
David PAUTHIER1639476555
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Quand Dumoulin dézingue Pogachar
David PAUTHIER1639476555 a répondu à un(e) sujet de Bernard MOREAU dans Discussions Route
La performance de Pogacar pose question. Evidemment! Mais, ça n'est pas la seule. Et, chez Jumbo, d'autres choses posent question. Dumoulin est resté sur son vélo de "chrono" sur la montée de la Planche des Belles Filles, et, en plus il est resté sur le prolongateur toute la montée. Quand on connait la difficulté de cette montée, la bonne question est; "comment a-t'il respiré sur la montée?" Qui était dans la voiture derrière lui, alors qu'il perdait les secondes par paquet dans cette montée? Qui donnait les conseils? Qu'un coureur dans le feu de l'action manque de lucidité, je peux comprendre. Mais que le DS, dans la voiture, en manque également, je ne peux pas le comprendre. Ca me rappelle pendant le Tour 2011, Voeckler dans l'ascension du Galibier à la poursuite de Contador et Schleck, sans que le DS trouve quelque chose à redire. Si je poursuis encore. Van Aert change de vélo au pied de la montée finale et fait une montée excellente. L'équipe Jumbo a les deux exemples de Van Aert et Dumoulin, il laisse Roglic attaquer l'ascension avec le vélo de chrono, puis change dans la précipitation. C'est encore n'importe quoi! Mais; il est plus simple pour les managers de l'équipe Jumbo de rejeter la responsabilité de l'échec sur Pogacar, vis-à-vis du sponsor, que d'analyser ses propres errements. -
Reprise catastrophe après plusieurs mois de HT
David PAUTHIER1639476555 a répondu à un(e) sujet de Benjamin BERTRAND dans L'entrainement et la santé
Je suis très basique. Le HT, c'est 1h30 maxi chez les pros. 50min, pour un "autre" me semble suffisant. Alors... Comme toi, lors du premier confinement, je faisais 5 fois 50min de HT non connecté, en écoutant "C dans l'air" en podcast, et 6 fois 1h30 de marche rapide (6 km/h) par semaine. Pourquoi la marche en complément? Le HT n'est pas du vélo; c'est de la musculation pour lequel le muscle se rétracte. Mais la chaine musculaire qui travaille sur un HT est beaucoup plus pauvre que sur un vélo. Donc la marche permet de faire travailler les muscles de la jambe autrement, sans le traumatisme de la course. J'ai également fait une première sortie pénible. C'est normal. La suite fut plus tôt bien. "Zwift", pffttt! Je suis désolé d'être critique. Mais, si internet est un cerveau extérieur; il ne peut être que complémentaire du nôtre. Il ne le remplace pas. Confié son entrainement à "Zwift" revient à éteindre son propre cerveau et a ne pas écouter ses propres sensations. Or, notre corps nous dit des choses; il faut savoir écouter. -
Manque de vélo
David PAUTHIER1639476555 a répondu à un(e) sujet de Fabrice DELDONGO dans Discussions Route
Deux choses très différentes: - beaucoup d'accessoires servant à équiper les vélos manquent. C'est effectivement dû à la rupture de production à cause des confinements. - la demande pour des vélos de loisirs est en augmentation. Mais, ça n'est pas uniquement dû à la crise du Covid, mais un mouvement de fond concernant surtout les vélos électriques servant à aller au travail. -
Pneu Continental GP5000 Tubeless Ready Skin souple
David PAUTHIER1639476555 a répondu à un sujet dans Le matos
Je roule depuis 25 ans avec des pneus Continental, GP3000, puis GP4000, et maintenant GP5000. Avec chacun, je fais autour des 8000km, sans crevaison. Après 8000km, ils ne présente jamais les entailles que tu montres en photos. Au milieu, j'ai également roulé avec des boyaux Continental Compétition, en course. Pas une crevaison, et je faisais entre 8000km et 1000km avec. J'ai acheté une fois des Vittoria Corsa CX, ils ne tenaient pas la pression sur une épreuve de 180km, et, également une fois des Hutchinson, j'ai crevé très rapidement. -
Gravel - BWR
David PAUTHIER1639476555 a répondu à un(e) sujet de David PAUTHIER1639476555 dans Les évènements route
Les deux questions que j'avais posé n'étaient pas du tout anodine. Et vu que le courriel a transité par l'intermédiaire du magasin et que la réponse est parvenu au magasin, une semaine de délai, pour un european product manager, c'est bien. Forcément, pour que le ML aille jusqu'à 1.87m, il faut que la tige de selle soit en 400mm. Une conformation est très simple à avoir. ET, quand on connait les délais de livraison sur les modèles 2021, une semaine de délai est encore moins longue. -
Gravel - BWR
David PAUTHIER1639476555 a répondu à un(e) sujet de David PAUTHIER1639476555 dans Les évènements route
A partir du centre du chariot de selle, elle fait 350mm. Toutefois, la longueur utile (longueur au-dessus du "stop" est de 260mm). Sur son site, Giant vend une tige de selle D-Fuse en 400mm (longueur utile 310mm). Après, tu sembles imaginer que ça ne te suffira pas, et, je te connais pas ton expérience dans le vélo. La taille ML est faite pour aller de 1.78m à 1.87m. Est-ce que tu viens de la route? Est-ce que tu viens du VTT? Es-tu déjà un habitué du gravel? Tu dis le "stack" et le "reach" me conviennent. Certes. Par rapport à quelle expérience? A titre personnel, j'ai un TCR advanced SL 2020 "Van Avermaet" taille M, et un Revolt Advanced Pro 2020 taille M. En tenant compte du stack, le poste de pilotage du Revolt est 17mm plus haut que celui du TCR. En tenant compte du reach, de la différence de longueur de la potence et de l'angle de tube de selle différent, le Revot est 20mm plus court que TCR. C'est normal, puisque les exigences sur le terrain ne sont pas les mêmes. Ca m'a effectivement fait bizarre au début; je le trouvait super court. Maintenant que je l'ai bien en main, il est très bien comme ça. Et, je peux te dire que j'envoie "grave" avec le Revolt sur des chemins. Je n'en fait pas du tout un usage "loisir". Après tu peux poser des questions, par l'intermédiaire de ton vélociste, au product manager Giant, tu auras des réponses sous une semaine (j'ai expérimenté). -
Ultra cyclisme
David PAUTHIER1639476555 a répondu à un(e) sujet de Cedric ROUVRAIS dans Discussions Route
"Une distance de 200km peut se faire en autonomie." Sur un 200km, tu peux partir avec toute ton alimentation ce qui est très compliqué à partir de 300km et impossible sur un 600km. "600km, c'est autre chose. Il est impossible de partir avec une simple tenue." Un 600km implique forcément une nuit. Si tu roules la nuit, il n'est pas rare d'avoir des températures de 5°C en fin de nuit (de partout en France, en mai et juin). Je ne sait pas gérer 25°C pendant la journée et 5°C la nuit avec un cuissard court, un maillot manches courtes, des manchettes et un coupe-vent. Par conséquent, il faut partir avec un petit bagage avec a minima un maillot de corps chaud et une veste manche longue. "La gestion de l'alimentation est tout aussi différente." Sur un 200km, tu peux te nourrir uniquement de barres de céréales et de poudre dans le bidon. Sur une plus longue distance, tu le dis toi-même, tu t'arrêtes manger un plat de pâtes ou une pizza. Je ne sais pas manger des pâtes en 3 minutes sur le vélo en roulant. ca n'est donc pas la même chose. Par ailleurs, à 3h00 du matin, il est quasiment impossible de se ravitailler, ce qui n'est jamais le cas pendant la journée. Pour le reste, évidemment, tu scrutes les temps de passage sur un 600km, moi aussi. Mais, autant sur un 200km, sauf impondérable, le cycliste normalement entrainé est certainement de terminer; donc, l'enjeu est le temps. Sur un 600km, l'enjeu n'est pas seulement le temps. Le premier enjeu pour un cyclo moins expérimenté, c'est de terminer. Ferdinand, nous avons tous les deux une certaine expérience des longues distances. Mais, il ne faut pas banaliser la chose. Pour la majorité des collègues du forum, ça n'est pas le cas. Il ne faut pas dire que c'est la même chose, car ça n'est pas la même chose. -
Je comprends ton point de vue. Il y a plusieurs paramètres pour le confort et la sécurité. On peut jouer sur la largeur des pneus (33, 35, 40, 45, 50, 60). On peut jouer sur la structure des pneus: la bande de roulement, la zone de roulement en virage et les flans. C'est souvent une histoire de compromis suivant les terrains rencontrés. La région lyonnaise était un vaste plateau à la hauteur des Dombes (nord/est de Lyon) et des vestiges préhistoriques de Larina (proximité de Crémieu/pré-Alpes). Le Rhône a creusé un large sillon (30 km de largeur). Pour illustrer, ce sillon était rempli de carrière d'agrégats pour le BTP. Cela illustre que de gros cailloux garnissent la majorité des chemins, rendant l'usage des pneus de 33mm peu inadapté Pour mieux rouler sur le goudron et les chemins roulants, je gonfle entre 3.3 et 3.5 bars. Avec cette pression, sur les routes, c'est correct. C'est juste rude sur les montées goudronnées. Au printemps, je passerai sur des pneus plus roulant (Goodyear County ultimate 700x40) et plus rassurant dans les virages, pour tester.
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Ultra cyclisme
David PAUTHIER1639476555 a répondu à un(e) sujet de Cedric ROUVRAIS dans Discussions Route
Une distance de 200km peut se faire en autonomie. Elle demande une pose, éventuellement, entre 120 et 150km, pour remplir les bidons et acheter une portions de flan. La tenue est simple à définir, un cuissard court, un maillot, des manchettes et un gilet coupe-vent. Par ailleurs, une sortie dominicale, pour un cycliste roulant en groupe, fait 100km. Donc, 200km, ça n'est que le double. Au milieu, il ne restera que l'équivalent d'une sortie dominicale. C'est physiquement et psychologiquement gérable. Soit on part trop vite, et on finit ratatiné; soit on part trop doucement, et on s'ennuie. Dans le premier cas, on se dit qu'il nous sera donc impossible de faire 600km physiquement. Dans le second cas, on se dit que 600km n'a pas d'intérêt. 600km, c'est autre chose. Il est impossible de partir avec une simple tenue. Soit tu roules de nuit, et il faudra un équipement spécial (fraicheur de fin de nuit et éclairage). Soit tu t'arrêtes à l'hôtel, et il faudra une tenue de ville. La gestion de l'alimentation est tout aussi différente. Ca implique que quelque soit le niveau, le cycliste rentre dans l'inconnu (l'aventure). Le cycliste se prépare donc mieux, part moins vite et gère mieux son effort. Sur un 200km, le plaisir que tu associes à la distance est le temps que tu auras mis. Au départ, tu as forcément une idée précise du temps que tu dois faire. Donc, ton insatisfaction augmentera avec le temps qui défile, et, tu finiras épuisé. Sur un 600km, le temps n'est jamais la question initiale, elle n'est même pas secondaire. La question première de la performance est "vais-je y arriver?". Ta satisfaction personnelle augmentera à partir du moment où tu sais que tu seras à l'arrivée. Dans les 50 derniers kilomètres, tu es euphorique. Donc tu finis avec la banane. Je te parle là de la sensation de plaisir qui active le système de récompense/renforcement. Le mammifère, l'homme en est un, fonctionne à ça, la dopamine et l'adrénaline. J'ai toujours été étonné de voir le sourire sur le visage des arrivants d'un brevet de 600km, ou même d'un Bordeaux-Paris. 1h00 après l'arrivée, tu as envie de recommencer (la notion de récompense dont je parle plus haut) tant c'est grisant. A l'arrivée d'un 200km, il y a de la lassitude sur les visages (la frustration de ne pas être au niveau envisagé et de ne pas y avoir trouvé la récompense dont tout mammifère a besoin pour vivre (dopamine, adrénaline). Pour réussir un 300km, il faut partir avec des collègues expérimentés. Il est une notion très importante, c'est qu'il y a un mur à 250km. Après, tu es dans un état stable où si tu t'alimentes correctement, il ne peut plus rien t'arriver. Tu ne peux plus mettre une accélération; tu es sur un rythme régulier sans que la fatigue continue à augmenter. -
Ultra cyclisme
David PAUTHIER1639476555 a répondu à un(e) sujet de Cedric ROUVRAIS dans Discussions Route
Une sujet sur l'ultra, super! Pour moi, l'ultra-cyclisme commence à 600km. Pourquoi? A partir de 600km, ça implique deux aspects, l'aventure et une nuit sur le vélo. A partir de 1000km, c'est encore plus d'aventure et 2 nuits sur le vélo. Avant de partir, on se pose plein de questions, liées à sa propre capacité physique, mais également à l'organisation matériel (vêtements, éclairage, nourriture). Pour la capacité physique, on s'aperçoit très vite qu'à partir du 250ème kilomètre, le corps s'installe dans une routine, dans une "lassitude sereine". Si tu gères correctement ton alimentation, ton hydratation ainsi que ta température corporelle, il ne peut plus rien t'arriver, au moins jusqu'à la barrière de la 2ème nuit. Pour l'organisation matérielle, le but est de partir léger donc d'avoir une bonne vision du parcours ainsi que de l'évolution climatique, pour avoir le strict nécessaire sans rien oublier. Pour les lampes, il existe aujourd'hui du matériel sur batterie offrant 2000 lumens (permet de descendre un col à fond) en toute sécurité. Pour la nourriture, il faut pas trop se faire de nœud à la tête, énergie en poudre dans des sacs de congélation, arrêt au restaurant le soir et petit déjeuner le matin dans un café. Pour le reste, il faut acheter en route. Un bon début me semble être le "Tour du Mont Blanc" (340km, une journée complète sans nuit) ou les épreuves régionales "Race across France". Après, Paris-Brest-Paris, Bikingman, Race across France, Race across The Alp, Race across Italia, la route du diable,... 200km me semble plus compliqué que 600km. Ca n'est pas du tout la même gestion de l'effort. Après un périple de 200km, pour lequel on a tendance à partir en mode sportif, on finit épuiser, avec le sentiment trompeur qu'on n'est pas fait pour plus long. Plus que le physique, il faut un gros moral. Et l'aventure, elle est là. Parfois à 3 heures du matin, seul, dans une nuit noire, il faut soi-même être capable de se sortir du trou dans lequel un coup de déprime vous a plongé. C'est à la fois flippant et jubilatoire,... et accessoirement très important pour la confiance en soi dans la vie professionnel et personnel. -
Choix de taille X-Bionic
David PAUTHIER1639476555 a répondu à un(e) sujet de Vincent BOUZZO dans Le matos
Je fais 1.76m pour 64kg. Je prends du S en cuissard, et du S pour le haut. J'avais juste acheté un maillot "fennec" en M. Ce modèle n'existe plus, mais c'est le top. Si tu veux un connaisseur de la marque; je suis ton homme. J'ai déjà acheté 8 cuissard, 3 maillots à manches courtes, 1 maillot à manche longue, 2 sous-maillots, 1 imperméable, plus les manchettes et les jambières, pour le vélo. J'ai également acheté les tenues de course à pieds. C'est quasiment increvable. Si le site te conseille du "S", il faut prendre du "S". L'erreur serait de ne pas respectée le guide. Tu serai forcément déçu. Du "L" en X-bionic !?! C'est vraiment parce que tu ne connais pas, encore. -
Boyaux ou pneus? Boyaux de 23 à 33mm; pneus "gravel" de 35 à 60mm. Les boyaux 32mm sont utilisés pour le cyclo-cross. Les boyaux permettent surtout des pressions très basses (jusqu'à 1.8bars). Les terrains du cyclo-cross sont le goudron, l'herbe, la terre et les petits graviers, souvent humides voir boueux. Les basses pressions autorisées par les boyaux garantissent une bonne motricité sans perte d'adhérence. Les terrains du "gravel" sont beaucoup plus larges, puisque on peut y ajouter les gros gravillons voir des cailloux, aussi bien sur le sec que la boue. L'enjeu de l'adhérence n'est pas le même que pour le cyclo-cross, pour une raison fondamentale. Le cyclo-cross se fait en circuit, donc avec une connaissance précise du parcours. En "gravel", on passe sur des chemins sans connaissance des dangers et du terrain. En descente, en "gravel", la sécurité est une notion prioritaire; 32mm, bonne chance! Pour les raisons que je viens de donner, les boyaux 32mm sont inadaptés à une pratique "gravel", sauf si ta pratique est singulière. Pour débuter, des pneus de 40mm seront totalement adaptés. Comme le précise Vincent, il faut faire un montage tubeless. A titre personnel, j'utilise des Schwalbe G Allround 40mm, gonflés à 3.4 bars (64 kg). J'utilise des jantes carbone (Giant SLR-1 42mm). Elles ont 4500km. Elles ont effectivement quelques traces d'impact (cailloux et gravillons), ça a juste enlevé le vernis. Un parcours "gravel" contient au minmimum 25% de route (sauf cas exceptionnel), que feras-tu à 1,8 bars, même à 2,2 bars en boyaux sur la route? Que feras-tu sur une descente que tu ne connais pas avec une largeur de 32mm? Pour finir, pour des jantes carbone, il faudra te poser la question de la largeur ou de la hauteur! La largeur externe va suivant les modèles de 23mm à 31mm, en gros. Et ça, dans le comportement, c'est très important.
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Edvald Bohasson Hagen
David PAUTHIER1639476555 a répondu à un(e) sujet de Olivier LEBOEUF dans Discussions Route
Si la question est juste les points UCI, Josef Cerny, Will Barta ou Gino Mader offrait au moins autant de garanties. De plus, Will Barta et Gino Mader sont encore en construction, et ils ont laissé entrevoir quelques capacités. Mais, ils n'ont pas le même profil que Edvald Boasson-Hagen. Ce dernier offre une grosse expérience sur les classiques flandriennes, alors que les deux autres sont davantages des coureurs pour des parcours vallonnés. Or, Le Teaml TDE peut aligner Turgis, Van Gestel, Terpstra, Petit sur Paris-Roubaix et Le Tour des Flandres. Ca tient complètement la route, n'est-ce pas? Or, Depuis 2 ans, TDE a perdu Pichot, Gaudin, Lightart, soit en tant qu'équipiers ou capitaines de route sur ces courses. Boasson-Hagen ne gagnera surement plus de grande course, mais il peut être un formidable capitaine de route sur les flandriennes. Donc, ce recrutement est très cohérent. -
La France, première nation au classement UCI
David PAUTHIER1639476555 a répondu à un(e) sujet de Jean GUY dans Discussions Route
Je voulais également parler du classement UCI 2020, mais tu m'as devancé, pour mettre en avant le troisième. Florian Sénéchal est certainement le moins médiatique, en France, bien qu'il est réalisé une saison formidable. Ces performances le placent définitivement comme un prétendant à Paris Roubaix. Et à la vue de sa réaction lors de l'annonce de l'annulation de l'édition 2020, il était très déçu (c'est un euphémisme), j'espère que 2021 le comblera. Depuis quelques années, Arnaud Demare ne performait plus en sprint et ne convainquait personne sur les classiques. Je remarquerais également qu'Arnaud Demare semble avoir abandonné sa chimère, gagner Paris-Roubaix. Et naturellement, il est redevenu l'un des meilleurs sprinteurs au monde. Pour répondre plus directement au sujet, tu sais bien que le TdF écrase tout le reste. -
Gravel - BWR
David PAUTHIER1639476555 a répondu à un(e) sujet de David PAUTHIER1639476555 dans Les évènements route
Le mono-plateau me semble davantage une solution adaptée pour un VTTiste ou la randonnée. Je viens de la route donc le double plateau est dans ma culture. Sur le plat, 2 dents d'écart n'est pas dans ma culture. J'ai assimilé; mais, à 32/34 km/h, 46x15, je ne tourne pas suffisamment les jambes. 46x17, un peu trop. J'envisage de passer à 43x30 et 11x28, avec une deuxième cassette avec 11x36 en été en montagne. -
Gravel - BWR
David PAUTHIER1639476555 a répondu à un(e) sujet de David PAUTHIER1639476555 dans Les évènements route
Groupe AXS? - les poignées de freins sont trop grosses pour une bonne préhension, - le passage du petit au gros plateau est un peu trop lent, Et, puis il y a la question de l'étagement de la cassette et le choix des développement. Je vais essayer d'être un peu précis. J'utilise une cassette 12V, 10x33, dont l'étagement est: 10,11,12,13,14,15,17,19,21,24,28,33. Je suis un pédalier de 46x33. Je remplacerai bien le pignon de 10, par un 16. 46x10 ne sert à rien sur un gravel. J'ai gagné une cyclosportive au scratch avec 46x11, en 2002, avec des pneus de 23mm lisse. Alors avec des pneus de 40mm (voir 35mm) même sur du goudron, 46x10 doit être fait pour les orgueilleux. La réponse des marchands de cycles est :"il en faut pour tout le monde". Je n'ai pas encore vu de "gravel-istes" me doubler à 60km/h, sur 46x10, sur un chemin plat ou même sur la route. Promis, je vais m'entrainer. Pour redevenir sérieux, je suis souvent en 46x17 ou 46x15. C'est pourquoi j'aurais préféré un 16 dent. Sram a sorti un pédalier 43x30, mais pour monter ce pédalier il faut changer le pédalier (évidemment), l'axe de pédalier (spécifique) et le dérailleur avant (impératif d'après Sram). la facture est donc salé. Pour revenir sur l'étagement de la cassette, en 11x34, shimano propose: 11,13,15,17,19,21,23,25,27,30,34. Je préfère l'étagement Sram, parce que le passage de 46x15 à 46x13, chez Shimano, doit être rude. Sur la fiabilité, pour le moment pas de problème particulier. Les batteries se rechargent rapidement. Excepté, la préhension des poignées et le 10 dent, tout va bien. Après une sortie de 6h00, sur des chemins caillouteux (plus adapté au VTT), les poignées deviennent inconfortables. Le point noir est la compatibilité inexistante qui permet à Sram d'être relativement cher sur les pièces de maintenance. -
Gravel - BWR
David PAUTHIER1639476555 a répondu à un(e) sujet de David PAUTHIER1639476555 dans Les évènements route
Selon lui, le relief est exigeant et ça demande une très bonne gestion Un tel parcours, sur une route goudronnée n'aurait aucun intérêt, car le relief est trop faible. Par contre, sur des routes fortement en terre fortement gravillonnées, toute montée demande des efforts importants, et, une excellente condition physique. Les reportages sur DK200, 2019, montrent que même pour les premiers souffrent dans les derniers faux-plats. -
Gravel - BWR
David PAUTHIER1639476555 a répondu à un(e) sujet de David PAUTHIER1639476555 dans Les évènements route
Giant Revolt Advanced Pro équipé Sram Force AXS. -
Gravel - BWR
David PAUTHIER1639476555 a répondu à un(e) sujet de David PAUTHIER1639476555 dans Les évènements route
En France, dans les Alpes, vous êtes pas mal servis également. Effectivement, c'est un vaste terrain de jeu, en particulier dans les stations de ski où des chemins ont été créés pour l'entretien des remontées mécaniques. Mais beaucoup de chemins y finissent en cul-de-sac. J'habite le centre de Lyon, mais nous n'avons pas à nous plaindre. Il y a une large zone triangulaire entre Lyon, Lagnieu et La Tour du Pin où il est possible de faire des parcours comprenant jusqu'à 75% de chemins. Et puis, nous disposons du parc de Miribel-Jonage qui est formidable terrain de jeu, à proximité direct de Lyon, même si c'est tout plat. Mais, le meilleur endroit est entre Crémieu, Lagnieu et Morestel. Là, c'est sans limite, et, en plus c'est très beau, village en pierre, sites touristiques, écosystème préservé. Il n'y a quasiment pas de voitures. Le coin vaut vraiment le détour. Hier, je me suis arrêté, à côté de Surbaix, à la cascade de la Roche et l'étang de la roche avec ses cyprès chauves (rouges à cause de la saison). -
Gravel - BWR
David PAUTHIER1639476555 a répondu à un(e) sujet de David PAUTHIER1639476555 dans Les évènements route
J'aimerais bien participer à DK200, mais également à une épreuve plus roulante comme BWR à Cedar City. Les routes et les paysages sont très différents suivants les régions. Il est vrai que le Vermont et La Californie sont moins monotone. Les américains ont surtout de la chance pour la pratique du gravel d'avoir un réseau routier, non goudronnée mais de très bonne qualité, important. Aujourd'hui, j'ai fait 5h30 de gravel; je me suis fait beaucoup secouer sur beaucoup de portion. Pour la moyenne, c'est effectivement impressionnant. Pour avoir déjà couru avec des américains sur le l'ultra-distance, je dirai juste que nous n'avons pas forcément la même conception de ce qui est autorisé ou non; "Vegan Cyclist" parle bien de caféine... En même temps, ils ont moins de vacances que nous, mais ils finissent souvent la journée beaucoup plus tôt que nous. Ils ont donc beaucoup de temps pour s'entrainer. -
Gravel - BWR
David PAUTHIER1639476555 a répondu à un(e) sujet de David PAUTHIER1639476555 dans Les évènements route
Effectivement, on peut pas se cacher en attendant le sprint. Seuls les deux ou trois premiers sont en moins de 6h. J'aime bien les paysages, on se croirait dans un western. -
De partout dans les pays occidentaux, une nouvelle pratique du vélo explose, le gravel. En France, le gravel est, pour le moment, apparenté à la randonnée, bikepacking. Aux Etats-Unis, le gravel a connu un essor rapide qu'on pourrait comparer au développement de la pratique cyclosportive, en France, dans les années 80/90. Un calendrier de course s'est mis en place; et déjà, certains épreuves ont acquis une notoriété dépassant le microcosme "gravel": Dirty Kanza (DK200 pour l'épreuve phare) et Belgian Waffle Ride( BWR pour les intimes). Des ex-pro "world tour" sont sponsorisés tels Peter Stetina, Ian Boswell, Ted King. A la mi-octobre, se déroulait à Cedar City (Utah) une des trois épreuves BWR. Je vous propose deux videos sur l'événement. Bonne journée.
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2 nuits...
David PAUTHIER1639476555 a répondu à un(e) sujet de Olivier LEBOEUF dans L'entrainement et la santé
J'ai déjà fait 4 fois un parcours cycliste incluant 2 nuits, dont 2 PBP. Je n'ai jamais dormi. Mais, nous sommes loin d'être égaux face au sommeil. Il faut surtout apprendre à se connaitre. Sur une épreuve avec assistance, j'évite de manger des quantités importantes en une fois, car la digestion génère une dépense énergétique importante. 30% de ce que nous ingérons sert à fournir de l'énergie pour digérer. Sur un organisme fatigué, après une première nuit sans sommeil, ces 30% vont impliquer une forte baisse des autres fonctions de l'organisme, donc de l'endormissement. Ensuite, forcément, il est un moment de la journée, dans la vie de tous les jours, où nous avons tendance à nous assoupir. A titre personnel, après le repas devant la télévision, c'est terrible. Parce que la télévision agit comme un hypnotique. Sur le vélo, point de télévision, évidemment. Mais, les sources hypnotiques peuvent être multiples, l'écran des compteurs GPS et les lampes des vélos qui précèdent, surtout si elles sont très vives. La fin de nuit (la période où ça s'éclaircit à l'est, 1h00 avant l'apparition du soleil) est souvent également terrible. Il faut veiller à surtout ne pas trop s'habiller; il faudrait quasiment avoir un peu froid sur une partie du corps (les bras ou derrière la nuque). Ca marche. Il reste la caféine ou tout autre produit. J'y suis totalement opposé. Parce qu'ils induisent un phénomène de yo-yo de la vigilance. Enfin, il reste la préparation mentale, sophrologie entre autres. Si pendant une longue période précédent cet événement, tu restes concentré sur cet objectif, en intégrant mentalement ces 2 nuits, ton organisme finira par l'intégrer. C'est la raison pour laquelle j'estime qu'une année de PBP, avec un objectif de temps, il ne faut se consacrer qu'à cet épreuve sportive. Il ne faut également pas négliger les problèmes de digestion. Quel serait l'objectif? Cordialement. -
Je n'ai effectivement pas vu les 6 derniers kilomètres de l'ascension de Piancavallo, lorsqu'ils se sont retrouvés à 3.
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Je ne pense pas que Sunweb se soit mélangé les pinceaux. Au départ du Giro, il visait un top 5 avec Keldermann. A une semaine de l'arrivée, il se retrouve en position de gagner le Giro avec Keldermann, en difficulté au-dessus de 2000m et dans les ascensions de plus de 45mn, et avec Hindley, inexpérimenté à ce niveau et limité en contre-la-montre. Quelles erreurs ont-ils faites? A Madonna di campiglio, quand Hindley attaque, Keldermann fait l'erreur de revenir dans sa roue. Mais Hindley ne creusait pas l'écart. On peut imaginer que ça n'aurait rien changer. A Piancavallo, Hindley perd quelques secondes. Ca n'aurait rien changer. On peut davantage faire des reproches à Laghi di Cancano, où Keldermann perd 1min en quelques kilomètres avant l'ascension finale, apparemment en ayant la sensation d'être abandonné par son équipe. On aurait voulu également voir Hinley attaquer dans la dernière ascension. Mais quand on voit le sprint, en avait-il les moyens? Comme tu le fais, il faut saluer la capacité d'Inéos à mobiliser entre autres Dennis et Swift autour du vainqueur final. Mais, il faut également saluer la performance de Sunweb, après un Tour de France brillant, sur ce Giro. Alors même qu'on pouvait estimer en début de saison que le départ de Tom Dumoulin avait durablement affaibli cette équipe. Et, si on regarde la Vuelta, où les coureurs de Sunweb sont issus de la crèche, Power fait 4 aujourd'hui, Arensman fait 3 hier. Les équipes françaises pourraient s'en inspirer, non?