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"La fois où..."


Clementine SETA

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Le succès du sujet "votre sortie mémorable", lancé par Sylvain, montre le plaisir qu'on a tous à se replonger dans nos souvenirs de cyclistes, à les partager, et à découvrir ceux des autres. J'en propose donc un second dans la même lignée, qui n'a vocation à être ni redondant, ni interruptif de celui de Sylvain.

Soit: 10 débuts de phrases, commençant toutes par la "fois où/dont...", reliés à notre pratique du cyclisme. Le but du jeu: en choisir 3 ou 4 (pour ne pas alourdir les réponses et la lecture) qui vous parlent particulièrement et les compléter pour évoquer les moments d'exception que vous avez vécus à vélo. 

Je propose 10 débuts, mais on peut aussi enrichir avec d'autres amorces à quoi je n'ai pas pensé: il suffit juste d'ajouter un numéro en plus, pour que l'on ne s'y perde pas ...

C'est parti! 

1) La première fois dont vous vous souvenez

2) La fois dont vous êtes le/la plus fièr(e)

3) La fois où vous étiez invincible

4) La fois où vous avez eu envie de laisser le vélo dans un fossé et de rentrer à la maison en stop

5) La fois où: "non, mais, c'est vraiment trop beau!"

6) La fois qui vous a ému(e) aux larmes

7) La fois où le vélo, ça a aussi été une belle rencontre

8) La fois où vous étiez seul(e) au monde et où c'était (au choix) sacrément flippant/juste totalement enthousiasmant

9) La fois où vous êtes vraiment allé(e) au bout (de vos forces, de vos projets, du monde...)

10) La fois que vous refaites toutes les fois

A vos claviers!

 

 

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"1er souvenir" : 12 ans. Je voulais avoir mon vélo en vacances. Mes parents m'ont laissé faire, seul, Lille-La Panne (75 km). On ne vivait pas à l'époque en excès de prudence !

2/ "Fier" d'un 400 lm. Encore que : un mois de vélo en voyage c'est pas plus mal car ce 400 km n'est pas mon genre de pratique. Exception donc.

3 "Invincible" : jamais (j'ai toujours aimé l'exercice physique tout en étant un sportif peu performant. Je suis un promeneur).

4/ "vélo au fossé" : une fringale mémorable !

5/ "Trop beau" : ma découverte des Alpes.

6/ "Ému aux larmes" : la même chose, peut-être.

7/ "Belle rencontre" : j'ai rencontré mon épouse dans ce milieu et nous avons roulé ensemble pendant 45 ans ! Des milliers de km.

8 /"Flippant" et "enthousiasmant". La solitude d'une nuit à la belle étoile en forêt.

9/ "Au bout" : "forces" : rarement (je n'ai jamais cherché à souffrir sur un vélo) ; "projets" : mes voyages : "monde" : la France et un peu l'Europe (mais la France je connais en détail !).

10/ "les rebelotes" : je vis désormais de mes souvenirs sur le sujet.

A noter d'ailleurs comment on peut se blaser, s'habituer : 50 ans de vélo. Presque tout ce que je cite a été vécu au début de ma "carrière".

 

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-1 La première fois  ou j'ai fais l'amour avec une fille ,  heu non en vélo  😃 quand j'ai fait mon 1er 100km 

 

-2 La fois dont je suis le + fiér c'est quand j'ai terminé la cyclo les 200 km des côtes de Moselle en tête avec 2 autres gars

 

-3 La fois où: "non, mais, c'est vraiment trop beau! sortie sur la vélo-route Charles le Témeraire vers le Luxembourg en Septembre avec le soleil qui inonde les vignobles pleins de raisins ....

 

-4 La fois ou j'étais le + dégouté quand dans une course je réussi enfin a etre dans la bonne  échappée et que je me paye un tesson de bouteille et le pneu qui exploser course fini grrrrrrrrrrr...

 

bon post Clementine 😉

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2) La fois dont êtes le plus fier

Quand j'ai bouclé les 250 km de Tilff-Bastogne-Tilff en 2017, alors que j'avais dû abandonner perclus de crampes à ma première tentative en 2014, ce qui est encore à ce jour mon seul et unique abandon sur une randonnée ou une cyclosportive… Je suis encore plus fier de cette revanche  que de mon BRA de 1997, c'est dire.

3) La fois où vous étiez invincible

« Invincible » n'est pas le mot exact puisque j'étais seul, mais je n'oublierai jamais les sensations éprouvées lorsqu'il y a une vingtaine d'années j'ai établi mon meilleur temps sur la montée du col du Coq en Chartreuse, versant Saint-Nazaire (12,7 km, 8,6 % de pente moyenne, 1100 m de dénivellation) : 62 minutes. Mon meilleur temps précédent explosé de trois minutes… Durant toute la montée j'ai eu l'impression que les manivelles faisaient tourner mes jambes plutôt que l'inverse. Incroyablement grisant.

Vingt ans plus tard (48 ans) mes temps tournent de 75-80 min, alors que je n'ai pas pris un gramme… Faudrait pas vieillir ! 

5) La fois où: "non, mais, c'est vraiment trop beau!"

Quand j'ai contemplé pour la première fois le panorama qu'on a sur les gorges de la Bourne, à partir du haut la route des falaises de Presles, dans le Vercors. Mes grands-parents habitaient tout près, mais je n'avais bizarrement jamais emprunté cette route. Elle offre le plus beau paysage des Alpes que je connaisse, et il reste pourtant largement méconnu (sauf par les alpinistes car ces falaises sont réputées dans le monde des adeptes du rocher). Tant mieux, ça reste donc calme et tranquille car on n'est pas gêné par les hordes de touristes !

Encore plus méconnu, la vue qu'on a du même endroit à partir de l'autre versant des gorges de la Bourne, du minuscule village perché de Chatelus. Un peu moins spectaculaire puisque Chatelus est moins haut en altitude que les falaises de Presles, mais tout aussi beau.

Je n'aurais peut-être pas dû en parler ici, ça va peut-être y attirer trop de monde… 🤐

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....62 minutes. Mon meilleur temps .....Vingt ans plus tard (48 ans) mes temps tournent de 75-80 min, alors que je n'ai pas pris un gramme… 

Selon ce tableau tu n'aurais dû perdre que 5%. Faut que tu trouves une autre raison que l'âge 🆒

https://forum.velo101.com/voirsujet/ageperformance-selon-helge-shroeterjensen--27464/

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Aussi le manque d'entraînement spécifique, sans doute. À l'époque de mes 62 minutes, vivant encore à Grenoble, je ne roulais strictement qu'en montagne, et je grimpais le col du Coq quinze ou vingt fois par an, si pas plus. Depuis vingt ans que je pédale dans des paysages de basses collines, en Brabant, Tournaisis, Ardennes flamandes, ce n'est plus tout à fait le même genre de pratique 😃 et je ne retourne faire du vélo en montagne que trois ou quatre semaines par an, généralement une semaine à Pâques et deux semaines en été.

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Bon... si je lance un sujet sans y répondre moi-même: c'est du boulot à moitié fait. J'ai dit 3/4 rubriques max; c'est marrant parce que ce qu'on choisit nous dit sans doute plus de nous (en tant que cycliste, mais pas que...) que quelques heures de psychanalyse. Et c'est plus rigolo et totalement gratuit... donc: 

3/ Vu le nombre de km que j'ai pu faire à un certain moment de ma vie - et contrairement à Bernard, en cherchant la performance-, il m'est heureusement arrivée de temps à autre de me sentir vraiment à l'aise sur le vélo. Je retiens par exemple une montée du relais du Chat, côté lac, grimée avec l'impression d'une pente modeste; ou une montée chrono du Revard: un peu plus d'1h15 pour gravir les 21 km de l'ascension, je pense que je ne ferai jamais mieux...

5/ Aucune hésitation même si ce n'est pas très original: le Stelvio par tous ses côtés. Je n'ai jamais vu une route aussi  bien tracée et aussi esthétique. Le sommet du Galibier peut rivaliser, mais reste, pour moi, à peine en retrait.

8/ La solitude à vélo, c'est très lié dans mes souvenirs aux paysages des causses du sud du massif Central. A vélo de route: une montée au dessus d'Issoire, sans croiser âme qui vive pendant près de 50 km. A VTT, c'est un paysage précis qui me vient en tête: les lacs de la Godivelle, perdus au milieu d'étendues immenses, dans un calme total. Et à chaque fois, un sentiment de grande plénitude et d'immense liberté...

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5) Pas plus tard que cette semaine en passant par la forêt de Saou (Drôme) ;  et chaque fois que je passe sur la route des crêtes au dessus de Bormes les Mimosas (Var) avec vue sur la presqu'ile de Giens et les Iles d'Or (surtout si la montée c'est faite par "la Fossette" au niveau du Lavandou) .

6) Une fois au sommet du Ventoux , c'est venu d'un coup , sans prévenir , une montée de larmes .

8) Très souvent dans mes sorties vtt en Ardèche , où il m'arrive de ne croiser absolument personne sur 30 km ., avec l'impression que les chemins ne sont là que pour moi .

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9) La fois où vous êtes vraiment allé(e) au bout (de vos forces ...

 - En mode sport, à l'EdT 1998. Sur la ligne d'arrivée j'ai demandé qu'on me tienne car je n'avais pas la force de décrocher mes pieds des pédales.

- En mode survie, je l'ai raconté ici dans la partie du bas.

https://forum.velo101.com/voirsujet/de-lamazone-a-presque-laltitude-du-montblanc--29037#MenuTop

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7) La fois où le vélo, ça a aussi été une belle rencontre:

En 2016, je roulais souvent au vélodrome avec 2 copains de piste, dont Claude Barès: 

https://www.24heures.ch/sports/actu/75-ans-etablit-nouveau-record-heure-altitude/story/26300314

Claude décide d'établir un record pour le téléthon 2016 au vélodrome. On fait appel à quelques anciens qui tournent régulièrement au vélodrome, et finalement, on constitue une équipe de 8 cyclistes. On apprend à se connaitre à travers plusieurs séances d'entrainement, et finalement on établit un programme, pour répartir entre les 8, les temps de roulage équitables sur 24 heures.

Au final, chacun a respecté l'engagement commun, en roulant jour et nuit, à tour de rôle, pour un résultat de 839 km, soit une moyenne de 34,95 km/h et un peu plus de 100 km chacun.

La moyenne d'âge était de 68 ans. 

http://roltiss-cyclisme.overblog.com/2016/12/telethon-au-velodrome-de-bordeaux-6-a-midi-pile-au-velodrome-de-bordeaux-une-dizaine-de-cyclistes-et-autant-de-coureurs-a-pied-etaie

Une belle rencontre, faite d'amitié et de confiance.

 

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Bonjour,

1) La première fois dont vous vous souvenez

Ma première compétition cycliste : après 400m, j'étais lâché du peloton. Et sur cette même course, je me suis fais doublé par le peloton alors que j'étais toujours dans mon premier tour.

2) La fois dont vous êtes le/la plus fièr(e)

L'année dernière, sur la Race Across Bourgogne (315 km).
Après la première boucle de 150 km, j'étais au bord de l'abandon à cause de maux de ventre. Ma compagne et l'organisateur m'ont remotivés pour repartir sur la deuxième boucle où j'ai pris énormément de plaisir.

4) La fois où vous avez eu envie de laisser le vélo dans un fossé et de rentrer à la maison en stop

Régulièrement l'hiver lorsqu'il y a du brouillard et que les doigts sont gelés.
Avec la vallée de la Saône, c'est hélas habituel.

7) La fois où le vélo, ça a aussi été une belle rencontre

Mes plus belles rencontres et partages de sorties, c'était en course à pieds.

9) La fois où vous êtes vraiment allé(e) au bout (de vos forces, de vos projets, du monde...)

Au bout de mes forces sur un vire vire de 1 km. En descendant de vélo, je me suis allongé au sol et pendant plusieurs minutes, le corps ne répondait plus.
Je tremblais en permanence sans pouvoir me contrôler.

 


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La fois où j'étais invincible, je l'ai déjà racontée, mais c'était une course avec l'orage que j'ai gagnée, et en montagne.

Départ de Kruth, montée au Bramont puis vers la route des crêtes, le ciel est bien noir à 20 km derrière. Un joli jeu s'annonce et j'ai toutes les chances de le perdre mais j'ai l'esprit joueur ce jour là et surtout une forme de tous les diables.

Direction le Markstein à tout berzingue avec vent dos, youpie! La route monte encore, elle est loin d'être toute plate mais elle laisse rouler facilement et je la connais comme ma poche. J'arrive au Markstein vraiment à fond de balle, le gros noir se rapproche mais il est encore à 10 km, ça peut le faire. 

Si je descends vers le lac de Wildenstein je suis foutu, en plein vers l'orage, il ne me reste qu'à confirmer le challenge et zou, direction le Grand Ballon.

L'orage est à mon cul, ça devient hyper juste, et les deux derniers km sont horribles dans cette montée. Le ciel est noir, mais bien noir, vous voyez?

J'arrive enfin au sommet pile en même temps que les premières gouttes, mais hahaha, la descente de l'autre coté m'épargne la douche de fou qui tombe là où j'étais une minute plus tôt!

J'aurai juste 200 m de fine pluie a coté du déluge qui trempe l'autre versant.

Descente et retour au bercail au sec, grand sourire aux lèvres tout du long, je suis le roi du monde!.

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...effectivement, joli fil celui-ci, comme l'autre!😄

 item n°8: les 2 sorties les plus enthousiasmantes qui me viennent à l'esprit ont été réalisées à 2 en 2017, avec ma ptite femme, alors qu'elle n'avait que 3 ans de vélo; 2 grands moments de partage!

-galériens du Ventoux: un beau chantier, notamment la 4ème montée par la route forestière en VTT! (faire cette ascension en dernier n'était pas l'option la plus pertinente, à bien y repenser après coup...)

-la même année, sa première (et seule) EdT, qui partait de Briançon pour finir au sommet de l'Izoard via la casse déserte; ému de la voir émue de terminer!

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