Aller au contenu

Thierry GEUMEZ

Membre
  • Compteur de contenus

    20 058
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    99

Tout ce qui a été posté par Thierry GEUMEZ

  1. "Bilan : ...la constatation que je n'ai pas les jambes pour grimper les murs en 36x32..." Avant les transmissions compactes, c'était 39x26 (ou 28 si l'on sortait des cassettes standards). Mon vélociste m'avait affirmé qu'avec ça, j'allais "grimper aux murs". Je sais que je marche sur certaines plates-bandes en abordant la question des braquets, mais ça a pas mal évolué en 40 ou 50 ans : mon père me rappelait il y a moins d'un mois qu'il avait effectué sa première montée du Ventoux en 42x24. Il a eu l'honnêteté de reconnaître que c'était de l'inconscience, qu'il avait fini complètement "cramé" et était bon "à ramasser à la petite cuillère". Je ne sais plus qui a dit quelque chose du genre : ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
  2. 5h18, ça fait 33 de moyenne ! Pas mal du tout ! La Jubaru était ma première cyclosportive, je m'étais remis au vélo depuis 2 ans pour perdre du poids et retrouver la forme... A l'époque, j'étais équipé en Campa Veloce 8 vitesses. J'avais mis derrière pour la circonstance un 24 au lieu de mon 23 habituel : on n'est jamais trop prudent 🆒; petit plateau de 39, les transmissions compactes n'existaient pas encore... J'étais sans doute à moins de 50 tr/min dans les pavés du Beau-Site. C'est beau la "jeunesse". J'ai du me contenter de la médaille d'argent et revenir l'année suivante pour faire l'or. Plus de 20 ans déjà... 😛 Fin de la page "nostalgie" ! 😉
  3. Merci pour l'info ! Je ne pensais pas du tout au Mont St Aubert. Pourtant, j'y suis venu plusieurs fois à l'époque (vers les années 95) où je préparais la "Jubaru", une cyclosportive (qui avait remplacé la "Van Impe" avant de disparaître à son tour) qui empruntait des côtes courtes mais très pentues aux noms curieux ("Saule Pendu", "Bourliquet", ... tu les connais certainement). L'actuel "Grinta! Challenge" est organisé plus ou moins dans la même Région des Collines. "Il faut bien sûr une certaine force mentale pour enchaîner un grand nombre de montées du même mont" Je vois ce que tu veux dire... J'ai enchaîné 15 fois de suite la côte qui longe la cimenterie d'Harmignies (avant-dernière côte de Mons-Chimay-Mons) pour préparer la Petite Crique... 😬 Tu es une mine de renseignements pour les parcours cyclistes, Franck, presqu'une encyclopédie ! 😄
  4. La gestion de l'effort est en effet importante : lors de ma première participation, les premières crampes sont survenues à la moitié de la distance en raison d'un départ trop rapide. J'étais habitué à rouler une fois par semaine en groupe à allure rapide (entre 33 et 37 de moyenne sur 55 km). Bien pour le rythme mais parcours presque plat. Mes autres sorties effectuées seul sur terrain un peu vallonné (genre Mons-Chimay-Mons). C'était insuffisant comme préparation, j'ai terminé en plus ou moins 7h15. En 1999, j'ai grimpé des petits cols dans les Cévennes pendant les vacances et mon temps sur la Vélomédiane est descendu à 6h34... J'en déduis que la préparation idéale pour ce genre d'épreuve repose sur la multiplication de côtes suffisamment longues pour remonter le seuil d'endurance, mais pas trop longues pour maintenir une intensité assez élevée. Le genre de côte qui n'existe malheureusement pas autour de Mons...
  5. "il y a des portions bien roulantes où on doit savoir accrocher et tenir les roues, sous peine de perdre un temps considérable en quelques bornes. Et ça il faudra bien un jour que j'apprenne à le faire". Je pense que cet apprentissage ne peut se faire qu'en roulant en groupe. Il y a tout d'abord l'aspect technique : se positionner systématiquement par rapport au sens du vent, ce qui implique de changer parfois de côté avant un virage; se tenir suffisamment près, mais pas trop, et très légèrement décalé par rapport au cycliste qui précède; sélectionner le gars qui précède d'après sa corpulence; chaque économie d'énergie compte. Et puis l'aspect psychologique : oser prendre sa place, ne pas paniquer si on est serré de près, mordre sur sa chique pour ne pas décrocher sous peine de se retrouver seul à lutter contre le vent et de perdre beaucoup de temps. Tu faisais allusion dans ton compte rendu au chassé-croisé entre les rouleurs et les grimpeurs. Tu redoubles dans les côtes ceux qui t'ont dépassé sur le plat et moi, c'est plutôt l'inverse, je suis rapide dans les descentes au point de dépasser beaucoup de monde... que je revois quelques centaines de mètres plus loin quand ils me repassent, l'air amusé. Mes capacités de grimpeur de l'adolescence ont fondu avec le poids des ans et surtout le poids... des kilos !
  6. Tu pourrais jeter un coup d'oeil sur "mypension.be" pour avoir l'info officielle
  7. "Pas à fond car je garde toujours la réserve de pouvoir en remettre une, mais en même temps l'impression que je ne pourrais pas aller plus vite, ou du moins pas plus vite sans s'y "casser les dents". " La limite est subtile, il faut bien se connaître. L'expérience est irremplaçable...
  8. "Dès que je suis pensionné, zou je fiche le camp là bas." Je fantasmais un peu, jeudi, sur ma retraite (anticipée, dans un an et demi) et les possibilités imaginées d'entraînement à vélo. Eric Hennuy me répondait : "Ah, la retraite ! Renaissance ??" La renaissance suppose une mort au préalable... Et toi, il te reste combien "à tirer" ? 😃
  9. "de toutes les randos/cyclos belges auxquelles j'ai participé, c'est celle qui favorise le plus les qualités de grimpeur" LBL, par exemple, offre plus de périodes de répit. A la Vélomédiane, ça monte et ça descend; c'est usant. Le dénivelé de l'épreuve rend bien compte de la difficulté. Tu as bien fait de te préparer en montagne pendant tes vacances 😉
  10. Bravo pour l'avoir terminée et pour cette belle description du parcours et de l'ambiance particulière de la Vélomédiane ! A te lire, mes souvenirs remontent à la surface. Il ne manquait que l'évocation des chasseurs de St Hubert jouant du cor pour encourager les cyclistes... Il y a un côté festif qu'on ne retrouve pas lors des autres rendez-vous cyclosportifs belges. Et ce sanglier d'or qui parvient toujours à s'échapper 😛 Je l'ai loupé pour 4 minutes en 1999. Faut-il être à la fois rouleur et grimpeur ?
  11. Comme annoncé dans le sujet "Vélomédiane Claude Criquielion", j'ai fait la "Petite Crique" pour la première fois (5 Vélomédianes dans le passé). En plus de la réduction de la distance totale, c'est aussi l'évitement des plus grosses difficultés qui distingue cette épreuve de sa grande soeur. Sachant cela, j'ai adopté un rythme plus rapide, si bien que les crampes m'ont contraint à ralentir dans les 2 derniers kilomètres... "J'ai tout donné", comme ils disent 😉
  12. Pour un cyclosportif anonyme, comme moi 😳, il y a aussi la frustration de ne pas être né avec "un gros moteur". Je ne serais pas très avancé de connaître ce qui me sépare vraiment d'un pro, mais pour le coup, la réalité du dopage vient brouiller les pistes et me laisse l'illusion que mes performances sont moins mauvaises qu'elles en ont l'air 😆
  13. Merci pour la précision... si l'on peut dire, puisqu'il est pratiquement impossible de quantifier l'importance du dopage dans les performances. Pour être en mesure d'effectuer des tests sérieux, il faudrait d'abord que le dopage soit autorisé. Ma curiosité "scientifique" restera à jamais insatisfaite... 😉
  14. "J'ai de la chance pour tout en général. C'est une seconde nature chez moi. Que j'en sois acteur ou non." Il y a quelques années, une pub à la télé belge se terminait par le slogan : "le succès est un choix". La phrase a été jugée indécente et la pub a été retirée ou modifiée, je ne sais plus. Fais gaffe quand même 😆
  15. "La question du dopage est éludée... on va faire simple, crois tu que le dopage a été inventé par le docteur Ferrari?" Non, bien sûr. Et ??? Je ne comprends pas où tu veux en venir
  16. Concernant le matériel proprement-dit, les évolutions impactant directement la performance sont mineures : le rendement de la transmission par chaîne n'a pas varié depuis qu'on l'a inventée, les leviers de vitesse au cadre ou aux cocottes, c'est juste du confort, le poids... 2 kg de gagnés maxi. Reste l'aérodynamique, importante en CLM mais presqu'anecdotique en montagne. Je constate une chose tout de même curieuse chaque fois que je m'étonne de l'évolution de la vitesse moyenne sur les compétitions depuis 50 ou 60 ans : j'ai droit au triptyque "matos-état des routes-méthodes d'entraînement". La question de l'évolution du dopage est systématiquement éludée...
  17. Tant qu'on y est, puisqu'on discute de ça : pour les jeans, c'est pareil ?
  18. La vie est simple et je ne le savais pas... Merci Imanol !
  19. "Quant à la selle j'ai toujours été dur avec le public et répondu "il n'y a pas de mauvaises selles, mais des fesses non entrainées"." Tu n'es pas seulement dur avec le public, tu l'es aussi avec toi-même. Il est possible (je l'ai fait avec une SLR...) de s'habituer à certaines selles peu confortables au premier abord, mais à quoi bon se torturer si on peut en trouver une mieux adaptée à notre anatomie ?
  20. Ces problèmes de couinement viennent et disparaissent sans qu'on sache trop pourquoi. J'en ai eu avec les anciennes Look PP396 puis avec les Keo avec des cales munies d'inserts en téflon censés éliminer ces bruits... Actuellement, je suis en Keo 2 Max, cales avec inserts caoutchouc pour moins glisser lors de la marche, ça ne grince pas... Les chaussures jouent-elles aussi un rôle ?
  21. Plaine ou montagne, je ne choisirai pas à ta place. Mon conseil, ne démarre pas trop vite : l'excitation avant le départ, les centaines de cyclos autour de toi, l'envie de (trop) bien faire, la peur de l'inconnu... tu risques de tirer toutes tes cartouches dans les 2 premières heures et de poursuivre déjà bien entamé, avec des crampes. Donc, modère-toi. Et si c'est une épreuve de plaine, échauffe-toi un peu avant, tu supporteras mieux le départ et pourras accompagner un groupe de ton niveau.
  22. Si tu l'as déjà fait, pas de souci 😄
  23. "Dès mon arrivée en Belgique, c'est quelque chose qui m'a frappé : très souvent, le Belge (Flamand, Wallon, Bruxellois, même combat) déprécie son propre pays." Tu as raison, je ne sais pas si ça tient à la taille de notre pays, mais nous avons des difficultés à prendre notre place, c'est comme si nous nous excusions d'exister. Et logiquement, les étrangers (typiquement les Parisiens) qui ne souffrent pas de ce déficit d'estime de soi nous paraissent arrogants... Je t'exclus d'office de cette appréciation : tu n'es pas Parisien, tu parles le néerlandais et tes interventions sur le forum sont toujours respectueuses et courtoises.
  24. "En 2018 je commencerai encore par une cyclo de plaine en avril, je pense le Tour des Flandres" Tu penses au "Plat Pays" de Jacques Brel ? Excellente idée, fonce ! 😉
  25. Je persiste dans mon appréciation : le M de Canyon est trop court et trop bas 😛
×
×
  • Créer...