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Freins patins ou disques ,


Gérard CRESPO

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Pas toujours si simple. Par exemple si tu es attaché à un vélociste pour son service et sa proximité. Il vend 2 ou 3 marques disons. Si tu veux ou dois changer et que plus rien n'est disponible en patins dans les gammes qui t'intéressent, tu seras sans doute "obligé" de piocher dans les vélos à disque.

C'est le scénario qui me pend au nez mais heureusement ce n'est pas d'actualité. Vus mes faibles kilométrages, mon aversion à rouler en "course" sur route mouillée, j'ai un peu de répit ;-)

Je déteste le bruit des freins à disques, l'usure discrète dans l'étrier, et l'entretien.

Bref, petit problème cependant ;-)

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Si tu as peur sous la pluie avec des freins à patins, tu auras toujours peur sous la pluie avec des freins à disque, à moins d'accepter de rouler avec des pneus de 32 gonflés à 3 bar.

Sauf conditions extrêmes, et peut-être une dizaine de fois sur toute ma carrière de cycliste, je n'ai pas le souvenir d'avoir manqué de frein avec des patins (quand je dis conditions extrêmes : gros orage dans une grosse descente, qui me surprend avec le manque de réaction des freins sur quelques mètres, ou encore fin de sorties hivernale en ville, avec des trombes d'eau et les mains gelées).

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Ma plus grosse frayeur avec les freins à patins s'est justement produite dans une descente de montagne, sous la pluie : j'ai actionné les freins avant une épingle à cheveux vers la gauche et… ça n'a pas freiné du tout pendant une ou deux secondes horribles. Heureusement les freins ont fini par agir, j'ai pu m'arrêter dans le bas-côté, et le vide était encore à quelques mètres… Une des pires frousses de ma vie !

J'avais depuis pris le coup de «sécher» les jantes avec de léger freinages réguliers lors des descentes (il m'arrive même encore parfois de le faire avec les disques, par habitude 😃). Mais comme tout être humain, je ne suis pas parfait et il m'arrivait d'oublier de le faire, ou pas assez souvent. Donc j'ai eu droit à nouveau quelques fois à des freins qui ne répondent plus sous la flotte et/ou sur routes détrempées, mais heureusement plus dans des circonstances aussi dangereuses.

Si les disques me permettent d'éviter ce genre de danger, c'est un immense plus, mais comme je l'ai dit plus haut ce n'est même pas le plus gros avantage que je leur trouve.

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Je crains que nous ne nous comprenions jamais. Tu invoques ma peur supposée de la pluie parce que tu n'as presque jamais connu de souci dans ces conditions et moi je fais l'expérience d'un manque manifeste de frein lorsque la chaussée est détrempée. Par ailleurs, je me réfère à mon expérience en voiture, à moto et à VTT équipé de disques, et ça n'a rien à voir avec les patins sur jante. J'ai constaté une amélioration avec les Bora One pendant deux saisons, mais le traitement de surface AC3 est à présent presque complètement effacé et c'est pire qu'avec les jantes alu.

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Tu es vraiment sérieux Jean Guy ? On peut détester les freins à disques, parce que ça fait du bruit, parce que c'est lourd, parce que c'est moche, cher, ou compliqué à entretenir; on peut regretter le "forcing" des marques et distributeurs pour vendre du vélo à disques, mais on ne peut plus dire (actuellement) que ça ne freine pas mieux...Il y a les sensations, les habitudes, les préférences, mais il y a tout de même une réalité physique...En plus de part ton boulot, tu as tous les moyens à ta disposition pour obtenir un résultat fiable sur un test qui opposerait frein à disques/freins patins. Il te suffit de demander un résultat de tests d'homologation de vélos de routes (Norme iso 4210, anciennement CE NF 14781 me semble t il) à des laboratoires reconnus (Critt, Pourquery, ou LNE). Tu connais sans doute le professionnalisme de ces laboratoires de test et d'homologation...Ce sont vraiment des maniaques, ils aiment la précision... et je crois que les résultats ne seront pas discutables. C'est du factuel, pas du ressenti !😆

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Je suis passé aux disques depuis 1 an et Jean Guy a en grande partie raison. Sur routes humides, le freinage du disque est plus immédiat c'est un fait et c'est le principal avantage.

Par contre, le principal problème reste le pneu et son adhérence. Aujourd'hui on compare le freinage patin en pneu 23/25 au freinage disque 28/30 ... 

Alors oui aujourd'hui je ne reviendrai pas en arrière car le disque offre un freinage identique en toute circonstance. Mais il n'enlève rien à la peur des gens en descente sous la pluie. C'est un système efficace, pas de la magie

 

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Salut Bikes ULTRA,

Drôle de prénom que Bikes, tu devais être le seul dans ton école, c'est pratique 

Prends un exemple pour nous en dire plus sur cette comparaison en venant nous raconter.

J'aimerais savoir quelle serait ma distance de freinage depuis 50 km/h sur le sec (asphalte) avec d'un côté des disques et de l'autre par exemple des freins Shimano DuraAce et divers patins. 

Puis même chose sur du très mouillé depuis 50 km/h. Cette fois les jantes comptent plus que les patins. Donc, prenons des jantes Mavic Ksyrium neuves striées.

Comme sur du mouillé le disque doit faire bien mieux que les patins, quelle est la vitesse du cycliste à patins quand le cycliste à disques s'arrête?

T'es pas obligé, mais ce serait sympa.

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Thierry, si je ne me trompe pas, c'est toi qui parles de ta peur sur le mouillé, pas moi 

En fait, pour quelqu'un qui sait freiner et anticiper (on peut reparler dans ce cas de l'expérience de Franck, car pour ce qui me concerne, j'ai toujours eu l'habitude de "lécher" la surface de freinage en appliquant une très légère pression sur le levier AVANT le freinage quand il pleut), la différence n'est pas fondamentale, SAUF à de très très rares exceptions comme je l'ai expliqué dans mon précédent message.

Pour moi, la différence se fait principalement sur le pneumatique. Et d'ailleurs en termes de sécurité sur le mouillé, je trouve beaucoup plus de différences entre des pneus adaptés ou non qu'avec le type de freinage.

Parce qu'avec mon poids (je pense être un peu plus léger que toi encore), avec un freinage à disque je bloque la roue arrière très facilement sur le mouillé. Et dans ces conditions, disque ou pas, le vélo n'est pas contrôlable.

Donc je maintiens qu'il n'y a pas de différence d'efficacité très nette entre des freins à disque et un bon ensemble jante/étrier/patins. Un léger mieux oui, mais ça ne change pas la vie de manière miraculeuse.

Les autres avantages du freinage à disque sont l'intégration, les axes traversants, l'usure des jantes, et le fait de rentrer moins dégueu après une sortie sous la pluie (car il faut reconnaître que la dégradation des patins sur les jantes et les pneus, c'est la plaie à nettoyer, surtout avec des flancs beiges).

J'ai constaté par ailleurs que les problèmes de bruits ou de frottements ont quasiment disparu sur les vélos les plus récents (et en haut de gamme). Parce que je pense que les fabricants de cadre maîtrisent beaucoup mieux le placement des supports d'étrier (ce qui permet plus facilement de trouver un réglage au dixième de mm) et que les mécanos sont mieux formés pour le montage.

Restent évidemment le surpoids et la maintenance plus compliquée et plus onéreuse, mais ça on ne va pas revenir là dessus.

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Voir ma réponse plus haut. Que le freinage soit plus puissant sur le papier, ça ne fait aucun doute. Mais un freinage puissant ne sert strictement à rien si la liaison au sol n'est pas bonne.

Il me suffit de la moitié de la puissance de mes freins à disque pour bloquer la roue arrière avec un pneu de 25 sur une jante large (donc 27 ou 28 en réalité). 

Il me suffit peut-être des 3/4 de la puissance de mes freins à patins pour bloquer la roue. Franchement, dans la réalité, ça ne fait pas de différence.

Pour parfaitement bénéficier de la puissance de freinage supérieure (que je ne nie pas sur le papier, encore une fois), il me faudrait des pneus de 32 gonflés à 3 ou 4 bar. Et je n'ai pas du tout envie de ça pour une utilisation sur route.

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Bernard, je peux t'appeler Bernard ? C'est pas l'objet des tests dont je parle. Les tests te donnent une distance d'arrêt sur du sec, et du mouillé avec une vitesse de base identique et une force F appliquée sur le levier de frein ou le maître cylindre. A la fin tu as un résultat exprimé en mètres. Y a pas du très mouillé ou du très sec...et y a pas avec des jantes machin ou des jantes bidule. çà pourrait se faire mais faut payer... Comme tu le dis, il suffit de donner le résultat d'un test de freinage pour un dura ace patins et un dura ace disques pour des tests sur des vélos lambda avec ces équipements. Je peux en effet fournir ce genre de tests mais si effectivement c'est pour "chipoter" que la jante x ou y est pas la meilleure pour optimiser le freinage à patins ou que le disque machin est trop haut de gamme par rapport au montage à patins, on en sort pas... Dans tes réflexions en général tu me semble assez cartésien, avec un esprit d'analyse pertinent. Je peux te dire que la différence d'efficacité de freinage est importante et ne laisse aucun doute... Je n'ai aucun parti pris. J'utilise freins à disques et freins à patins en fonction des envies et des besoins. Simplement je trouve dommage de passer du temps à "s'écharper" sur un sujet qui est maintenant dépassé et qui peut être clos très facilement. Et je répondais à Jean Guy parce que nous nous connaissons et que je sais donc qu'il peut avoir accès à ce genre d'infos. Mais je suis ravi que tu me réponde aussi...😉

 

 

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Ok Jean Guy, j'aime bien ta réponse. Elle me convient bien. Mais puisque tu as aussi un rôle de conseil, de "formateur" ou d'"informateur", il est important donc de préciser que si pour toi le frein à disque n'apporte rien (ou pas grand chose), pour les utilisateurs lambda, le frein à disque est une révolution.

 

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Thierry, si je ne me trompe pas, c'est toi qui parles de ta peur sur le mouillé, pas moi

Je me heurte à ta mauvaise foi qui va jusqu'à interpréter mes propos. Dis-moi où et quand j'ai invoqué la peur. 

Tu ne me crois manifestement pas lorsque je dis qu'il m'est déjà arrivé de ne plus avoir de frein. Si tu n'entends pas ce que je te dis, comment pourrions-nous poursuivre cet échange ?

 

 

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Le genre de test dont tu parles n'est pas forcément pertinent ici.

Par exemple, si on effectue ce test comparatif entre des disques de 140 et des disques de 203 mm, le résultat montrera que les disques plus gros freinent plus fort.

Oui et après ? Utilise-t-on des disques de 203 mm pour la route ? Existe-t-il des cyclistes sur route qui ont avantage à rouler avec des 203 ?

Donc la puissance "brute" n'est que d'un intérêt relatif (en tout cas pour l'instant tant qu'on n'a pas inventé l'ABS dans le domaine qui nous intéresse ici) compte tenu du poids des vélos et du diamètre des pneumatiques.

Quant à "s'écharper" sur ce sujet, non je pense que nous n'en sommes plus là. Les derniers réfractaires finiront par y passer quand ils voudront renouveler leur matériel, parce que les disques vont devenir tellement courants...

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Le simple fait de ne plus avoir à «lécher» la jante avant chaque freinage sous la pluie, comme je le faisais aussi, est quand même un point positif notable en soi pour les freins à disques. La gestion du freinage en est largement simplifiée. Par temps de pluie, on n'a plus à s'assurer que la surface de freinage est sèche, le freinage agit toujours quasi immédiatement. (*) On n'a plus à se préoccuper que des problèmes de trajectoire et éventuellement d'adhérence.

Pour ce qui est de cette dernière, je n'ai pas vu de différence. Mais mes impressions sont peut-être faussées puisque je suis passé de pneus de 25 sur mon ancien vélo à patins à des pneus de 28, puis 30 sur mon vélo à disques. Pas pour des questions d'adhérence, mais tout bêtement pour des questions de confort sur mes routes belges… Je l'aurais d'ailleurs fait aussi et depuis longtemps sur mon vélo à freins à patins si ç'avait été possible, mais il n'y avait tout bêtement pas assez d'espace, même pour un pneu de 28, entre le pneu avant et la fourche, et à l'arrière je n'aurais pas pu mettre plus gros que 28 à cause de l'étrier cette fois-ci.

(*) Je ressens quand même un très léger temps de latence, par rapport à un freinage par temps sec, s'il pleut vraiment à gros bouillons, mais c'est vraiment très, très court. Rien à voir avec ces secondes de non-freinage qui m'ont fait si peur avec les patins…

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Je te cite : 

23/01 à 10h17 : "Mon avis n'a pas changé non plus, les freins à patins me font toujours peur sous la pluie... mais je ne suis pas encore passé aux disques"

Ma réponse :

23/01 à 10h32 : "Si tu as peur sous la pluie avec des freins à patins, tu auras toujours peur sous la pluie avec des freins à disque, à moins d'accepter de rouler avec des pneus de 32 gonflés à 3 bar."

Ta réponse :

23/01 à 12h37 : "Je crains que nous ne nous comprenions jamais. Tu invoques ma peur supposée de la pluie parce que tu n'as presque jamais connu de souci dans ces conditions et moi je fais l'expérience d'un manque manifeste de frein lorsque la chaussée est détrempée. "

Ma réponse :

23/01 à 14h03 : "Thierry, si je ne me trompe pas, c'est toi qui parles de ta peur sur le mouillé, pas moi."

Ta réponse :

23/01 à 14h45 : "Je me heurte à ta mauvaise foi qui va jusqu'à interpréter mes propos. Dis-moi où et quand j'ai invoqué la peur.

Heu.... Suis-je vraiment de mauvaise foi ?

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