Thierry GEUMEZ

Ces estimations sont toujours délicates, la forme du moment joue pour beaucoup. Il y a 15 jours, sans que je sache pourquoi, j'ai eu des jambes "de feu" pendant deux sorties consécutives : 2 km/h de mieux ! Mais ça n'a pas duré 😢

J'ai eu dans les années 90 une Selle Italia Flite qui mz donné pleine satisfaction. Le modèle actuel est plus plat mais reste plus large que la SLR (sauf le modèle Superflow L, aussi large).

Ça dépend surtout de l'écart entre tes ischions. Comme tu dis, on peut prendre un peu plus large pour un usage plus touristique. J'ai fait le test chez un revendeur Specialized : assis pendant une minute sur coussin spécial "à mémoire de forme", l'empreinte des ischions permet d'effectuer la mesure. Chez Selle Italia, leur protocole "id match" prévoit aussi cette mesure.

Avant ma Specialized Romin actuelle, j'ai eu des Selle Italia SLR, une Team Edition au rembourrage minimaliste et sans ouverture, et une Flow un peu mieux rembourrée et avec ouverture. Globalement, le rembourrage ne change pas grand chose, c'est la forme qui importe le plus. Ici, c'était un petit manque de largeur qui empêchait un bon appui des ischions qui me pénalisait. Concernant l'ouverture, et la remarque vaut pour toutes les selles, ses bords peuvent provoquer des frottements et donc des irritations.

Tu dis plus haut que tu testes actuellement une selle ISM. Tu souffres d'un manque de recul depuis cet essai ? Quelle était ton ancienne selle ? Toutes les selles n'ont pas leur creux situé au même endroit, ça influence pas mal la position.

3369 m pour 87 km ? Même pas 4 % de moyenne ! Pfff ! Petits jarrets... 🆒

Allez, je pose ma question : as-tu vraiment senti un gain de performance (moyenne générale, sans savoir quelles étaient tes roues précédentes)?

Te voilà fixé ! Je peux raccourcir ce délai si tu me paies 😃

Pfff ! Ça fait deux ans que j'hésite à acheter des Bora 35. Je me trouve chaque fois des excuses pour remettre à plus tard : ça freine pas sous la pluie, ce serait mieux en boyaux, c'est cher, je suis trop vieux, je n'avancerai de toutes façons pas plus vite, etc, etc. Tu ne m'aides pas là, Pierre 😛

Arrête de faire ton jaloux Michel et... mets des sous de côté ! 😆😆😆

Cervelo gamme endurance

Tu essaies de le séduire ? 😲

Très bon précepte qu'il te reste à suivre : renforce ton corps et tu ne devras plus reculer ta selle 😆

Pas mieux : expérimenter et écouter son corps. Parfois, on est surpris en allant en sens opposé de ses convictions... ou des conseils des copains. Le corps et ses inconforts ou ses douleurs ont toujours le dernier mot !

Je roule en Sidi. Elles taillent "petit", on conseille de prendre une pointure en plus. Certains modèles de la marque existent en 2 largeurs, c'est un plus

Je viens d'appliquer ta deuxième formule : je suis à 106,4 %. Je devrais remonter de 11 mm avec la première.

L'ancienne formule tenait compte des anciennes pédales beaucoup plus hautes que les actuelles. Un indice : quand la selle est trop haute, il devient difficile de prendre le cintre en bas parce que le périnée entre en contact avec le bec de selle

Et en acceptant une longueur de cadre différente, que tu compenserais par la potence ?

Beaucoup de sujets de réflexion intéressants dans ton intervention Eric ! Je me suis également inspiré de "Cyclisme sur Route" lorsque j'ai recommencé à rouler. Armel André avait tenu compte des longs fémurs de B Hinault, la mode était au recul de selle important à l'époque. J'ai essayé, je ne m'y suis jamais adapté : douleurs au bas du dos, surtout dans les côtes. Concernant la tendance des pros à faire du bec de selle lors des CLM, elle est la conséquence de la priorité accordée à l'aérodynamique et pas seulement de l'interdiction d'avancer la selle. En fait, le cycliste est toujours contraint à la fois par l'anatomie (longueur des segments du corps et souplesse du cycliste) et par la pesanteur (l'équilibre et le confort dépendent aussi de la répartition avant/arrière du poids du cycliste par rapport à l'axe du pédalier). Dans le cas du CLM, l'abaissement maximal du buste pour le gain aérodynamique referme l'angle buste/cuisse au point d'empêcher le coureur de développer toute sa puissance. Le seul moyen d'ouvrir cet angle sans redresser le buste est d'avancer le bassin. Le bassin avancé et le buste abaissé provoquent un déséquilibre du poids vers l'avant => le cycliste fait du bec de selle. C'est également ce déséquilibre, plus encore que l'inconfort d'être sur le bec de selle, qui oblige le coureur à se repositionner continuellement vers l'arrière. En triathlon, il y a une contrainte supplémentaire : la position à vélo ne doit pas pénaliser la course à pied qui s'ensuit.

J'ai seulement anticipé : si tu ne trouves pas le cadre de série réunissant tous tes critères, quelle condition accepterais-tu d'abandonner en premier ?

Petit détail ergonomique avec les tiges à déport important : lorsque le pied passe par le point mort bas, l'arrière de la cuisse peut toucher la gaine du frein ou le hauban

Transigerais-tu sur le matériau ? Carbone absolument ? As-tu envisagé un acier moderne sur mesure ?

Je ne dirais pas qu'il est normal que l'angle du tube de selle varie avec la taille du cadre pour compenser la longueur des fémurs, ce serait plutôt pour compenser le manque de choix de longueurs de manivelles...

Un Thierry ne va pas en trahir un autre... Ne sous-estime pas l'importance de la géométrie !

Un mulet et une maîtresse ? Quel appétit ! 😆