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Coup de gueule grenoblois


Invité

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Étonnant Fabien, je reviens justement de ta région et j'ai croisé moult cyclistes en ascension en siens inverse et même en pleine ascension certains étaient a l'initiative du salut !

D'autres, mais comme partout, calculent pas (volontairement ou non...).

Perso en plein effort en grimpée je ne sollicite pas, parce que c'est dur et que j'ai d'autres chats a fouetter.

Le reste su temps je prends en compte mes pairs.

J'ai remarqué que ce sont souvent les gars (plutôt jeunes généralement) lookes coursier qui sont dédaigneux...

 

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Salut,

Je pense que c'est un peu partout pareil, pour avoir roulé en région centre je peux te dire que je dois bien être l'un des rares à dire bonjour dans ce coin... Etant de Grenoble, je me fais snobé régulièrement surtout par des FFCT (j'ai un look coursier). Donc je suppose que si j'étais FFCT je me ferais snober par les coursiers. C'est un peu l'impression que ça me donne.

Le summum c'était sur le BRA cette année, je ne me suis pas fais autant snobé de ma vie que ce jour là...

Du coup maintenant c'est à la tête du client, si le type fait une tronche de 6 pieds de long ou fait sans blanc de ne pas me voir (même quand je le double pépère), je ne dis plus bonjour.

 

C'est dommage, mais que veux-tu... 

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Plaignez vous!

Ce matin je casse ma fourche au niveau du pivot, vélo mort! Je me mets sur le coté pour réparer vaille que vaille.

Deux mecs de MON CLUB arrivent, me font un vague signe, même pas bonjour, et continuent leur chemin sans un mot...

Un 3° arrive, et lui s'arrête pour au moins voir ce qui se passe. Merci Bruno.

Sympa les copains, non?

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réparé deux heures plus tard!

Il a eu la très bonne idée de casser net au bon endroit. Le pivot de fourche était trop long depuis toujours, et là, la cassure me l'a raccourci pile poile au bon endroit, dingue!

Merci le bonnes routes belges....

N'empêche ce qui me fait enrager ce sont les deux pingouins du club qui ne se sont même pas arrêtés. Ca c'est vraiment en dessous de tout, mais je ne suis pas étonné de leur part.

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Ton histoire n'est quand même pas banale, Michel : en première lecture, j'ai eu l'impression que tu étais plus tracassé par l'indifférence des gars de ton club que par le bris de ta fourche.

Mais peut-être que tu crânes un peu sur la casse "pile poil au bon endroit", et que tu te rends compte qu'une casse à un autre endroit de ta fourche aurait pu avoir des conséquences dramatiques, et l'indifférence supposée de tes copains à l'idée de ta lourde chute potentielle  (qu'ils ne pouvaient imaginer, dans l'ignorance qu'ils étaient de ta mésaventure) te laisse désemparé, encore plus seul.

Tu n'as aucune explication plausible (potence trop serrée ou comportant une arête vive qui aurait entamé le carbone) de cette casse ?

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Heureusement qu'elle ne s'y connaît pas en mécanique et n'a pas scié en dessous de la potence !

Sans blaguer, toutes les histoires de casse de matériel me font flipper, a fortiori quand il s'agit de la fourche, de la potence, des manivelles ou axes de pédales... et l'éclatement du pneu avant en descente à vitesse élevée. Je n'ai connu aucune de ces expériences en 23 ans, mais on ne sait jamais...

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Quand j'attaque une descente, je jette toujours un oeil sur la roue avant pour voir le quick release n'est pas ouvert (véridique) 😆, depuis que j'ai fais une sortie avec un pote ou je lui est fais remarqué que son attache pointait vers le bas. Elle était complément ouverte alors qu'on avait déjà plus de 50km et quelques descentes depuis le début de la sortie...

Et le coup du pivot de fourche qui cède c'est un peu ma hantise, surtout depuis que j'ai un pivot full carbon...

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Moi aussi quand je rattrape un cycliste je dis bonjour, 3 fois sur 4 aucune réponse. Hier en partant tranquillement à la rando je rattrape un groupe cyclo disloqué, je dis bonjour à chaque cycliste que je double, une seule réponse. Celui en tête se met dans ma roue, à un carrefour j'engage la conversation pour lui demander comment çà va, il me dévisage sans dire un mot... allez comprendre ce que certains ont dans la tête.

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Pour ma part, j'ai réussi à casser mes deux fourreaux de fourche (acier) en bas de la descente du col de Romeyère, il y a seize ans. Donc dix minutes après être passé dans le canyon des Écouges, en descente (c'était ouvert en ce temps-là). De quoi me donner des frissons rétrospectifs.

Pour revenir au sujet, je dis toujours bonjour aussi, et suis payé de retour une fois sur deux en moyenne. Moins souvent en Brabant qu'autour de Grenoble, où les gens semblent moins pressés (stressés ?) qu'à Bruxelles et environs. Donc on peut toujours trouver pire…

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Eric HENNUY a écrit : j'engage la conversation pour lui demander comment çà va, il me dévisage sans dire un mot...

 

et bien c'est ce moment précis qu'il faut sortir la phrase qui tue en lui disant :"ça ne va pas vous écorcher la gueule de répondre a un bonjour bande cons".😉 et ensuite tu prends RDV pour aller rouler avec eux pour la prochaine sortie😃

 

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