Jean GUY

Il n'y a pas que dans la ville... Ailleurs sur le parcours aussi, comme sur l'unique grimpeur de l'étape. Alors gros sous ou pas, si le départ du Giro en Israël peut rendre le vélo populaire là bas, pourquoi pas? C'est autre chose que les courses de début de saison dans le désert où il n'y a pas un chat. C'est simple, le public m'a fait penser aux images du Tour en Grande-Bretagne !

Mais enfin, tu as vu le public au bord de la route ? Cela parait énorme sur les quelques images que j'ai vues.

J'ai utilisé 44 vélos depuis que j'ai pris ma première licence entre mes vélos perso et mes vélos de service, auxquels j'ajoute 2 VTT, un vélo de cyclo-cross, plus les dizaines et les dizaines de vélos avec lesquels j'ai roulé dans le cadre de mon travail. Je ne dois pas être loin des 800 000 bornes. Eh bien je n'en ai cassé qu'un seul, sous la puissance de mes coups de pédale (😃) et c'était un acier Columbus.

Intéressant à voir, mais je ne vois pas trop ce qui peut provoquer la nostalgie dans ce film. Les coureurs ? Pour beaucoup, des smicards du vélo qui souffrent pour presque pas un rond. Aujourd'hui, ils sont globalement bien mieux lotis. Tant mieux pour eux. Dans le film leur environnement paraît très "amateur". J'ai plutôt l'impression d'être projeté 10 ans plus tard dans une course de clocher. Les grévistes ? Pas grand chose n'a changé de ce côté-là non plus, malheureusement. La course en elle même ? Bah c'est une course de vélo avec des champions qui se mettent des peignées, un champion du monde qui râtonne à la fin tout en mettant des mines, une vitesse visuellement impressionnante sur les pavés, mais je ne suis pas sûr que ce soit exactement sur les mêmes secteurs que de nos jours. En plus, sur les images du début, avec des éditions sous la pluie, les mecs avaient l'air malin avec leurs boyaux de 21, il étaient obligés de courir avec le vélo sur le dos. En regardant un peu mieux, peut-être l'impression que les équipiers des champions étaient moins à la hauteur que ceux d'aujourd'hui. Les mecs étaient obligés de se débrouiller seuls très tôt dans la course. Et étonnant que personne ne se soit intéressé au triste destin du vainqueur de cette édition 1976 de Paris-Roubaix, Marc Demeyer...

Les progrès considérables l'ont été dans presque tous les domaines du matériel : - Les roues (poids et aérodynamisme) - Les cadres (idem, ainsi que la rigidité) - Les pédales auto, avec plus de sécurité, mais surtout une bien meilleure liaison entre les pédales et les chaussures - Les changements de vitesses aux poignées (qui permettent des changements de vitesse en danseuse) - Les tenues (plus confortables et surtout plus aéros) Je mettrais de côté le nombre de vitesses, parce que là où les mécanos se prenaient la tête pour changer les roue libres en fonction du terrain, les 10,11 ou 12 pignons sont surtout là maintenant pour faire tous les parcours avec la même combinaison de rapports. N'empêche que les vélos de cette époque étaient lourds, mous et peu aérodynamiques, par rapport à ceux d'aujourd'hui. Et à niveau physique égal, un vélo d'aujourd'hui permet de rouler plus vite.

Voilà une course qui me rappelle de sacré bon souvenirs 🆒

39/25 pour la partie la plus difficile.

Je l'ai déjà fait des 3 côtés la même journée. De mémoire ça fait 138 km et 4200 m de D+. J'étais parti de Malaucène, pour une première montée légèrement "en dedans". C'est long mais c'est sympa et varié comme montée. Ensuite j'ai fait côté Bédouin, assurément le plus gros morceau, d'autant plus que la partie en forêt est largement la plus compliquée de la journée. Là j'ai essayé de monter "costaud". Pour finir, la montée depuis Sault, la plus facile avec ce qui reste d'énergie. J'avais eu la chance de faire ça un jour sans vent, avec environ 26/27° en bas et 18° en haut.

http://www.leparisien.fr/faits-divers/bertrand-cantat-les-verites-du-juge-qui-l-a-libere-13-10-2017-7329999.php Que vous a dit Cantat sur son geste ? Il a évoqué une altercation avec sa compagne, une bousculade au cours de laquelle il a été projeté contre un angle de porte. Il a éprouvé une très vive douleur dans le dos qui a provoqué en lui un soudain déchaînement de violence, de puissantes gifles dont les conséquences furent terribles. Est-il nécessaire de rappeler qu’il a été condamné à Vilnius pour «coups mortels» et non pour homicide volontaire (NDLR : cette dernière qualification n’existait pas alors dans le droit lituanien) ? Il est donc inexact de le présenter comme un «meurtrier», ou pire comme un «assassin», toujours cette dictature de l’émotion. Ce qu'en dit le juge qui a libéré Cantat est très différent de ce qui est dit ici : "Entre d'autres également qui soutiennent qu'un chanteur a tué de ses mains sa compagne alors qu'il est démontré que le décès est due à une chute suivant une bagarre initiée par la victime."

Comme ce sont des watts estimés, il est possible que toi ou les autres concernés vous n'avez pas rentré le bon poids dans votre profil.

Si tu pèses 55 kg et les autres 80, c'est normal !

Oui bien sûr. Même avec une course durcie et en petit comité, Valverde ou Alaphilippe auraient pu gagner aujourd'hui. Il a manqué un ou deux équipiers à Valverde pour éviter les temps morts et limiter l'écart avec Jungels, pour que ça change tout en cas d'arrivée groupée à une dizaine. Et dans cette configuration Alaf aurait pu l'emporter aussi. Dans tous les cas, ce ne sont ni Valverde ni Alaphilippe eux-mêmes qui risquaient d'être physiquement handicapés par une course plus sélective.

On se souvient aussi des mêmes commentaires du sinistre sbire, quand il disait que Pinot était à son pic de forme en février quand il avait battu Contador sur le Tour d'Andalousie, et que ce dernier était simplement à l'entraînement. Ou encore de ses récentes prévisions concernant l'avenir de Julian Alaphilippe. 😃

Sur le plan sportif, LA a payé largement, puisqu'il n'apparait plus au palmarès "officiel" du Tour, et qu'il a été suspendu à vie (bien qu'autorisé depuis peu à disputer à nouveau de petites épreuves ou manifestations amateur). Sur le plan financier, l'attaque du gouvernement américain était une belle fumisterie. Elle reposait sur le fait qu'en se dopant, il aurait lésé ses sponsors, et plus particulièrement l'US Postal. On avait parlé de 100 millions de dollars de dommages et intérêts. Mais si les deux parties sont arrivées à un accord à 5 millions de dollars, soit très loin de ce qui était espéré initialement, c'est qu'il vaut mieux dans un cas comme dans l'autre un bon arrangement qu'un mauvais procès. Encore aurait-il fallu que le gouvernement prouve que l'US Postal ait d'une part été lésé par le dopage de LA et de ses équipiers (ce qui n'est pas certain du point de vue de la communication à l'époque), et d'autre part que l'US Postal n'ait pas été au courant de ces pratiques. Devant un procès qui n'était pas gagné d'avance, cette transaction permet au gouvernement US de s'en tirer à bon compte. Et à LA aussi, car finalement il avait peut-être des billes pour démontrer que le sponsor était parfaitement au courant. Il me semble aussi qu'aucun de ses autres sponsors de l'époque ne l'a attaqué à ce sujet.

Je ne sais pas si Pinot est trop en forme, trop tôt ou trop près de son meilleur potentiel, mais il a très peu couru cette année, et a très nettement retardé sa préparation par rapport à l'an dernier. En février, il faisait encore du ski de fond et du VTT. Il n'a couru que le Tour du Haut-Var et le Tour de Catalogne. En courant le Tour d'Andalousie et Tirreno-Adriatico, Chris Froome a peu couru aussi, mais c'est toujours plus de jours de course que Pinot.

Surtout qu'il y a un outil, pas bien compliqué, pour retirer un bout de l'activité concernée, et ne prendre en compte que la partie de la sortie vraiment réalisée.

Je ne connais pas ton poids, mais 350 watts sur 10' c'est loin d'être limitant si tu veux faire de la compétition. Le problème en compétition, c'est bien plus l'accumulation des à-coups à 10 w/kg, que la possibilité ou non d'être capable de rouler à 45 km/h pendant 10 minutes.

On s'en fout puisqu'on parle dans le cas d'Indurain de watts-étalon.

Ce n'est pas à ma façon, c'est ce que tu as écrit. J'ai surtout compris que tu ne captais pas grand chose sur le sujet quand tu dis que 350 watts "ce n'est qu'un effort souligné" concernant l'aide fournie par un moteur de VAE. "Bien en même temps 350 watts en temps normal ce n'est pas beaucoup non plus, juste un effort souligné. S'il est à vélo en assistance électrique c'est qu'il est mal en point sans. Et puis de toute façon quelle importance ? " "Ben je t'ai pas dis que ça se faisait sans entrainement, mais il n'y a pas de quoi tomber à la renverse non plus. J'ai cru lire que sur le Tour les meilleurs coureurs pouvaient développer 440 watts durant 40 minutes, alors qu'ils sont en compétition tous les jours, alors 350 sur 5 minutes, hein, on est dans l'amateurisme. Je crois que Indurain développait durant le Tour 1995 une moyenne de 455 watts ? Le Tour ça dure 3 semaines. Bref à partir du moment ou un quinquaquelconque le maintient il faut relativiser. " Donc ça fait un moment que j'essaie de t'expliquer : - 350 watts ce n'est pas grand chose sur quelques secondes, puisqu'une grand-mère doit pouvoir le faire 3'' - 350 watts pour quelqu'un de ton niveau et de ton poids, ça doit représenter ce que tu es capable de faire au taquet sur 3 à 5' - 350 watts, même pour le grand et lourd Miguel Indurain du temps de sa splendeur, c'était les 3/4 de sa puissance lors d'une ascension finale de 30 à 40' - Quand un moteur fournit 350 watts de puissance pendant une vingtaine de km, ce n'est plus du vélo. C'est du pédalage largement assisté, et non pas l'équivalent d'un effort souligné, qui suffit en appuyant sur un bouton pour larguer les 9/10e des cyclistes de la planète.

On parle de 455 watts étalon, soit rapporté à un poids de 70 kg. En réalité, il faisait plus.

Enfin vent dans le dos, je pense que c'est de bonne guerre. Il ne faut pas croire que les 200, 500 ou parfois 4000 mecs qui passent avant et réalisent un bon temps le fassent avec le vent de face. Sinon, les watts calculés par Strava ne sont pas très réalistes sur le plat ou en faux plat, car des tas de paramètres entrent en ligne de compte (l'application n'en est pas encore à tenir compte du sens et de la vitesse du vent le jour J). Par contre, dans les bosses assez longues au-delà de 7-8 % ça tient bien la route, comme j'ai pu le constater avec ou sans capteur de puissance.

Sur Strava il y a bien cette catégorie... Mais que veux-tu...

Au-delà même de la notion de poids, c'est quand même intéressant de se rendre compte à quoi correspondent les 455 watts étalon d'Indurain en moyenne sur les dernières montées des cols décisifs du Tour 95 (et pas sur trois semaines comme l'a compris Joachim), par rapport aux efforts que nous sommes nous mêmes capables de produire. 455 watts, je peux les produire, Joachim peut les produire, Maurice peut les produire, Simon peut les produire, toi tu peux les produire, tout comme Indurain, mais il est fort probable que ce ne soit pas sur le même laps de temps, et ça fait toute la différence de niveau entre chacun d'entre nous.

Passons sur les calculs, ce n'est pas forcément le truc de tout le monde. En revanche, quand on s'intéresse au vélo et aux performances (aux nôtres ou à celles des pros), on doit à mon avis essayer de comprendre à quoi tout cela correspond. Il existe tout de même de nombreux articles ou ouvrages sur le sujet.

Ce n'est pas le tout, mais tu ne précises pas ce que tu penses de l'affirmation fondamentale faite par un autre forumeur : 350 watts (l'assistance fournie par un VAE ou un VTTAE), ce n'est pas grand chose, juste "un effort souligné".