'importe quoi!

Mais; il est plus simple pour les managers de l'équipe Jumbo de rejeter la responsabilité de l'échec sur Pogacar, vis-à-vis du sponsor, que d'analyser ses propres errements.

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Dumoulin il a perdu du temps dans toutes les arrivées au sommet, il n'était parfois même pas en mesure d'aider son leader .

En plus de ça il a un rapport poids puissance surement inférieur à Pogacar car lorsqu'on les mets l'un à coté de l'autre y'a pas photo sur le gabarit.

Alors oui comme le dit Dumoulin, Mes valeurs étaient celles que je développe lors d'un Championnat du monde"

Mais ça n'a pas suffit dans la montée vers la Planche.

Preuve au CLM à Imola il se classe 10ème à 1,14 du vainqueur sur un circuit tout plat, il était cramé en fin de Tour.

 

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Les interrogations de Dumoulin semblent légitimes.

Il y a eu un repérage du parcours...et vu le mastodonte qu'est Jumbo, ils ont dû faire des modélisations avec ou sans changement de vélo, le temps perdu à s'arrêter/repartir, le temps estimé pour monter la Planche avec un vélo CLM vs vélo traditionnel... et éventuellement laisser le choix final au coureur. Quand on s'appelle Dumoulin, on a une certaine légitimité dans cet exercice.

 

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"Quand on s'appelle Dumoulin, on a une certaine légitimité dans cet exercice."

Oui.

Sauf qu'au pied de l'ascension finale, Dumoulin a 1" d'avance sur Pogacar, et à l'arrivée, il a 1'21" de retard parce qu'il est resté non seulement sur le vélo de contre-la-montre, mais en plus sur le prolongateur. Et, je me permets d'insister sur le fait qu'il a fait la totalité de la montée sur le prolongateur, y compris dans les passages à plus de 10%. Attention, la Planche des Belles Filles n'a rien d'une montée standard. C'est vraiment extrêmement difficile. Si mécaniquement, il est possible de rester en position "prolongateur" jusqu'à 7%, au delà... Et la Planche des Belles Filles, c'est 8,7% de moyenne.

Sur le même exercice, Porte perd 20" en changeant de vélo!

 

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Tout d'abord, je connais la planche des belles filles (sauf la partie finale) pour avoir plusieurs participé aux "3 Ballons",

ensuite je reconnais que Dumoulin n'est pas forcément le plus fin tacticien,

malgré cela, je pense qu'il* est mieux que toi apte à décider quel(s) vélo(s) lui permettrai(en)t le meilleur chrono sur l'ensemble de l'étape.

Ta comparaison Dumoulin/Porte ne prouve rien du tout.

*lui et son soutien technique

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