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Portoleau et ses calculs de puissance dans les cols
Bernard MOREAU a répondu à un(e) sujet de Bernard MOREAU dans Discussions Route
c'est avec plaisir que je te laisse le dernier mot. -
Portoleau et ses calculs de puissance dans les cols
Bernard MOREAU a répondu à un(e) sujet de Bernard MOREAU dans Discussions Route
Bon, je vois que t'as plus rien à dire. Salut Sylvain et bravo Vino quand même. PS Le Menthéour dont je parle c'est Pierre-Henry (52 ans), pas Erwann. http://www.leparisien.fr/sports/pierre-henry-mentheour-journaliste-reporter-d-images-23-07-2011-1542436.php -
Portoleau et ses calculs de puissance dans les cols
Bernard MOREAU a répondu à un(e) sujet de Bernard MOREAU dans Discussions Route
Sylvain a écrit "comment Portoleau peut se baser sur une moyenne", mais en fait il voulait dire "comment Portoleau peut déterminer un maximum", en l'occurence 410 W sur un effort de 30mn pour un cycliste étalon de 70kg. Portoleau ne s'aventure pas sur ce terrain, c'est Vayer qui le fait (Je ne savais pas que Vayer fut breton, n'est-il pas de Laval, Mayenne?). En gros, j'accepte cette vision. Je suis prêt à la remettre en cause le jour où apparaîtra un cycliste manifestement hors norme comme ont pu l'être en leur temps Merckx, Hinault ou LeMond (malheureusement accablé par un beau-frère piètre chasseur) qui survolera tout le monde (mais je n'y crois pas trop). Ce jour-là ce coureur sera trop heureux de faire voir à tous ses tests de labo pour que tout le monde sache qu'il court au naturel et n'a pas besoin des artifices de ses adversaires pour les égaler ou les battre. tu as réussi à ne pas dire beaucoup de bêtises (et même très peu) Je te récuse en tant que juge en la matière. si on peut, en 2012, considérer qu'un cycliste qui pousse plus de 410 W/ (pour un pods corporel de 70kg) pendant 30mn est dopé. Là n'est bien sûr pas la question, il s'agit de savoir si après avoir avalé 3 grands cols à allure de course style TdF, pas de promenade, les meilleurs coureurs cyclistes du monde peuvent encore grimper pendant plus de 30 mn à > 5,85 watts/kg. Avec les précautions d'usage, je pense que le seuil est assez généreux pour ne pas inclure de coureurs propres, mais si tu veux être plus prudent, cela peut être un poil plus haut. Cela m'aurait bcp plus intéressé d'avoir une discussion sur le seuil à considérer que sur les pinailleries dont il a été question, mais si j'abandonnais, toi, Laurent, Sylvain et d'autres auraient considéré qu'ils (vous) m'avaient écrasé à plates coutures et poussé des cocoricos. Maintenant le sujet est clos pour ce qui me concerne et je vais peut-être retourner lire le sujet Cancellera de l'année dernière avec Jean Guy parmi les intervenants. -
Portoleau et ses calculs de puissance dans les cols
Bernard MOREAU a répondu à un(e) sujet de Bernard MOREAU dans Discussions Route
Tu dis que le vent affecte peu le résultat c'est faux, il suffit de voir les temps des sprinteurs avec et sans vent .. Et voilà, tu changes de sujet! On te parle de course de côte à 20/h où la résistance de l'air compte pour 10-20% du total et tu répliques en parlant de sprint où la résistance de l'air compte pour plus de 90%! Aberrant. Fignon disait qu'a 1/2 kilo pret cela modifié sa performance Fignon a souvent dit n'importe quoi sur ce sujet. Alors d'accord si un coureur fait 50Watts de trop par rapport aux autres dans une montée mais si la différence n'est que de 10/20 Watts comment etre sur qu'il y a dopage ???? Je ne sais pas qui parle de 10-20 watts, moi je parle de 50 watts. Quand L.A. avale le secteur pied de l'Alpe d'Huez(725m)- Le Ribot (1395 m) en produisant 6,8 watts/kg sur 21 minutes au cours du clm de 2004 (TdF), je dis qu'il est bien 50 watts au-dessus de son niveau NORMAL. S'il pesait ce jour-là 73 kg (puisqu'il a admis depuis ss serment ne jamais avoir couru en pesant 72 kg), cela faisait 490 watts (exactement comme ce qu'il s'est vanté d'avoir produit en 1999 juste avant le TdF sur le col de la Madone. Je parie donc qu'il tirait au moins 50 watts sur ces 490 watts de ses produits dopants. et le poids du cyliste quand tu sais que le poids fluctue énormément dans une meme journée ( transpiration ,selles etc...) C'est rare que les coureurs s'arrêtent pour ch..r en course. Aujourd'hui tu me dis que la transpiration affecte la performance et donc que le coureur plus léger parce qu'il est déshydraté et donc doit produire moins de puissance pour une certaine vitesse d'ascension que s'il ne l'était pas et demain tu vas les plaindre en prétendant qu'une déshydration de 1% du poids du corps fait perdre 10% de la puissance. Je te prête des intentions mais faut savoir ds quel sens on tire. Les ennemis des études scientifiques sont prêts à faire feu de tout bois, la plupart d'entre eux parce qu'il ne veulent pas de contrôle anti-dopage, donc ils tentent de discréditer tout ce qui s'y oppose. Génétiquement il y a déja de telles differences entre l'humain comment Portoleau peu se baser sur une moyenne ? il y aura toujours des coureurs au dessus de la moyenne ..... ça ne veut rien dire, je te répondrai si tu t'expliques plus clairement. Les exemples que je t'ai donné Budka et Bolt (dopage ou pas ) prouve bien qu'il y de grosses differences entre les individus que tes calculs ne tiennent pas en compte Je n'ai rien affirmé sur Bubka et Bolt, ils ne font pas de vélo, juste dit que je croyais pas qu'ils étaient "naturels". Je n'ai fait jamais fait de calculs sur le transfert d'énergie à l'aide d'une perche ni sur la physiologie des coureurs à pied. tu aura beau dopé un Rasmussen comme tu veux il n'égalera jamais un Cancelarra en CLM.... En es-tu si sûr? Quand tu vois que Pierre-Henri Menthéour, redevenu amateur depuis longtemps s'est permis à l'âge de 36 ans de pulvériser à Bordeaux le record de France de l'heure en faisant - de mémoire - autour de 52,7 km, je n'en mettrais sûrement pas ma maoin au feu. Et de toute façon qu'est-ce-que ça prouverait si un clone de Rasmussen ne pouvait battre Cancellara? que le dopage des années 1991-2006 est inefficace? Demande à Landis ce qu'il en pense. -
Portoleau et ses calculs de puissance dans les cols
Bernard MOREAU a répondu à un(e) sujet de Bernard MOREAU dans Discussions Route
Il y a une référence circulaire dans ton raisonnement. Le rendement mécanique est le résultat de la division entre la puissance et la dépense énergétique (multipliée par une constante). Rien de circulaire, bien que je pédale bien rond. Comme pour ta voiture (ou ta moto) le rendement est le rapport de la puissance fournie à la roue motrice sur la valeur énergétique du carburant consommé par unité de temps. ( c'est un peu sec, mais tu comprendras). Pour ma part je préfère considérer la puissance appliquée sur la pédale avant donc les pertes de transmission, ça me donne des valeurs plus élevées de 2,5%. Bon, je crois avoir fait le tour de la question et j'arrête là, avec juste un message de conclusion le cas échéant si j'ai encore le courage (heureusement il pleut aujourd'hui et hier j'étais fatigué de mes 260 km avec 5600m de dénivelé de la veille). -
Portoleau et ses calculs de puissance dans les cols
Bernard MOREAU a répondu à un(e) sujet de Bernard MOREAU dans Discussions Route
pseudo Sylvain, pas speudo Va donc lire cet article et reviens nous dire que ce sont des pseudoscientifiques http://www.republicain-lorrain.fr/sports/2012/07/18/une-limite-aux-records En tout cas, ss même prendre le temps d'aller voir les publications des qq chercheurs cités, il me semble qu'il s'agit de travaux sérieux. (J'en ai déjà vu de peu sérieux qui se contentaient d'extrapoler bêtement les résultats du passé pour prédire l'avenir) Je ne vois rien de choquant à ce qu'un chercheur prédise 9,6 s comme limite et un autre 9,4 s. Par ailleurs la différence entre 9,6 et 9,58 correspond à même pas 1% d'erreur sur la puissance développée. Enfin, on peut supposer (je n'ai pas lu les articles de référence) que les calculs sont faits hors supposition de dopage, pour Bolt comme pour Bubka (pas Budka), donc au pays des bisounours. comment fait Portoleau devant sa TV pour savoir comment souffle le vent ??? Comme moi Sylvain, comme moi. Il connait l'échelle de Beaufort et regarde avec ses yeux. Par ailleurs il lui arrive d'aller sur place, il se renseigne, connait des gens et leur pose la question. Il mène son enquête quoi. Je suis toujours sidéré par les gens qui considèrent que les autres sont des crétins. Pour ce qui est du rôle énorme de ce vent, ainsi que je l'ai prouvé dans la discussion il n'affecte la précision des résultats qu'à hauteur de qq % ds le pire des cas, alors, quand on fait la moyenne sur un certain nombre d'ascensions, comme les erreurs vont parfois ds un sens et parfois ds l'autre, on obtient un résultat final excellent. -
Portoleau et ses calculs de puissance dans les cols
Bernard MOREAU a répondu à un(e) sujet de Bernard MOREAU dans Discussions Route
Salut Stéphan la grossiere erreur que fait monsieur Portoleau c'est de se baser sur le SRM live d'un coureur et se sert de cette information pour baser ses calculs, sans savoir si le SRM a été recalibré de la veille ou de la saint glinglin... Je voudrais savoir d'où tu tires cette info. Merci. Pour autant que je sache Portoleau n'utilise les info SRM disponibles par ex. sur srm.de que pour vérifier ses calculs (surtout après l'épisode contador-verbier 2009) pas pour estimer les valeurs de SCx à injecter ds ses simulations ainsi que tu le sous-entends. Note sur le Powertap : j'en étais vraiment très content, il ne se dérègle pratiquement jamais. Quand tu fais l'étalonnage statique en suivant le mode d'emploi tu retombes pile-poil sur la valeur du couple attendue. Tu peux même presque t'en servir comme d'une balance pour mesurer ta masse à condition d'avoir un bon sens de l'équilibre, debout sur une pédale, les mains à peine posées sur le guidon et un oeil rivé sur le cadran pour lire le couple . J'ai arrêté de l'utiliser depuis 2006 parce qu'il a des intermittences : il s'arrête de fonctionner 5, 10, 15 s. puis repart et je suis obligé de faire des corrections. Par ailleurs je me demande comment veillit la colle des capteurs. Enfin, j'ai peur que ça me déprime de voir les valeurs de puissance en chute libre avec l'âge, -
Portoleau et ses calculs de puissance dans les cols
Bernard MOREAU a répondu à un(e) sujet de Bernard MOREAU dans Discussions Route
Salut Gilles, Ma masse est de 73 kg. A titre indicatif, à 400 W en montée, je ne peux y rester que de l'ordre de 3 à 4 minutes (pas à l'agonie, mais je ne peux le répéter que 2 ou 3 fois maximum avec de la récup entre). Après, j'ai déjà fait des 2 x 15 minutes à 355 W, toujours en montée. Je parle de puissances moyennes absolues mesurées avec mon Powertap. J'ai 46 ans, je cours très peu. Quand j'avais ton âge, j'étais à peine plus haut en watts/kg, suffisant pour approcher à qq secondes du meilleur temps enregistré dans la catégorie 45-50 ans depuis l'origine de la course Morzine-Avoriaz (ouverte à tous). Donc, si tu as l'occasion fais-toi plaisir sur l'une de ces épreuves. -
Portoleau et ses calculs de puissance dans les cols
Bernard MOREAU a répondu à un(e) sujet de Bernard MOREAU dans Discussions Route
Alors dans le cas de la puissance en watts et compte tenu de ce que j ai écrit,je considere personnellement que meme si le modele est certainement bon,trop d'elements d'incertitude interviennent dans vos calculs (vitesse du vent,poids du coureur,%exact)trop de parametres approximatifs ne peuvent permettre des résultats fiables. Désolé que tu n'aies pas compris que le poids réel du coureur ne change guère le résultat quand on calcule sa puissance en watts/kg. De plus ,qui afixé la limite a partir de ce que l on considere comme un coureur dopé? C'est expliqué ailleurs dans le fil de discussion -
Portoleau et ses calculs de puissance dans les cols
Bernard MOREAU a répondu à un(e) sujet de Bernard MOREAU dans Discussions Route
Ainsi dans l'estimation de la puissance développée par Wiggins lors du clm dans la petite côte de 1 km 600, la vitesse n'était pas si faible et donc il est fort possible que Portoleau a surestimé la résistance à l'air car Wiggins a une position très aérodynamique. J'ai eu du mal à savoir de quoi tu parlais : 1) parce que c'est Vayer qui écrit ds l'article de LE MONDE auquel tu sembles faire référence et non pas Portoleau qui n'est pas cité comme source. 2) parce que la côte en question (Quingey) fait 1,8 km et non pas 1,6 km. En ce qui me concerne je considère que Vayer affaiblit son argumentation en faisant ainsi feu de tout bois, même pourri. Il n'y a rien de choquant à voir un coureur de la trempe de Wiggins fournir 450 watts (coureur-étalon) pour franchir une bosse de 1,8 km, cela me semble même faire partie d'une bonne gestion de l'effort sur le début d'un clm. Si c'est Portoleau qui lui a fait son calcul il me semblerait qu'il a dû bien estimer son SCx. Je suis quand même étonné que tu te sois ainsi trompé de cible : Portoleau fait un bon calcul, Vayer surinterprète le résultat. -
Portoleau et ses calculs de puissance dans les cols
Bernard MOREAU a répondu à un(e) sujet de Bernard MOREAU dans Discussions Route
Evidemment, ce serait une méthode contre le dopage efficace, pas contre les méthodes inefficaces! Si les corticoïdes sont/deviennent efficaces, seuls ou combinés à autre chose, on le verra. -
Portoleau et ses calculs de puissance dans les cols
Bernard MOREAU a répondu à un(e) sujet de Bernard MOREAU dans Discussions Route
Que prouverait-on si on calculait les puissances développées par Anquetil et Merckx, soit avant l'apparition de l'EPO ? Seraient-elles inférieures ou supérieures au seuil limite ? Si on trouve qu'elles sont inférieures que faut-il en conclure ? On sait qu'Anquetil et Merckx ont des temps d'ascension inférieurs à Indurain, Armstrong,.. ce qui fait soupçonner que leur puissance/kilo est inférieure au seuil établi par Vayer. On connaît ces puissances. Bien sûr qu'elles sont inférieures au seuil Vayer; ça prouve que le dopage pré-EPO n'était pas très efficace, c'est tout. -
Portoleau et ses calculs de puissance dans les cols
Bernard MOREAU a répondu à un(e) sujet de Bernard MOREAU dans Discussions Route
La résistance de l'air est-elle linéairement proportionnelle à la masse ? Déjà répondu et estimé l'effet des erreurs induites par ce terme. les frictions internes du vélo Une seul importe : le rendement de la chaîne qui occasionne des pertes de l'order de 2,5%, de sorte qu'il faut ajouter 2,5% aux mesures d'un Powertap pour comparer avec un capteur SRM. Les autres pertes sont tellement faibles que les marchants de roulement céramique sont obligés de faire de l'intox -
Portoleau et ses calculs de puissance dans les cols
Bernard MOREAU a répondu à un(e) sujet de Bernard MOREAU dans Discussions Route
Deuxièmement, sur quelle base fixer le seuil ? Cela ne repose sur rien de très scientifique. On soupçonne que les plus grands noms du passé ont eu un jour ou l'autre recours au dopage. Ne développaient-ils pas une puissance par kilo qui serait actuellement considérée par Vayer comme inférieur au seuil de dopage ? Comme corollaire: des coureurs qui actuellement sont en-dessous du seuil de dopage (suivant ce critère farfelu) auraient été considérés comme dopés il y a 30 ans. Ou bien ce seuil est une vraie farce ou il évolue au cours du temps et dans ce dernier cas on ne peut plus parler de seuil. Cela ne repose sur rien de très scientifique. Au contraire, cela fait des dizaines d'années que l'on étudie le problème. (sauf erreur les 1ères mesures de VO2 par Hill datent de 1923). Depuis qu'Indurain (ou plutôt son dopteur Sabino Padilla a été assez insouciant pour publier son VO2 dopé, les cyclistes les plus en vue restent secrets à ce sujet. Malgré les défauts de la mesure réelle de VO2 (nous savons sur velo101 que Jean Guy a eu affaire à pas mal d'incompétents en ce domaine), cela reste le meilleur moyen de déterminer le POTENTIEL du sujet examiné. Avant l'EPO, les meilleurs grimpeurs colombiens avaient des VO2 max de 82-83-84 ml/mn.kg, tout comme l'élite des pros européens. On attribue généralement à Hinault et LeMond les plus fortes valeurs jamais mesurées chez des Cyclistes : autour de 92 ml/mn.kg. On sait que les coureurs pros (cyclistes) performants en endurance, donc ayant une forte proportion de fibres lentes, ont tous des rendements mécaniques proches de 22,5-23% (Boardman 22,6%, L.A. 23,1%). A partir de ces données on peut donc calculer leur puissance aérobie maximale.* C'est ainsi qu'on voit que L.A. qui avait un VO2 max de 82-83 ml/mn.kg (publié en 96, quand il était encore jeune) était capable après x heures de vélo et 2-3 grands cols, capable donc de grimper l'Alpe d'Huez en produisant pendant 38 minutes une puissance supérieure à sa puissance théorique maximale (Ah, la force morales des survivants. Comment fixer la barre? Lis ce qu'en dit Vayer. Tucker et Dugas sur sportscientist tolèrent des valeurs très légèrement supérieures. Pour ta gouverne, sache que même sur le plat il existe depuis longtemps des logiciels qui te permettent d'estimer la puissance nécessaire à telle ou telle vitesse sur tel ou tel parcours avec une excellente précision(prédivel). Comme je l'ai déjà écrit, c'est suite à son passage chez Festina que Vayer a pu vérifier ce qu'il utilise maintenant. *Si tu fais un test d'effort chez un toubib qui n'a pas le matériel pour la mesure réelle du VO2, il va estimer ce VO2 en mesurant la puissance développée et en supposant que ton rendement mécanique est de 22%(Donc quelqu'un qui pédale carré aura une ss-estimation de son VO2). TIENS, hier j'ai fait des ascensions sur lesquelles je ne tenterait pas d'estimer la puissance : face sud du Gd St B à l'aube, vent descendant en pas mal d'endroits, au retour (fin d'après-midi) vent ascendant très très fort. On a le même phénomène sur le Lautaret. Bcp des ascensions du TdF se font sur des voies totalement artificielles qui ne sont pas soumises aux mêmes effets thermiques. -
Portoleau et ses calculs de puissance dans les cols
Bernard MOREAU a répondu à un(e) sujet de Bernard MOREAU dans Discussions Route
3) Le problème du coureur étalon n'est pas résolu. Il a été introduit parce que le poids du coureur, de son vélo et de son équipement était mal connu. Il reste toujours aussi mal connu et y revenir a posteriori introduira les mêmes erreurs qu'avant. Donc il est impossible à partir de la puissance calculée pour le coureur "fictif" d'évaluer celle du coureur "réel" sans connaître exactement le poids en question. Je connais ton argument: en éliminant la masse des calculs, on calcule la puissance par kilo sensée être le paramètre physiologique qui servirait à déterminer un seuil de dopage. D'abord toutes les forces ne sont pas proportionnelles à la masse, sinon il suffirait pour faire simple de prendre les temps d'ascension de chaque coureur quel que soit son poids ou simplement (gh/t): la puissance par kilo, nécessaire pour vaincre la force de pesanteur. Là je me demande si tu te moques de ton lecteur. Les dépenses d'énergie relatives à la gravité et à la friction des pneus/boyaux sur la route sont strictement proportionnelles à la masse du système (cycliste + équipement), or selon la pente elles représentent de 80 à 90 % du total. Donc, si on se plante de 10à 20% dans l'estimation du SCx, on a encore une précision de 1 à 4 % selon le cas. Quand je fais mes propres calculs, je transforme la résistance au roulement en altitude équivalente, c'est à dire que si la longueur est de 10 km, c'est équivalent pour un Crr de 0,004 à un gain d'altitude de 10000 fois 0,004 = 40 m. Très pratique pour les calculs rapides ou de tête. -
Portoleau et ses calculs de puissance dans les cols
Bernard MOREAU a répondu à un(e) sujet de Bernard MOREAU dans Discussions Route
2) Je ne suis pas du tout convaincu que les effets de la résistance de l'air avec la vitesse peuvent donner des erreurs négligeables La résistance à l'air (drag force en anglais) est modélisée en disant F = C * densité (air) * D * v^2. D est une section efficace et v la vitesse par rapport à l'air. C est considéré comme constant alors qu'en réalité ce coefficient varie, notamment avec la vitesse (on trouve dans tout bon livre de physique des courbes de C en fonction du nombre de Reynolds - nombre que l'on peut relier à la vitesse - déterminé expérimentalement pour toute sorte d'objets). Cette loi empirique marche bien en soufflerie pour les ailes d'avion pour des vitesses élevées. Il est remarquable de constater qu'aux basses vitesses la force devient proportionnelle à la vitesse et non plus à son carré. C'est le cas lorsque l'avion est remorqué dans son hangar. Tu vas me dire qu'un cycliste n'est pas comparable à une aile d'avion. Néanmoins souvent les essais en soufflerie, même sur des cyclistes, montrent des résultats inattendus. J'en avais cité un il y quelques années lors d'essais en soufflerie à l'Institut Von Karman de Dynamique des Fluides, en région bruxelloise. https://www.vki.ac.be/download/research/brochurel1.pdf Par exemple, il fut démontré que lorsque les cyclistes roulent en file indienne (il s'agissait dans l'essai de Tom Steels et de Bert Roesems), les performances de l'homme de tête sont augmentées de 4 % par ceux qui le suivent. Ce qui était supérieur à ce qu'on l'on croyait à partir de formules empiriques. Le grand public trouvera un compte rendu accessible de cet essai ici: http://archives.lesoir.be/deux-cyclistes-belges-dans-le-vent_t-20050708-000G3B.html Je reste, pour ma part, convaincu que la modélisation de la résistance de l'air dans les modèles de Portoleau (et d'autres) induit une série d'erreurs qui ne sont pas aussi négligeables que les adeptes de ces modèles prétendent. On voit bien dans les essais en soufflerie que le terme "section efficace" qui intervient dans la loi empirique peut induire des différences notables suivant la position du cycliste. Ainsi dans l'estimation de la puissance développée par Wiggins lors du clm dans la petite côte de 1 km 600, la vitesse n'était pas si faible et donc il est fort possible que Portoleau a surestimé la résistance à l'air car Wiggins a une position très aérodynamique. -------------- Je ne suis pas du tout convaincu que les effets de la résistance de l'air avec la vitesse peuvent donner des erreurs négligeables La question ,n'est pas là : une erreur ou incertitude de 10 ou 20% sur un paramètre qui ne pèse que pour disons 10% ds l'énergie totale calculée ne contribue finalement qu'à hauteur de 1 à 2 % à l'erreur finale. C est considéré comme constant alors qu'en réalité ce coefficient varie, notamment avec la vitesse (on trouve dans tout bon livre de physique des courbes de C en fonction du nombre de Reynolds : La réponse (ci-dessous) de Bertrand Aupoix enterre définitivement cette notion. Le coefficient de traînée C, normalement noté Cx ou Cd en français et anglais, dépend du nombre de Reynolds, certes, mais pour de faibles valeurs de celui-ci (on retrouve cette erreur chiez Piednoir). Cette notion de Cx n'est pas réservée aux ailes d'avions, elle peut être appliquée à tout corps en mouvement dans un fluide, du spermatozoïde en mission au météore qui rentre dans l'atmosphère. Le cycliste étant un corps émoussé, ou en d'autres termes, n'ayant pas le séant profilé comme un casque de CLM, le Cx varie peu avec la vitesse ou le nombre de Reynolds dans les plages de vitesse qui nous intéressent. Ma propre observation d'une linéarité parfaite entre 6 et 18 km/h est un argument complémentaire. Quant aux études de tissus pour L.A. (eric Artus), on se doute bien qu'il les demandait pour les clm plats, pas en côte. http://archives.lesoir.be/deux-cyclistes-belges-dans-le-vent_t-20050708-000G3B.html Décevant ton article, il ne dit vraiment pas grand chose, rien qu'on ne sache depuis longtemps, en particulier ds l'époque moderne les travaux de Chester Kyle. Je n'ai pas retrouvé les 1,6 km de wiggins -
Portoleau et ses calculs de puissance dans les cols
Bernard MOREAU a répondu à un(e) sujet de Bernard MOREAU dans Discussions Route
1) Si Portoleau ou d'autres font leurs calculs devant leur poste de télévision, le problème reste entier en ce qui concerne la détermination de l'altitude entre deux points déterminés ainsi que sur le temps d'ascension. Il faut vraiment être chanceux pour que la caméra montre le même coureur à des points dont on connaît bien l'altitude et encore plus chanceux si l'on veut comparer la performance de différents coureurs dans une même ascension.Lorsque qu'il y a des échappés les images passent souvent d'un groupe à l'autre, pris de surcroît souvent en gros plan ce qui empêche alors d’identifier tout élément extérieur. Le problème reste aussi entier en ce qui concerne la détermination de la vitesse du vent et de la densité atmosphérique (qui varie avec la température). Si Portoleau est un crétin, tes objections sont valables, j'ai pris le parti de le supposer intelligent et capable d'exploiter toutes les autre sources d'info pour situer les coureurs auxquels on s'intéresse : écarts constamment réactualisés, etc. En tenant compte de tout cela et en interpolant on arrive ds la plupart des cas à estimer l'instant de passage à l'endroit dont on connait l'altitude à qq secondes près. Ce quand même pas un problème de savoir la température, les sources d'info sont surabondantes. Je reviendrai sur le cas du vent. Le reste séparément -
100% de ceux qui se pique ou snife ont commencé par le pétard. Bien sûr, mais avant le pétard ils avaient commencé par boire du lait, c'est ça la vraie raison de leur problème😃. 100% de ceux qui se pique(nt) ou snife(nt) ont commencé par le biberon de lait.
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Mentheour est un charlot , il ne pense qu'à se faire de la pub . Il a reconnu s'être dopé , il y a eu toute une histoire et après nous dit qu'il ne le regrette pas . Fallait pas avouer de s'être dopé , faire comme Armstrong . Maurice Deldongo aussi est un charlot, on est tous d'accord à ce sujet. Dois-je en conclure que son frère Fabrice est également un chariot?
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Portoleau et ses calculs de puissance dans les cols
Bernard MOREAU a répondu à un(e) sujet de Bernard MOREAU dans Discussions Route
Laurent, c'est quoi ton problème? On ne peut même pas dire que tu déformes les propos de Gilles PEYROU, la seule explication que je trouve c'est qu'il te manque l'équipement qui te permettrais de les comprendre. Malgré une bonne intervention de temps en temps, en général t'es vraiment une plaie avec ta façon de dérailler les discussions.. -
Portoleau et ses calculs de puissance dans les cols
Bernard MOREAU a répondu à un(e) sujet de Bernard MOREAU dans Discussions Route
Intéressant, je fais une très grande sortie demain et je me prépare, lever vers 4h, je regarderai plus en détail plus tard. Une remarque déjà : pour moi-même, la variation de la résistance le l'air entre 6, 12 et 18km/h est exactement en v^2. les performances de l'homme de tête sont augmentées de 4 % par ceux qui le suivent A vue de nez je me serais attendu à 2-3 fois moins, c'est ce que je dis toujours aux gars qui prennent ma roue : merci, je vais plus vite grâce à toi 😄. -
Portoleau et ses calculs de puissance dans les cols
Bernard MOREAU a répondu à un(e) sujet de Bernard MOREAU dans Discussions Route
Désolé Sylvain, mais personne ne peut défier les lois physiques. Je ne sais pas de quels calculs tu parles. Je ne connais personne qui ait calculé Bubka, pas même son pharmacien, même chose pour Merckx ou Bolt. Encore moins Obree qui au contraire à bien compris la physique et l'a exploitée pour battre Boardman en inventant une nouvelle position. Il n'a pas défié la physique, il l'a utilisée à son avantage parce qu'il était plus scientifique que Boardman et son entourage. je me méfie beaucoup des certitudes scientifiques qui sont régulièrement remisent en cause .... Tu n'es pas le seul à t'en méfier, les militaires qui ont mis en oeuvre le GPS ne croyaient pas vraiment à la théorie de la relativité, alors ils ont d'abord utilisé la gravitation newtonienne pour leurs calculs et leur GPS ne marchait pas, ils ont donc dû se résoudre à passer à la gravitation einsteinienne (je trouve ça tellement drôle que je voudrais que tout le monde le sache). Désolé de te décevoir, mais tu mélanges un peu tout, assied toi tranquillement et essaie de dire clairement où tu veux en venir. Les calculs de Portoleau sont sûrement intéressants mais il y a une marge d'erreur a coup sur ..... ça veut dire quoi? Il y a toujours une marge d'erreur dans les calculs de simulation, sauf quand ton banquier te calcule les intérêts que tu lui dois (et encore c'est pas sûr). La question est de savoir si elle est plus grande qu'entre un cheval de course et un âne dopé. -
Portoleau et ses calculs de puissance dans les cols
Bernard MOREAU a répondu à un(e) sujet de Bernard MOREAU dans Discussions Route
Je ne connais pas de route en lacet avec une pente constante et une orientation du vent toujours dans la direction de la route. Le vent ignore les lacets Il n'est pas nécessaire que la pente soit constante, pourvu qu'elle reste toujours appréciable (disons > 6%) pour ne pas arriver à une sous-estimation importante de la puissance. Curieux ton expérience, contraire à la mienne, j'ai près de chez moi deux routes forestières où je suis allé rouler ces derniers jours pour échapper au vent qui soufflait à une vitesse moyenne de plus de 30 km/h, avec des pointes à 55 km/h. Entre 600 et 1300 m je ne sentais le vent que sur qq petits tronçons, je dirais moins de 2 minutes au total sur ce secteur. (en fait l'une de ces routes finit en cul de sac à ~1300m, l'autre à un peu plus de 1500m.) Le seul vent que je connaisse qui ignore les lacets, c'est sur les routes bien dégagées celui que l'on trouve juste avant et après l'aube : un courant général très lent de l'air froid qui descend de la montagne et ralentit le cycliste. -
Portoleau et ses calculs de puissance dans les cols
Bernard MOREAU a répondu à un(e) sujet de Bernard MOREAU dans Discussions Route
Je suis dubitatif....je ne remets pas en cause les calculs savants....non...mais pour avoir bossé dans les sports mecanique..et avoir preparer et placé des quantité de moteurs (identique sur le banc de puissance , on a constaté combien il etait difficile d'obtenir ,alors que nous connaissions tout les parametres humidité ,t°, perte et glissement etc..., des resultat exactement similaire...un meme moteur testé au matin et retester 5 h plus tard perdait ou gagnais des kg/watt... un autre moteur monté exactement avec les meme piece (chaque pieces ayant été mesurée ,pesée, préparee de la meme maniere ) pouvait parfois avoir 5 à 7 % de puissance en plus ou en moins... Très intéressantes tes constatations, mais ton interprétation est défaillante. Tu fabriques des moteurs en espérant qu'ils soient identiques et au final tu t'aperçois que leurs puissances peuvent varier de 5-7%. Donc tu bosse dans une boîte qui n'est pas très forte en contrôle qualité. Il est certain que si SRM ou Powertap vendaient de tels matériels ils ne trouveraient pas beaucoup d'acheteurs . Pour ce qui est des calculs, ils ne sont pas soumis à de tels aléas, pour que la gravité baisse de 5% il faut monter à environ 150 km d'altitude. Comme dis ailleurs la seule véritable source d'incertitude ds les calculs vient du vent. Comme on parle de cyclistes qui roulent à 20 km/h et produisent 400 watts, pour se tromper de, disons 6%, ds les calculs, il faut se tromper de 24 watts. A 20 km/h en position montagne, la dépense aéro est d'environ 40 watts. Je dois quitter l'ordo, je termine sur un autre ordi ds un moment. Je poursuis Pour avoir un effet favorable du vent correspondant à 24 watts, il faut qu'il souffle à 1,6 m/s à 1m du sol, soit autour du double 10m plus haut, soit 11-12 km/h. Pour avoir un effet défavorable du vent correspondant à 24 watts, il faut un vent contraire à 1 m/s à 1m du sol, soit env 2 m/s 10 m plus haut , donc 7,2 km/h. Il est clair qu'il ne faut pas donner bcp de poids à des calculs pour de telles conditions de vent. -
Portoleau et ses calculs de puissance dans les cols
Bernard MOREAU a répondu à un(e) sujet de Bernard MOREAU dans Discussions Route
l'exposant < 1 n'est pas étonnant et il devrait même théoriquement être égal à 2/3, comme indiqué dans l'article. Effectivement et bien évidemment, tout naïf qui se respecte s'attend à un exposant 2/3, mais les spécialistes du sujet, après 80 ans d'étude, ne trouvent toujours pas d'explication totalement satisfaisante pour la valeur 3/4. Il faut bien dire que le diable est ds les détails et quand on y regarde de plus près l'exposant 3/4 n'est pas totalement respecté ds tous les cas. Comme tu peux le constater l'augmentation de la taille moyenne de la population doit normalement amener une réduction de la vitesse ascensionnelle du cycliste moyen. Heureusement, avec ses hormones, l'industrie pharmaceutique veille au grain.