Michel ROTH

Tu sais Jean-Pierre, moi aussi je préférais le cyclisme d'avant quand les coureurs attaquaient de loin, même sur les étapes de plat. Ça passait ou çà cassait, mais il y avait du spectacle. Enfin, il faut vivre avec son temps et se contenter de regarder les derniers km de l'ascension du dernier col dans 90 % des cas et la préparation du sprint dans les 10 derniers km des étapes de plat dans 95 % des cas. Je crois que tous les anciens qui ont connu le cyclisme des années 60 et 70 pensent de même. N'empêche que je me réjouis encore à chaque nouvelle saison.; certaines classiques sont encore passionnantes à regarder. En plus, c'est incroyable, les souvenirs que l'on a accumulé de certaines courses des années 60 et 70. C'est encore comme si c'était hier. Alors que les exploits à partir grosso modo d'Indurain à Froome semblent plutôt banals en comparaison et n'ont pas laissé de traces aussi indélébiles dans mes souvenirs, car leurs victoires ont toujours été acquises plus ou moins de la même façon.

Sa victoire dans le Tour 1973 était un grand crû. J'ai toujours eu l’impression que si Merckx l'avait disputé, il aurait été battu car Ocana était vraiment impérial cette année-là. Ocana me paraissait plus fort en 1973 qu'en 1971.

et il faut reconnaitre que sans cette chute dans la descente du col de Mente Luis Ocana aurait pu conservé le maillot jaune jusqu'à Paris et triompher à la loyale du plus grand coureur que le cyclisme ait connu. Ça c'est aller un peu vite comme conclusion vu la façon dont le Cannibale avait terminé ce Tour, notamment en reprenant 3 minutes dans l'étape de Bordeaux à Guimard et Zoetemelk. Ocana était attaqué tous les jours, commençait à perdre du terrain (Merckx avait tout de même déjà grignoté une partie de son retard), et la chute d' Ocana était peut-être aussi due en partie à la fatigue et au stress que Merckx lui imposait à chaque étape. Ce qui est dommage, c'est que le duel n'ait pas pu aller jusqu'au bout. Mais il est certain que Merckx aurait attaqué jusqu'à Paris, même sur les étapes de plat. Beaucoup de choses se jouent souvent en 3ème semaine (le Giro de cette année est encore un exemple qui présente certaines similitudes). On ne saura jamais en définitive ce qui en aurait résulté, et l'issue restera à jamais incertaine et sujet à polémiques entre supporters de deux camps. 😉

Bonjour Franck, Dans la région, en venant de Stavelot vers Wanne (parcours inverse de la Doyenne), on a l'habitude de parler toujours de "côte de Wanne". Elle passe effectivement par Wanneranval, mais le sommet reste le village de Wanne. Avec l'itinéraire passant par la côte de Brume, quid des Rosiers également ? En fait, il ne devrait pas y avoir de problème d'accès à la Haute levée si la Nationale vers Malmedy n'est pas affectée par les travaux (ce qui semble le cas). Donc le plus simple serait de garder la côte de Wanne, mais abordée différemment. Accès par le village de Tigeonville: c'est la route à droite, juste avant celle qui marque la montée qu'emprunte actuellement (en 2016) la course. Ceci pour éviter à la course de passer à deux endroits identiques. En passant par ce village (c'est plat pendant moins d'un kilomètre), on rejoint la côte de Wanne que l'on aborderait si on venait du village de Grand-Halleux (à partir de l'église; la course ne l'emprunte plus par ce côté à cause d'aménagements routiers, alors que c'était le tracé historique). En passant par Tigeonville on arrive au fonds d'un vallon, ce qui rend la côte plus dure. Ensuite grimper jusqu'au croisement avec la route venant de Spineux (ne pas aller jusque Wanne). Prendre à gauche pour faire la descente par Spineux et rejoindre la Nationale Vielsalm-Trois-Ponts. On a ainsi évité de passer deux fois à l'embranchement vers Spineux. Ensuite, direction Trois-Ponts et côte des Hézalles. Puis direction Coo. En ne passant pas par Aisomont, on évite que la course passe deux fois au même endroit à Trois Ponts. A l’entrée de Coo, faire le Thier de Coo, puis la Haute Levée. Il y a même moyen de ne pas descendre jusque la Nationale Trois Ponts-Malmedy qui traverse Stavelot s'il y a aussi des travaux à cet endroit. En effet, la course peut prendre une route qui longe une ancienne voie de chemin de fer et aboutit dans la Haute Levée. Celle-ci serait un peu raccourcie vu qu'on ne l'aborderait pas du bas de Stavelot. La côte de Wanne serait aussi un peu raccourcie vu que l'on ne passerait plus dans la partie boisée vers le sommet (mais les pourcentages dans cette partie ne sont pas énormes). En résumé, Stockeu serait remplacé par le Thier de Coo, le reste restant pratiquement inchangé au niveau difficultés. Je crois qu'ainsi, de surcroît, le kilométrage serait à peine impacté.

Apparemment, c'est donc bien dans le bas de Stavelot qu'auront lieu ces travaux. C'est-à-dire juste après la descente de Stockeu (et de Wanne) dans la rue pavée qui passe devant l'Abbaye et qui permet la jonction entre la descente de Stockeu et le pied de la Haute Levée. Voir photo dans le lien ci-dessous. Ceux qui ont déjà fait le Challenge LBL reconnaîtront l'endroit. https://www.rtbf.be/info/regions/liege/detail_grands-travaux-en-vue-dans-le-bas-de-stavelot?id=9161565 Si on enlève la Haute Levée comme semble le suggérer l'info de la RTBF, cela signifie que l’itinéraire ferait l'impasse sur la trilogie des 3 côtes (Wanne, Stockeu, Haute Levée) !!! Inclure la côte de la ferme Libert à Malmédy suggérerait un changement d'itinéraire à partir de Vielsalm, probablement en direction de Saint-Vith, et donc impasse sur le Thier de Coo aussi ?? Ce serait vraiment la plus mauvaise solution. Ta suggestion de la côte d'Amermont après le Thier de Coo signifie que la course devrait de toute façon aussi passer au pied de la Haute Levée. Le lien signale également de grands travaux au bas de la côte de Wanne qui coïncide avec le pied du Stockeu: l'entrée de ville aux abords du pont de l'Amblève, là où est exposé un half track américain de la seconde guerre mondiale.

Ce n'est pas la Haute Levée qui pose problème. C'est Stockeu. En effet, je crois que c'est le passage dans Stavelot centre qui sera impacté par des travaux. Donc il sera probablement impossible de passer devant l’Abbaye pour rejoindre la Nationale qui traverse la ville (route nationale Trois Ponts-Stavelot- Malmédy). Il faut soit venir de Trois-Ponts vers Stavelot; soit passer par le Thier de Coo (route Trois Ponts Coo pour rejoindre le pied). La descente du Thier de Coo arrive à Stavelot, sur la nationale, d'où on peut reprendre tout de suite le pied de la Haute Levée. On peut aussi passer deux fois dans le village de Wanne sans se croiser, ce qui permet de faire la côte de Wanne traditionnelle, puis de la remonter par Wanneranval. Puis du sommet, descendre ensuite vers Trois Ponts par Aisomont. A Trois Ponts, on reprend brièvement la direction vers Vielsalm, pour trouver le pied des Hézalles (à peine à 200 ou 300 mètres du bas de la descente). On grimpe Hézalles, puis on redescend vers Trois Ponts. Prendre ensuite une route parallèle à la principale qui va vers Coo pour rejoindre le pied du Thier de Coo. Ceci afin d'éviter à la course de se croiser deux fois dans Trois Ponts (mais ce tronçon est étroit, de même que la côte des Hézalles: circulation locale pour les voitures). En fait, les possibilités sont multiples.

Le parcours de l'édition 2017 de Liège-Bastogne-Liège sera différent du tracé habituel. La trilogie Wanne-Stockeu ne sera pas au programme de la Doyenne. En ce qui concerne la Haute Levée, il est possible de l'aborder par un autre endroit. Cette décision a été dictée aux organisateurs en raison de travaux dans le centre de Stavelot. Après avoir franchi la côte de Wanne, le peloton ne pourra pas se présenter au pied du Stockeu en raison d'aménagements de voiries. ASO, organisateur de la course, et conseillé par le service des Sports de la Province de Liège est à la recherche d'un parcours alternatif pour 2017 et peut-être aussi pour 2018. Le tracé d'un itinéraire bis se présente comme un casse tête. En effet, hors de question de faire un détour trop long sans quoi le kilométrage total s'en trouverait largement modifié. Pour le moment la côte de la ferme Libert à Malmedy figure parmi les pistes explorées tout comme le Thiers de Coo mais aucune décision n'a été arrêtée. Source RTBF http://www.rtbf.be/sport/cyclisme/detail_pas-de-stockeu-ni-de-haute-levee-sur-liege-bastogne-liege?id=9519684 Donc, en corollaire, pas de trilogie non plus pour le Challenge cyclosport. Je ne trouve pas qu'un itinéraire bis soit un casse tête. Les parcours alternatifs ne manquent pas dans un rayon proche. On parle du Thier de Coo et ce serait très bien. Passer par Malmédy semble irréaliste en raison d'un allongement de la distance. Pourquoi pas Wanne (prendre Wanne à Grand-Halleux ou juste après, redescendre par Spineux, puis Trois-Ponts), Hézalles, Thier de Coo, Haute Levée ? Le kilométrage serait à peine plus long (Hézalles vaut bien Stockeu et on ajoute même une belle côte supplémentaire). Probable difficulté pour l'organisateur: l'étroitesse de certains tronçons. D'autres possibilités existent (même plus exigeantes) sans allonger outre mesure le parcours.

Gaviria n'a peut-être pas d'adversaires sur cette course, mais ne rêvez pas trop, j'ai comme l'impression qu'il n'aura pas d'adversaires du tout en 2017. Bien sûr, il lui arrivera parfois d'être battu, mais sur l'ensemble de la saison, je pense que ce sera lui le nouveau maître du sprint mondial, le successeur du Cav. N'oubliez pas qu'il est très jeune, qu'il n'est pas qu'un pur sprinter, que Cavendish, Kittel et Greipel ont un an de plus et qu'il est dans une équipe expérimentée. Les autres sprinters (les sprinters Français notamment ou les Degenkolb,...) devront forcément élever leur niveau par rapport à 2016 s'ils veulent être dans le coup lors de confrontation avec le gratin mondial. En sont-ils capables ? Reste à voir aussi la progression de l'autre "bombe" du sprint: Caleb Ewan. Réponse: à Milan San Remo

Il y a plusieurs nouvelles courses classées Word Tour cette année. Parmi celles-ci j'en relève 3 qui sont particulièrement intéressantes: - Omloop Het Nieuwsblad (25 février) - Strade Bianche (4 mars) - Dwars door Vlaanderen (A Travers les Flandres: 22 mars) L'Omloop, anciennement "Het Volk" est considéré comme une classique en Belgique et c'est une course historique. La Strade Bianche mérite son nouveau statut. Cette course n'a que des grands noms à son palmarès (Cancellara, Stybar, Gilbert,...). A travers les Flandres est aussi une course très disputée, en prélude au Tour des Flandres. Je trouve que la promotion de ces 3 épreuves au niveau "World Tour" est une bonne chose. En plus, elles se déroulent dans des pays de grande tradition cycliste. D'autres nouvelles épreuves rentrent aussi dans le catégorie WT, mais elles présentent un intérêt tout relatif. Inutile donc de les citer.

J'ai l'impression que 2017 va voir un changement dans la hiérarchie du sprint avec la montée en puissance de Caleb Ewan, et surtout de Gaviria beaucoup plus complet que le précédent. Ce dernier a d'ailleurs une belle revanche à prendre pour le prochain Milan San Remo. Pour moi, il est déjà le grandissime favori de la Primavera (ne copier pas mon prono. 😄)

Dernière saison (et 18ème saison pro) pour Pippo Pozzato cette année dans l'équipe Willier Triestina - Selle Italia. Coureur élégant et sympathique, vainqueur notamment de Milan San Remo et de Tirreno. Ses objectifs avoués: briller une dernière fois dans Milan San Remo et dans les Flandriennes. Coureur que j'ai toujours apprécié. Je me rappelle d'une émission télévisée sur une chaîne flamande où plusieurs de ses anciens équipiers ne tarissaient pas d'éloges sur sa gentillesse et son fair-play. Il était toujours très reconnaissant envers tous ceux qui avaient contribué à ses victoires. En plus, j'ai eu l'occasion de le voir au départ d'une étape du Tour de France 2004 et il était vraiment très abordable. La photo que j'ai prise de lui à cette occasion (il s'était arrêté pour moi) est en avatar.

OK

Parfois les mises à jour prennent du temps. A cet instant, le téléchargement est enfin terminé sans blocage et l'installation a commencé. Mais il faut cliquer sur un bouton pour que cette installation commence. Actuellement c'est terminé et je dois juste redémarrer le PC pour que la mise à jour soit effective. Cà tombe bien, car je dois vous quitter pour aujourd'hui. Bonne journée.

C'était d'autant inattendu qu'au Dauphiné, il avait fait un fameux numéro dans l'étape Dignes-Briançon. Il avait décramponné tous ses adversaires un à un dans l'étape reine qui passait par l'Izoard et arrivait à Briançon. Je me souviens qu'il avait fait toute la montée de l'Izoard en tête d'un petit groupe avec plusieurs très bons grimpeurs de l'époque, les décramponnant un à un. Indurain ne s'est jamais retourné pour voir ce qui se passait derrière lui. Au sommet, il était seul et il semblait étonné de se retrouver dans cette position. Dans la descente vers Briançon, je crois qu'il attendu le retour de deux Français dont Virenque (l'autre était Madouas). Ces deux Français se sont alors détachés en tête et ont roulé à fond dans la descente vers Briançon. Indurain a laissé faire, puis les a flingué dans la dernière montée, dans les ruelles de Briançon. Il n'a pas seulement rattrapé Virenque et Madouas, mais les a laissé sur place pour gagner l'étape et le classement final. A ce moment, il semblait encore imbattable ! Sa défaite sur le Tour, quelques semaines plus tard m'avait également surpris, au vu de sa forme sur le Dauphiné. Non seulement Indurain sera battu par Rijs au Tour mais aussi par le même Virenque qu'il avait dominé au Dauphiné. Virenque termina 3ème du Tour et Indurain 7ème. Rijs n'avait pas disputé le Dauphiné. Avec Ullrich il avait disputé le Tour de Suisse où les deux comparses terminèrent plutôt dans l'anonymat (je pense même que Rijs avait abandonné).

Oui, j'ai vu de suite mes fautes de frappes. Quand j'ai voulu modifier, la connexion internet s'est "figée". En cause: une mise à jour de windows 10 qui se bloque après 95 % du téléchargement : Cumulative Update for Windows 10 Version 1607 for x64-based Systems (KB3213986) 😃

Son objectif est bien Parix-Roubaix. Il y vise un 5ème succès. Pour rappel, il y compte 4 victoires et... 19 podiums ! Fautes de frappe: j'ai voulu les corriger immédiatement en me relisant mais une panne internet m'en a empêché. Son objectif est bien Paris-Roubaix. Il y vise un 5ème succès. Pour rappel, il y compte 4 victoires et... 9 podiums ! Ce qui n'est tout de même pas mal !

C'est toujours intéressant de lire les interviews des coureurs et des managers lors de la présentation des équipes. Hier, lors de la présentation de l'équipe Quick Step (à laquelle on ajoutera Floors lors de cette saison), Tom Boonen s'est longuement exprimé. Son objectif est bien Parix-Roubaix. Il y vise un 5ème succès. Pour rappel, il y compte 4 victoires et... 19 podiums ! Morceaux choisis: Tom Boonen: - En 2016, je n'étais pas à 100 %. Je revenais doucement dans le circuit et je fais deuxième après avoir mal jugé mon sprint. Il y avait à peine une semaine que j'avais de bonnes sensations. - En ce moment, je sors d'un hiver exceptionnel, incomparable au précédent alors que j'avais dû me remettre d'une fracture du crâne. Aucun soucis, aucune maladie. Je suis au top. - Paris-Roubaix, c'est la course la plus sentimentale (!) pour moi, plus que le Tour des Flandres. - Je connais toute l'histoire de Paris-Roubaix. Plus on est vieux et plus on a une chance de gagner (Gilbert Duclos-Lasalle, Pino Cerami, Mathew Hayman). - C'est dommage que le Tour du Qatar soit annulé. C'était mon baromètre, cela me donnait le moral. Cette année j'ai choisi d'aller au Tour d'Argentine (24 janvier), puis au Tour d'Oman. Ensuite le Nieuwsblad, Kuurne, Tirreno, Milan-San Remo et puis les classiques flandriennes. - Le Tour des Flandres m'est moins favorable. Il est devenu spécifique pour des coureurs explosifs. - J'arrêterai après Paris-Roubaix. J'aurai 37 ans en octobre. J'ai vu trop de coureurs faire la saison de trop.... Ce sera une belle manière de boucler la boucle avec mon podium de néo-pro en 2002. - Le scénario idéal: c'est Philippe Gilbert au Tour des Flandres et moi à Paris-Roubaix. Gilbert peut le faire. Le plus bel exploit que j'ai vu c'est son démarrage dans le Cauberg en 2012. - Mon plus beau souvenir: ma victoire à Roubaix en 2012. Mon souvenir le plus marquant: mon titre de champion du monde à Madrid en 2005. A 24 ans c'est plutôt rare. Patrick Lefevere - Sans cesse rehausser le degré d'exigence sans oublier qui on est. Quick Step est le team de l'élite mondial qui a remporté le plus grand nombre de victoires ces trois dernières saisons (entre 55 et 60 depuis 2014). - Jamais nous ne renierons notre culture des classiques. Mais c'est réducteur par rapport à nos objectifs, de janvier à octobre. En 2016, nous avons remporté 9 étapes dans les 3 grands tours. Pour une équipe dite de "courses d'un jour", ce n'est pas mal. - Les lignes de forces en dehors des classiques: Bob Jungels , porteur du maillot rose et 6ème du Giro et la pépite Colombienne Gaviria, qui est bien plus qu'un pur sprinter, seront les fers de lance au Giro. Dan Martin et Marcel Kittel seront nos atouts lors du Tour de France. L'Espagnol David de la Cruz (7ème de la Vuelta en 2016) sera à nouveau leader lors de l'édition 2017. Source: journal Le Soir du jeudi 12 janvier 2017 (articles de Stéphane Thirion et d'Eric Clovio).

Oui, tout est possible. C'est ce qui fait le plaisir des pronostics. Tout dépendra surtout de la forme du moment. Surtout qu'il y aura un certain Sagan et aussi un Van Avermaet très revanchard après son élimination sur chute l'an passé et plein de jeunes aux dents très longues (Benoot, Vakoc, ...)

Je viens de remarquer que Bob Jungels (qui a terminé 6ème du Giro en 2016) se défend pas mal sur les pavés. Il n'est pas que grimpeur ! Il a gagné Paris-Roubaix U23 en 2012 devant Yves Lampaert. Lampaert est maintenant son équipier chez Quick Step et il avait terminé 7ème du Paris-Roubaix 2015. Boonen risque donc d'être très bien entouré sur sa dernière édition de Paris Roubaix.

😄 Allez bon. C'est vrai qu'il y a le Giro, mais ce ne sont pas les mêmes coureurs. Prestige oblige, le Tour aura toujours la faveur auprès du peloton.

Sans oublier Vakoc, Dan Martin, et les jeunes comme Laurens De Plus Pour Paris Roubaix cela pourrait être tout pour Boonen. Lui-même a dit qu'il arrêtait sa carrière après un dernier Paris-Roubaix qu'il veut gagner. Avec des équipiers comme Stybar et Terpstra il peut peut-être le faire. Il est possible que Gilbert soit désigné leader pour le Tour des Flandres (une des 2 classiques qui manquent à son palmarès avec Milan San Remo). Reste à voir les ambitions de Boonen... sur 'son Ronde'. Alaphilippe pourrait être le leader désigné pour la Flèche Wallonne (avec Dan Martin) tandis que pour La Doyenne, Lefevere pourrait très bien y ajouter un troisième larron, le très prometteur Bob Jungels, épaulé par De Plus. Gilbert pourrait alors faire parler son expérience. Pour Milan San Remo, Lefevere peut miser sur Gaviria et sur Gilbert qui aura l'ambition d'emporter l'autre monument qui manque à son palmarès. Reste à voir si Gilbert en est encore capable... Idem pour Boonen à Paris-Roubaix, auquel cas cela pourrait être tout pour Stybar et Terpstra. Pour le Tour de Lombardie, Gilbert fait partie de ces coureurs qui ont déclaré, après l'édition 2016, ne plus remettre les pieds sur cette épreuve si les organisateurs continuent à proposer une épreuve digne dune étape de haute montagne, uniquement réservée aux grimpeurs. Pour Gilbert, il manque aussi Paris-Roubaix. Mais c'est vraiment difficile d'imaginer qu'il pourrait jouer un rôle sur cette épreuve.

Inverser les dates de Liège-Bastogne-Liège et du Tour de Lombardie et vous verrez une toute autre course. LBL est en début de saison, c'est le dernier monument du printemps et les chasseurs de classiques sont frais. Le Tour de Lombardie présente un dénivelé du même ordre. On l'a même durci en 2016. Mais c'est une course de fin de saison. Beaucoup de coureurs sortent fatigués des grands tours. Où étaient Poels, Valverde et Alaphilippe sur le Tour de Lombardie ? Trop fatigués pour être vraiment dans le coup. Autre exemple: Paris Tours qui se court en fin de saison se termine rarement par un sprint massif. 2016 fut une exception car on avait supprimé quelques petites bosses de la finale pour que les sprinters puissent en découdre en vue de Doha. Paris -Tours en avril = sprint massif assuré. C'est la même chose pour les grands tours: le Tour de France est le premier des 3 grands Tours. Les coureurs y arrivent affutés. La Vuelta est le dernier des grands tours: certains favoris ont déjà la fatigue d'au moins un autre grand tour. D'ailleurs la Vuelta n'est pas plus passionnante que le TDF. Le scénario est classique, répétitif et ennuyeux: une succession de courses de côtes où tout se joue dans les derniers cent mètres du dernier mur, même si la décision finit par tomber dans une seule étape, mais c'est le cas aussi pour les 2 autres grands Tours qui ont au moins l'avantage d'offrir des étapes au parcours variés où les puncheurs, les sprinters et les grimpeurs peuvent s'y exprimer. Van Avermaet, pour ne citer que lui, a fait quelques beaux numéros en moyenne montagne (sans parler de Sagan). Ce ne n'est donc pas un hasard si les courses de fin de saison "semblent" plus disputées que celles du début de saison.

Je confirme.

Bonjour Guillaume, Je suis d'accord pour le calendrier. Pour meubler le débat, je fais faire quelques remarques concernant l'intérêt des courses. C'est juste personnel et ne doit en rien influencer le calendrier qui est très bien comme çà. J'aurais pu mettre ces remarques dans "général". D'abord, une petite remarque concernant Paris Tours. Je trouve au contraire que l'édition 2016 était la moins disputée car le final avait été modifié pour qu'un sprint massif se produise en vue de Doha. Les éditions précédentes ont toujours été plus disputées et les sprinters étaient presque toujours battus car l'échappée allait au bout avec de très beaux vainqueurs. En 2015, l'échappée finale comprenait Trentin, Van der Sande et Van Avermaet. En 2014, pas de sprint non plus: c'est une échappée de deux coureurs avec Walleys qui bat Voeckler à l'arrivée. 2013: sprint massif. (presque une exception ces dernières années !) 2012 et 2011, l'échappée réussit. Paris-Tours, quand le parcours de la finale est préservée, n'est pas donc pas synonyme de sprint massif., mais plutôt de finale très indécise. Autre remarque: je comprends que le Tour de Lombardie soit plus prestigieux, mais si les organisateurs persistent à le dénaturer en le changeant en étape de haute montagne, beaucoup de coureurs de classiques n'y participeront plus (certains l'ont déjà proclamé haut et fort après l'édition 2016), laissant les purs grimpeurs s'expliquer entre eux, et donc le pronostic y sera plus facile que sur un Paris Tours. Le Tour de Lombardie risque bien de devenir aussi prévisible que la Flèche Wallonne. Deux classiques qui, pour moi, sont en train de devenir des épreuves trop spécifiques. Pour la Flèche Wallonne, c'est déjà le cas. Raison: Mur de Huy en final et kilométrage limité. Donc on retrouve toujours les mêmes qui se disputent le sprint au sommet du Mur. Pour le Tour de Lombardie, on peut déjà presque identifier les 5 purs grimpeurs qui disputeront la finale du nouveau tracé. J'en déduis que les épreuves dites "WT" ne sont pas nécessairement les plus captivantes. C'est juste l'UCI qui décide de ce classement, pas le public qui s'en fiche un peu (enfin, c'est mon cas). Qui s'intéresse vraiment au Tour de Pologne et au Tour Down Under ? La Strade Bianchi, l'Omloop ou même Dwars door Vlaanderen (préparation au Ronde) sont bien plus suivies par le public belge, français et italien. Idem pour Paris Tours....

Pour le Grand-Duché, Clervaux n'est pas mal. Proche des Ardennes belges et de belles côtes dès le départ (Clervaux est dans un creux de vallée). L'avantage des routes luxembourgeoises, c'est qu'elles sont superbement entretenues. Pas besoin de panneaux indicateurs pour signaler qu'on passe du Grand-Duché en Belgique. Parfois, il suffit de regarder les trous dans la route qu'on ne voit qu'après le passage de la frontière. Plusieurs personnes recommandent Spa, Laroche, Stavelot,.... Toutes ces situations sont idéales.Tu as vraiment le choix. Peut-être que Vielsalm est le mieux placé géographiquement pour satisfaire tout le monde: Vielsalm est à 30 km de Spa si tu passes par la côte de Wanne (sinon 36 km par la vallée vers Trois-Ponts) et à 33 km de Laroche. Petit exemple de circuit: De Vielsalm à Spa aller-retour, tu peux te farcir les côtes suivantes: - Wanne - Stockeu (au-delà de la stèle Merckx, soit plus de 2 km d'ascension !) - côte de Wanneravanl. - côte d'Aisomont. C'est une côte très peu connue, sinon uniquement connue des natifs de la région. Il faut la prendre à droite à l'entrée du village de Spineux en descendant de Wanne. La route est facile à repérer: à droite,à la bifurcation, il y a un monument en hommage aux soldats américains qui se sont battus durant l'offensive allemande de décembre 1944 - janvier 1945. Elle est très pentue et emprunte une route forestière en très bon état qui va de Spineux à Aisomont - Côte des Hézalles (à Trois-Ponts: pratiquement aussi pentue que Stockeu), - Le Thier de Coo (à l'entré de Coo), - Haute Levée (Stavelot à nouveau), - Les Rosiers, puis descente sur Spa, - côte du Maquisart, retour par la vallée ou par d'autres côtes (Saint-Jacques par exemple) ou impasse sur le Maquisart et revenir par la côte de la Sauvenière et le circuit automoblie de Francorchamps qui est très vallonné avec des passages à 8 %.... Cela devrait faire dans les 80 à 100 km et certainement plus de 1500 D+ Stavelot n'est aussi qu'à une dizaine de km de Vielsalm (par la côte de Wanne, sinon c'est plutôt 20 km par la vallée vers Trois-Ponts). Vielsalm est aussi proche de la frontière grand-ducale (15 km) et de la région germanophone (moins de 10 km). Finalement le choix est très vaste. Si tu organises ton séjour la semaine qui précède Liège-Bastogne-Liège des pro, je te signale que les équipes reconnaissent la finale en partant de Vielsalm ou de Grand-Halleux (juste avant la côte de Wanne). C'est le vendredi qui précède la course. Les équipes démarrent généralement en matinée. Quelques cyclos se mêlent à ces reconnaissances et comme il y a du public dans certaines côtes, comme le Stockeu, il ne faut pas avoir peur parfois des petites remarques ironiques des spectateurs (pas bien méchant). 😄