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Pour ceux qui se plaignent du vent


Eric HENNUY

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Cet hiver (décembre janvier février) a été très calme point de vue vent au dire de l'IRM. La vitesse moyenne du vent a été de 3,4 m/s alors que la normale est de 4,2 m/s. Le record de la vitesse moyenne la plus basse date de 1964 avec 3,2 m/s.

Un hiver très calme donc qui a été propice au cyclisme même si j'ai entendu beaucoup de plaintes sur ce forum à propos du vent. un hiver sans vent c'est donc impossible, autant en faire un allié et vivre avec : lutter contre le vent améliore la condition. Et pour ceux qui détestent vraiment le vent, la solution de rouler en groupe est excellente (je ne parle pas de ratonner!)

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Du vent, il y en aura toujours trop pour moi. Il y a une bonne part d'irrationnel, c'est évident, d'autant qu'il contribue à entretenir la condition physique, mais c'est comme ça: il me suffit de l'entendre siffler à mes oreilles pour que mon moral en prenne un coup. Je le déteste, je l'exècre, je le hais, berk ! Na !😛

Ah, et pour rouler en groupe, en sachant que les sorties clubs ont presque toutes lieu le week-end, que mes samedis sont généralement pris ainsi qu'un dimanche sur deux, ça limite fortement les possibilités. Et je dois bien avouer que je préfère rouler seul, ou en très petit comité, maximum trois-quatre personnes. Au-delà il n'y a plus aucune convivialité pour moi, je me sens le rouage d'une machine et je n'aime pas trop cette sensation déshumanisante.

À propos, je serai quand même libre demain pour braver le vent de nord-est à la Fabian Cancellara Classic. J'aurai donc peut-être l'occasion de rouler en groupe (s'ils ne vont pas trop vite pour moi). Tu en es ?

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J'aime bien le vent, bien plus celui d'été que d'hiver, évidemment. Mais je le considère plutôt comme un allié, et je fais mes sorties en fonction de son orientation.

Je pars toujours vent de face, ou travers avant, pour profiter de la poussée au retour. De plus, comme je fais du parapente, je parviens à retirer une composante positive en me plaçant légèrement de travers sur le vélo, faisant de mon corps une sorte de voile au lieu de prendre tout pleine face.

Bien entendu je ne sais pas rester comme ça indéfiniment, mais ça aide sur quelques kilomètres, alors que je vois les copains galérer.

Et c'est aussi psychologique. Si tu penses que le vent est ton ennemi, sûr que tu vas en baver. Par contre si tu lui dis qu'on va s'amuser ensemble, ça va tout changer et le résultat sera bien plus positif. 

Par contre, je déteste revenir vent cul et puis avoir de nouveau quelques minutes de face! Retour, c'est arrière, point barre.

Avantage du vent: lorsqu'il pleut par intermittence avec un ciel bien lourd, le jeu consiste à faire tout le parcours en passant entre les zones de pluie actives, au sec bien entendu. J'adore!

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Sachant que j'habite à l'est de Bruxelles, si je veux partir systématiquement vent de face et revenir vent de dos, comme les vents dominants viennent de l'ouest dans ce pays ça me force à traverser l'agglomération bruxelloise à l'aller comme au retour ! 😃

Et comme je dois être maso, je le fais assez souvent en fait. Mais ce n'est pas le vent ma motivation. Plus précisément, mes longues sorties sont souvent vers le sud-ouest de Bruxelles… là où il y a le plus de collines. La zone de Hal, Beersel, Ittre, Braine-le-Château, Braine-le-Comte est l'endroit le plus adapté pour faire du dénivelé dans la région. Donc, partant de l'est de Bruxelles, je me tape généralement tout le sud de l'agglomération, vent défavorable à l'aller et favorable au retour, pour accéder à cette zone vallonnée.

Ah, et si vous me demandez alors pourquoi diable j'habite donc à l'est de Bruxelles, ou même à Bruxelles tout court (que la majorité des Belges semble détester d'ailleurs), la réponse est: pour des raisons strictement personnelles et bien plus importantes que le cyclisme… et des raisons qui ne dépendent malheureusement pas seulement de moi. Pas trop envie d'en dire plus sur un forum de ce genre.

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Dans les Alpes on a le foehn, c'est un vent assez violent qui souffle d'est et chaud, cet après-midi on se baladait...à pied évidemment, en manche courte! Pour rouler il faut partir tôt le matin, à ce moment-là il ne souffle pas encore à son maximum, je l'ai bien ressenti ce matin après Martigny en direction du lac Léman, mais dans mon dos , car je roulais sans efforts et je voyais les 3 éoliennes, les unes après les autres se mettre en branle. Pour le retour vers SION, 10h il fallait lutter pour avancer, et pas la moindre aide charitable pour , me pousser ou m'abriter, chez nous on roule en individualiste, si l'on parvient à rejoindre un groupe et qu'on "ratonne", on se fait remettre à l'ordre assez sèchement! Quand ça souffle pareillement  , on n'avance plus quand on grimpe, alors qu'avec la bise (vent froid venant d'ouest) ça passe mieux, mais froidement!

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Je suis un peu comme Franck , le vent n'est pas mon ami.

Et pour cause je roule toujours seul car je ne veux pas faire partie d'un club.J'estime que rouler en club peut être dangereux à mon âge (70 piges ) , on se force à suivre le rythme du groupe et on monte de trop dans les tours.

Et rouler dans un groupe de " vieux " ? Oui peut être mais il n'y en a pas dans mon coin et de plus ils font des sorties en semaine à des moments où je ne suis pas disponible . J'ai en effet conservé une petite activité professionnelle complémentaire.

Donc je suis toujours seul et je m'en sors à mon rythme bien sûr mais en râlant !!!

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