Franck PASTOR

D'après quelques lectures effectuées entre-temps, l'allongement d'une chaîne serait due non pas à un étirement du métal sous les contraintes, mais à l'usure des pièces en rotation, donc au niveau des rivets et goupilles. D'où évidemment un risque de casse accru… et, j'imagine, une perte de rendement certainement non négligeable puisque la transmission de l'effort est affectée à ce niveau.

Y-a-t-il sur ce forum des Flandriens confirmés ou en puissance qui comptent participer à cette randonnée, qui a lieu ce dimanche (26 mars) ? http://www.sport.be/fabiancancellaraclassic/2017/fr/ C'est en fait le Grand Prix E3 version cyclo, qui reçoit cette année le parrainage de Spartacus en personne. Trois parcours sont proposés, les deux plus grands reprenant l'essentiel des difficultés de la course pro : 82 km (800 m de dénivelée), 114 km (1214 m) et 148 km (1633 m). Entre autres, le Taaienberg, l'Eikenberg, le Paterberg et le Vieux Kwaremont seront à franchir, parmi beaucoup d'autres obstacles moins connus mais non négligeables (Stationberg, Karnemelkbeekstraat, mont de l'Enclus…). Pour ma part, je compte bien participer au 148 km. http://www.sport.be/fabiancancellaraclassic/2017/fr/info/parcours/map/#3

Pour une même taille de vêtement, Assos prévoit plusieurs types de «coupe» (fit, en anglais). Un cuissard taille M avec la coupe «comfortFit» sera moins ajusté qu'un cuissard de même taille estampillé « racingFit», et celui-là moins qu'un cuissard de coupe «ErgoCompressor». Le cuissard NeoPro est lui coupé façon «regularFit», à situer quelque part entre «comfortFit» (comme le cuissard Cento) et «racingFit» (comme le cuissard Equipe et le cuissard thermique Tiburu). Le cuissard Campionissimo est lui coupé «ErgoCompressor», le plus ajusté de tous. À noter que le NeoPro va bientôt disparaître du catalogue, il est actuellement soldé à 105 euros sur le site Assos. S'il y en a qui sont tentés par l'affaire, dépêchez-vous, il n'y a plus que quelques tailles de disponibles: https://www.assos.com/fr_m/assos-road-cycling-collection/cuissards/t-neopro-s7 Il est remplacé par le T.Mille, le nouveau bas-de-gamme (façon de parler!) qui lui a une coupe «Comfort», comme le Cento, et coûte 130 euros. https://www.assos.com/fr_m/assos-road-cycling-collection/cuissards/t-milleshorts-s7

31 km cet après-midi, à l'est de Bruxelles, sur un itinéraire sans bosse notable. Ç'aurait été en mode «balade» s'il n'y avait pas eu, encore une fois, un vent à décorner les bœufs 😢, d'où un ressenti de température bien inférieur aux 10° annoncés par le thermomètre. Sur certaines portions complètement découvertes je devais pédaler incliné sur le côté pour compenser l'effet du vent latéral. Ça m'a remis en mémoire des images de Gand-Wevelgem 2015. En bien moins extrême quand même!

Je suis du même avis globalement, l'Équipe me semble le meilleur rapport qualité-prix dans cette marque pour une pratique cyclosportive. Par contre je suis surpris lorsque tu dis que l'Équipe a la même peau que le Tiburu. Ou alors j'ai mal compris. Parce que j'ai les deux (le Tiburu en version cuissard court, pas le corsaire) et le Tiburu est nettement plus épais. C'est d'ailleurs ce qui fait tout son intérêt pour les saisons fraîches. L'Équipe, lui, est fin et n'a pas de structure alvéolaire. Edit: à moins que par «peau», tu entendes «peau de chamois»? Dans ce cas, oui, c'est la même. Moi je pensais aux textiles respectifs des cuissards.

Dans la gamme d'été d'Assos, j'ai pour ma part le cuissard Équipe, le Campionissimo étant trop spécifique pour moi en plus d'être le plus cher de la gamme. Assos dit bien d'ailleurs qu'il est à réserver aux grandes occasions, ça veut tout dire! Pour le cuissard Équipe donc, je le trouve très confortable sur longue distance, et il me va parfaitement. Comme d'habitude chez Assos, il faut bien choisir la taille qui te convient. Pour ma part, c'est la taille S pour ce modèle, qui a la coupe "Racing fit", donc a priori plus serrée qu'un Cento ("Comfort fit"), mais moins qu'un Campionissimo ("ErgoCompressor"). Comme on a à peu près le même format il me semble, si tu optes pour l'Équipe tu devras peut-être opter pour la taille S, mais si tu choisis le Campionissimo, c'est peut-être la taille M qu'il te faudra…

Tous les 2000 km, ça me paraît une bonne moyenne de compromis sur l'année, si on roule longtemps sur tout type de route et par toutes les conditions. En ce qui concerne les outils de mesure, ce qui est sûr c'est que l'allongement qu'indique le mien est réel, j'ai plusieurs fois vérifié. Maintenant si l'usure proprement dite d'une chaîne est directement liée à son allongement, c'est peut-être un point à discuter. Je vais étudier la question de mon côté.

Ça corrobore, mine de rien, mes statistiques. J'ai trop souvent l'impression de faire du cyclo-cross sur mes routes d'entraînement hivernales. De la boue de partout. Mais c'est ça ou se contenter de routes monotones, larges, plates et sans intérêt pour ma pratique. Je suis persuadé que si je revenais rouler dans les environs de Grenoble sur une longue période, je n'aurai à changer de chaîne qu'à ce rythme-là, environ tous les 4000 km.

J'achète des chaînes Shimano 10 vitesses pour VTT (ma transmission étant essentiellement prévue pour VTT à l'origine), à 25 euros. Je ne sais pas le modèle exact. Des chaînes plus onéreuses s'allongent tout aussi vite, selon mon expérience… Et mes routes d'entraînement actuelles sont pires que celles des environs de Tournai, où c'est déjà pas la joie certes…

Je suis un «bon élève»: on m'a dit qu'une chaîne allongée nuit au bon rendement de la transmission et est plus fragile, donc je la change comme on me dit de le faire. 😃 Mais de fait je ne m'en suis porté que mieux : plus de «saut» lors des changements de vitesse, cassettes et plateaux bien moins vite usées, etc. Ça m'aurait peut-être aussi évité la seule casse de chaîne que j'ai subie (ça fait déjà un bout de temps ceci dit). Je me méfie énormément des sensations quant à l'usure du matériel. La perte de rendement due à l'usure n'est peut-être pas perceptible aux sensations, mais l'engrenage de chaînes, plateaux et pignons, ce sont des phénomènes mécaniques répétés un nombre incalculable de fois sur la durée. Une usure qui paraît négligeable pour les sensations sur quelques minutes, ça fait combien sur une heure? sur dix heures? sur une saison?

J'use les miennes autour de 1000 km en hiver généralement. L'outil Var de mesure d'usure de chaîne indique alors entre 0,075 mm et 0,1 mm d'allongement par maillon au bout de cette distance. Pas suffisant comme usure pour être repérée par le test classique (soulever la chaîne du plateau), mais quand on compare la longueur d'une chaîne neuve et de l'ancienne, avec leur centaine de maillons, ça fait une ancienne plus longue de l'équivalent d'un tiers de maillon au total, voire plus. Pour moi, c'est suffisant pour changer de chaîne tout de suite. Ça m'évite de devoir systématiquement changer la cassette avec, que je fais durer toute une année (dans les 6000 à 7000 bornes). La cause est, je pense, le fait de rouler sur des routes recouvertes de boue sablonneuse par temps humide, comme elles le sont souvent en cette saison (en Brabant, Belgique). Rien de tel que du sable incrusté dans les maillons pour user rapidement la chaîne, même nettoyée après chaque sortie, comme je le fais. Mais si je ne la nettoyais pas aussi souvent, elle durerait encore nettement moins ! Au milieu de l'année, les routes sont moins «sablonneuses» forcément et mes chaînes tiennent généralement plus de 2000 km. Avant j'étais beaucoup moins exigeant, je changeais la chaîne une fois par an… jusqu'à ce que je compare les longueurs de l'ancienne et de la nouvelle, il y a quelques années : j'ai été stupéfait de trouver l'équivalent d'un maillon entier. On imagine la perte de rendement et l'usure des dentures !

Oui, s'agissant des Français. Dans l'ordre décroissant d'âge, les plus vieux vainqueurs du Tour encore vivants, toutes nationalités confondues, sont Bahamontes, Janssen, Aimar, Gimondi, Merckx, Van Impe, Zoetemelk, Thévenet…

Moi non plus je ne suis pas sorti ce week-end, je n'aurais d'ailleurs pas pu si je l'avais voulu puisque c'était en raison de contraintes familiales. Mais j'étais quand même bien content de ne pas avoir eu à me taper ces conditions climatiques de m… Pour une fois que mon planning me favorise de ce point de vue-là ! 😄 Chapeau pour avoir roulé en groupe dans ces conditions. L'abri devait être appréciable, mais les risques d'écart et de chute d'autant plus grands, surtout sur nos belles routes… Les gants courts par ces températures, je n'aurais pas osé non plus… Ton cuissard court, il était classique ou «thermique» (c.-à-d. plus épais qu'un classique)?

J'en ai parlé dans un autre sujet il y a quelques jours, donc certains vont penser que je me répète, mais tant pis : j'ai connu quelqu'un qui a fini en chaise roulante pour être tombé en arrière sur son sac à dos lors d'une randonnée pédestre en montagne. Malheureusement il avait un objet en ferraille dans son sac qui lui a abîmé les vertèbres lorsqu'il s'est reçu sur le dos. Depuis j'évite tout objet rigide dans mon dos, en vélo bien sûr, mais aussi en toute autre circonstance, autant que possible.

Où mets-tu ton matériel de secours maintenant ? Exclu pour moi de le mettre dans les poches : rien de rigide dedans, c'est un principe de sécurité (au cas où je tombe sur le dos…). Du reste, quand je vois le nombre de pompes et de cartouches qui volent des poches d'autres cyclistes au moindre cahot… et je ne parle même pas des pavés ! Un conseil, si vous voulez rafler du matos gratuit, jouez au spectateur sur les secteurs pavés des randonnées flandriennes ! 😃 L'alternative serait une sacoche de guidon, mais il faudrait alors que je vire le compteur et l'éclairage avant (ça m'arrive de rouler tard le soir, surtout en cette saison). Ou sacrifier un des deux bidons pour le remplacer par une de ces trousses d'outils de secours en forme de bidon qu'on trouve dans le commerce, mais ça me forcerait à m'arrêter souvent lors des longues distances. Donc tant pis, je me passe de garde-boue pour le moment, un moindre mal pour moi.

Un cycliste doué doublé d'un styliste. Le mental était son gros point faible paraît-il. Une belle carrière quand même au final. Peu de cyclistes peuvent se vanter d'avoir un Tour de France et une Vuelta à leur palmarès… Et une tête bien faite qui lui a permis d'enchaîner avec une longue période comme commentateur des épreuves cyclistes sur la télévision suisse romande.

On parle pas des GP 4000 (sii ou autres) mais des GP 4 Seasons ici 😉, et il n'y a souvent pas de sens de montage indiqué sur ces pneus-là.

Kwiatkowski apparemment.

Alors qu'il a un équipier à l'avant (Nico Denz)… C'est beau l'esprit d'équipe…

Aujourd'hui, j'avais tout l'après-midi de libre, et comme mon week-end ne le sera pas du tout, j'en ai profité pour faire ma sortie longue de la semaine. 116 km autour de Bruxelles, en suivant l'itinéraire balisé «Gordelroute». 5 h 40 de vélo effectif pour boucler ce circuit mi-urbain mi-champêtre, soit à peine 20 km/h de moyenne, mais vu les très nombreux temps d'arrêt (plus de trois-quarts d'heure au total, dont 15 min de pause-café) ce n'est pas très surprenant. Temps nuageux au départ, ensoleillé ensuite. Températures de saison, 10°-12°. Les routes avaient généralement eu le temps de sécher après les petites bruines tombées tôt le matin. Seulement voilà, mon pire ennemi, Éole, était de la partie. Comme l'ont dit Éric et Johan, le vent était vraiment, vraiment pénible aujourd'hui dans la région, suffisamment fort pour vous forcer à pédaler dans les descentes et vous plomber les jambes et le moral le reste du temps. Pour ne rien arranger, mon genou gauche m'a fait souffrir dans les 20 derniers kilomètres et globalement mes sensations ont été très médiocres. Le vent a peut-être un effet psychosomatique sur moi… Bref, sortie à oublier.

Je la regarderais probablement, mais des cinq «monuments» c'est certainement celui que j'apprécie le moins. Je n'ai jamais vraiment réussi à accrocher à cette course-là, je ne sais pas trop pourquoi. Peut-être justement parce que c'est «long, mou au démarrage et ça ne s'excite qu'à la fin» ?

Globalement, très bonnes sensations dans les deux côtes de référence : Annette et Lubin à Spa (quel nom alakon ) 1,2km avec des passages à 11% (je compte sur F Pastor pour vérifier dans son livre de chevet ), passée sur le 36/25 On parle de côtes ? Me voilà ! Ce qu'en dit donc mon livre de chevet, alias l'encyclopédie « Cotacol » des côtes et cols les plus remarquables de Belgique : Spa. « Annette et Lubin ». 157 points Cotacol. 850 m à 11,1% de moyenne, 94 m de dénivellation, pourcentage hectométrique maximal de 14%, et un pic à 16% sur 5 m. Accès : De la place Royale à Spa, prendre la direction de Theux-Liège. À 400 m, tourner à droite (rue Hanster). 75 m après le pont sur le Wayai : pied. Tracé : suivre l'avenue des Platanes jusqu'au-delà de la statue de la Vierge. Commentaires : « Cette côte, honorée par les grandes courses classiques, est une aubaine pour les cyclistes de Spa : une côte au cœur de la ville qui a l'air d'être à la campagne. Annette et Lubin, de leur vrai nom Jeanne Schmitz et Gilles Dewalt, sont les héros spadois des «contes moraux» de Jean-François Marmontel (1723-1793). » Une mine d'or, cette encyclopédie, je vous dis !

C'est moi qui confonds tout, vraiment? 🙄

Ce que ce monsieur a fait à Filippo Simeoni n'était pas mieux. Juste un poil plus subtil (à peine: c'était tellement transparent que personne — de bonne foi — n'a été dupe), puisqu'il n'a pas eu littéralement à le prendre par l'épaule. Mais le résultat a été le même. http://www.lemonde.fr/sport/article/2012/10/11/armstrong-dix-ans-de-mensonges-et-de-dissimulations-en-images_1773385_3242.html

??? Sans doute, mais sur ce fait-là, je ne pense pas qu'il faille faire un complexe de persécution. D'une part Justin Jules est bien Français, bien que membre d'une équipe estampillée belge francophone (Wallonie-Bruxelles), et Kris Boeckmans sait très bien qui il est. D'autre part son explication des faits semble sincère, car brut de décoffrage, et on n'y voit pas l'ombre d'une trace de communautaire ou de règlement de comptes de la part d'un Flamand vis-à-vis d'un représentant de l'équipe belge francophone… Moi j'aimerais surtout savoir ce qu'en pense Justin Jules lui-même. Il n'a pas souhaité réagir et c'est dommage, ce serait bien d'avoir l'autre son de cloche.