Avec un peu d'habitude on peut très bienfaire du 30/30 aux sensations. Cependant on peut l'aborder de plusieurs manières ;-) Une règle prévaut, c'est le temps de la série active. L'IT n'a pas pour but de travailler les seuils, quoique indirectement cela y contribue. Pour moi l'IT a vraiment comme objectif de développer et maintenir la PMA (VMA pour la course à pied) ou la VO2 . On a donc des temps de série très courts, de 30" à quelques minutes. En général la durée maximum pour un intervalle correspond à la moitié du temps de soutient de la PMA. Par exemple un athlète qui tient 5' à PMA aura comme temps maximum 2'30". Pour privilégier le développement de la PMA la différence d'intensité entre la phase active et passive doit être importante (> 50%) e.g.: 30" 110% PMA 30" 50% PMA. On tape plus dans le lactique. Si on veut développer sa PMA, alors on doit travailler à des intensités supérieures ou égales à PMA. On va donc privilégier des séries courtes de moins de 1'30". Si veut maintenir ou conserver sa PMA on aura plutôt des séries de 2' à 3'.Pour privilégier le développement de la VO2 la différence d'intensité entre la phase active et passive doit être faible (> 30%). e.g.: 30" 90% PMA 30" 70% PMA. On va clairement rester dans une dominante aérobie haute. Ce genre de séance me fait penser au fameux Gimenez. Calibration intervalle et cinétique de la VO2 Individualisation de la séance selon la propre cinétique de sa VO2. Pour répondre à un effort intense et soudain, la métabolisme aérobie de l'athlète va répondre en augmentant l'apport d'oxygène (VO2) aux muscles. La vitesse de la réponse est très différente d'un individu à l'autre. Les sportifs avec une faible inertie de VO2 ont un avantage certains. L'idée c'est d'adapter le temps d'intervalle de travail selon sa propre cinétique. Plus la réponse est lente plus l'intervalle doit être long pour permettre à un réel travail à VO2MAX. Avec l'âge cette cinétique de VO2 ralentit.