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Un pro me suggère de rouler en force


Ryan GRATI

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Tu rigoles, ça fait vachement loin de chez moi, dans les 70 km. Donc aller retour 140, tout ça pour 200 mètres de raidar, oublie moi.

J'aime bien mieux aller dans le namurois, c'est beaucoup plus joli et dépaysant que la Flandre que j'ai trop vu.

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Pour le Français que je suis, les «Ardennes Flamandes» sont plus dépaysantes que le Namurois. C'est peut-être aussi une question de langue… 😇

En plus, hier, sur le trajet du retour, j'ai déniché une jolie petite côte vers Gooik, à Strijland, la Kindekenstraat, que je ne connaissais pas et qui m'a fait ressortir le 24/30. Bon, j'étais un peu fatigué, mais que je doive tomber le petit plateau dans le Pajottenland, c'est déjà franchement exceptionnel, alors le 24/30… Je crois bien que je repasserai par là… 🆒

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au dessus de 25km/h non et là crois moi tu le sens passé ! il y a 4 niveaux sur le mien , le  1ér niveau t'aide mais pas tant que cela et je roule majoritairement dessus  ....que je roule en Gravel , en vélo de CLM ou route , vtt classique , vtc ,  je prend mon pied avec tous et c'est pour moi le principal ... 

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Le Pajottenland se trouve entre Bruxelles et Grammont, à l'ouest de Bruxelles, dans le Brabant flamand. C'est une région de collines, qui ondule en douceur. Les Flamands en parlent pompeusement comme d'une «petite Toscane», ce qui est fortement exagéré. Ceci dit, elle est très agréable à parcourir à vélo : verdoyante, alternativement champêtre et boisée, aux routes relativement peu fréquentées, nombreuses, étroites souvent, et vallonnées, mais sans grandes ruptures de pente : les côtes raides y sont très rares, contrairement aux «Ardennes flamandes» qui commencent justement à Grammont quand on vient de Bruxelles.

Un ressortissant du Pajottenland est en train de se faire un nom dans le cyclisme professionnel : Remco Evenepoel. 🆒

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Je monte dans le train en marche longtemps après qu'il ait quitté la gare de départ.

Tout ceci pour dire que j'ai plus de références sur le pédalage VTT en ce moment (😆), n'ayant plus rééllement roulé en route depuis 8 semaines...

En VTT (avec un gros tout suspendu 140 mm) je roule à 80 tr sur le plat (pas fréquent 😆), 60 à 70 dans les montées.

Dans les montées dures je me cale à 65 tr; dans les montées nécessitant de rouler sur le 32/50 je me cale plutôt sur 60 tr/min; avec une cadence supérieure je ne fais pas long (sachant que s'il faut passer sur le 32/50 c'est que c'est un terrain difficile, donc mieux vaut ne pas se mettre dans le rouge trop vite)

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ce matin exercice de fréquence de pédalage (70 ) en bosse sur mon circuit de 23 kms avec 540m de D+ ;

temps 1H07 et 74 de fréquence moyenne.

l'effort pour garder la fréquence (70) a partir de 8% est piquant quand cela dure même avec le 34x28 .........

il va falloir bosser dur pour essayer de monter a cette fréquence jusqu'au chalet Reynard.

 

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l'effort pour garder la fréquence (70) a partir de 8% est piquant quand cela dure même avec le 34x28

70 tr/min sur le 34x28, ça fait presque 11 km/h. Normal que ça commence à être dur dans du 8% (on est bien d'accord qu'on parle de cyclistes plus tout jeunes, pas de coureurs). La difficulté ne vient pas vraiment de la cadence trop élevée mais de la puissance requise trop élevée. En clair, ton braquet est trop grand.

Pour ton projet d'ascension, la pente moyenne entre la sortie de St-Estève et le chalet Reynard est supérieure à 9%, pendant 9 km. Un braquet de 34x34 ne serait pas du luxe si tu souhaites avoir une cadence supérieure à 70 tr/min

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Ce n'est pas contradictoire. 50 m, ça doit être à peu près la longueur du passage le plus pentu du mur, là où j'ai « fait la course » avec le jeune en cale-pieds et baskets, mais le Muur proprement dit (ne pas confondre avec l'ascension complète) doit faire plutôt 300 m, les 300 derniers mètres de l'ascension sur le profil que j'ai mis plus haut. Je le replace:

https://www.klimtijd.nl/beklimming/muur-van-geraardsbergen

Sur la vidéo de cette adresse, le passage le plus pentu est montré entre 55'' et 1'10''.

À mon avis, Thierry plaçait les 150 m dont il parlait du début du passage très pentu à la fin de l'ascension complète (à la chapelle).

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la difficulté des pavés en plus

Je passe très mal les pavés mais ceux du Mur de Grammont me paraissent relativement peu cassants. Probablement parce que ma vitesse y est trop faible 😆  Mais leur adhérence réduite lorsqu'il y a des feuilles mortes en automne ou s'ils sont simplement humides interdit de se mettre en danseuse, la roue arrière patine instantanément ! 

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La seule fois où j'ai été vaincu par le mur, il y a quatre ou cinq ans, c'est justement parce que le passage le plus pentu était alors complètement recouvert de feuilles mortes. Même assis je n'arrivais pas à avancer, ma roue arrière patinait sur place. 🙁 Donc déchaussage in extremis, demi-tour et montée de l'Abdijstraat en entier pour accéder ensuite à la chapelle.

Info complémentaire sur l'Abdijstraat : aussi appelée Kloosterstraat de son ancien nom, il s'agit en fait de l'enchaînement en ligne droite de trois rues : la Denderstraat, l'Abdijstraat proprement dite et la Oude Steenweg pour finir. Auparavant, tout cet ensemble était pavé et dans les temps reculés du Tour des Flandres, c'était par là que les coureurs passaient.

Quand il pleut à verse, ou que le Muur proprement dit est en travaux, mobilisé pour tel ou tel événement… ou recouvert de feuilles mortes, c'est l'itinéraire bis à privilégier pour accéder à vélo à la chapelle sommitale.

Profil et tracé sur klimtijd: https://www.klimtijd.nl/beklimming/kloosterstraat

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Je profite de la discussion sur ce sujet pour faire un lien avec  un ancien post traitant des vélos route à assistance électrique. Tu y avais écrit qu'avec des braquets adaptés, tout le monde était capable de monter une côte difficile. Tu avais raison sur le principe ; pour beaucoup de pratiquants, un passage en force est simplement impossible,parce qu'ils ne produisent pas assez de couple. Etant donné que la puissance d'un moteur, c'est le couple en N/m que multiplie la vitesse angulaire en radian par seconde, il faut alors compenser le manque de couple par une vitesse de rotation plus élevée, ce qui ne peut se faire qu'avec de tout petits développements.

Je prends un exemple : je suis allé me promener dans des routes que tu connais, avec femme et enfants. Nous avons escaladé Gelivaux (rue Rys de Chenaux) ainsi que la désormais connue rue sur Steppe. Les enfants sont des enfants, donc montent n'importe quoi aussi longtemps qu'il y a une glace au sommet. Madame est moins sportive, mais avec un 34/42 sur son vélo en 27,5, elle est passée partout, doucement, à une cadence oscillant entre 60 et 80 Rpm, sans se détruire....

Je ne dis pas que ça passerait sur le Galibier, mais dans ma région où le plat est peu présent, c'est exact.

 

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