Jean GUY

À sa première participation, il venait de commencer le vélo je crois bien. Il a commencé tard car il venait de la course à pied. En 91, il termine 10e et moi 9e (pour ma première participation). Je l'ai doublé dans l'Alpe d'Huez, en pleine fringale. Il zigzaguait sur la route. Mais de toute façon il n'était pas en lice pour gagner. Cette année-là, nous étions dans le même club et avions passé la semaine ensemble à l'Alpe d'Huez. Il ne courait plus car il était suspendu pour une histoire de contrôle positif dont je ne me rappelle plus les tenants et les aboutissants, et qui s'est miraculeusement arrangée juste avant son passage chez les pros. En 92, il faisait effectivement un temps horrible, et il a survolé l'épreuve. J'étais pour ma part 3e en haut du Galibier, mais j'ai abandonné dans la descente, complètement congelé et avec plus tout à fait toute ma tête.

Pinarello conçoit ses cadres en Italie, puis les fait fabriquer à Taïwan avec des fibres de carbone japonaises, dans une usine qui fabrique exclusivement pour eux, et sous le contrôle d'un ingénieur maison. Puis les cadres sont rapatriés en Italie, et ensuite peints et montés à Trevise. J'ai personnellement visité l'entrepôt Pinarello à Trévise, et il n'y a aucune trace de fabrication de cadre (par contre, des cabines de peinture high tech). J'ai aussi visité l'usine Canyon en Allemagne, sauf que là il n'y a pas de peinture. Juste des cadres qui arrivent d'Asie après avoir été étudiés en Allemagne, qui passent toute une série de tests qualité et radiographie, puis qui sont montés dans une chaîne de montage. Dans les deux cas, cela ne joue pas sur la qualité, bien au contraire. Certaines usines à Taïwan sont vraiment très spécialisées dans le carbone, mieux qu'en Europe. Pinarello, c'est 13 tailles de cadre sur la plupart des modèles. Cela fait autant de moules à concevoir, acheter, remplacer (un moule ça s'use). Les capacités de production sont limitées par le nombre de moules, le temps nécessaire au placement très précis des couches de carbone dans le moule, le passage au four, et le nettoyage du moule. Des moules "usés" peuvent ensuite être repris ou rachetés, ou copiés par ceux qui font de la contrefaçon. Mais personne ne peut vérifier si la réalisation est aussi bien faite que sur l'original, en tout cas conforme aux choix des ingénieurs pour de multiples raisons. Enfin, il faut savoir que le niveau de vie à Taïwan est équivalent au notre, et donc les salaires sont équivalents. Le coût de la main d'oeuvre des ouvriers qualifiés étant la partie la plus importante dans le coût d'un cadre. Sorti d'usine, un cadre haut de gamme est revendu ensuite 3 à 4 fois plus cher, une fois arrivé chez nous, peint, garanti, et en tenant compte des coûts liés au marketing. Ce n'est pas complètement dingue comme ratio. Si on prend le cas d'une montre de luxe par exemple, fabriquée en Suisse, on est autour de 1 à 6. (sauf que la montre ne perd pas de valeur ensuite).

C'est ce que je dis. Elle semble bien partie cette équipe. Pour cela tout le monde parait vouloir y mettre du sien. Et Nacer Bouhanni le premier.

Les gars ils ont autre chose à faire que d'avoir la cote avec des "collègues " de peloton je pense. Sauf quand ce sont leurs coéquipiers, qu'ils vivent toute l'année ensemble, et qu'ils ont besoin d'eux pour emmener les sprints. Le cyclisme est un sport d'équipe, il ne faut pas l'oublier.

Sans écouter seulement le son de cloche de Cofidis, mais celui de nombreux coureurs français qui le connaissent bien, Sylvain a raison. Mais qui ne fait jamais d'erreurs? Sans compter qu'il n'est pas le premier athlète et jeune homme qui touche le pactole à 25 ans et qui a du mal à gérer la situation. L'environnement semble beaucoup plus favorable pour lui maintenant, et lui-même a sans doute pris de la maturité. Tant mieux pour le sprint français.

En regardant les images de l'après-course, on se dit qu'elle a de la gueule cette équipe Arkea quand même...

Qu'est-ce qui est gênant quand un joueur de foot pro ou un coureur pro en fin de carrière réclame le chômage ? N'a-t-il pas cotisé pour cela, et d'ailleurs souvent bien au-delà du plafond d'indemnisation ?

Est-ce que Bauhaus aurait été favorisé par les commissaires parce qu'il appartient à l'équipe Barhain et que la course se déroulait dans le pays voisin de l'Arabie Saoudite ?

C'est pas sorcier, mais il faut avouer que c'est un peu c.n, quand de simple étriers à patins se recentrent simplement à la main. Le disque ça marche bien, mais à la condition de ne jamais démonter les roues du vélo en fait 😃

Je viens de faire 3600 km avec le vélo à disque, en très peu de temps, et par tous les temps, c'est le cas de le dire. Je n'ai toujours pas fait de purge, et je ne pense pas que ce soit à l'ordre du jour encore. Ce n'est pas non plus encore le moment de changer les plaquettes. Par contre, la chaîne c'est pour bientôt. Pas de couinements, pas de frottements non plus, sauf sous la pluie battante (ou en passant dans les flaques). J'ai démonté les deux roues du vélo trois fois en tout pour mettre le vélo dans le coffre de la voiture. Les deux premières fois il ne s'est rien passé. Par contre, la troisième fois, allez comprendre pourquoi, quand j'ai remonté la roue arrière, le disque touchait l'étrier. Il n'était pas censé bouger, et avec l'axe traversant, normalement, tout doit se remettre en ordre. Bon, j'ai dû régler l'étrier pour éviter le frottement. Pas très compliqué et vite fait, mais il faut un peu de méthode (devisser les deux vis de l'étrier, freiner du frein arrière, mettre un élastique à la poignée pour maintenir l'étrier sous pression, resserrer les vis). C'est juste à savoir, et mieux vaut avoir toujours un outillage avec soi.

Pour l'instant, je roule avec un vélo basque avec des disques de 160, et j'adore ce vélo 🆒

oui !

Le Specialized Turbo Rapid Air en 700x28, il est très confortable.

Oui, c'est clair que ce n'est plus le même vélo, et qu'en gros on perd même plaisir à faire sa bricole soi-même.

Bon, je dois prendre une décision demain quant à ma commande de vélo. Je passe aux disques ou je reste en patins. Je reste chez les Italiens ou je passe chez les Ricains. Le pire serait de passer directement d'un vélo italien à patins à un vélo américain à disque !!! 😃

Tout est intégré à l'intérieur maintenant, tes durites sont peu ou pas exposées. D'ailleurs, un des arguments en faveur du disque, ce sont aussi les durites : plus fluides, elles permettent une intégration presque totale dans le poste de pilotage et la douille.

Je n'ai personne à satisfaire, si ce n'est informer les lecteurs. Ça s'arrête là. Par contre, ce qui est certain, c'est qu'il est quasiment impossible d'avoir un vélo en test à patins maintenant. Ils doivent représenter encore 40 ou 45% des ventes, mais les fabricants ne veulent plus communiquer là dessus, et donc ne mettent pas ce type de vélo à disposition pour les tests. Là est la pression. Pour revenir au poids, il y a quelques marques (pas beaucoup) qui arrivent à faire du vélo à disque léger. Specialized, Wilier, Scott... ça sort des vélos haut de gamme (mais très chers) à disque autour de 7 kg complets.

Je n'avais jamais eu ce genre de problème auparavant. Ce qui est difficile c'est sûr, c'est de vendre un vélo d'occasion à plus de 3000 euros, même s'il en vaut le double.

Eh bien tu te trompes. C'est celui avec lequel je roule en ce moment. Complet et tout équipé (pédales, porte-bidon et compteur) c'est 8 kg.

Et ne t'en fais pas pour mon objectivité. Dans tous mes écrits sur le disque je mets en avant ce problème de poids. Toujours.

Les mecs surveillent, mais il n'est pas tout à fait vrai que j'ai franchi le pas du freinage à disque. Du moins pas encore à ce jour 🆒 Il est exact que je roule actuellement avec un vélo à disque dans le cadre d'un test de longue durée, depuis un mois et demi, et je ne m'en porte pas plus mal car ce vélo est très bien (Orbea Orca OMX) bien que toujours un peu lourd. Et il est exact aussi que je n'ai aucun problème de bruit ou de frottements des disques avec ce vélo en particulier, qui est très bien foutu. Par contre, pour mon ou mes vélos personnels, ce n'est pas tout à fait fait. J'ai mis en vente mes deux vélos à patins fin août, dans un premier temps pas pour passer au disque, mais tout simplement pour acheter un vélo plus récent (passer du Dogma F10 au Dogma F12 pour faire court). Et le problème est que j'ai mis 4 mois pour vendre le premier vélo (qui était dans un état impeccable), et que le second va partir seulement maintenant. Donc je me retrouve sans vélo perso, avec des délais de dingue pour commander le suivant, et je me rends surtout compte de la difficulté de revendre un vélo à patins. Un peu comme une voiture diesel, à moins de la brader vraiment. Si je passe au disque pour mon vélo perso, ce qui est fort probable finalement, c'est uniquement pour cette raison. Comme le dit David Rossi "vous verrez, vous n'aurez pas le choix". Eh bien voilà, nous y sommes. Les grands fabricants arrivent à nous imposer cette technologie pas vraiment utile, même si je reconnais les progrès des cadres, des roues, des systèmes en globalité depuis 2 ans/2 ans et demi. Mon prochain vélo fera plus de 7 kg, sans doute presque 7,5 kg, alors que mon F10 à patins avec des roues aéro à pneus faisait 6,9 kg. Bon, ça fait ch.er quand même. Le seul avantage que j'y vois finalement, c'est que je bazarde tout et je ne garde qu'un vélo et deux paires de roues. Avec le disque, on a finalement moins de réticence à utiliser le même vélo toute l'année, par tous les temps.

Le vélo on peut toujours en faire avec un cadre alu de haut de gamme (exemple Cannondale CAAD 13 ou Specialized Allez, soit des cadres autour de 1000 €), et un groupe 105. Ca fait de belles machines, fonctionnelles, fiables et à un prix raisonnable.

Les poids mis à jour, c'est ici : https://www.3bikes.fr/2019/09/12/prix-et-poids-2019-2020-des-groupes-route/

Bien sûr que le choix ils l'ont, lorsqu'ils préfèrent acheter une contrefaçon d'un modèle de marque plutôt qu'un produit accessible par les voies habituelles. Par exemple, acheter de fausses lunettes Oakley plutôt que des lunettes Decathlon. Ou encore un faux Pinarello ou un faux Specialized plutôt qu'un cadre alu de bonne facture en passant par le vélociste du coin. Que ces personnes-là ne soient pas conscientes de leurs frustrations entretenues par la publicité, ou ce qui les entoure je veux bien. Mais ne me dis pas qu'ils n'ont pas le choix. La plupart du temps, ils pensent contourner le système, alors qu'ils ne font que l'alimenter.

Ce débat me rappelle celui - récurrent - de l'achat de produits à bas coûts à l'autre bout du monde, voire de contrefaçons. Il y a ceux qui défendent leur point de vue bec et ongle en disant qu'avec leurs faibles moyens ils ne voient pas pourquoi ils paieraient plus cher localement ce qu'ils peuvent payer moins cher à 15 000 km de là, et en le faisant venir par conteneur sur des bateaux qui polluent autant qu'un million de voitures. Quitte à ce que ce soient des produits de mauvaise qualité ou contrefaits. Sauf qu'ils ne comprennent pas que leurs faibles moyens sont la conséquence de nombreuses délocalisations à l'autre bout de monde, et que par cette attitude ils continuent à scier la branche sur laquelle ils sont assis.