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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. Aujourd'hui sortie de 4h30. Le but du jour était de faire un circuit de 35 km en Flandre occidentale, au sud-est de Courtrai, appelé "Sneukelfietsroute" (route cycliste "Sneukel" - intraduisible). Circuit absolument plat, et pour cause, il est censé être accessible aux personnes avec un handicap. En plus des 60 km environ nécessaires pour y aller et en revenir, ça m'a fait pas loin de 100 bornes aujourd'hui. Les kilomètres commencent à s'accumuler au compteur (que je n'ai pas ;-)), tant mieux ! Rien à signaler de particulier côté sportif (tout le parcours s'est fait sur le plateau médian, en gérant la seule difficulté potentielle du circuit, à savoir le vent, et en moulinant un max) et côté touriste, le parcours slalomait entre fermes et villages ou bien longeait l'Escaut, et c'était assez agréable. Mais ça le serait bien plus s'il faisait un peu plus beau ! Comme pour Steve Disalvo, ça fait des semaines qu'il fait gris en permanence et qu'il bruine régulièrement, ici à Tournai et dans les environs. Un temps démoralisant. Aujourd'hui, il a plu juste avant que je sorte --> chaussées détrempées et gadoue débordant des bas-côtés. Et c'est comme ça à chaque sortie depuis ma reprise, et encore quand je ne prends pas la pluie pendant celle-ci. En plus, faut toujours nettoyer le vélo de fond en comble après. Non vraiment, vivement l'été !!!
  2. Ça dépend ce qu'on entend par « cheville raide », je pense. Si cela signifie « cheville bloquée », alors c'est à éviter absolument. Mais une cheville complètement lâche, ça ne me paraît pas avoir de sens non plus. Avoir la cheville souple, c'est pour moi savoir fléchir et étendre sa cheville à bon escient dans le cycle de pédalage. Et savoir doser l'ampleur de ces mouvements aussi. Tout ça n'a rien d'évident, ça dépend de plein de facteurs, dont la position du cycliste, le type d'effort (montagne ? sprint ? contre-la-montre ? balade ?)… et également la souplesse de départ de cette articulation. En pratique, on voit que chaque cycliste a un « style de cheville » différent. Anquetil et Armstrong pédalaient très en pointe, Merckx et Hinault bien plus du talon, par exemple.
  3. Qui connait le circuit des boucles de l'Espierre ? Personne ? Bon, pour le connaître, il vaut mieux habiter les environs de Lille ou Tournai. En Flandre, il s'appelle la Spierevallei fietsroute (route cycliste de la vallée de l'Espierre). C'est un circuit pour cyclistes de 40 km, situé en Belgique, à cheval sur la Flandre et la Wallonie, et qui tangente la frontière française : il passe entre autres à Leers-Nord (Belgique), à 100 m de Leers même qui se trouve en France, dans la banlieue ouest de Lille. Sur le plan touristique, ce circuit balisé permet de longer des portions de l'Escaut et du canal de l'Espierre (appelé canal de Roubaix côté français) et de parcourir quelques chemins de campagne assez pittoresques, très tranquilles mais pas toujours goudronnés : on doit emprunter entre autres une rue pavée d'un kilomètre (OK, rien d'original pour la région), mais une sente de plusieurs kilomètres en… terre battue (!) et une rue entière en graviers… Ajoutez à cela le fait qu'il avait plu la nuit précédente, et vous obtenez en bien des endroits un parcours digne du cyclo-cross ! Bref, c'est le circuit que j'ai fait aujourd'hui. Il est presque parfaitement plat, à part les ponts à franchir, et très peu abrité des vents. Par chance, ce dernier souffait assez peu. La difficulté venait donc de l'état des chemins empruntés, qui explique que ma moyenne n'ait même pas atteint 20 km/h, et du fait qu'il faisait froid. Quand j'ai enlevé mes chaussettes une fois rentré chez moi, j'ai vu que le bout de mes orteils était tout violet… Au final, en cumulant avec le trajet pour accéder à ce circuit et en revenir, ça a fait une bonne sortie d'un peu plus de 60 km en 3h20, pour bien continuer la reprise !
  4. Salut Eric, T'inquiète, je fais toujours attention un max. Vu ce qu'il en est des routes et pistes belges, ça vaut mieux ! La preuve encore avant-hier !😬 J'étais chez mes parents à Grenoble pour la semaine entre Noël et Réveillon, mais sans sortir le vélo. Je devrais y retourner seulement cet été, probablement au mois d'août. Mais je vais tout faire pour ce que ça dure au moins deux semaines cette fois-ci !
  5. Après un hiver pourri à tout point de vue (temps, boulot, santé, etc.), j'ai repris la bécane il y a trois semaines. Rien à signaler de particulier, je réengrange les kilomètres pour pouvoir reprendre quelques belles randonnées cyclotouristes et cyclosportives dès le mois de mai. Hier, c'était une bonne petite balade de 2h45, avec en particulier trois fois l'ascension du Mont Saint-Aubert à Tournai. Temps brumeux mais assez doux pour la saison, assez bonnes sensations. Rayon anecdote, j'ai assisté à une belle gamelle. Ils étaient deux cyclistes à rouler de front sur une piste cyclable quand ils m'ont vu arriver en face d'eux. Pour me laisser passer, l'un d'entre eux a préféré quitter la piste cyclable et descendre sur la route plutôt que de se mettre à l'arrière de son collègue. Ils m'ont croisé ainsi et une seconde plus tard j'entends le bruit d'une gamelle et un cri de douleur : en voulant retourner sur la piste cyclable le cycliste qui l'avait quittée a buté sur la bordure de cette piste, qui était légèrement surélevée par rapport à la route. Boum ! Je suis allé voir comment il allait, il m'a répondu qu'à part un bon coup sur la fesse il n'avait rien. Tant mieux : ma compagne s'est cogné la tête dans un accident semblable…
  6. Ce n'est pas parce qu'un 29 dents te suffirait à toi que c'est le cas pour tout le monde. Je vais te faire peur : mon plus petit développement est un 26/32 (oui, j'ai bien un vélo de route). Fréquence habituelle en côte : autour de 85 tours/minutes. Et pour te faire encore plus peur : personne ne m'a jamais poussé de ma vie. En fait, c'est plutôt moi qui ai poussé certains copains dans les cols 😛 Ce que je recherche, c'est monter un maximum de côte avec un rendement optimal. Pour moi, c'est à fréquence de pédalage élevée. Comme je n'ai rien d'un crack (malgré tout l'entrainement du monde), mais que je grimpe souvent des murs à 15 % et plus, et qu'en plus j'adore ça, j'ai adapté mes braquets en conséquence. J'ai même un plateau de 24 dents en réserve, au cas où… À une époque, quand j'habitais Grenoble, j'utilisais un 30/26 ( = 34/29). Je roulais beaucoup à l'époque, j'étais dans mes 20 ans. J'ai quand même posé pied à terre deux fois dans l'ascension de la Bastille de Grenoble avec ce braquet. Pour mieux passer ce genre de mur, pas si rares que ça (il suffit de bien chercher) j'ai fini par mettre de véritables braquets de VTT sur ma machine. Ce n'est pas pour rien que des braquets du genre 22/34 sont courants en VTT, justement… Au fait, pendant le Giro 2010 Ivan Basso a monté le Zoncolan en 34/28, Cunego en 34/29. Contador utilisait un 34/32 pour le Plan de Corones au Giro 2008. Quel braquet devrait utiliser le cyclo moyen pour ce genre de pentes ? Heureusement qu'il est encore possible de mettre des braquets plus petits qu'un 34/32, sinon le cyclosportif de niveau moyen serait obligé de donner un coup de pédale tous les quart d'heure, ou de passer son chemin.
  7. Si j'ai bien compris, Campa élargirait son offre en pédaliers triples, mais ces derniers resteraient de toutes façons seulement compatibles avec le dix vitesses (pignons)… Ils n'auraient donc pas l'intention de proposer un ensemble triple compatible avec le 11 vitesses ? Qu'est-ce qui les en empêcherait ? C'est quand même une bonne nouvelle, mais à confirmer.
  8. Aujourd'hui, reprise des sorties à vélo après coupure bienvenue durant tout le mois d'octobre. Deux heures de sortie, avec trois ascensions du mont Saint-Aubert en mode cool. Température plutôt douce, temps grisâtre et pluvieux, mais je suis passé après les gouttes. La forme est un peu poussive, mais après un mois d'arrêt c'est assez normal ! Deux surprises désagréables : — À un moment donné, de la boue s'est accumulée entre mon pneu avant et ma fourche, de sorte que mon pneu « frottait » sur cette boue. Visiblement l'espace entre le pneu (25 mm) et l'intérieur de la fourche est trop faible. Va falloir repasser au 23 mm, à l'avant au moins… Dommage, ces 25 mm sont vraiment idéaux question confort pour ces désastreuses routes belges… — Ayant changé de pédalier et de pédales récemment, tout semblait parfaitement se passer à ce niveau… sauf que voilà, j'ai mis des surchaussures aujourd'hui, et je me suis aperçu que la surchaussure gauche frottait contre la manivelle à chaque coup de pédale… Pas vraiment gênant, mais très agaçant ! Apparemment, mes nouvelles pédales sont plus proches des manivelles, ou bien celles-ci sont plus droites que les anciennes (mais ces nouvelles manivelles ne posaient pas ce problème avec les anciennes pédales), ou bien je pédale les talons plus en dedans que l'hiver précédent… ou tout ça à la fois. Je devrai peut-être mettre une ou deux rondelles entre la manivelle et les pédales, mais c'est probablement pas top question sécurité. Je vais prendre conseil, à suivre…
  9. Je vis dans une région (ouest de la Belgique) où s'il fallait arrêter le vélo dès qu'il fait mauvais plus ou moins longtemps, on ne roulerait plus que l'été ! Et encore ! Donc si je coupe actuellement (complètement), c'est parce que mon corps le réclame. Dans deux semaines, j'enfile la tenue d'hiver bien chaude et je reprends mon vélo, sauf si les routes sont enneigées ou verglacées ou s'il y a une véritable tempête, ce qui est quand même peu probable. Le froid et la pluie, on finit par s'y habituer, même si on souhaite toujours un meilleur temps bien sûr ! En plus, vélo a ça de merveilleux que le simple fait de pédaler réchauffe un peu le cycliste, contrairement aux malheureux en mobylette ou à moto 😛
  10. vous parlez si cela ralenti, et quand bien meme il ralenti , Heu… Tu pourrais reformuler cette phrase-là, Christian ?
  11. Bon à savoir pour la continuation de la piste. Quant à rejoindre Crolles sans circulation, je suppose que c'est en grimpant la petite côte vers Saint-Ismier puis le pont sur l'autoroute et en obliquant à droite par la zone résidentielle. À moins qu'il y ait encore eu de nouveaux chemins depuis mon dernier passage dans ce coin-là il y a dix ans…
  12. C'est bien de cette piste longeant l'Isère dont je parlais. Quand j'étais en vacances là-bas cet été, je suis passé sur le pont au-dessus de l'Isère sur la route qui va de Lancey à Saint-Ismier. J'ai vu que la piste cyclable semblait se poursuivre direction Goncelin. Mais je ne l'ai pas vérifié sur le moment, j'allais dans l'autre direction. Quand je reviendrai c'est la première chose que j'irai inspecter ! Tu dois prendre les mêmes petites routes pour aller à ton boulot que moi lorsque j'allais rejoindre Goncelin à partir du Versoud ! J'affrontais la circulation jusqu'à Brignoud (en sinuant un peu pour éviter les gros points noirs), une fois à Brignoud j'allais vers l'autoroute et à hauteur du péage je partais prendre ces petites routes… Sauf que moi je faisais ça le week-end, et j'embrayais ensuite vers le balcon de Belledonne ou la Chartreuse. Nostalgie…
  13. le Barioz, 6 km pour une pente moyenne de 6.8 %, je me suis même amusé à me chronométré: 20 minutes pile poil pour avaler les 6 km. Tu m'y aurais mis au moins cinq minutes dans la vue… 😬 Pour le retour sur Grenoble, j'ai opté pour la route du Touvet, Crolles, Bernin, Meylan. Berk ! C'est une route que je fuis ! Le trafic y est insupportable. Enfin, ça a peut-être changé depuis le temps. Je m'arrangeais à l'époque pour emprunter les petites routes agricoles en plein creux de la vallée. Il y a (il y avait ?) moyen d'aller de Brignoud à Goncelin comme cela. C'était sinueux mais tranquille ! En plus, d'après mes parents, la piste cyclable le long de l'Isère aurait été prolongée du Versoud en direction de Pontcharra, mais je n'ai pas vérifié jusqu'où (Brignoud ? Froges ? Goncelin ?).
  14. Elle passait par où, la rando de Saint-Romans ? Aujourd'hui donc, dernière sortie de la saison avant coupure. Après mon passage traditionnel du Mont Saint-Aubert, l'Everest de Tournai (145 m 😇), je suis allé à Renaix, en Flandre, pour faire quelques collines que je n'avais pas encore faites. Ces collines ont parfois des noms assez champêtres pour des ascensions urbaines : le Groeneweg (chemin vert), le Hemelberg (colline du ciel)… J'ai terminé par la Kappellestraat (rue de la chapelle), que j'ai prolongée par une sente de 300 m (tout juste pratiquable en vélo de route) menant au Mont du Hotond, 150 m, point culminant de la Flandre orientale. Cette sente-là, je l'avais déjà faite, mais en venant d'un autre point de départ. Comme d'hab, les dénivelées sont très faibles, mais les pourcentages sont impressionnants, surtout dans le Kapelleberg-Mont du Hotond, avec des passages frisant les 20 %, à vue de nez. En revenant de Renaix, je suis passé par le « col » de la Croix-Jubaru (99 m), en contrebas du Mont Saint-Aubert. Par là passait la dernière étape d'une course professionnelle : le Circuit franco-belge. Les coureurs devait franchir ce col six fois en circuit. J'ai vu leur dernier passage. J'ai reconnu Jakob Fuglsang (SaxoBank) qui est passé en tête légèrement détaché et visiblement très éprouvé, suivi par un peloton de quelques dizaines de coureurs, et Robbie McEwen (Katusha) qui fermait la marche, largué. Pas si facile que ça, le col de la Croix-Jubaru, quand on doit le faire six fois… Pour l'anecdote, c'est Wouter Weylandts (Quick-Step) qui a gagné cette étape, quelques kilomètres plus loin, et Adam Blythe (Omega-Pharma-Lotto) le classement général. Mais Vélo101 vous en dira sûrement plus. 😄 Au bilan, une sortie de quatre heures pile qui conclut en beauté ma saison de cyclotouriste ! 😄
  15. La période de coupure annuelle que je m'impose est arrivée : pour moi c'est octobre. Demain ou après-demain, la dernière sortie avant début novembre. Hier, sortie de quatre heures, sous un temps frais et assez maussade. J'en ai profité pour découvrir des petites routes que je ne connaissais pas encore du côté du Pays des Collines, autour de Frasnes-Les-Anvaing, pas loin de Tournai. Une heure de vélo vent de face pour y arriver, quand même, à ce Pays des Collines. Et un genou qui couine après la sortie. Demain ou après-demain, même genre de sortie-découverte du côté de Renaix et des Ardennes flamandes cette fois. En surveillant mon genou donc. S'il renâcle, demi-tour. Et quoiqu'il en soit, vélo au clou pour quatre semaines pleines ensuite. Physiquement ça va être la période la plus dure de l'année !
  16. Pardonnez mes questions d'ignorant, mais : Quels sont les avantages du tubeless, non pas par rapport au pneu, mais par rapport au boyau ? S'il y a véritable crevaison (pneumatique à plat), ne faut-il pas prévoir un tubeless de rechange, comme les adeptes du boyau emmènent un boyau de rechange ? Je me souviens qu'il y a une dizaine d'années, Tufo proposait déjà des pneumatiques qu'ils appelaient aussi tubeless et qui si ma mémoire est bonne se montaient, non pas sur des jantes spécifiques, mais sur des jantes à pneus… Qu'est-ce qu'ils sont devenus ?
  17. Dans « Sport et Vie », j'avais lu un article qui expliquait que la pratique du cyclisme ou de tout sport d'endurance était un moyen de ralentir les méfaits du tabac… les ralentir seulement. Et à terme, le cyclisme à bonne dose fournit un bon prétexte pour arrêter de fumer, car fumer reste un handicap par rapport au niveau qu'on aurait si on ne fumait pas. Donc, les fumeurs, continuez votre sport favori, où que vous en soyez dans votre lutte anti-tabac !
  18. Et pour se retrouver à vélo du côté du Versoud, hélas, faudra attendre l'été 2011, probablement. Je reviens aussi pour les fêtes de Noël, mais sans vélo. Mais l'été prochain j'essaierai de passer plus de temps à Grenoble que je l'ai fait cette année.
  19. @ Georges Maillet : le Luitel en lui-même est un des cols les plus pentus du coin, mais comme je l'ai dit et comme tu le rappelles, avec les bons braquets (qui diffèrent selon les cyclistes, pour moi dans ce col c'était 28/28 et 28/32 à l'époque), on l'efface comme les autres. Ce col, par contre, je le trouve difficile pour une autre raison : il est dangereux ! Sa route est non seulement en assez médiocre état, elle est aussi particulièrement étroite, il faut faire très attention quand une voiture arrive… Heureusement qu'elle est peu fréquentée ! Remarque, si on le prolonge par Chamrousse, on obtient une dénivellation et une longueur très respectables qui s'approchent de celles du Glandon qui m'a le plus marqué : la seule plage de récupération du Chamrousse par le Luitel, effectivement, c'est le court replat au col lui-même…
  20. En effet, à chaque profil son entraînement ! Et même ici, en Belgique, où les dénivelées sont limitées, le pourcentage des pentes nécessite souvent de vrais braquets de haute montagne, voir plus encore. Et le revêtement aggrave souvent les choses… Entre-temps, je me suis aperçu que dans la liste des murs que j'ai faits hier, j'avais oublié d'en mentionner un : le « Bourliquet », à Frasnes même. Un vrai talus lui aussi, mais en bon état. Je trouve le Bourliquet original dans le fait qu'il est encore plus impressionnant à descendre qu'à monter : c'est une ligne droite presque parfaite, et à un moment on a l'impression de « tomber » en chute libre vers la plaine et Frasnes. http://www.climbbybike.com/fr/ascension.asp?col=Le-Bourliquet&qryMountainID=785
  21. Pour bien domestiquer certains pourcentages, c'est sûr qu'il faut sortir du cadre imposé par les fabricants de groupes de route. Pour ma part, avec mon braquet mini actuel de 26/32 (pédalier TA Carmina 46-36-26 flambant neuf, cassette 11-32 venant du VTT), il me faudrait un longue pente à plus de 15 % pour me sentir forcer.
  22. On ne ressent pas les ascensions de la même façon :-). Qu'un col soit irrégulier ne m'a jamais posé problème, je change de braquet et voilà. Je garde alors à peu près la même cadence de pédalage et l'intensité d'effort reste la même. À moins que des changements de pourcentages brusques se produisent tous les dix ou vingt mètres, là ça peut devenir fastidieux. Dans le genre, le col de la Cluse en Chartreuse, en venant du col des Egaux, n'est pas mal comme escalier, même si les changements ne s'y produisent quand même pas tous les dix mètres.
  23. Pas de veine Eric ! J'espère que tes bobos ne se feront pas trop sentir la semaine qui vient ! Aujourd'hui, balade dans les Ardennes flamandes et les Monts de Frasnes, comme la plupart de mes dimanches. Sauf qu'aujourd'hui, je testais mon nouveau pédalier, un flambant neuf TA Carmina triple, avec dentures 46-36-26. Un triple compact, quoi ! J'ai fait en sorte que la sortie emprunte plusieurs « murs », de façon à utiliser tous les plateaux et tous les pignons. Ce qui s'est produit, et pourtant j'avais ma 11-32 habituelle à l'arrière, venue du VTT. Mais j'ai dû mettre le 26/32 plusieurs fois, dans les passages à 14 % et plus, pour garder ma fréquence de pédalage autant que possible au-dessus des 80 tours/minutes, comme je l'aime. Il m'a fallu ajuster le réglage de mon dérailleur avant à plusieurs reprises, mais après tout a marché nickel. Pour les curieux, le profil des principaux talus que j'ai fait gravir à ma bécane, et où le 26/32 a été franchement bienvenu : Le « Rossignol », à Frasnes (revêtement impeccable et très belle vue arrière, si on est suffisamment adroit pour regarder derrière soi dans du maxi 18 % !) : http://www.climbbybike.com/fr/ascension.asp?Col=Le-Rossignol&qryMountainID=818 Le Saint-Sauveur à… Saint-Sauveur (sous-commune de Frasnes), une des côtes les plus pentues de toute la région, digne du mur de Grammont, atrocement pavé (dans sa partie la plus pentue qui plus est). Il a été emprunté par l'Eneco Tour cette année, et il le sera aussi par le circuit Franco-Belge les jeudi 30 septembre et vendredi 1er octobre prochain : http://www.climbbybike.com/fr/ascension.asp?Col=Beau%20Site%20South%20West&qryMountainID=137 Le « Fortuinberg » à Renaix (bien revêtu) : http://www.climbbybike.com/fr/ascension.asp?Col=Fortuinberg&qryMountainID=663 Le « Fiertelmeers » à Renaix encore : http://www.climbbybike.com/fr/ascension.asp?Col=Fiertelmeers&qryMountainID=7914 Noter que ce dernier mur peut se prolonger par une sente de 300 m tout aussi pentue, mais dans un état désastreux. J'ai fait aussi ce prolongement, mais heureusement que j'ai des pneus solides !
  24. Qu'est-ce qu'un col difficile ? Pas forcément un col pentu, à mon avis. A priori une pente n'est plus vraiment difficile si on a les braquets qu'il faut pour la grimper. Quitte à descendre très bas dans les braquets, ce que je n'hésite jamais à faire. Reste le fait que la dépense d'énergie y est constante, car on est toujours en prise et jamais en roue libre, sauf s'il y a des replats. À ce compte, si les braquets sont adaptés, un col serait d'autant plus difficile qu'il est long, suffisamment pentu pour qu'on soit toujours vraiment en prise et qu'il a moins de portions de récupération. Pour ma part, celui qui m'a paru le plus dur, c'est le col du Glandon versant nord. Plus de 20 kilomètres de montée, près de 1500 m de dénivelée pour 1924 m d'altitude, un seul replat à Saint-Colomban-les-Villards, et le reste du temps une montée avec très peu de lacets, où tu es toujours en prise. Beaucoup moins connu, le col du Mont Noir dans le Vercors, par Cognin-les-Gorges. 1421 m d'altitude, mais départ à 200 m d'altitude seulement, et aucune portion de récupération. Si on n'est pas bien entraîné, on le sent passer, croyez-moi… Qui plus est, il y a des passages vertigineux et il y pleut assez souvent… J'ai fait des cols plus longs et avec plus de dénivelée, par exemple le Galibier par Bourg d'Oisans et le Lautaret, mais cette montée est très irrégulière jusqu'au Lautaret et offre des plages de récupération plus appréciables que celle du Glandon versant nord. Je n'ai jamais fait le Galibier côté Télégraphe qu'en descente, mais il y a des chances qu'il me paraisse encore plus dur dans l'autre sens que le Glandon versant nord, vus la longueur, la dénivelée et l'absence apparente de véritable récupération en-dehors de la courte descente sur Valloire.
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