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François BABEN

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Tout ce qui a été posté par François BABEN

  1. Salut Domi, Non, non, même pas !! J'ai vraiment donné de ma personne !!! Ca allait "moins pire" que je ne l'aurais cru... Faut dire qu'après le repas du midi à Auzat, t'as 15 bornes descendantes où j'ai bien mouliné. Ca a fait une bonne récup' active. A bientôt sur les routes !!
  2. Savon, eau froide. Cela a relancé la ceinture pour une sortie mais ensuite les pb sont revenus aussi vite.
  3. Oui, oui, chapitre VIII du réglement : http://www.equiflash.com/AOC2013/Pdf/Reg2013.pdf
  4. Joachim, les 1/2/3 FFC sont obligatoirement prioritaires.
  5. A mon tour... Aucune pression de quelque nature que ce soit cette année sur l'Ariégeoise. Blessé durant 3 mois, sans aucune course dans les jambes depuis ma reprise il y a 2 mois, j'y vais avec l'unique souci de participer et de me faire plaisir un maximum. L'Albigeoise, sur son grand parcours, a bien montré que je suis incapable de suivre un départ de cyclo. J'avais sauté dès la première côte et fini 75ème sur 120 classés. L'avantage de ne pas courir, c'est que j'ai pu préparer la Mountagnole correctement, avec 3 sorties en montagne sur les we précédents. Elles ont montré tout l'étendu des dégâts de cette année pourrie côté cyclisme : ma meilleur perf consiste en un petit 800m de D+/h. Déjà que je suis plutôt dans la catégorie "gros postérieur" en temps normal, là je suis loin de pouvoir prétendre à une quelconque performance... J'ai tellement peu le sentiment de participer à un évènement "objectif" que la veille, pour fêter la fin d'année scolaire, je ne m'esquive pas de la soirée "vin et charcuterie" organisée dans mon établissement. Je quitte les collègues à regret à 22h30 et dès 23h15, je dors comme un bébé. La nuit est tellement bonne que je me réveille tout seul avant la sonnerie, après avoir dormi d'une traite. Arrivée à 6h30 à Tarascon, je récupère mon dossard. Pas une voiture au parking, je décide de ne pas rester là pour ne pas être gêné au retour et je pars me garer à l'hospice (ceux qui connaissent reconnaîtront). Là encore, personne... Je prépare le vélo tranquillou quand Nico Aumagy, de Castelmayran débarque. Il doit être 7h environ et je me demande ce que je vais bien pouvoir faire jusqu'à 8h... Toutefois, pour Nico, son agitation contraste avec mon désœuvrement, et elle finit par être contagieuse. Son "t'es pas prêt, dépêche, on va être en retard sur la ligne !!! Bon j't'attends pas !" me file un coup de pression. Je n'ai pas dû voir passer l'heure... Je m'active en espérant n'avoir rien oublié et je file vers la ligne. Je retrouve Nico, perdu, en train de chercher l'accès au sas des non-prioritaires. Bizarre, pas un bénévole pour nous guider... On finit par trouver et mes doutes se confirment : y a personne car personne n'est encore lévé... Il est 7h15 et on est scotché à la chaîne en plastique qui sépare dossards prioritaires des autres... Tu m'étonnes... Bon, le temps qu'il me raconte la saison ufolep et ses dernières cyclos, 2000 autres pimpins se sont agglutinés dans notre dos. Pascal, un autre copain de Castelmayran, nous a rejoint en jouant les innocents sur le trottoir. Ca fonctionne, personne n'a râlé... Toujours pas stressé par la course, il faut dire que je suis aidé par des soucis gastriques qui indiquent clairement qu'à un moment ou à un autre il me falloir, dans une humble posture, soulager la nature, puis verser un courant d'onde pure... Bref, un arrêt post agapes professionnelles sera à prévoir. Tant pis. On discute tous les 3 de la tactique de course en rejoignant le sas des prioritaires 5' avant le départ. Pour moi elle est simple : à fond jusqu'au pentes dures des Marrous, puis allure cyclotouriste randonneurs jusqu'au faux-plat final du col. Ensuite, à fond dans chaque descente, en essayant d'éviter de s'éparpiller dans un virage, puis gestion des crampes quand elles se pointeront dans le Saraillé et/ou dans Lhers. Avec un arrêt en forêt à un moment ou à un autre, donc. On nous annonce le départ et je prends un peu d'avance : j'enclenche les pédales en me tenant aux barrières. On sait jamais, je risquerais de perdre quelques places... C'est parti !! A fond, comme d'hab ! Ca roule dans tous les sens, mais assez bien. Rien à voir avec mon départ du fond, deux ans auparavant, où le moindre cycliste zigzaguait quand on passait à environ 1m de lui... Parti aux alentours de la 300ème place, je tâche de rester à ce niveau jusqu'à Foix. Nico et Pascal sont loin devant, je repère leur maillot rose. Je suis étonné de ne pas souffrir, visiblement, les jambes sont là. J'applique mon plan de rester avec le groupe de tête jusqu'au pied du col. Ca fonctionne. Dès les premiers panneaux "col des Marrous", je me cale à mon rythme de croisière. Il est visiblement très lent, je me fais doubler par un nombre incalculable de cyclistes. D'ailleurs, ça continuera ainsi dans chaque montée jusqu'au milieu de Lhers où j'arriverai à doubler enfin mon premier cycliste (à l'exception des descentes, je vais en reparler). Après le col des Marrous, et au début du faux-plat du col de Péguère, je m'arrête 3/4 minutes dans une humble posture, de mes flancs alourdis, soulager la nature, et... Bla bla bla, bla bla bla... Je repars pile au passage de Tony, du team GSO et on fait tout le reste de cet interminable col ensemble, en discutant quand on le peut. Je remarque que si on ne rattrape personne, au moins personne ne nous double. Enfin le sommet du Portel... J'attaque la descente bille en tête et dès le 3è ou 4è virage, je fais un tout droit qui s'arrête dans l'herbe, au bord de la pente... Une plaque de graviers m'a empêché de tourner... Un peu calmé, je repars. Même en faisant attention, je double cycliste sur cycliste. Je me dis que c'est pas possible d'être aussi manche que ça... Eh bien si... 99,9% des autres concurrents sont des buses complètes (je ne serai doublé qu'une fois au total, au début de la Crouzette) : mauvais choix de trajectoire, freinage interminable, trouille évidente, ... Je n'arrive pas trop à comprendre comment on peut être aussi nul en descente. Je fais pourtant la Crouzette très prudemment, maintenant que je me rappelle ces fameuses plaques de graviers. Rien à raconter de particulier sur le Saraillé, si ce n'est que je ne suis visiblement pas à ma place dès que ça monte : je continue à me faire doubler, quoique moins rapidement. J'essaie de voir combien de concurrents doublés dans la descente me reprennent. A mon grand étonnement, je ne reconnais que 2/3 maillots, qui figurait parmi les derniers repris avant Biert. Le lot des doublés dans la première descente devait être un lot particulièrement chargé en peureux... Je croise un collègue de peine de l'Albigeoise, avec qui je serai bien resté, mais mon rythme de sénateur ne me le permet. Il faut dire que je dois déjà gérer les signes précurseurs des crampes. Heureusement, le col est court. La descente vers Massat ne permet pas de faire de différences notables. Je rattrape quand même une 10aine de concurrents, bien contents de prendre ma roue. Il semblerait qu'une très grande majorité n'ait pas reconnu le parcours, je ne vois pas d'autres explications à leur lenteur... Arrêt bidon et orange à Massat et c'est reparti ! Je déteste le port de Lhers, qui est long et chiant, avec toutes ses ruptures de pentes. En plus il monte. Beaucoup de monde me reprend jusqu'au clapier, ensuite ça se calme, plus grand monde ne me double. Puis je dépasse enfin un concurrent en montée !! Enfin, dépassé est un grand mot... Ca se passe tellement vite que j'ai le temps de lui raconter mes soucis de genou et lui son passage sous une voiture qui l'a traîné sur 20m. Il me montre sa jambe gauche, et je me sens tout %@!? avec mon bobo... Je lui décris le profil du col avant qu'il ne lâche. A partir des lacets, je rattrape régulièrement des concurrents, dont certains en perdition. Je compatis car il y a 2 ans, il m'avait fallu poser pied à terre durant 20' pour faire partir des crampes. Les 2 bidons ont été vidés depuis longtemps et je sens que je vais manquer d'eau pour la partie finale... Je sens que le coup des crampes va faire un retour remarqué... Heureusement, au niveau de la séparation des 2 cols, arrive alors à point nommé un ravito mis en place pour le team GSO par un de leur pote. Je parviens à me faire refiler un bidon, en lui laissant un des mien qu'il pourra re-remplir. Encore un grand merci à "Pépito" et à tout le team GSO pour ce geste bien sympa. Le 4 derniers km sont passés tout en gestion : 9/10 km/h, 10m assis, 10m en danseuse. Je mouline un max sur les 700m de plat et de légère descente et je recommence le tortillage du postérieur dans le dernier km pour éviter les crampes. Ca fait spécialiste de gym-tonic égaré sur un vélo, mais ça fonctionne... La descente va être un régal... Je détends les jambes en moulinant, ce qui me permet de faire passer les crampes. Surtout, je reprends mon pied à rattraper des concurrents. Je me fais même un peu bouchonner car je ne souhaite pas passer n'importe où, pour ma sécurité et pour la leur. Un gars un peu plus lucide comprend que je connais la descente et prend ma roue. Il me suivra jusqu'à Vicdessos où, après m'avoir remercié, il finira plus tranquille. De mon côté, je souhaite optimiser mon chrono, donc je fais les 2 dernières bornes à fond. Les crampes me reprennent à la descente du vélo, une fois la ligne franchie. Je suis totalement tétanisé, et il me faut 5 min avant de marcher normalement. Bilan, 4h14'57". Je visais 4h45, en me disant que 4h30 seraient peut-être possibles. Je fais largement mieux que 2 ans auparavant où j'avais certes le rythme grâce aux courses, mais pas du tout le dénivellé dans les jambes. La 397ème place me satisfait pleinement. J'avoue être un peu étonné car si l'on compte les 300 dossards prioritaires derrière lesquels j'ai démarré, ça signifierait que seule une centaine de cyclistes m'a doublé. C'est incohérent avec les cohortes qui me sont passées sous le nez... J'ai dû en doubler quelques uns dont je ne me souviens pas... Nico fait 18ème, Pascal 123è et Pascal et Benoît, mes deux compagnons d'entraînement finissent à 2' et 4' derrière moi. Tout le monde est ravi. Bouffe rapide partagé avec Mickaël, de Montesquieu, mon principal "rival" l'année dernière dans ma caté ufolep en Tarn-et-Garonne, qui finit juste après moi et qui perd 200 places par rapport à sa dernière Ariégeoise. Son sentiment sur la journée n'est pas le même que le mien sur la mienne, on s'en doute... Reste un retour à Tarascon, qui se fait à vive allure grâce à une autre copain de Castanet, club de mon Pascalou, rencontré à la fin du repas. J'irai m'achever le soir-même avec un soirée dansante pour faire plaisir à Madame... Un très très grand merci à tous les bénévoles qui oeuvrent sur cette superbe épreuve. Et à l'année prochaine !!
  6. "Ils avaient du sortir la fine fleur des commissaires hier. En effet Tony Martin a écopé de 2000 francs suisses d'amende pour avoir les couleurs de champion du monde sur son cadre de CLM. Selon le règlement il ne peut mettre ces couleurs que lors des CLMs individuels..." Ils les recrutent sur V101 ou quoi ??😉 ps : j'suis en vacances, mais pas sur le TdF. Donc c'est pas moi !!😆
  7. Salut Tony, Oui, je le vois comme toi. C'est vrai que ma tournure de phrase peut être interprétée comme une critique, mais ce n'est nullement le cas ! J'ai déjà roulé 2 fois avec Mathieu sur des sorties du Véloce à Montauban, et j'avais été étonné de sa disponibilité. Ou plus exactement, lui était normal alors que les autres cyclos n'en pouvaient plus... Ca m'avait bien fait rire !! Je trouve perso que les pros qui viennent sur les cyclos, c'est totalement normal : c'est ouvert à tous. Point barre. On se voit à la Pyrénéenne ?
  8. " a propos trouves tu normal que les deux premiers soient des coursiers elite et ancien pro...." Ben oui : encore heureux qu'ils finissent devant, c'est l'inverse qui m'aurait inquiété !! Herbretaux est un habitué de la cyclo ; quant à Perget, je pense qu'il était venu en se disant qu'il allait la gagner facile. C'est pas passé loin... Je ferai un CR plus détaillé de ma Mountagnole un peu plus tard.
  9. Parmi les "non-dossard", j'ai été doublé sur la Mountagnole par 2 gars en bleu ciel, presque turquoises, avec aucun sponsor sur leur maillot (idem pour le cuissard), si ce n'est une inscription en blanc, discrète. Eux aussi avait l'air d'être des vrais... Pour le jeune d'AG2R, c'était certainement Clément Brossais : Est-ce que quelqu'un a croisé Marcel Salomon, à propos ?? 😃
  10. Sacrément réactif chez Garmin : un coup de tel, un envoi de scan de la facture par courriel et zou, une nouvelle ceinture envoyée sous 24h!!😲😛 J'imagine que le problème doit leur être très connu... 😕
  11. Pas de risque d'être positif ??
  12. Salut Jean-Marc, Bravo à vous, pour ce long périple, en voiture et à vélo ! A l'année prochaine, donc.
  13. Du Vicks. Ca dégage parfaitement les voies respiratoires.
  14. Cofidis et AG2R : deux dignes représentants du vélo tricolore. On a les champions qu'on mérite.
  15. Son pneu a explosé lors du freinage (la valve de gonflage avait été sectionnée par l'effort ou un truc comme ça). Et effectivement, il avait dû trouver un autre véhicule pour son record : http://speedman.over-blog.com/article-2009-156-km-h-2010-165-km-h-2011-64935751.html Et pour la vidéo : http://speedman.over-blog.com/article-attentat-du-25-septembre-le-retour-85499747.html
  16. Ouais, bof... Peut-être plus rapide, mais j'imagine que tu t'es donné autant de mal que moi et que tu as autant "souffert". Ca égalise, donc. ;)
  17. Me voilà à mon tour touché par le pb de la ceinture... Je vais essayer le fameux laps de temps de 30s, mais je n'y crois pas trop (au fait que ça solutionne mon pb, pas au fait qu'il faille respecter cette consigne) : A l'Ariégeoise, la ceinture a fonctionné durant 2h avant de se mettre en carafe, et hier, dysfonction dès le départ. C'est saoulant...
  18. "Moi j'aime bien les uffoep comme ça je peux frimer et dire que je suis en 1 ére catégorie : la classe ." Soyons honnête... Y a 2 cas de figure : - Ou bien tu parles à un ignorant des choses cyclistes et il ne comprend rien à ce que tu racontes : à ses yeux tu passes donc pour un flagorneur. - Ou bien tu parles à quelqu'un qui s'y connaît : tu passes alors pour un abruti. Bref, dans les 2 cas tu ferais mieux de la fermer... 😃
  19. "le pire c'est que certains y croient vraiment ... !!!" Non, non... Y a que Y. Martin pour le croire. On a beau lui répéter que des cons prétentieux et des "ratagas", y en a dans les 2 fédérations, à part égale, il ne démord pas de son discours systématiquement dénigrant à l'égard de l'Ufolep. La réalité démontre qu'il a tort, mais c'est pas grave. Bêtise, ignorance et préjugés sont le lot de tout panel humain, à pourcentages plus ou moins grands. Et les cyclistes n'échappent pas à la règle. Chez nous, y a rien de toutes ces équivalences spécieuses... Si t'es PC, t'es en 2, si t'es PCO, t'es en 1. Une petite exception : si tu prends une PC alors que t'as déjà une licence ufolep, tu restes dans ta catégorie ufolep d'origine. L'exception n'est pas valable pour les PCO. L'âge ne compte pas. Alors oui, on voit des 1ère ufolep qui vont gagner en PC/PCO avec une carte à la journée et qui donc peuvent courir l'année d'après dans cette catégorie. C'est à la FFC d'élaborer un règlement pour empêcher cela.
  20. Pour (et à mes yeux nécessaire), et totalement d'accord avec Xavier : il est indispensable d'inclure 2 sprints courts (ou 2 tapets montés fort) pour bruler les toxines en ré-enclenchant le métabolisme.
  21. Je partage complètement ton analyse. Je fais donc comme Michel le conseille.
  22. Salut Patrick, Toujours un plaisir de te lire !! Pour le départ, à cause d'un copain, je me suis retrouvé sur la première ligne. Je n'ai pas trouvé la section Tarascon-Foix particulièrement dangereuse : visiblement, devant, ça savait rouler en paquet. Il y a bien eu quelques coups de frein et arrêts brusques, mais en regardant bien devant et en étant attentif, tu pouvais rouler décontracté (pour peu que décontracté s'applique au fait d'être quasi à fond...). Pour le reste, j'ai vécu à peu près les mêmes choses que toi, avec en plus un arrêt "gastrique" non prévu au milieu du Péguère, qui m'a fait perdre quelques minutes (pas très grave). J'ai dû gérer les crampes aussi, dès le Saraillé. Mais je savais qu'il en serait ainsi. J'ai été étonné de doubler des gens dans Lhers, malgré mon rythme d'escargot : comme quoi, certains devaient vraiment être à la limite de la défaillance... Tout comme toi, pas trop aimé la descente de la Crouzette. Tout le monde était sur les freins, j'ai pu griller une 30aine de places (vite perdues dans le Saraillé !!). Mais gros plaisir dans celle de Lhers. T'as eu le plaisir de suivre Mathieu Perget, l'ancien pro, qui finit 2ème. Pour ma part, j'ai servi de poisson-pilote à 2/3 concurrents, c'est toujours sympa. Une bien belle journée de vélo au final !!
  23. Fais comme moi : ne regarde pas, prends plutôt ton vélo et va rouler.
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