Quand je leur demande pourquoi…..« j'ai l'impression de ne pas avancer quand je mets tout petit, ça me décourage »… Ce n'est pas qu'une impression, c'est la réalité. Tout le problème est là. Sur le plat et pour un effort équivalent, un cycliste avance nettement plus vite (environ 3 fois) qu'un piéton, mais la pente réduit cet avantage, d'autant plus que son pourcentage est élevé, au point que les deux se retrouvent à la même vitesse au-dessus de 20-25 %. Pour reprendre l'exemple du Mt Ventoux, quel cycliste est disposé à entreprendre une ascension de plus de 3h pour rester à une intensité modérée ? La question, presque philosophique, devient : quelle est la vitesse limite pour se sentir "piéton" ou "cycliste" ?