David PAUTHIER1639476555

Arnaud Demare fait un beau champion de France. Comme sur Milan-San Remo, Julian Alaphilippe était le deuxième plus fort. Je regrette juste que ses fans ait de la peine à reconnaitre la supériorité du vainqueur. Imaginer que Bryan Coquart aurait du prendre aucun relai, donc abandonner ses propres chances de victoire, au profit de leur coureur préféré, me semble relever de l'aveuglement. Je souhaiterais attirer l'attention sur Charles Planet, 19ème. Sa performance mérite d'être soulignée, car il est diabétique de type 1. Il s'était déjà montré à son avantage sur le dernier Tour de Pologne. Il confirme ses bonnes dispositions du moment.

Effectivement "me". René Satin, organisateur historiques de Lyon-Mont Blanc pendant de nombreuses années, a bien d'avoir refusé. Je n'aurai pas vécu tout le reste. Je ne lui en ai pas voulu puisque je suis membre du CT Lyon depuis 25 ans.

Ah! J'avais mal compris.😳

Froome, 35 ans; Thomas, 34 ans; n'est-ce pas là un âge canonique pour prétendre gagner le Tour? Le Dauphiné 2020 a surtout montré que leur état de forme ne s'améliorait pas au fil des étapes. Donc, non seulement, ils n'avaient pas le niveau pour gagner, mais leur récupération semblait insuffisante. Pour Pinot, dans la perspective du Tour 2020, une équipe Inéos tricéphale ou unicéphale, ça n'a rien à voir. Il n'y a qu'un à surveiller, et, en plus, Pinot sait qu'il a déjà lâcher Bernal. Enfin, il ne faudra quand même pas laisser trop de champ à Carapaz. Maintenant, il y a encore Jumbo. Et, là, c'est peut-être pas si mal. On sait que Kruijswijk est "out", et, que Dumoulin sera un prétendant à la victoire. Connaissant un peu l'esprit hollandais, gagner avec un slovène, Roglic, c'est bien... quand un hollandais ne peut pas gagner. Mais là, le très placide Dumoulin, himself, a dit dans la presse qu'il serait bien de ne pas mettre tous les œufs dans le même panier. Oups!?! Serait-ce pas de nature à mettre un peu le doute dans la tête du slovène?

Dans le cas d'un freinage à disques, le freinage est à proximité du moyeu. Donc quand le cycliste freine, le moyeu va ralentir. Sauf que les forces d'inertie, engendrées par le roulement, qui s'exercent à la périphérie de la roue (pneu), s'oppose au ralentissement. Cela engendre une contrainte (moment de force) qui se concentre à la jonction flasque du moyeu/têtes de rayon. Pour diminuer les contraintes à cette jonction, on peut diminuer la tension du rayon en croisant le rayonnage. Il faut comprendre que, on en parlait précédemment, que l'énergie dissipée par un ralentissement est la même dans le cas d'un freinage à patins (échauffement de la jante et des patins, engendrant une perte de qualité du freinage et des caractéristiques mécaniques insuffisamment préservées au niveau de la jante) que d'un freinage à disque. Elle ne se concentre juste pas au même endroit. Sur un freinage à disques, les contraintes sont au centre la roue; sur un freinage à patins, elles sont en périphérie. Il faut comprendre que, puisque tu travailles à la SNCF, il y a 50 ans, les essieux des trains étaient suffisamment gros pour supporter les contraintes du freinage; mais le train roulait au mieux à 100 km/h. La conception était empirique. Aujourd'hui, un TGV roule à 300km/h. On est entré dans l'ère du calcul de structures, de la résistances des matériaux, de la modélisation dynamiques des contraintes en 3D. Pour le vélo, c'est la même chose. Sauf que quand, en ingénierie de structures, on étudie les pièces faites avec l'empirisme d'antan, ça ne marche pas vis-à-vis des normes actuelles.

Je vais modifier un peu ma réponse. La température de transition vitreuse, température à laquelle la perte de caractéristique mécanique définitive, varie pour une résine époxydique entre 70° et 110°C (en théorie). Mais elle est liée au taux de réticulation initiale, c'est à dire le pourcentage de liaison chimique créé initialement lors de la polymérisation. Ce taux est loin d'être optimal, parce que le mélange entre la résine et le durcisseur doit être excessivement précis. Une quantité de durcisseur trop faible ne ralentit, par exemple, pas la prise; la prise n'aura jamais lieu. Si le procédé industriel est maitrisé (taux de réticulation), ce qui est loin d'être certain chez tout le monde, ont peu resté sur les températures évoqués plus haut. Autrement, on estime que 50° à 60°C ne sont pas des températures déraisonnables. Pour un taux de réticulation élevé, on peut monter à des températures supérieures. Sur le deuxième lien (je n'ai pas pu ouvrir le premier), l'article évoque des délaminations sur des contraintes finalement assez faibles (intensité et durée). Cet article ne dit pas à partir de quelle température de la jante, les difficultés sont apparues. Cette article confirme mes propos. Le frein à disques n'est pas, comme évoqué par certains, un argument marketing. C'est une vraie réponse à un vrai problème. Sur une jante aluminium, le problème est moindre. La perte de caractéristiques mécaniques intervient à des températures inférieures à 50° ou 60°C, mais elle n'arrive pas jusqu'à une perte TOTALE comme avec une résine époxydique. J'avais été contacté, dans une autre vie, par le directeur technique d'un fabricant français de cadre carbone (la marque n'a ici aucune importance). Le sujet était autour de ces problématiques, liés à la fatigue et au taux de réticulation. C'était pour eux un sujet fondamental; j'avais transmis à plus compétent que moi.

Le disque n'a pas d'influence sur la rigidité de la roue. Sauf effectivement que le contact entre la flasque du moyeu et le rayon a été modifié pour supporter les contraintes de cisaillement au freinage. Mais lutter contre les contraintes de cisaillement ne doit pas influencer la rigidité verticale de la roue (c'est une notion de calcul de structures). J'ai eu une sensation de "bout de bois", et, l'ensemble des cyclistes, que je connais, ont tous eu la même impression.

Résine époxydique, 50°C. Allez, je vais aller jusqu'à 60°C.

Pour prendre quelque chose de standard, -Giant TCR Advanced SL Dura-ace Di2 freins à patins(roues comprises) sans pédales: 6.4 kg -Giant TCR Advanced DL Sram Red e-tap 12V freins à disques (roues cadex) sans pédales: 6.55 kg (avec capteur de puissance). Les Cadex sont 150g plus légères que les Shimano Dura-ace C24. Le capteur de puissance ajoute 68g. Donc, grosso modo, le disque ajoute 500g, sur un modèle "haut de gamme". Quand je parlais de rendement,... Leightweigt Obermayer. J'ai roulé avec "ça"; des bouts de bois sans vie. Avec des boyaux Continental Compétition gonflée à 8 bars, mon dieu! Sur 80 km, tout va bien. Sur 120km, les roues te fatiguent le corps. Avec une selle carbone, en plus,... Il ne faut pas parler là de rendement, mais uniquement de poids. Le rendement s'est entre autres le temps que la roue arrière (motrice) passe en contact avec la route. Il arrive un moment où la rigidité verticale (au-delà de la fatigue occasionnée au corps) pénalise le contact entre le goudron et le pneu. Tu peux alors gonfler le boyau à 6 bars. Mais alors il s'affaisse, la surface de contact augmente entre le pneu et le goudron; le rendement chute. Je n'ai pas parlé du principal du frein à disque, pas de contrainte mécanique sur la jante autre que celle du au roulement, c'est-è-dire très faible, en regard des contraintes engendrées par les freins à patins, notamment la chaleur.

6kg et 6.4kg, ça n'a rien à voir.

Evenepoel manque de technicité! Effectivement, ça me parait être une vérité. En même temps, c'est normal. Si j'ai bien lu, il a débuté le vélo en 2017. En 2018 et 2019, il a tout gagné avec une grande facilité. Il n'a également pas couru au niveau "espoirs". Il n'a donc jamais eu à travailler la "technique". J'ai volontairement réduit à la descente, puisque c'est le sujet qui nous intéressait. Mais, il a surement beaucoup d'autres domaines où il devra progresser. Domaine de progression possible... je rappelle que depuis le début de l'année, il avait participé à 4 courses par étapes. Il les a gagné toutes les 4, avec facilité. Là, son équipe se met à la planche avant le mur de Sormano; Deceuninck est tellement sur de son fait, qu'il laisse son leader seul à 50km de l'arrivée. Alors qu'à la vue des forces en présence, il était raisonnable de penser que les Trek serait au moins 3 et les Astana, 2. Deceuninck aurait pu laissé Almeida en réserve. Cette tactique pourrait avoir eu pour effet de mettre trop de pression à un jeune coureur qui n'a pas appris à perdre. Alors, je ne connais pas la personnalité et la psychologie de ce coureur, mais il est possible qu'il va falloir qu'il apprenne à ne pas réussir un objectif. Peut-être (et je le dis avec une grande prudence) que Deceuninck devra tenir compte à l'avenir du caractère du champion, et des ressorts de son mental. Tu sais, en France, Guimard est une référence pour amener les coureurs au meilleur de leur potentiel. Mais, je ne prétends pas que Patrick Lefévère soit moins doué, pour en avoir discuté fortuitement avec un belge qui le connait bien.

Le poids? 6kg? A titre personnel, j'ai un Giant Avanced SL, en Dura-ace Di2 roues et pédales comprises, sauf pédalier Rotor (50x39), 6.5kg vérifiés. Je ai oublié de précisé, cintre carbone léger. Par conséquent, pour 6kg, il faudrait gagner 0.5kg sur les roues ou le cadre. Si, je gagne 0.5kg sur les roues, il faudrait en trouver à 0.9kg la paire (poids à vérifier) ou trouver un cadre (en exlcuant la tige de selle intégrée du Giant) à 0.35kg. Donc, pour être à 6kg pile, il faut "bricoler". Et là, on ne parle plus de confort ou de souplesse mais de mollesse. Je vous parle de ça, parce que j'ai eu des moyeux Tune, Hope,... Des blocages rapides en titane (très très léger), des axes de pédaliers en titane (très léger), des rayons fins,... Ca a tout fini par casser (voir même commencer par casser); et en plus, c'est complètement mou. Et, quand c'est complétement mou, la déperdition énergétique est importante. Donc, le poids est une chose, le rendement en est une autre. Bon évidemment, certains ne me croieront pas. Il suffit de descendre un col avec des moyeux Tune à 60g avec des blocages titane light, puis de faire la même descente avec du Dura-ace. C'est plus lourd, mais ça va plus vite. Et, en montée, ça tourne mieux. J'aime toujours l'anecdote suivante. En sortie d'entrainement, après une relance, je vois la roue du "petit vieux" devant moi, se tordre sous les contraintes. Je vais à sa hauteur pour lui demander comment il trouve ses roues. la réponse: "Super! C'est rigide, limite raide avec les jantes carbone de 42mm!" Je me suis marré intérieurement. Petite leçon! La sensation de rigidité, pour un cycliste, est une sensation verticale. Evidemment, avec des jantes de 42mm, la sensation était réelle. Sauf que pour le rendement, la rigidité latérale est la plus importante. Alors, entre celui qui voit son vélo à 6kg alors qu'il est souvent entre 6.5kg et 6.8kg réel , et celui qui confond inconfort et rendement, le frein à disque va mettre du temps à s'imposer, Georges. Mais, si on revient à des notions plus factuelles, et surtout à des notions mécaniques et dynamiques. Le frein à patins? Il présente le défaut d'échauffer les jantes lors du freinage. A environ 50°C, la résine qui sert à lier les fibres de carbone perd la totalité de ses caractéristiques mécaniques. Pour les jantes carbone, le problème n'est pas tellement différent. Il présente d'autres défauts mineures liés à la déformation des mâchoires et des gommes lors du freinages d'où un manque de puissance. Le frein à disque? Outre le poids, il présente le défaut d'engendre des contraintes mécaniques en bout de fourche (frein avant) et au niveau du contact têtes de rayon/moyeu. Ce deuxième problème est résolu par une modification des moyeux. Le premier engendre des vibrations et empêche des réduire le poids de la fourche. Pour avoir un vélo de route à patins et un gravel à disques, la puissance de freinage n'a rien à voir.

Je trouve déplacer le débat sur la pertinence des propos de Guimard. Car le débat sous-jacent est, a-t'on le droit d'émettre une critique négative sur Remco Evenepoel? La réponse est oui, évidemment. La critique est, le jeune coureur belge n'a pas le talent de Vicenzo Nibali en descente. Et alors! Heureusement qu'il n'est pas parfait. Critiquer le manque de signaleurs? Critiquer l'état de la route? Critiquer la descente? Elle fait partie de la course, cette descente, non? J'ajouterai que Remco Evenepoel, comme tous les coureurs prétendant à un résultat à Come, a reconnu plusieurs fois le final de la course, dont cette descente. Il a fait une erreur de trajectoire. Point. La semaine dernière, sur ce même forum, les supporters français avaient de la peine, à admettre que Julian Alaphilippe a été battu, sur Milan-San Remo, par plus fort que lui, ce jour-là. Oui, Wout Van Aert a mérité sa victoire. Chercher des excuses au coureur français semble normal pour un supporter. Je m'étais contenté de rappeler tout le bien que je pense de Van Aert; mais, on sentait que le supporter français cherchait une autre raison à la défaite. Je vais juste regretter de ne pas voir Evenepoel sur le Giro 2020.

chute d'Evenepeol à un endroit dangereux.

Surtout si j'ai tout juste!

Même si j'ai tout faux?

Bonjour, F1- Tony Gallopin F2- Julian Alaphilippe F3- Gorka Izagirre F4- Fausto Masnada F5- Adam Yates

Bonjour, F1- Remco Evenepoel F2- Bauke Mollema F3- Jakob Fuglsang F4- Vicenzo Nibali F5- Maximilian Schachmann

Jungels a été utilisé dans les grands tours par son équipe, parce qu'il était le seul à pouvoir obtenir une bonne place au classement général. Mais, le constat est là, il ne passe pas les cols au-delà de 45 min d'effort. Pour un grand tour, c'est rédhibitoire.

Pinot fait partie des coureurs qui ont besoin de se tester in situ avant un objectif. On est rassuré sur son état de forme.

Je viens de regarder l'ascension finale en replay. Je ne suis pas certain qu'il faille en tirer trop d'enseignements définitifs. L'arrivée est loin des 2000m d'altitude, là où l'oxygène commence à manquer, loin d'une ascension de 20 km. Le départ du Tour est certes dans 15 jours, mais l'épreuve dure 3 semaines. Quand faut-il avoir son pique de forme? Evidemment Roglic semble à ce jour imbattable. En même temps, l'an passé, avant le Giro, tout le monde le voyait gagnant. Or, pendant l'épreuve, sa forme est allée en s'étiolant; et au final, il n'a pas gagné. Il ne refera surement pas 2 fois la même erreur! A 15 jours du départ du Tour, certains coureurs ne sont-ils pas en phase de récupération après d'importantes charges de travail, tel Dumoulin et Uran (qui n'ont pas l'habitude de dominer les courses avant les grandes échéances)? Si on observe bien les années précédentes, le Tour de Suisse ou la route du Sud permettent-ils d'apporter des certitudes? Non. Parmi les 30 premiers de l'étape d'aujourd'hui, je serai bien en peine d'en tirer des conclusions en vue du Tour. On a juste la confirmation que le classement général du Tour se jouera entre Jumbo et Ineos, avec 2 arbitres, Groupama et Bora. Ca confirme que le cyclisme à ce niveau est un sport d'équipe dans lequel la victoire est individuelle.

C'est effectivement mauvais nulle part. Il faut juste se méfier des descentes pas suffisamment carrossables et des devers en descente. Le choix des pneus, largeur et profil, est fondamental.

Dimanche dernier, Arcs 1800, Bourg-Saint Maurice, Val d'Isère, Col de l'Iseran et retour. 3000m de D+. Je ne connaissais pas ce versant de l'Iseran. La montée est très jolie et pas vraiment dure, surtout que les 4 derniers kilomètres se font vent dans le dos. Par contre, j'ai été surpris par la difficulté entre Sainte Foy en Tarentaise et le barrage de Tignes. Le premier cyclo que j'ai doublé dans la montée de l'Iseran à la sortie de Val d'Isère était une femme de 60 ans, avec un Passoni carbone/titane, Sram Red électrique, et roues Leightweigt. On était bien à Val d'Isère! Si le col de l'Iseran présente un revêtement de qualité, les galleries entre Tignes et Val d'Isère sont en travaux et sans éclairage. En vélo, c'est relativement très dangereux. Quand à la montée des Arcs, l'état du goudron est une honte.

F1- Pavel Sivakov F2- Primoz Roglic F3- Thibaut Pinot F4- Egan Bernal F5- Tadej Pogacar

Bonjour, F1- Tony Gallopin F2- Thomas De Gendt F3- Dylan Teuns F4- Soren Kragh Andersen F5- Gregor Mulhberger Cordialement.