Aller au contenu

Franck PASTOR

Membre
  • Compteur de contenus

    16 051
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    83

Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. 77 km aujourd'hui dans l'est de Bruxelles. Temps quasi estival, il aurait été idéal si ce fichu vent voulait bien s'arrêter de souffler quand je fais du vélo. 📢 Excellentes sensations quand même, la Fabian Cancellara Classic de dimanche semble avoir porté ses fruits. Pour Jérémie : la côte du Bois de Beyne est en fait à 22 % maxi sur 5 m (18 % maxi sur 100 m). C'est écrit dans la Bible !
  2. 771 km en ce mois de mars (1681 km au total depuis le début de l'année). J'ai atteint mon «rythme de croisière» habituel.
  3. Dans cette histoire-là, ce qui est bizarre c'est que ce coup d'épaule est complètement gratuit. Il le donne alors qu'il a à ce moment-là toute la place pour passer. Frustré que Maxime Vantomme, la victime de ce coup d'épaule, lui bouchait (involontairement) le passage juste avant? Un contentieux à régler entre les deux? La réaction de Vantomme : « Quand j'étais chez Katusha, ce genre de truc ne m'arrivait jamais. Maintenant que je suis dans une petite équipe, ça m'arrive ».
  4. Si tu restes aux Pays-Bas «plats», une alternative à l'absence de côtes : aller régulièrement rouler contre le vent, souvent très fort dans ces contrées, ce qui te prépare mentalement et physiquement à affronter une forte résistance à la progression. Mais si tu disposes de quoi te déplacer les week-ends et jours libres, tu peux aussi aller rouler dans le Limbourg néerlandais, la seule région vraiment vallonnée du pays, là où se déroule l'Amstel Gold Race. Tu as aussi quelques collines au centre du pays, du côté de Nimègue (Nijmegen) et d'Utrecht, mais pas de quoi s'extasier par rapport au Limbourg. Tu peux aussi consacrer tes week-ends à affronter le relief des Ardennes belges, proches des Pays-Bas, comme le font d'ailleurs énormément de cyclistes néerlandais pour se préparer aux cyclos de montagne. Un site néerlandais sympa consacré aux côtes en général, des Pays-Bas, de Belgique et d'ailleurs: http://www.klimtijd.nl http://www.klimtijd.nl/regio/midden-nederland http://www.klimtijd.nl/regio/zuid-limburg http://www.klimtijd.nl/regio/ardennen
  5. Ça me rappelle une réflexion d'Andreï Tchmil lors d'une émission télévisée qui lui était consacrée en Flandre : « Un soldat qui ne veut pas devenir général, c'est pas un bon soldat ». Bof…
  6. Comme quasiment à chaque fois qu'on parle de technique ou cadence de pédalage, je me retrouve dans ton exemple. 😃 De fait, d'après ce que j'ai lu, les études prouveraient que la position en danseuse gaspille plus d'énergie que la position assise, y compris en côte, et est donc moins efficace. Ce qui n'empêche pas certains d'être en permanence en danseuse dès que ça grimpe… Par exemple, Chris Horner, et ça ne lui a pas trop mal réussi. Une étude ne peut pas prendre en compte tous les facteurs qui influencent le rendement, et il y en a tellement. Le poids (on se mettrait plus facilement en danseuse quand on est un poids plume), la capacité de coordination entre haut et bas du corps (essentielle en danseuse), le matériel, les habitudes prises et définitivement ancrées qu'on ne peut pas changer comme ça, ou, plus prosaïquement, le manque de braquets disponibles… font qu'il vaut mieux laisser parler les sensations au final.
  7. Deux membres de ma famille ont le même problème, même si dans leur cas ce n'est pas déclenché par le sport, qu'ils ne pratiquent qu'occasionnellement. Mais il n'y a pas que le sport pour fatiguer quelqu'un, et leur herpès se manifeste quasi systématiquement à chaque phase épuisante de leur existence. Pas de miracles, le seul remède dans l'immédiat est le repos. Et à l'avenir, comme seule prévention, éviter de s'épuiser. Comme le suggère Philippe Bach, il y a probablement des choses à réguler dans ta pratique.
  8. Pourquoi pas? Cette semaine (prise) et la semaine suivante (passée en France) ça ne sera pas possible mais après j'aurai quelques créneaux. Tiens, j'en avais déjà parlé mais comme je ne me souviens plus si tu m'avais répondu, je renouvelle la proposition : dans trois semaines, sauf impondérable je devrais participer à la Flèche brabançonne cyclo, départ et arrivée à Heverlee. Si ça te dit aussi, on pourrait déjà se retrouver à cette occasion. Il y a quelques belles côtes au programme, la plus sérieuse étant justement le Smeysberg. https://bpl.proximuscyclingchallenge.be/fr
  9. 😲😲 C'est quel magasin que tu as dévalisé comme ça ???
  10. Je permutais aussi, jusqu'à ce que mon vélociste à Grenoble me dise que c'était plutôt une mauvaise idée : tant qu'à risquer de crever avec un pneu usé, autant que ce soit le pneu arrière, c'est moins dangereux qu'avec le pneu avant (particulièrement en descente…). Et donc il m'a conseillé le système suivant : quand mon pneu arrière est usé, le mettre à la poubelle, mettre le pneu avant à sa place, et mettre un pneu neuf à l'avant. C'est ce que je fais depuis.
  11. Diantre, aurais-je une renommée plus grande que je l'imagine?? 😳 Bon, ce matin, étant libre je n'ai pas pu résister à faire une sortie "détente-récupération" après la rude Fabian Cancellara Classic de dimanche dernier. 60 km environ à un rythme de facteur sur un parcours presque complètement plat au nord de Bruxelles (sauf un raidard très sec mais très court que j'ai dû emprunter à cause d'une déviation due à des travaux). Temps splendide, autour de 10° au départ, environ 17° au retour. Vent de face désagréable au retour, mais vu que j'étais en mode balade, ce n'était pas trop gênant. Première fois de l'année où je pars sans surchaussures, et également première fois de l'année que j'enlève les jambières en cours de sortie. J'avais aussi prévu le bonnet (fin), mais celui-là je l'ai très vite enlevé. Pour le reste, c'était maillot à manches longues sur un maillot de corps de mi-saison, des gants longs très fins (les courts auraient tout aussi bien convenu) et mon cuissard court thermique habituel. Vraiment génial, ce concept de cuissard court thermique : utilisé seul ou combiné avec les jambières selon la température, ça convient pour les 3/4 de l'année cycliste en Belgique !
  12. D'accord avec l'essentiel de ce que tu dis: en danseuse, il faut mettre plus gros qu'assis (pour la même pente et le même degré d'effort), c'est un fait. Ceci dit, il faut relativiser la notion de «gros» braquet. Si je n'avais qu'un 36/28, que je trouve énorme, pour grimper le Paterberg par exemple ou même le Smeysberg bien plus proche de chez toi, je ne me vois pas le faire assis. Danseuse obligatoire ! Je grimpe généralement assis, mais je dispose aussi de braquets bien plus petits que ce 36/28. Tiens, c'est une idée… Si vous alliez faire le Smeysberg sur votre tandem? C'est le genre d'épreuve qui vous soude une équipe ça ! 😃 Vous nous direz sans faute si vous l'avez escaladé assis ou en danseuse ! 😛
  13. Le plus simple serait de se procurer des chambres à air avec filetage, j'en ai vu avec de très longues valves si les tiennes sont comme ça.
  14. Mwais, virer la selle... j'hésite. Vous voulez vraiment que je divorce ou quoi? C'est une idée, ça. Tu me présentes? Une fille qui n'aime pas se mettre en danseuse et préfère mouliner de petits braquets: je sens qu'on va bien s'entendre elle et moi!
  15. Je connais pas le profil de tes jantes, je suppose qu'il y a pas moyen de visser sur les valves ces petits écrous qui servent justement à ça, éviter ces cliquetis?
  16. Oui, j'ai pu voir ça l'année dernière, où j'ai voulu faire le grand parcours également mais une erreur d'orientation de ma part m'a fait faire le 160 et donc louper la partie couvinoise. J'en ai gardé un bon souvenir quand même, même si le retour vers Mons, vent du nord défavorable sur terrain essentiellement découvert, avait été assez pénible. J'ai mémoire d'une large route en ligne droite au profil de tôle ondulée, du côté de Froidchapelle je crois, avec le vent en pleine figure : ç'avait été le passage le plus pénible de la journée. Si j'y retourne cette année, ce sera pour aller jusqu'à Couvin, non mais !
  17. Ça récupère bien… à part que les crampes d'hier sont les courbatures d'aujourd'hui. 😬
  18. Reste assis !
  19. Pfiou, le Paterberg sur le 36/23, et sur les pavés en plus, c'est ce qui s'appelle un travail de force ! 😲
  20. Oui, Tilff-Bastogne-Tilff est à nouveau sur ma liste (dimanche 4 juin), et j'espère que ce sera le grand parcours cette fois. J'hésite entre la Philippe Gilbert le 30 avril et Mons-Chimay-Mons le 1er mai, mais a priori c'est cette dernière qui a ma préférence, puisqu'elle est plus longue (200 km), et que je voudrais faire un ou deux «plus de 200» avant Tilff-Bastogne-Tilff. Note qu'à proprement parler, Mons-Chimay-Mons est aussi une Ardennaise puisque le grand parcours visite Couvin, en Ardenne namuroise ! 🆒 Par contre, pas de Liège-Bastogne-Liège Challenge cette année (samedi non libre). Mais j'arriverai (j'espère) à me libérer un de ces dimanches prochains pour une sortie ardennaise libre. Je te ferai signe sans faute alors!
  21. La réaction de Van Avermaet après la course (en français cette fois), aussi en ce qui concerne Terpstra http://www.dhnet.be/sports/cyclisme/greg-van-avermaet-si-apres-ca-je-ne-dis-pas-que-je-suis-favori-du-ronde-58d81fe8cd708bad3ce41305
  22. Merci à tous ! Quelques photos de l'événement prises par l'organisation (35 en tout) où on voit Spartacus en personne, entouré de ses admirateurs (ta chère et tendre est peut-être sur les photos Grégory!). http://bit.ly/2n7E9Gy Le Paterberg est aussi en vedette dans une bonne partie des photos. Je trouve quand même que ces photos-là lui rendent justice, surtout quand on voit les participants s'échiner dessus !
  23. "Surtout que Terpstra avait son coéquipier Gaviria juste derrière." Exact, et également Stybar, me semble-t-il ... et on ne sait pas s'il n'a pas reçu des consignes précises (= des ordres) de son staff dans la bagnole ... Certainement pas, on voit le staff de la voiture de l'équipe (Peeters et Steels) au contraire lui reprocher d'avoir laissé filer Keukeleire et Van Avermaet. Pour ceux qui comprennent le néerlandais, scroller le film de la course vers le bas pour voir la réaction filmée des deux directeurs sportifs. Peeters s'exclamant, «mais comment c'est possible de les avoir laissé filer». http://sporza.be/cm/sporza/matchcenter/mc_wielrennen/Comp_Voorjaar_2017/1.2928612 Terpstra ne regrette pas à proprement parler la partie de poker-menteur avec Sagan, mais reconnait que lui et Sagan ont bien trop attendu pour enclencher vraiment la poursuite. Toute cette histoire l'ennuie, il craint de se voir «présenter la facture» lors des prochaines Flandriennes. http://sporza.be/cm/sporza/wielrennen/1.2934380 (en néerlandais également) Déjà qu'il n'est pas très populaire dans le peloton, selon les commentateurs flamands… Morceau choisi de Terpstra dans ses œuvres, lors de l'Eneco Tour de 2014, dans la première vidéo, qui n'a pas besoin des commentaires en néerlandais pour se faire comprendre 😲 http://sporza.be/cm/sporza/wielrennen/1.2063112
  24. Ça y est, c'est fait, la Fabian Cancellara Classic est bouclée ! Lever à 5 h du matin et départ à 6 h de chez moi à Bruxelles, pour une bonne heure et demie de trajet en voiture jusqu'à Harelbeke, où j'arrive vers 7 h 30. Le temps de satisfaire aux formalités de départ, et me voilà sur mon vélo pour un périple accidenté d'officiellement 148 km et 1633 m de dénivellation. Il fait à peine jour mais le soleil brille déjà généreusement. Malheureusement ça caille sévère (6°, glaglagla) et surtout il souffle un vent de nord-est assez fort (4 Beaufort) et glacial, un vent qu'on a dans le pif pendant les 30 premiers kilomètres ou presque. Mon maillot manches longues et mes jambières sont parfaitement insuffisants pour ces températures, heureusement j'ai prévu aussi un coupe-vent, des gants longs et un bonnet ! Moi qui suis allergique au vent, c'est peu dire que je déguste pendant cette première partie… Je me fais enrhumer par des groupes roulant façon TGV sur cette portion presque uniformément plate. Je n'essaie pas de prendre les roues, je sais d'expérience que ce serait pour mieux «sauter» plus tard… donc je prends mon mal en patience jusqu'au premier ravitaillement dans les faubourgs d'Audenarde. En repartant, on attaque la première côte de la journée, l'Edelareberg. Plutôt longue pour la région, dans les 1500 m, mais peu pentue. Même moi je la grimpe grand plateau… non, pardon, plateau médian (38 dents) de mon triple (48-38-26), faut pas exagérer ! 🆒 N'empêche que pour la première fois je rattrape et dépasse quelques autres participants. Seulement voilà, il faut encore se taper encore plusieurs kilomètres vent de face le long de la N8 avant d'obliquer enfin vers le sud, direction Brakel d'abord (avec quelques bosses non répertoriées, spécialité belge…) et puis une première incursion en Wallonie, à Flobecq. Là, c'est la deuxième bosse répertoriée, La Houppe, un long morceau de 2800 m à 3,3 % de moyenne, avec une pointe à 10 % au début. Une drôle de côte pour la région, la Houppe. Le sommet est aux milieu d'un bois, on se croirait dans les vraies Ardennes ! Enfin, aujourd'hui, parce qu'il paraît qu'il y a encore une trentaine d'années toute la montée était pavée. En parlant de pavés: juste après la Houppe, après une descente rapide du «Bosgat» (on est revenu en Flandre), se pointe le premier gros morceau du jour: le Taaienberg, à Etikhove. Aussi appelé «Boonenberg» parce que Tom Boonen aime y faire le ménage dans le peloton, grâce à son passage à 18 %. Mais bon, il y a une rigole sur le côté droit de la chaussée bien accueillante pour ceux qui n'aime pas particulièrement jouer au marteau-piqueur, et je ne me prive donc pas de l'emprunter. Mais déjà, je ressens quelques débuts de crampes… ça promet pour la suite, parce que les choses sérieuses ne font que commencer ! Deuxième ravitaillement peu après le Taaienberg, à Maarke-Kerkem. Le mercure ayant sensiblement monté entre-temps (il fera 15°-16° au retour) j'en profite pour enlever coupe-vent, surchaussures et gants longs (remplacés par des courts que j'avais emportés en réserve). Et ça repart pour enchaîner avec le Boigneberg, une côte raide et asphaltée, et le célèbre Eikenberg, aujourd'hui seulement pavé à son pied. Sur le reste de l'ascension, de larges bandes de bitume permettent d'éviter les pavés, au grand dam des puristes. Mais ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre, d'autant que les crampes menacent toujours ! 😬 Après ça direction Etikhove à nouveau, pour affronter une côte vraiment pavée celle-là, le Stationberg. Nommée ainsi parce qu'il y a une gare (minuscule) à son pied. À cet endroit, un malheureux cyclo est assis sur le bas-côté, l'air complètement déprimé. Je lui demande si je peux l'aider, il me répond que non et me désigne son dérailleur arrière : envoyé dans les rayons par les pavés et sans doute un mauvais réglage, il a été arraché de sa patte et se retrouve maintenant au niveau du pédalier. 😲 Rien d'autre à faire que d'attendre un dépannage de l'organisation (qui a un numéro de téléphone pour cela). Ça refroidit un peu pour la suite, forcément, et je grimpe le Stationberg, pas très long ni très raide malgré ses kasseien, à l'économie, d'autant que maintenant une douleur au genou gauche se fait sentir… Cette douleur m'embête depuis quelques semaines, mais elle s'était calmée jusqu'à ma sortie de lundi dernier. Bizarrement, elle n'apparaît jamais en côte et ne se fait sentir que sur le plat, un peu moins en descente, et après plusieurs heures de sortie. J'arrive en général à la faire disparaître en «escamotant» le point mort haut lors du pédalage et en accentuant au contraire le secteur bas. Peut-être que ma technique de pédalage est à revoir pour cette jambe… en espérant que ça ne soit pas plus sérieux que ça. Du Stationberg, on passe assez rapidement à l'asphalté Kapelberg, à Zulzeke, avec un bref passage raide où je vois quelques cyclistes, pour la première fois, à l'arrêt complet. Hé, c'est pas le moment de flancher les gars, c'est que le Paterberg est proche, THE morceau de la journée ! 400 m de grimpée à 13 % de moyenne, avec un pic à 20 %, c'est non seulement le point névralgique du grand prix E3, avec le Vieux Kwaremont, mais aussi celui du Tour des Flandres depuis la refonte de ce dernier en 2011. Et il est pavé, bien sûr… sauf qu'il y a comme au Taaienberg, une belle rigole bien praticable, à gauche celle-là. Le problème c'est que tout le monde ou presque veut la prendre, et que si des cyclos sont à l'arrêt, il faut savoir remonter sur les pavés et revenir sur la rigole ensuite. Mine de rien, sur du 20% ça demande un peu de dextérité, mais j'y parviens, devant passer un tout jeune cycliste (pas plus de 18 ans, c'est sûr) complètement arrêté. Et j'essaie d'ignorer ces crampes qui menacent toujours… Au sommet, beaucoup de participants s'arrêtent, pour se reposer mais sans doute aussi pour admirer le panorama, étonnant pour une côte aussi courte: http://bit.ly/2n7tKvj Moi je me refuse de m'octroyer ce plaisir cette fois, je veux en finir le plus vite possible. Mais voilà je dois m'arrêter quand même au pied de la descente, mon compteur ayant indiqué 0 km/h pendant toute cette dévalade. L'explication? Simple: la vis fixant l'aimant du compteur sur un des rayons arrière s'est désserrée suite aux secousses des pavés, pendant mon court passage dessus pour doubler le jeune cycliste. Je revisse donc avec le tournevis de mon multi-outil, et repars… Le genou gauche me gêne toujours, mais un peu moins, par contre les crampes menacent de plus en plus. Or le Vieux Kwaremont se pointe maintenant, et cette côte est ma bête noire dans la région. Longue (2800 m), mal pavée et avec très peu de moyen d'éviter lesdits pavés, c'est toujours une séance de marteau-piqueur au programme, avec en plus un premier kilomètre pentu (maxi 11%). Chaque fois que je la grimpe, je me demande ce que je fais dans cette galère ! Et là encore ça ne manque pas : les crampes, aux deux cuisses, se déclarent maintenant dans toute leur ampleur. Je dois serrer les dents pour rester sur ma bécane, notamment sur l'infâme faux-plat suivant la portion pentue, après le village de Kwaremont. Pour ne rien arranger, au sommet je m'aperçois que le compteur est à nouveau en rade. Me voilà à nouveau le multil-outil en main pour resserrer cette ***** de vis. Et je repars (après quelques étirements pour faire disparaître les crampes). Descente volle gas vers Renaix, encore en Flandre, puis Russeignies (en Wallonie) pour affronter le «col E3», dont le vrai nom est à coucher dehors, on l'a vu : Karnemelbeekstraat, rue du Lait Battu en français. 1000 m, 5,8 % de moyenne, passage à 14% : belle butte, mais les crampes se tiennent coi, ouf ! Troisième et dernier ravito au sommet (où c'est le bonnet que j'enlève, cette fois), et c'est reparti pour deux autres côtes. Mais pas avant la descente vertigineuse de la côte de Trieu, alias Knokteberg, où dans la dernière partie, découverte, en ligne droite et à 10%, je me fais plaisir en frôlant les 70 km/h. Le moral remonte : non seulement les crampes sont parties mais le genou gauche me laisse tranquille… sauf, bizarrement, en danseuse. Mais comme je me mets rarement en danseuse, ça ne me gêne guère. Du reste, ça finira aussi par disparaître en danseuse également. L'avant-dernière côte, c'est le Mont de l'Enclus, versant wallon. Plutôt long (1000 m) et assez raide (maxi 11%), mais bitumé comme la précédente, ça s'avale pourtant assez bien. Après ça, descente rapide à nouveau, vers Kluisbergen. Le plus gros est fait. Ne reste plus à grimper que le Tiegemberg, 10 km plus loin (après un passage de plusieurs kilomètres vent pleine face 📢 et un secteur à pavés très réguliers — et évitables par des bas-côtés en terre bien battue — appelé Varent), que Philippe Gilbert considère carrément comme un faux-plat montant. C'est exagéré, ça doit grimper autour de 5%, mais très réguliers et sur 500 m environ seulement. Après ça, il n'y a plus qu'à profiter d'un vent globalement favorable pour faire les 15 derniers kilomètres ramenant au point de départ ! 😄 Dans l'aire d'arrivée, un écran géant est en train de diffuser Gand-Wevelgem. Quand j'y arrive moi-même, il reste encore 80 km environ à parcourir pour les coureurs pros… pas le temps de rester jusqu'au bout pour voir ça. D'autant qu'il n'y pas d'ombre, que le soleil tape dur maintenant, et j'ai mine de rien le visage bien brûlant. Le temps d'avaler (et m***e la diététique 😛) un cornet de frites et un hot-dog, je me change et je repars chez moi. Je suivrai le final de la course à la radio dans ma voiture. Bilan chiffré : les 148 km à un modeste 22,7 km/h de moyenne (temps d'arrêts décomptés) soit 6 h 25 de vélo effectif selon compteur (plutôt 6 h 35 en tenant compte des deux pannes de ce compteur). Un peu plus de 7 h de sortie au total. Vitesse maximale de 69 km/h dans la descente du Knokteberg. Cadence moyenne de 93 tours/minutes, les jambes ont bien tourné malgré les crampes et cette douleur bizarre au genou gauche qu'il me faudra quand même «investiguer».
  25. Tu la mets même devant Paris-Roubaix ? 😲 Pour les Flamands un succès à Paris-Roubaix a autant de retentissement qu'une victoire au Ronde. Ça m'étonne un peu d'ailleurs, mais c'est comme ça…
×
×
  • Créer...