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Tout ce qui a été posté par Olivier TÉTART
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"Le travail d'un journaliste, même en presse spécialisée, n'est pas de prendre partie ou d'être positif ou optimiste sur un tel sujet. Son travail n'est pas d'aider des marques à faire du business. Son boulot c'est de tenter au maximum d'être impartial, de présenter les avantages et les inconvénients, de mettre en perspective." 😃😃 Manque plus que le générique de la Petite maison dans la prairie. Nan, je charrie. Tu as parfaitement raison, mais qui y croit vraiment encore quand dans un article doit-être testée la camelote d'un annonceur capital pour le journal ? On est loin de feu l'Officiel du cycle des années 70 qui testait des trucs parfaitement improbables et originaux bricolé par des artisan voire des amateurs pour voir ce que ça apportait, Les magazines sont devenus plus ou moins volontairement des dépliants publicitaires pour grandes marques vantant des trucs hors de prix qui se ressemblent tous en plus de ne pas vraiment être utiles à améliorer les performances d'un modèle à l'autre. En ce moment leu truc c'est le disque. Demain ça sera le New-Power-Balance ou les accessoires couleur "or" tendance, ou encore des jantes de 40mm de large et super-bombées parce que c'est encore plus aéro (tiens, ils parlent moins de l'aéro depuis quelque temps)....
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Comme 99% de la production mondiale de vélos. Si le cahier des charges et la finition sont bons, what else ? Quant au poids es roues, à moins d'avoir des trucs de 3kg, bien des tests ont prouvé que c'était surtout psy. Ca se sent un peu en relance ou en démarrage, sinon le moteur c'est le cycliste et rien d'autre... A partir de là, ce qui compte c'est d'avoir un truc pas trop mou et suffisamment confortable, avec des pièces sérieuses pour ne pas être ennuyé, et joli pour se faire plaisir. Le reste c'est du roman marketing. Un vélo comme ça bien des pros en aurait voulu un il y a quelques années, non ?...
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Tes verres ont pris un coup de chaud sous l'eau du robinet (un grand classique, ne jamais laver des verres organiques traités sou l'eau chaude) ou peut-être même derrière la vitre d'une voiture (qui est normalement elle aussi polarisée mais ne stoppe pas certains rayonnements que les verres n'apprécient pas dans ils sont concentrés). Je le sais parce que je me suis déjà fait avoir.
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Je confirme : en amateur, et surtout dans les plus petites catégories, quasiment tout le monde est passé aux pédales auto d'un coup alors que chez les pros des irréductibles utilisaient les pédales à cage... De même les commandes de dérailleurs aux manettes ont vite été adoptées malgré leur prix et leur poids. L'intérêt a été quasi instantané, ceux qui ont tardé (dont moi), c'était pour des questions de prix, pas par goût. Pour les cadres en carbone, il y avait non seulement le coût mais aussi le fait que les trois quarts du temps les tubes collés avaient une fâcheuse tendance à se décoller, ou alors que les cadres étaient très raides et tapaient un maximum quand ils étaient monoblocs, et souvent avec des géométries un peu différentes des cadres européens dans les tailles extrêmes (Giant Cadex), ce qui fait que tout ça a été accueilli avec circonspection.
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De toute façon le disque est interdit en compétition, alors pour en avoir sur un "vélo de course", ben... C'est assez curieux. Et en ce qui concerne le changement de roue, le transport en démontant les roues, les petites choses qui sont pratiques pour un coureur pressé, ben ça ne le fait pas trop. Puis comme c'est un peu plus lourd (ça, encore, c'est très relatif..), plus cher et que ça oblige à changer cadres et roues de tout le "parc" si on a plusieurs vélos, et comme ça pose un problème de dépannage si on roule en club, ben ça ne peut qu'être au moins pour un moment marginal. Par contre pour le gars qui ne court pas, qui ne fait pas l'entretien de ses vélos (ou qui a beaucoup de temps à y consacrer) voire qui a son assistance technique perso en cas de besoin quand il roule (si, ça existe), ou encore qui de toute façon ne compte pas trop y être occupé parce qu'il ne roule pas beaucoup et donc statistiquement risque moins d'être ennuyé, pourquoi pas ? Il serait intéressant de savoir si ces vélos voient véritablement leurs ventes progresser chez les compétiteurs amateurs dans les pays anglo-saxons qui les ont autorisés en course en faisant fi des règlements UCI, ou si ça reste cantonné aux pratiques un peu à part qui n'existent pas vraiment chez nous. (Comme celles des csp+ qui font ce qu'ils appellent la "course aux bars", ils ont une expression en anglais que j'ai oubliée pour décrire leurs sorties "sauvages" de 30 bornes qui se finissent au café du coin, ce qui donne une mode vestimentaire et autre un peu à part, notamment à qui aura le vélo et la tenue les plus "dans le vent" vus dans les magazines...) A mon avis le disque vise plus un marché US, canadien, australien... Que celui des compétiteurs ou cyclistes européens. A+ Olivier
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Communicant interne d'entreprise, organisateur d'"événementiel" improbable, responsable "éthique" dans une banque, expert en yoga appliqué au management, hôtesse/plante verte, rapporteur de commission étrange à l'A.N. ... On en trouve du monde qui ne saurait pas toujours exactement expliquer à quoi il sert de nos jours, ça ne va pas vraiment à suffire à trouver... Aux Etats-Unis un gars avec un titre ronflant a rendu pendant justement 25 ans un rapport pour un conseil d'administration d'une grosse boîte, avant de se rendre compte qu'on le lui avait initialement juste demandé pour un besoin très ponctuel la première année. Les cadres et autres actionnaires qui avaient vu passer le truc pendant des années ne comprenaient pas à quoi correspondaient les chiffres qu'il donnait mais faisaient mine d'être au courant pour ne pas passer pour des andouilles... Un autre s'est rendu à son bureau d'une banque à la même adresse pendant une période similaire avant que sa boîte réalise au moment de son départ en retraite qu'elle avait déménagé ailleurs le service auquel il appartenait depuis aussi longtemps, et même qu'elle n'avait plus du tout de locaux à cette adresse... (Dans le Livre des bides qui doit être maintenant collector il y en avait des pelletées comme ça).
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Je ne savais pas que Poulidor n'avait jamais rien gagné, selon Dugarry dont je ne me souvenais pas qui il était jusqu'à ce que je voie cette vidéo... Bon, c'est vrai que Poulidor n'a jamais défrayé la chronique pour ses grosses voitures, et à mon avis il s'en moque. 😆 En passant le "mal français" est une formule employée comme élément de langage récurrent, dans cet esprit c'est surtout à l'origine le mal d'avoir fait 1789, et à partir de là d'avoir mis le souk dans un ordre européen bien établi et qui devait être immuable, le mal d'avoir appris à ne pas aimer les inégalités de droit divin, C'est une manière de nous le rappeler assez souvent pour qu'on accepte de rentrer dans le rang, parce qu'il aurait fallu depuis toujours être comme les autres. Mais c'est pas grave, nos bons seigneurs sont en train de corriger ce mal à grands coups de "réformes" pour remettre les gueux à leur place. Pour ce qui est des vélos, peu me chaut. Personnellement je trouve les vélos "modernes" assez insipides et pas toujours très beaux (du générique au vélo de luxe, c'est quasiment la même forme,la même couleur, souvent noir, et il faut avoir un gros niveau pour réellement faire la différence à position identique), mais peu importe, les goûts sont relatifs. Idem pour les voitures. En passant il y a autant de crétins en poubelle qu'en voiture de prestige, et autant de gens sympas, ça se voit sur la route. Moi, du moment que ça roule et que je n'aie pas à aller au garage tous les mois, tout va bien, c'est purement utilitaire, mais je comprends que pour certains, souvent d'une génération un peu plus ancienne que la mienne, ça soit un symbole de liberté et une passion... Chacun fait ce qu'il veut, pour beaucoup de gens le vélo c'est aussi juste un truc avec des pédales qui ne vaut pas qu'on y mette plus de 200 roros... Il y a un truc qui est cependant crispant c'est de voir des gars, pourtant avec un palmarès impressionnant, dire que leur vélo tout neuf, plutôt sympa, (Pinarello GAN, pour le coup original par rapport au tout venant) n'est pas terrible, parce que certains leur ont peut-être fait une remarque pas sympa sur tel ou tel détail, et parce qu'ils ont intégré le discours marketeux et puéril façon "c'est moi qui ai la plus grosse", alors que franchement leur matériel est très chouette et suffit techniquement très largement à faire de la compétition... Sinon chacun fait ce qu'il veut, Je fais dans le matériel faussement "vintage" ou sans âge, surtout parce que c'est original et efficace pour me faire plaisir sans déglinguer mon compte en banque, et je m'en tape si il y en a qui dise que c'est ringard (j'ai adopté cet hiver des manettes façon STI avec câbles externes pour rester en 10 vitesses alors que j'avais depuis toujours les leviers Campa avec les câbles sous la guidoline, c'est pour dire ce que moi, la mode, même si j'ai un peu du dernier Ultegra dessus, les freins parce qu'ils sont très efficaces...) Et ma femme c'est de toute façon la plus belle. Je laisse nos bons seigneurs acheter du mannequin qui veut bien se vendre. Allez, les pt'ts vélos, paix sur les anneaux et le bitume... 😃
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Course FFC ou UFOLEP
Olivier TÉTART a répondu à un(e) sujet de Florian FRISON dans Discussions Route
Tu as aussi la FSGT, très très très sympa, et très présente en Rhône-Alpes (bien plus que l'UFOLEP, voire que la FFC, si ça n'a pas changé) et aussi en Provence (si ça n'a pas changé non plus). A+ Olivier -
Jette un coup d'oeil chez Velo Orange. Les Américains sont fans de vélos anciens français et rééditent des pièces au pas métrique (des répliques de ce qui se faisait chez nous autrefois avant que notre industrie du cycle périclite). Le "pas français" c'est le système métrique, celui qui aurait dû s'imposer avant qu'on délocalise dans les pays qui utilisaient le système anglais/BSA. Sur les vieux vélos il y a aussi le pas italien (boîter), et une curiosité très très rare, le pas "suisse" qui a pu se trouver sur quelques vélos d'équipes pro autrichiennes dans les années 70. Un copain avait acheté un cadre à un pro et était tombé là-dessus, il avait tout re-taraudé pour pouvoir y monter quelque chose d'autre que les pièces spéciales en campa qu'il y avait dessus à l'origine.
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PAS SI INNOCENT QUE CA
Olivier TÉTART a répondu à un(e) sujet de Stéphane DOURLENS dans Discussions Route
Ben... Décision conforme au régime et aux valeurs contemporains, donc pas trop de surprise. Pour beaucoup un cycliste est une personne qui n'a pas les moyens de s'acheter un gros truc à moteur, ou pire, un subversif, un farfelu d'écolo. Dans tous les cas c'est juste une sorte de gueux, et quand on est quelqu'un de bien parce qu'on a un plus gros véhicule on peut parfaitement le frôler ou lui foncer dedans : de toute façon il gêne et les gueux n'ont pas à la ramener. Et si il le fait on peut s'autoriser à lui taper dessus avec un manche à balais ou l'attaquer à coups de "petit racloir", même qu'à deux contre un c'est encore mieux. Ca apprend la vie comme elle doit être. 😃 Dura lex sed lex. Un copain a été tué l'an dernier à l'entraînement en pleine campagne déserte, un bout de son vélo (pédalier) a été retrouvé à plusieurs dizaines de mètres. On a vite conclus l'enquête en disant qu'il s'était fait ça tout seul comme un grand, et ça a du être considéré comme résolu pour les stats. Un autre a été fauché par un camion par un multirécidiviste au volant d'un camion sous l'emprise de stupéfiants. Il restera avec une grosse infirmité et ne pourra plus jamais faire de vélo. Comme la procédure a été un peu, hum... Perturbée (disparition d'une pièce pour expertise : vol du vélo laissé sur le bord de la route après intervention des secours) ben il n'y a toujours pas eu de jugement, et comme apparemment le conducteur continue de conduire, eh bien il peut tout à fait recommencer. Les deux victimes (La loi autorise-elle encore à utiliser le terme dans leur cas ? Veuillez accepter toutes mes excuses, Messieurs-Dames, si ce n'est pas le cas) : de braves pères de famille du genre roulant très (trop ?) à droite... Me souviens sur une course, aussi, d'une personne qui s'est présentée comme "magistrat" aux signaleurs et qui est restée avec sa voiture arrêtée à un carrefour jusqu'à la fin d'une course parce qu'elle ne voulait pas faire un détour de deux km dans le sens des coureurs pour se rendre où elle voulait, pour ne pas se trouver en contresens de la course et ne pas bafouer l'arrêté préfectoral Elle a bien gêné pour passer les personnes qui, elles, étaient plus civiles...Pareil, apparemment selon elle la loi lui donnait le droit d'emmerder le monde parce qu'elle le valait bien. Alors comme c'est la loi, on ne va pas épiloguer, certains ont des droits, c'est comme ça, et tant pis pour les autres. -
Que valent vraiment nos vélos ?!
Olivier TÉTART a répondu à un(e) sujet de Artus JALADEAU dans Discussions Route
Ben lis donc le message de Nicolas... On gratte sur les périphériques qui de marque et de modèles connu passent au matériel "maison" (générique re-badgé, là aussi), les groupes deviennent incomplets ou on passe au niveau de gamme inférieur sur un même modèle... Top Vélo vit des annonceurs, hein... Un site avait fait aussi un calcul du genre pour essayer même de dire que les prix avaient baissé, en faisant croire que le Sora d'aujourd'hui c'est l'équivalent de l'Ultegra d'hier... Comme beaucoup de gens qui ont un peu de bouteille j'ai pu constater que le salaire médian français correspondait à un vélo d'une équipe pro à une époque, et qu'aujourd'hui il ne payerait peut-être même pas les roues de spads qui valent quasiment le prix d'une petite voiture... Lightweight Meilenstein 2018 (des roues de pro) : 3990 euros, salaire médian français :1797 euros par mois. Et on aura beau essayer d'embobiner le peuple en racontant qu'un vélo actuel en Shimano Claris ça vaut un Dura-Ace des années 90, je sais très bien que *jamais* un pro n'a roulé en Claris : la valeur et la technicité sont évidemment relatives à leurs époques et il n'y a pas de correctif de gamme à faire pour enfumer. Un vélo de 1997 en Dura-Ace, c'est un vélo vendu en Dura-Ace comme haut de gamme, comme peut l'être un vélo en Dura-Ace vendu en 2017. Sinon on peut aussi raconter qu'une Renault Twingo coûte relativement moins cher à son propriétaire qu'un char à boeufs payé au Moyen-Age, et qu'en plus elle va beaucoup plus vite et qu'elle est bien plus confortable... Bref, que c'est aujourd'hui une super voiture de luxe... -
Un vélo pour les riches qui n'ont pas de watts
Olivier TÉTART a répondu à un(e) sujet de Michel GERAUD dans Discussions Route
Bah, un vélo avec un moteur ça existe depuis longtemps, ça s'appelait un Solex à une époque. Et ça s'appelle toujours comme ça avec le nouveau modèle électrique... https://www.breezcar.com/img-c/pageimg/2106_W750.jpg -
Que valent vraiment nos vélos ?!
Olivier TÉTART a répondu à un(e) sujet de Artus JALADEAU dans Discussions Route
L'exemple de la clio et de la 4L va parfaitement dans mon sens : en auto le matériel coûte comparativement moins en trente ans en étant bien plus performant. Le matériel vélo est bien plus cher en 5 ans en n'offrant rien de plus (voire avec des périphériques moins bons pour gratter sur les marges). Quant aux alus... As-tu connu la glorieuse époque de cet alliage ? Les cadres EXS Team à 150 euros, qu'on vendait six fois plus il y a une grosse quinzaine d'années, à ton avis, c'était pas du travail en grande série ? Je vais te dire un truc : on les trouve encore, l'astuce de la marque était d'avoir fait faire un stock de cadres bruts en grande série à l'avance et loin justement pour tirer sur les prix, et ensuite de les peindre localement selon un type de déco et un protocole fixe, au fur et à mesure selon les couleurs demandées... D'où la longévité du modèle (qui doit continuer à exister grâce aux stocks de cadres brut qui était important). Et même à l'époque des cadres en acier Aelle à 500 balles (francs), quand on vendait des milliers de vélo de ce type par an chez nous, tu crois vraiment que c'était de la petite fabrication artisanale, ou de la production en usine du côté de Saint-Etienne, avec pose de l'autocollant qui va bien ensuite dans la boutique ? A une époque ou le moindre bouclard de quartier (et il y en avait bien plus qu'aujourd'hui) avait deux/trois vélos sous sa propre marque, quasi identiques à ceux qu'on trouvait chez ses collègues, sans qu'il soit artisan et sans que ce soit du sur mesure ? Les vélos en alus pour aller au marché, ou ceux pour les petits avec des petites roulettes, qu'on trouve en supermarché ou en GSS, c'est fait à la pièce ? Beaucoup ont autrefois entretenu alors le mythe de Bébert leur soudeur, magicien dans sa cave sortant du cadre à la pièce et à prix discount... Eh oui, les Chinois n'ont pas inventé la méthode du stickage... Sinon, évidemment qu'un vrai cadre artisanal apporte un plus pour la finition, la soudure jolie, etc, comme je l'ai déjà dit, mais là le prix est plus élevé et le plus souvent justifié... A part le métal, le coup du Fondriest carbone moyenne gamme qu'on trouvait sous une trentaine de marques différentes il y a quelques temps (et qu'on trouve encore), mh... ? Du personnalisé par les constructeurs ? Si tu te renseignes, ce n'est pas un modèle pour lequel le "constructeur" a choisi pas à pas son type de fibre ou le nombre de couches, mais bien un modèle acheté sur catalogue à une usine pour fournir de la gamme moyenne sans se fatiguer, certains petits revendeurs qui se fournissent exactement au même endroit, puisqu'il n'y a pas exclusivité, l'ont dit ouvertement, et certains ne les ont pas crus... Après pour faire comme on peut mettre un PC avec un logiciel de CAO dans un coin de ses locaux et on dit que ses ingénieurs ont su choisir les meilleurs compromis au terme d'études qui ont duré des années (discours avec photos qu'on trouve à l'occasion sur de jolis sites bourrés de fautes d'orthographes et conçus par le petit frère ado du patron), alors que le PC a surtout servi à passer commande chez le grossiste... (me souvient d'un reportage il y a quelques années où un journaliste s'était étonné du peu de personnel et de la faible puissance de calcul de l'outil poussiéreux qui trônait dans le soi-disant bureau d'étude pourtant d'une marque "européenne" connue, que je ne citerai pas parce que ça me fait mal au ventre de le savoir, et sur lequel on lui présentait des géométries et des dessins de cadres... Pour la petite histoire, les cadres étaient en fait conçus et fabriqués de A à Z chez Advanced à Taïwan. Les seuls "vrais" vélos de la marques, ben c'était les modèles en métal... Qu'utilisaient encore les pros. Et encore : pour beaucoup d'entre eux c'était de l'artisanal avec l'étiquette du team). Ensuite la marque peut aussi acheter un modèle en exclusivité (ça se fait). Puis faire produire d'après un moule qu'on lui présente, mais avec un cahier des charges précis pour la qualité de la fibre, le nombre de couche, la mise en oeuvre, etc... Elle peut aussi tout concevoir en interne pour avoir le meilleur possible dans l'absolu, c'est a-dire moule, process, tests... Ce n'est plus du tout la même chose, là les prix s'envolent, surtout si en plus les unités de production lui appartiennent (les hauts de gamme Time, Look, etc...) Absolument tous les cas de figure sont possibles, avec un prix qui grimpe selon les options, mais il ne faut pas rêver : un vélo à 2000 balles sera presque toujours un générique. -
Que valent vraiment nos vélos ?!
Olivier TÉTART a répondu à un(e) sujet de Artus JALADEAU dans Discussions Route
Si, si pour les cadres je ne me souviens plus des modèles exacts, si ce n'est qu'un cadre du genre FM*** était utilisé par une liste impressionnante de noms (je crois me souvenir, et ça m'a déçu de la part des italiens, d'une marque très connue. Des gars avaient il y a deux/trois ans complété la liste des marques utilisant alors ce cadre sur un forum, à grand renforts de photos et de fiches de géométrie, c'était bidonnant. Typiquement un générique revendu sans exclusivité et re-stické pour compléter facilement une gamme moyenne). Pour les séries de tubes alu, il suffisait de consulter les docs techniques des séries de chez Colombus pour s'apercevoir que d'une série à l'autre on avait bien des tubes communs, et que l'alliage était identique pour ceux qui différaient... Il suffit de regarder les caractéristiques la dernière série alu existant aux dernières nouvelles... Après, la mise en oeuvre est bien plus aisée et économique justement en série (soudage, marbres multiples voire robotisation pour les angles, etc...). Pour l'exemple de la Clio ça ne marche pas du tout quand on a exactement la même fibre avec les mêmes données techniques du cadre d'une marque à l'autre. Et les mecs du dérailleur, il faut qu'ils réinventent les instruments pour calculer le tirage tous les ans ? Les nouveaux alliages viennent de Krypton ? Les roulements pour les roulettes sur le haut de gamme, il leur a fallu des années de développement ou c'est un truc connu de puis plus d'un siècle ? 😃 Pour l'artisan on est d'accord : pour la qualité, la personnalisation et le rapport qualité/prx/technique il n'y a pas mieux s'il ne se prend pas pour Vuitton. Edit : tiens, si, comme donnée j'ai retrouvé rapidement ça : "Concernant le prix, j'ai recensé au moins 30 "marques " différentes sur ce modèle, et le prix moyen est bien au dessus. Pour exemple pour un modèle connu, mon cadre de chrono Korsa kronos à 649 €, est vendu chez Olmo, ou Fondriest, ou Airstreeem....à 2000 ou 2500€....Donc quand j affiche le prix de 1300€ c est effectivement un prix "normal" au vu de ce que je viens d'écrire. CKT le taiwanais vends son cadre à 1600 € rien de plus normal, (c'est que le sponsor" Richard" doit avoir de l'appétit.)" http://www.onlinetri.com/phpBB2/viewtopic.php?t=40445 Je crois que la liste exacte des marques ayant le même cadre avait été balancée avec humour sur un forum anglo-saxon, mais je n'ai pas le temps de chercher. A+ Olivier -
Que valent vraiment nos vélos ?!
Olivier TÉTART a répondu à un(e) sujet de Artus JALADEAU dans Discussions Route
Pour relancer la discussion en dehors des polémiques sur la contrefaçon (qui n'était pas le sujet initial) : Comment se fait-il qu'on ait trouvé il y a peu de temps exactement le même cadre sous plusieurs marques reconnues appartenant à de grands groupes ? Ca ne serait pas du générique acheté en usine sans exclusivité sur catalogue et sans aucun frais de R et D ? En dehors du carbone, quand l'alu était très à la mode, que penser des discours des magazines ou des "secrets" alors soigneusement "entretenus" en ce qui concerne les alliages des différentes marques, avant que tout le monde se rende compte que ces fameux alliages "magiques" et "exclusifs" étaient toujours les mêmes derrières les étiquettes commerciales, quasiment standardisés dans l'industrie, et que seules les épaisseurs variaient, et encore mêmes pas sur tous les tubes, au gré les séries ?... Et que le prix de ces cadres s'est retrouvé de manière quasi magique divisé par deux ou trois en quelques mois ?... (ce qui n'a pas empêché que ça donne à l'occasion de très bons cadres). Alors que les prix de ces cadres étaient au plus haut quand le prix de la matière première était au plus bas ? Les prix, y compris bien sûr ceux donnés aux détaillants, ne seraient tout simplement pas fixés au maximum en fonction de la demande sans correspondre beaucoup aux contraintes de production ? D'où la possibilité de trouver de très honnêtes génériques (au milieu de trucs très bof-bof, évidemment, mais il arrive de trouver aussi des haut de gamme de marque qui posent de gros gros problèmes de fiabilité, c'est arrivé à plus d'une équipe pro, et avec des cadres exclusifs et esthétiquement très réussis, voire les plus beaux de leur époque...) Ca ne serait pas un peu beaucoup comme dans l'industrie du luxe (que le vélo devient en grosse partie lentement mais sûrement), une simple technique de refiler un truc trivial au prix de l'or grâce à la ch'tite étiquette qui fait rêver ? Regardez le prix des dérailleurs : il y a encore des frais de recherche à amortir ? C'est une technologie spatiale ? Ils sont faits en platine ? Certains vélo coûtent plus chers que certaines voitures, et bien plus qu'un smartphone : il y a plus de pièces et la techno est plus pointue ? Des prix qui se justifient pour un artisan, se justifient-ils pour une industrie qui maîtrise les coût de production et fait en série ? -
Que valent vraiment nos vélos ?!
Olivier TÉTART a répondu à un(e) sujet de Artus JALADEAU dans Discussions Route
Non, les faux Pinarello ne sont à l'origine que des génériques peu ressemblants que certains ont dès la Chine maquillés en Pinarello, les copies plus exactes (et de provenance plus fumeuses puisque réelles contrefaçons destinée à vraiment tromper cette fois) sont apparues ensuite. Et encore heureux qu'il y avait des réelles différences vu la différence de prix et de qualité. Mais pour la moyenne gamme c'est moins net, il y a quelques années ont trouvait exactement le même cadre avec les stickers d'une bonne dizaine de marques différentes, et parfois pas des moindres. On avait l'impression qu'il était revendu en gros sans exclusivité par une usine et servait à combler les trous dans les gammes, une bonne base pour un simple et bon vélo, quoi... Un FMquelque chose. Quant à Vivelo ou Drag, se sont manifestement des marques qui vendent du générique, ça ne les a pas empêché d'équiper des pros et des pros qui ont gagné... (Oui, bon, c'est vrai, même avec une moissonneuse batteuse ils y arriveraient, mais bon, quand même...) Du générique tout de même haut de gamme (ben oui, si on veut du bien fait de qualité ça coûte quand même un peu). Dans le même genre on a EXS chez nous... J'ai bien dit que je jouais le rôle de l'avocat du diable... 😃 -
Que valent vraiment nos vélos ?!
Olivier TÉTART a répondu à un(e) sujet de Artus JALADEAU dans Discussions Route
C'est quoi ce charabia ? Ce n'est pas du latin ! -
Que valent vraiment nos vélos ?!
Olivier TÉTART a répondu à un(e) sujet de Artus JALADEAU dans Discussions Route
Je vais faire l'avocat du diable : il y avait je ne sais plus quelle usine chinoise qui faisait un cadre générique qui ressemblait vaguement à un Dogma, et qui fournissait pas mal de contrefacteurs qui, eux, y collaient les étiquettes "Pinarello". Mais en regardant de plus près ce cadre offrait des avantages pratiques par rapport à l'original : tube de selle rond donc utilisation de tiges de selle standard et non profilées/propriétaires, filetage BSC et non italien avec boîtiers plus rares, etc... De plus en affichant clairement la couleur puisque la fiche technique annonçait un type de fibre jamais utilisé par Pina. Ce cadre se trouvait sous des marques autres que Pina, souvent même avec des noms humoristiques ou outranciers (je ne sais plus quel revendeur français plutôt spécialisé dans le triathlon le vendait aussi sous sa propre marque), et avec des couleurs flashy qui n'ont jamais été au catalogue Pina. Alors, copie (ben non, trop grandes différences), plagiat ? Inspiration humoristique (un peu comme les buggies des années 70 imitant de très loin les voitures de sport de l'époque) ? Ou simplement autre marque s'inspirant sans tromper son monde ? De même, mettre un autocollant "Bianchi" sur n'importe quel cadre, c'est vraiment de la contrefaçon ou c'est acheter un joli autocollant à Bianchi ? Et si c'est mis sur un cadre d'une autre marque mais identique et sortant de la même usine qu'un Bianchi ? En mettre un de Ferrari sur une BX, c'est aussi de la contrefaçon ? Sinon, en vrai, tous les cadres carbone de marque sortent des usines Giant, Merida, Advanced Internationnal Multitech, Fritz-Jou, Topkey et Martec, Après c'est peinture, stickers et étiquette pour le numéro de série et le prix... C'est un peu comme pour les machines à laver ou les frigos, on retrouve souvent la même chose sous plusieurs marques... L'époque magique des gars qui soudaient leur cadres avec un minimum de passion : c'est fini, sauf pour les artisans. Le carbone c'est ni plus ni moins le même genre de commerce que l'électroménager blanc, les moteurs et l'électronique en moins... -
Dégonfler ses pneus entre deux sorties
Olivier TÉTART a répondu à un(e) sujet de Philippe ROTA dans Le matos
Soulager les crochets des jantes et éviter que les pneus grossissent lentement à la longue (ce qu'ils feront de toute façon, mais ça ralentit un peu le phénomène), voire craquellent ou se déforment. Une habitude aussi gardée du temps de boyaux faits main. Les roues derrière la vitre de la voiture gagnent aussi en pression avec la chaleur l'été, donc après la course on casse la pression, ça évite de mauvaises surprise lors du retour. -
Actuellement je roule sur des Hutchinson Epsilon en 25, des pneus d'entraînement, et comme il y a écrit 7 bars maxi dessus, ben.. Je mets 7 bars (101 psi ou 7.1 kg) pour mes 89kg de bébé réjoui... Et ça suffit bien pour roulotter les dimanches au mois de novembre. Vu le volume des boudins et la relative raideur de la carcasse qui aide à la robustesse, pour talonner il faut être un barbare... Je ne dirais pas la même chose avec une plus petite section. En Saison c'est Atom et 8 bars dedans. d'expérience au dessus ça ne sert à rien d'autre qu'à déformer la carcasse. Les Atom au mois de novembre, c'est chercher le silex, alors plus gros et pus balèze moins gonflé c'est bien...
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Les ateliers Louis Blaze faisaient ça en Belgique à une époque.
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Hope Mono RS. Fait pour endurer le climat anglais, du beau matériel.
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Votre plus beau maillot
Olivier TÉTART a répondu à un(e) sujet de Eddy LEDOUX dans Discussions Route
Le maillot Atala Campagnolo, celui qui faisait bagnard, était très original pour son époque. Sinon, le rose et bleu de la Lampre, dans sa version la plus simple/sobre, était bien chouette et se voyait de loin, il a lancé un style repris par plein d'autres depuis. L'un des plus originaux, façon on fait n'importe quoi, et ce qu vous en pensez, ben tant pis : Rock Racing avec ses multiples variantes. Sinon mes plus beaux maillots à moi sont ceux de mes clubs successifs. -
Roues carbone à pneus : quelle pression ?
Olivier TÉTART a répondu à un(e) sujet de Patrick MORER dans Le matos
Très honnêtement, à moins que d'énormes progrès aient été faits, à ta place au dessus de 7 bars j'éviterais. Il y a très longtemps j'ai vu un copain déformer ses belles Corima, et ce n'était ni le genre à laisser les mains sur les freins dans les descentes ni une brute épaisse pour mettre beaucoup de pression, d'autant plus qu'il savait travailler le carbone et qu'il se doutait de la résistance du bidule. Par ailleurs, même avec ses jantes modernes, cette marque, du genre très sérieux, donne une pression maximum de 7.8 max avec des pneus de 23. Donc avec des jantes de provenance asiatique à pas cher, ou d'autres nettement plus chères mais finalement venues du même endroit par des voies plus ou moins avouées, méfiance. Ca serait bête de flinguer de belles roues toute neuves comme ça. -
Tu m'étonnes qu'il y a un groupe... Il part de Saclay. Ce n'est pas à côté mais c'est un must. Edit : raté, je crois que Saclay c'est le mercredi, j'ai confondu avec les horaires d'un autre groupe (loin de chez toi).