Non, il n'a pas oublié. A la page 224, il mentionne qu'il était très nerveux à la demande de Verbruggen de se rendre au siège de l'UCI. D'abord, parce que, d'après lui, c'était la première fois qu'un coureur était convoqué au siège de l'UCI. Il savait qu'il existait de nouveaux tests de dépistage du dopage par transfusion, dits "off-score'. La valeur normale de l'off-score était 90, mais comme tu l'écris l'UCI prévoyait la suspension de tout coureur dépassant la limite généreuse de 133. Hamilton mentionne dans son livre qu'il savait qu'en avril 2004, son off-score avait été mesuré à 132,9. Il raconte son entretien avec le médecin-chef de l'UCI, le Dr. Mario Zorzoli. Celui-ci lui demande (page 225): Vos tests sanguins étaient un peu élevés. Y a-t-il quelque chose que nous ne sachions pas ? Avez-vous été malade ? Mais Verbruggen l'a convoqué sur dénonciation d'Armstrong. Hamilton reçut, dès son retour, une lettre de l'UCI indiquant qu'il serait surveillé de près. Elle était daté du 10 juin, le jour du clm du Mont Ventoux. Hamilton ne comprendra que quelques semaines plus tard, de la bouche de Landis, que c'était Armstrong le responsable de cette lettre et de sa convocation au siège de l'UCI.